« Être Marie pour Jésus »

Contemplons

Stephan Lochner, la Vierge au buisson de roses

Méditons

Saisie par la tendresse de Dieu pour les hommes et touchée par leur indifférence à l’accueillir, Emilie d’Oultremont choisit pour l’ordre des Sœurs de Marie Réparatrice qu’elle a fondé, une magnifique devise : « Être Marie pour Jésus. » Par Marie, avec Marie, en Marie, elle se proposait de rapprocher Jésus et les hommes en leur faisant connaitre tout son amour pour chacun d’eux, mais aussi de réparer leurs indifférences, voire leurs refus de l’accueillir.

Une telle mission, faire connaitre l’amour de Jésus et réparer les refus de l’accueillir, ne peut se faire qu’avec l’aide et le patronage de Marie. En effet, personne n’a été plus ouvert à l’amour de Jésus que Marie. Personne n’a davantage répondu à l’amour de Jésus que Marie. Personne n’a davantage communiqué et fait connaitre l’amour de Jésus que Marie. Et personne n’a davantage réparé les indifférences à l’égard du Dieu d’amour, dédommagé Jésus des ingratitudes, des rejets des hommes que Marie. En Marie, Jésus a trouvé toutes ses complaisances et, en elle, tout le fruit de la rédemption qu’il a opérée, s’est développé jusqu’à l’apothéose. Tant et si bien qu’on peut dire sans risque qu’en Marie, Jésus a trouvé une telle réponse à son amour, qu’à elle seule, elle justifie toute l’œuvre de la rédemption. Si toute la passion, toutes les peines que Jésus a endurées durant sa vie terrestre n’avaient entrainé le salut que d’une seule âme (ce qui n’est bien-sûr pas le cas !) à savoir celle de Marie, il aurait été suffisamment dédommagé de tout ce qu’il a souffert, tellement Marie a accueilli, répondu et correspondu au don de son amour.

En se proposant d’ « Être Marie pour Jésus » nous la prenons pour modèle. Plus encore, nous nous fondons en elle pour mieux appartenir à Jésus, mieux accueillir le don de son amour, mieux le faire fructifier et mieux le communiquer aux autres. « Être Marie pour Jésus » c’est devenir, par la méditation de Marie, par l’imitation de son exemple et avec son aide, celui (celle) qui accueille l’amour de Jésus pour s’en laisser transformer.

« Être Marie pour Jésus » c’est aussi accepter d’entrer dans l’intimité de Jésus, de partager ses sentiments, son souci de la gloire du Père et du salut des âmes. C’est aussi réparer par la prière, les sacrifices, les péchés de ceux qui le rejettent et inlassablement intercéder pour eux afin qu’ils s’ouvrent à l’amour rédempteur de Jésus. « Être Marie pour Jésus » c’est, en somme, unir notre cœur de pauvre pécheur repenti et pardonné aux saints Cœurs de Jésus et de Marie mystiquement unis dans le Saint-Esprit pour qu’il batte au rythme des leurs.

On peut honorer Marie de bien des manières, notamment en ce mois de mai qui s’ouvre et qui lui est dédié. Mais celle qui lui plait le plus consiste à se donner, à se livrer à elle, pour être offert par elle à Jésus, une fois transformé par ses soins, en « louange de gloire » (Elisabeth de la Trinité). En ce mois de mai, ne soyons pas minimalistes et ne nous contentons pas d’orner son autel. Devenons surtout ces fleurs pleinement épanouies au soleil de la grâce que nous lui donnons d’offrir à Jésus par ses mains immaculées pour la gloire de Dieu et le salut de toutes les âmes. Si nous voulons honorer Marie de la plus belle des manières, celle qui la ravira vraiment, il nous faut « Être Marie pour Jésus. » 

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

14ème Station : « Mon corps est enseveli »

