La joie dans le « Oui »

La Visitation, Door Carl von Blaas

Méditons

La joie augmente dans le cœur à mesure qu’il se remplit de l’amour de Jésus. Si Marie est appelée Notre-Dame de la joie, c’est parce qu’elle est avant tout Notre-Dame du « Oui », parce qu’elle a mis Jésus-Christ à la première place dans sa vie.

« Le Christ n’enlève rien mais il donne tout » nous dit le pape émérite Benoit XVI. En effet, à se donner à Jésus, on n’est jamais perdant, au contraire. Personne, en-dehors de Jésus, n’est en mesure de promettre le bonheur. Personne, en-dehors de lui n’est, en capacité de le réaliser. Si, à Lourdes, Marie dit à Bernadette « je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l’autre » c’est parce qu’elle peut tenir cet engagement. Malgré les épreuves et la souffrance, Bernadette ne pouvait qu’être joyeuse tout au long de sa vie car portée par cette promesse de bonheur dans l’autre monde qui, en elle, nous est faite à tous.

Marie s’est donnée entièrement à Dieu, ratifiant son « oui » le jour de l’Annonciation. Ce « oui » n’est pas donné sous l’impulsion du moment mais traduit sa volonté, son désir, sa détermination, depuis sa prime jeunesse, d’être à Dieu, qu’elle aime, et de n’être qu’à lui par amour pour lui. Le Cœur de Marie est sans partage. Son Cœur est à ce point tourné vers Dieu, qu’il peut être envisagé comme le temple de la Très-Sainte-Trinité. En se faisant homme en Marie, Dieu descend dans son sanctuaire, la demeure qu’il s’est édifié en elle.

Si Marie est une femme dans la joie, c’est parce qu’elle n’est pas tiraillée. En effet, Jésus nous dit que « nul ne peut servir deux maitres à la fois, Dieu et Mamon » (Matthieu 6, 24), précisant qu’en aimant l’un, on se détourne de l’autre. Le jeune homme riche à qui Jésus dit : « une seule chose te manque ; vends tout, viens et suis-moi » (Marc 10, 21) a fait le choix de conserver ses « grands biens. » Il était pourtant animé des meilleures intentions à l’égard de Jésus, qui « l’aima » (Marc 10, 21). Mais pour trouver le vrai bonheur en Dieu, il lui aurait fallu renoncer à ses « grands biens. »

« Mais, affligé de cette parole, cet homme s’en alla tout triste car il avait de grands biens » (Marc 10, 22). Ce renoncement à Jésus ne pouvait que créer un grand vide en lui et le livrer à la tristesse, à la mélancolie. Qu’est-ce qui peut remplacer l’amour de Jésus ? Qui, en-dehors de Dieu, peut combler le cœur humain ? « Tu nous as faits pour toi Seigneur et notre cœur est sans repos tant qu’il ne repose pas en toi » nous dit saint Augustin qui, contrairement au jeune-homme riche, a tout quitté pour Jésus. Marie a renoncé à tout pour Jésus qui, au-delà des richesses matérielles, comble tous ceux qui se donnent à Lui. Rien ne remplace l’amour de Jésus car il est entier, durable, constant, sans condition.

« La carte d’identité du chrétien, c’est la joie », nous dit le pape François. Lorsqu’on lui objecte qu’il y en a tant qui n’ont rien de joyeux, le pape François répond qu’ils « ne sont pas chrétiens ! Ils disent l’être mais il leur manque quelque chose. Un chrétien est un homme ou une femme de la joie… C’est la joie de l’Evangile, la joie d’avoir été élu par Jésus, sauvé par Jésus, régénéré par Jésus ; la joie de l’espérance que Jésus nous attend, la joie qui – même dans les croix et les souffrances de cette vie – s’exprime d’une autre manière, qui est la paix dans la sécurité que Jésus nous accompagne, est avec nous. »

La joie vient d’un cœur comblé, comblé de l’amour de Jésus. Si vous êtes en proie à la tristesse, demandez-vous à qui vous ressemblez : à Marie ou au jeune-homme riche ?

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La cause de notre joie

La Visitation, mosaïque

Méditons

La joie augmente dans une âme à mesure qu’elle se remplit de Jésus-Christ, à mesure qu’il règne dans le cœur.

La joie est le signe distinctif des enfants de lumière, de ceux qui aiment Dieu, s’en savent, s’en sentent aimés. Aussi, qui, plus que Marie, a été remplie d’une sainte joie, elle qui est aimée du Seigneur plus qu’aucune autre créature, elle qui aime Dieu au-delà d’elle-même ?

