Jeunes témoins de la foi : saint Maximilien

Naissance / Mort : 274 – 12 mars 295

Age : 21 ans

Fête : 11 mars

Patronage : les objecteurs de conscience

Vie :  Le 12 mars 295, à Théveste, en Numidie (aujourd’hui Tébessa, en Algérie), sous le consulat de Tuscus et d’Anulin, fut amené à comparaître devant le proconsul d’Afrique Dion Cassius, le vétéran Fabius Victor avec son fils Maximilien (Maximilianus).

Le père était préposé à la levée des nouvelles recrues pour les armées impériales, et Maximilien, son fils, déclarait qu’en sa qualité de chrétien, il ne lui était pas permis de servir comme soldat.

Vainement Dion Cassius insista, le jeune homme répondait, invariablement : « Je ne serai point soldat, je ne combattrai pas pour le siècle, je suis le soldat de mon Dieu ! » Et encore : « Je ne reçois point de marque du siècle ; si l’on m’impose le signe de l’empereur, je le briserai, car il est pour moi sans valeur. Je suis chrétien ; il ne m’est pas permis de porter au cou la bulle de plomb, moi qui porte déjà le signe sacré du Christ, Fils du Dieu vivant. C’est Lui que nous servons, nous tous chrétiens ; c’est Lui que nous suivons, car Il est le Prince de la vie, l’auteur du Salut. »

Finalement, le proconsul fit effacer sur les tablettes le nom de Maximilien, et il ajouta : « Puisque, d’une âme insoumise, tu as refusé le service militaire, tu encourras la sentence de mort qui servira d’exemple aux autres. » « Grâces en soient rendues à Dieu ! », répondit Maximilien.

Pourquoi Maximilien refusait-il, au nom de sa foi, de porter l’uniforme militaire et le jugeait-il incompatible avec le service de Notre-Seigneur ?

C’est parce que dans le contexte précis de cette fin du troisième siècle, où régnait le terrible empereur Dioclétien, ce tyran avait décidé, pour consolider le civisme et renforcer la cohésion des troupes, de restaurer le vieux paganisme romain et de supprimer les religions « inassimilables », au premier rang desquels se trouvait le christianise contre lequel il prit des mesures particulièrement coercitives : destruction des églises, confiscation des livres saints, emprisonnement des évêques… etc. La « grande persécution » fit des milliers et des milliers de martyrs. Accepter de porter au cou la bulle de plomb marquée du signe de l’empereur, c’était nécessairement participer au culte de Rome et de l’empereur, consentir à l’adoration des faux dieux, participer aux sacrifices idolâtres. Voilà pourquoi Maximilien opposa si fermement la « marque du siècle », le « signe de l’empereur », la « bulle de plomb », au « Signe sacré du Christ », peut-être déjà la Croix, qu’il portait autour du cou .

Ce jeune homme, né en 273,  était âgé de vingt et un ans, trois mois et dix-huit jours lorsqu’il consomma son martyre.

Comme on le conduisait au supplice, il dit aux chrétiens qui l’entouraient : « Frères bien-aimés, de toutes vos forces et de toute l’ardeur de vos désirs, hâtez-vous afin d’obtenir de voir Dieu et de mériter une semblable couronne. »

Ensuite, le visage tout rayonnant de joie, il ajouta en se tournant vers son père : « Donne au soldat qui va me frapper le vêtement neuf que tu m’avais préparé pour la milice. Que les fruits de cette bonne œuvre se multiplient pour toi au centuple, et que je puisse bientôt te recevoir au ciel. Tous deux, nous nous glorifierons dans le Seigneur. »

Il fut aussitôt décapité.

Une matrone, nommée Pompéiana, obtint du juge le corps du martyr. Elle le plaça sur une litière et le transporta à Carthage, où il fut enterré sous un monticule auprès du grand pontife martyr, saint Cyprien.

Treize jours après, Pompéiana mourut à son tour et fut ensevelie dans le même lieu. Quant à Victor, père de Maximilien, il rentra plein de joie dans sa maison, remerciant Dieu de lui avoir permis d’envoyer un tel présent au ciel. Il ne devait pas tarder à le suivre.

Les Actes de la passion de Saint Maximilien de Théveste sont l’un des documents historiques les plus solides dont on dispose sur la grande persécution de la fin du IIIe siècle en Afrique du nord.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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