Naissance / Mort : 18 juillet 1880 – 9 novembre 1906
Age : 26 ans
Fête : 9 novembre
Patronage : nous aide à pénétrer le mystère de la Trinité
Vie : La naissance d’Élisabeth Catez s’avère difficile puisque son père fait même célébrer une messe pour que l’accouchement arrive à terme sans complications.
Fille d’un officier énergique et d’une mère ayant une forte personnalité, Élisabeth Catez hérite d’eux un tempérament de feu. Son caractère s’affirme très vite et ses colères sont impressionnantes : elle sait ce qu’elle veut et met tout en œuvre pour parvenir à ses fins.
Par ailleurs, elle se montre douée dans de nombreux domaines. Généreuse et sensible, elle a un tempérament artistique et poétique, elle est une excellente pianiste.
A l’âge de 7 ans, elle est très marquée par la mort subite de son père. Élisabeth évolue lentement. Ses accès de colère l’humilient profondément, surtout après qu’elle a fait sa première communion et sa première confession. Cette période de mutation est aussi pour elle l’occasion d’une conversion intérieure.
Par la pratique des sacrements, elle apprend peu à peu à dominer son caractère entier et bouillant. Par ailleurs, on devine déjà chez elle un grand mysticisme.
Ce lent cheminement ne manque pas d’embûches, surtout à l’adolescence. A 14 ans, elle prononce cependant, en secret, le vœu de virginité. Cela ne l’empêche pas de prendre pleinement part à la vie, de réserver sa part de temps pour Dieu mais aussi pour ses loisirs et ses occupations auxquels elle se donne avec cœur. Être prête à tout quitter pour son Seigneur ne la dissuade pas d’apprécier l’élégance et d’être présente aux réceptions. De son intimité avec Dieu rejaillit un rayonnement qui attire. Comme sa mère refuse pendant six ans de la laisser entrer au Carmel, ainsi qu’elle le souhaite, Élisabeth fait de son cœur sa cellule. A 19 ans, elle découvre la théologie trinitaire qu’approfondit chaque communion en rendant possible la véritable présence intérieure ; la jeune fille en est bouleversée.
Deux ans plus tard, devenue enfin majeure, elle entre au Carmel de Dijon et choisit son nom de religieuse : Élisabeth de la Trinité. Elle n’y restera que cinq ans.
Elle étudie saint Paul. Les mots « être louange de gloire » expriment toute sa spiritualité. A l’écoute de la parole de Dieu, elle fait intérieurement silence. « Ce n’est pas tout d’entendre cette Parole, il faut encore la garder. »
La vie quotidienne au Carmel n’est pas sans épines surtout pour une jeune postulante dont le désir et la passion ont été aiguisés par des années d’attente.
Néanmoins, à l’instar de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, elle se laisse émonder tout en approfondissant sa vie spirituelle et sa dévotion à la Trinité Sainte.
Cependant la maladie la saisit et la mine peu à peu.
Élisabeth connaît de grandes souffrances physiques mais elle s’abandonne progressivement à un total oubli d’elle même où elle peut enfin tout offrir. Elle meurt le 9 novembre 1906, à l’âge de 26 ans.
Elle laisse un admirable enseignement spirituel. Sa base est l’adoration, évidemment désintéressée, de la Sainte Trinité.
« Il me semble qu’au Ciel, ma mission sera d’attirer les âmes en les aidant à sortir d’elles-mêmes pour adhérer à Dieu par un mouvement tout simple, tout amoureux, et de les garder en ce grand silence du dedans qui permet à Dieu de s’exprimer en elles, de les transformer en Lui » (lettre à sa sœur Odile, le 28 octobre 1906).
Jean-Paul II la béatifie le 25 novembre 1984. Le pape Francois la canonise le 16 octobre 2016.
Prions
1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).
O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,
le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,
en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,
les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,
de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,
les saints rosaires et autres prières,
et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,
pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.
Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.
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