La joie intérieure de Marie est profondément enracinée dans sa foi, son espérance, sa charité. En effet, c’est Dieu qui est la cause et l’origine de la joie qu’elle communique à son entourage. Marie ne retient rien pour elle-même mais communique tout ce qu’elle a reçu selon la recommandation de son Jésus : « vous avez reçu gratuitement ; donnez gratuitement » (Matthieu 10, 8).

En donnant ce qu’elle-même a reçu, Marie attire sur elle toutes les surabondances car Dieu redouble de générosité envers ceux, qui accueillent ses dons avec reconnaissance. La joie, comme tous les autres dons, n’ont jamais manqué à Marie, parce qu’en tout, elle a été reconnaissante à Dieu.

« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22, 37-40). Marie a pratiqué ces deux commandements à la perfection. Toutes les vertus qu’elle a pratiquées, respectent, plus encore, accomplissent les préceptes de l’amour de Dieu et du prochain. A chaque événement heureux de sa vie, elle ne se complait pas en elle-même mais se réjouit des merveilles que Dieu accomplit, de la gloire qu’il en retire auprès des âmes et surtout du bénéfice en grâce, qui s’en suit pour son prochain. Ainsi, à l’Annonciation, elle se réjouit, non pas de devenir la Mère de Dieu, mais de donner au monde le Sauveur.  Elle se réjouit pour les hommes, qui vont connaitre le salut en Jésus-Christ et retrouver la grâce perdue par le péché de nos premiers parents. A la Visitation, sa joie ne vient pas de la louange de sa cousine mais d’avoir donné le signal de la rédemption par la sanctification de Jean-Baptiste.

La joie est comme toutes les vertus : c’est en la communiquant, qu’on l’augmente, à l’image de la flamme d’une bougie qui, au fur et à mesure qu’elle est transmise crée davantage de lumière. Personne n’a été plus rempli de joie que Marie, car personne, plus qu’elle, ne l’a communiquée. C’est pour cela que, dans les litanies, on l‘invoque sous le beau titre de « cause de notre joie. » En nous donnant Jésus-Christ, Marie a fait et continue de faire et la joie de Dieu et la nôtre.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La dévotion aux sept allégresses de Marie

Vierge en gloire entourée de saint François d’Assise et de saint Dominique, Cimabue

Méditons

Saint François d’Assise fut un saint débordant de joie chrétienne, qui se plaisait à la communiquer. Et, c’est précisément en la communiquant, qu’il la faisait grandir dans son cœur. Aussi ne s’étonne-t-on pas, qu’il soit à l’origine de la crèche de Noël et que son ordre soit le propagateur de la fête de la Visitation, fête joyeuse s’il en est.

Les franciscains, fils de saint François, furent aussi les premiers à contempler, à méditer et à diffuser les joies terrestres de Marie, qu’ils rassemblèrent en un exercice de piété qu’on appela rosaire séraphique, chapelet des allégresses de Marie ou couronne franciscaine.

Les allégresses contemplées dans le rosaire séraphique ont varié au long des siècles, tant dans les mystères que dans leur nombre, pour finir par s’établir à sept, comme pour les douleurs de Marie : l’Annonciation, la Visitation, la Nativité, l’Adoration des mages, le Recouvrement de Jésus, la Résurrection et l’Assomption.

Cette couronne, particulièrement en usage chez les franciscains, connut un grand succès. Elle fut adoptée par les plus grands esprits, qui la recommandèrent en raison des fruits de sainteté que sa pratique produisait dans le bon peuple de Dieu. Saint Bernardin de Sienne disait à son sujet : « C’est au moyen de la couronne des sept allégresses que j’ai obtenu toutes les grâces dont le ciel m’a comblé. »

La joie chrétienne est un cadeau que nous recevons de Dieu et qui grandit en nous à mesure que l’Evangile pénètre en nos vies, que nous redevenons comme des petits enfants. Les petits enfants ne sont-ils pas les plus joyeux d’entre nous ?

Marie a réuni en elle toutes les conditions pour être sans cesse remplie d’une sainte joie, celle qui rend heureux, qui est durable, celle qui distingue les saints de ceux qui ne le sont pas ou ne le sont pas assez.

En ce mois, méditons les exemples de Marie pour apprendre d’elle à nous réjouir saintement de tout ce que Dieu nous donne d’être dans son amour pour chacun de nous.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Retrouvez ces méditations sur le Blog de la paroisse La Croix glorieuse : http://blog.croix-glorieuse.org/

Ces méditations rassemblées en carnets par thème : http://www.croix-glorieuse.org/devotions

de nombreux enregistrements de rosaires, chemins de croix et diverses dévotions : http://www.croix-glorieuse.org/audio

Vous pouvez ne pas souhaiter recevoir ce courriel ; si c’est le cas, faites-le savoir par simple retour. Vous pouvez aussi proposer à d’autres de participer à ce cénacle de prière en ligne ; pour cela il suffit de transférer ce message !

Jésus, la lumière du monde

Notre Dame de la joie, Marienthal, Alsace

Méditons

Si l’on demandait à Marie, si elle a été heureuse en cette vie, elle répondrait très probablement que « oui » et rajouterait « parce que j’avais Jésus ! » Oui, Marie a été heureuse malgré les souffrances, malgré les épreuves, parce qu’elle a tout fait en union et en dépendance de Jésus, qui a illuminé toute sa vie.

Personne n’a été plus uni à Jésus que Marie. Elle est sa Mère. C’est par elle, que Jésus s’est fait homme. Il n’y a pas de lien plus intime entre deux personnes, que celui qui relie la mère à l’enfant, surtout dans son cas où il s’agit du Créateur, qui se fait homme dans sa créature.

Mais, plus encore que par le lien de la maternité, Marie a été unie à Jésus par l’adhésion du Cœur. En humble servante, elle s’est donnée à lui, son Sauveur, jusqu’à devenir la première et la plus accomplie de ses disciples. Son « oui » à Jésus, elle ne le reprendra jamais, même lorsqu’il lui faudra accepter de se tenir sous la croix du vendredi-saint.

« Je suis la lumière du monde, a dit Jésus, celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8, 12). Personne, plus que Marie, a cru en Jésus, a mis en pratique tout ce qu’il a enseigné ; personne, plus qu’elle, a laissé pénétrer la lumière de l’Evangile dans sa vie. Aucun cœur n’a été plus rempli d’amour pour Jésus ! Jésus n’a comblé aucun cœur davantage que celui de Marie !

Ombre et lumière se sont ainsi succédé dans la vie de Marie. Parce qu’elle n’a vécu que pour Jésus, par Jésus et en Jésus, celui qui est « le chemin, la vérité, la vie » (Jean 14, 6), la lumière est toujours venue triompher des ténèbres.

Aujourd’hui, dans le Royaume des Cieux, Marie vit dans la pleine lumière, celle qui est sans déclin. Du haut de sa gloire sans égale, elle nous invite à méditer les exemples qu’elle nous a laissés. Plus encore, elle nous engage à les imiter pour permettre à la lumière de l’amour divin d’embrasser toute notre existence et, ainsi, de nous combler de joie malgré les épreuves inévitables de cette vie. Comme la paix, la joie est un don de la charité infinie de Dieu, qu’il accorde à ceux qui lui permettent, comme Marie, d’établir en eux sa demeure.

Chapelet en mains, contemplons un à un les nombreux moments de joies de Marie qui, par toute sa vie, ne cesse de proclamer à la face de toutes les générations que le bonheur, c’est une personne : Jésus-Christ !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Prière à Notre Dame de Strasbourg

Marie, Notre Dame de Strasbourg, en Mère aimante, vous nous accueillez dans la maison du Seigneur, pour y entendre sa parole et la méditer, comme vous, dans nos cœurs. Apprenez-nous à nous ouvrir à l’Évangile, à en gouter les enseignements et à les vivre au quotidien.

Marie, Notre Dame de Strasbourg, trône de la sagesse, vos genoux sont le premier autel de Jésus, votre Cœur Immaculé son premier ciboire, votre sein son premier tabernacle, vos bras son premier ostensoir. Magnificat vivant, vous révélez Jésus par toute votre personne et proclamez sa miséricorde d’âge en âge. Faites de nous des chrétiens joyeux, qui annoncent Jésus par toute leur vie et brûlent du désir de le porter au monde.

Marie, Notre Dame de Strasbourg, en Reine au service du Royaume, vous nous attirez à vous pour nous rapprocher de Jésus, le seul Sauveur des hommes. Apprenez-nous à nous en remettre à vous en toute confiance, pour ouvrir nos cœurs à la surabondance de ses dons.

Marie, Notre Dame de Strasbourg, votre splendeur nous laisse entrevoir le projet de Dieu sur chacun de nous. Inspirez-nous un grand désir du Ciel, où Jésus nous a préparé une place auprès de vous. Apprenez-nous à nous ouvrir à l’action de l’Esprit-Saint, pour que nous soit donné de persévérer dans le bien jusqu’au bout du chemin, malgré les difficultés inhérentes à la vie chrétienne.

Marie, Notre Dame de Strasbourg, Reine du très saint Rosaire, donnez-nous de vous réjouir chaque jour par le chapelet, cette prière que vous aimez tant et dont l’histoire nous a tant de fois démontré la valeur et la puissance. Aidez-nous à établir dans nos sociétés en souffrance, la civilisation de l’amour, que nous appelons de tous nos vœux.

Marie, Notre Dame de Strasbourg, temple vivant de la Très Sainte Trinité, avec vous et par Jésus, nous rendons toute gloire au Père dans la communion de l’Esprit-Saint, maintenant, toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

LD

Le Couronnement de Marie

« Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » (Luc 1, 31-33)

Jésus est Roi et Marie sa Reine. Elle n’est pas une Reine constitutionnelle, qui n’exerce que des fonctions représentatives. Au contraire, elle est associée au Salut des âmes. Si personne ne va au Père sans passer par Jésus, personne ne va à Jésus sans avoir recours à Marie.

Notre Dame de Strasbourg est une Reine aussi humble que puissante, dont le seul désir est de nous mener à son Jésus.

Les bracelets, qui serrent les manches de Marie, évoquent pour nous Moïse lors du combat des Israélites contre les Amalécites d’où ils sont sortis victorieux. Au cours du combat, les Israélites avaient le dessus tant que Moïse avait les bras levés vers le ciel. Pour aider Moïse, qui fatiguait, Aaron et Hour, soutenaient ses bras pour qu’ils restent levés. La puissance de Marie vient du Très-haut, qu’elle n’a jamais cessé de servir, pour qu’elle la mette au service des soldats du Christ.

Notre Dame de Strasbourg trône sur un siège richement orné, symbole de la prospérité qu’engendre la fidélité à garder les lois du Seigneur. Elle tient Jésus, le Roi des rois sur ses genoux comme le sceptre de sa puissance. Elle porte une couronne de fleurs de Lys, qui nous rappelle la puissance de la pureté sur le cœur de Dieu.

Cette couronne nous rappelle aussi qu’elle est Reine de France (Louis XIII lui a consacré le royaume le 10 février 1638) et patronne de la cathédrale de Strasbourg.

Marie, Notre Dame de Strasbourg, souvenez-vous toujours de notre pays et de sa vocation chrétienne. Rendez-le digne de son titre de fille ainée de l’Église.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Notre Dame de Strasbourg priez pour nous.

Saint Joseph priez pour nous.

Tous les Saints d’Alsace priez pour nous.

Tous nos Anges gardiens priez pour nous.

Tous les Saints, tous les Anges, tous les Esprits bienheureux priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’Assomption

«  Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. » (Luc 1, 49)

Marie monte au ciel corps et âme. Après Jésus, vrai Dieu et vrai homme, elle est la première à entrer dans la gloire du paradis avec son corps glorifié. Elle est la première mais ne sera pas la seule. Saint Paul nous le rappelle : « c’est en Adam que meurent tous les hommes ; c’est dans le Christ que tous revivront, mais chacun à son rang : en premier, le Christ ; et ensuite, ceux qui seront au Christ lorsqu’il reviendra » (1 CO 15, 22-23).

En Marie, nous contemplons la réalisation de ce que saint Paul nous annonce et nous nous faisons une idée concrète du projet de Dieu sur chacun de nous. Après le jugement dernier, nous ressusciterons dans notre chair pour  entrer corps et âmes dans le Royaume des cieux.

En élevant ses bras, Notre Dame de Strasbourg, nous invite à nous joindre à son action de grâce pour toutes les merveilles, que le Seigneur a faites pour elle et qu’il veut  reproduire pour chacun de nous. Par cette contemplation, nous trouvons en elle, les motifs d’une joie perpétuelle, qui nous soutient sur notre chemin de foi et nous aide à traverser les temps d’épreuve.

Marie, Notre Dame de Strasbourg, donnez-nous de vous aimer chaque jour davantage. Unissez-vous toujours à nos prières pour les rendre dignes du Dieu trois fois saint.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Notre Dame de Strasbourg priez pour nous.

Saint Joseph priez pour nous.

Tous les Saints d’Alsace priez pour nous.

Tous nos Anges gardiens priez pour nous.

Tous les Saints, tous les Anges, tous les Esprits bienheureux priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Pentecôte

« Mais vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » (Actes 1, 8)

Cette force, que Jésus a promis à ses Apôtres, c’est l’Esprit-Saint, qui nous la communique.

L’Esprit-Saint, c’est l’Amour de Jésus pour le Père et du Père pour Jésus. Aussi, il nous est envoyé d’auprès du Père, quand Jésus est glorifié aux cieux après son Ascension.

Jésus porte une tunique rouge car il n’est qu’amour, amour du Père, amour des hommes, parce qu’il est un avec le Père et l’Esprit-Saint.

La doublure de la tunique et le voile de Marie sont rouges pour rappeler, que toute sa vie elle a vécu à l’ombre de l’Esprit-Saint, qu’elle en a été habitée, qu’il l’a remplie de ses sept dons jusqu’à en déborder. Elle est la femme forte par excellence, que préfigurent les héroïnes de l’ancien testament, celles qui sont intervenues, au péril de leur vie, pour sauver leur peuple de la mort.

Notons que Notre Dame de Strasbourg porte un voile rouge sous lequel, ses cheveux sont ouverts. Elle nous montre ainsi, qu’elle est à la fois vierge et mère. Parce qu’elle est l’épouse de Joseph, sa tête est couverte comme pour une femme mariée. Parce qu’elle est vierge, ses cheveux sont visibles et ouverts comme pour une jeune-fille. Marie est le chef-d’œuvre du Saint-Esprit, dont elle est l’épouse mystique et qui a conçu en elle, Jésus, le Sauveur, sans léser sa virginité.

Marie, Notre Dame de Strasbourg, disposez-nous à accueillir les sept dons de l’Esprit-Saint et à les faire fructifier.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Notre Dame de Strasbourg priez pour nous.

Saint Joseph priez pour nous.

Tous les Saints d’Alsace priez pour nous.

Tous nos Anges gardiens priez pour nous.

Tous les Saints, tous les Anges, tous les Esprits bienheureux priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’Ascension

« Or, tandis qu’il les bénissait, il se sépara d’eux et il était emporté au ciel. » (Luc 24, 23)

Jésus nous quitte sur un geste de bénédiction, qui nous accompagne jusqu’à la fin des temps dans notre mission d’évangélisation. Jusqu’à la fin des temps, sa grâce nous soutiendra quand nous « allons proclamer l’évangile à toutes les nations, leur enseignant à garder ses commandements » (Mathieu 28, 19-20). Jusqu’à la fin des temps, il travaillera avec nous, « confirmant la parole par les signes qui l’accompagnent » (Marc 16, 20).

Notre Dame de Strasbourg nous présente Jésus dans le geste de bénédiction dans lequel il a disparu aux yeux des Apôtres; Il pointe son doigt vers le Ciel où il siège à la droite du Père, où il est notre Médiateur, d’où il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts et régner sans fin (Crédo). Il nous montre aussi le but de notre existence, la raison de tous les efforts, qu’il nous demande de consentir : le Ciel, où il nous a préparé une place.

Notre Dame de Strasbourg semble dans l’attente de notre visite comme le chrétien est dans l’attente du retour du Christ dans la gloire. Jésus, quant à lui, tourné sur la droite, en train de bénir, nous remémore ses paroles sur le jugement dernier : « Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. » (Matthieu 25, 34).

Marie, Notre Dame de Strasbourg, aidez-nous à ne pas perdre de vue notre objectif ultime : le Salut, la seule chose qui vaille en cette vie.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Notre Dame de Strasbourg priez pour nous.

Saint Joseph priez pour nous.

Tous les Saints d’Alsace priez pour nous.

Tous nos Anges gardiens priez pour nous.

Tous les Saints, tous les Anges, tous les Esprits bienheureux priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Résurrection

« Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » (Jean 20, 19)

La paix est le premier don de Jésus ressuscité aux Apôtres. En apparaissant au milieu d’eux, Jésus ne leur fait aucun reproche pour l’abandon du jeudi-saint, pour le reniement de Pierre.

Pour qu’ils comprennent bien, que son amour pour eux est inchangé et qu’il leur renouvelle sa confiance, il réitère sa salutation : « la paix soit avec vous » et leur donne de remettre ou de maintenir les péchés.

Notre Dame de Strasbourg reproduit le geste d’accueil, de paix, de pardon de Jésus aux Apôtres le soir de pâques. Elle est la Reine de la paix, qui, en élevant les bras, nous enjoint de mettre fin à nos divisions. Elle tient sur ses genoux le prince de la paix, le Sauveur des hommes, celui qui, seul, a le pouvoir de donner la paix : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point » (Jean 14, 27).

Marie, Notre Dame de Strasbourg, donnez-nous d’aimer Jésus et à croire en lui, pour demeurer dans la paix au milieu des changements de ce monde.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Notre Dame de Strasbourg priez pour nous.

Saint Joseph priez pour nous.

Tous les Saints d’Alsace priez pour nous.

Tous nos Anges gardiens priez pour nous.

Tous les Saints, tous les Anges, tous les Esprits bienheureux priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.