Chemin de croix de l’église du Sacré-Cœur de Dresden, Allemagne

MEDITATION

« C’est devant un tombeau renfermant mon cadavre que Marie a veillé, attendant le moment de mon retour, de ma résurrection…  priant, jeunant, se rappelant tous les passages de l’Ecriture qui parlent de ma résurrection… se rappelant toutes mes paroles qui l’annonçaient… détruisez ce sanctuaire et je le rebâtirai en trois jours… jamais, ma mère n’a cédé à la moindre tentation de désespoir… jamais elle n’a perdu la foi en ma résurrection… et pourtant le démon a tout mis en œuvre pour l’amener à la désespérance… s’il a osé me tenter dans le désert au moment où j’étais affaibli par mon jeûne de quarante jours, pourquoi se serait-il privé de tenter Marie, au moment où le glaive de douleur prophétisé par Siméon transperce son âme… quelle victoire pour lui, s’il avait pu l’amener à douter de ma résurrection… Souvenez-vous toujours, vous qui doutez de moi à la moindre contrariété, que Marie, la reine des martyrs, est votre mère, mais aussi votre sœur dans la foi, que son lumineux exemple vous précède… Marie a cru jusqu’au bout, malgré les apparences et contre toute espérance… Marie a veillé devant un tombeau qui contentait mon cadavre, mais vous, vous avez le bonheur de veiller devant des tabernacles où je demeure vivant et vrai, dans toute la gloire et la majesté de ma résurrection… ne doutez pas de ma présence et unissez-vous à Marie en attendant le jour où vous me verrez dans toute ma gloire… unissez-vous à Marie pour apprendre d’elle à ne pas vous laisser détourner de moi… »

PRIERE

Notre Père… Je vous salue… Gloire au Père… Que par la miséricorde de Dieu…

CHANT

« Faut-il que je vous aime pour le prouver ainsi ?

En moi qui vous délivre, mon Père vous a bénis.

Pour vous tous et pour chaque âme, mon Cœur s’est consumé.

Venez à moi dans vos peines, je veux vous soulager. »

PRIERE

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Debout la mère des douleurs, au pied de la croix tout en pleurs regardait Jésus mourir.

Et sa tristesse et son malheur plongent un glaive dans son Cœur, sa grande âme va souffrir.

Combien triste et combien cruel fut pour son Cœur si maternel, le Calvaire de Jésus.

Quel tourment, quel supplice affreux, de voir les coups si douloureux que son Fils avait reçus.

O sainte Mère, dans nos cœurs fixe l’empreinte des douleurs dont souffrait le Christ en Croix.

Laisse-nous, Vierge de bonté, Vierge de grâce et de clarté nous repentir près de toi. Amen.

(Mélodie : « stabat Mater »)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

13ème Station : « Ma dépouille est remise à ma Mère »

Chemin de croix de l’église du Sacré-Cœur de Dresden, Allemagne

MEDITATION

« Quel triste spectacle… mon corps sans vie est décroché de la croix et remis à ma Mère… autrefois, elle ouvrait ses bras pour que j’y vienne recevoir ses baisers éperdus d’affection… aujourd’hui elle les ouvre pour qu’on y dépose le cadavre horriblement mutilé de son enfant… le sein de Marie a été mon premier tabernacle, le Cœur de Marie mon premier ciboire… à cet instant, les genoux, les bras de Marie forment mon premier ostensoir… en Marie, un océan de chagrin, de douleur mais pas une once de révolte, de désir de vengeance… pendant toute sa vie, elle s’est préparée à cette heure en disant « oui » à la volonté divine à chaque instant… aujourd’hui encore, elle se blottit, dans la foi et la confiance, contre les paroles de l’ange à l’Annonciation : « il sera grand et il sera appelé fils du Très-Haut… le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père et son règne n’aura pas de fin… »  Quelle douleur lorsqu’elle voit la plaie béante de mon Cœur ouvert qui laisse s’épancher du sang et de l’eau… et comme moi, elle prie le Père de pardonner à ceux qui ont fait cela… et comme moi, elle vous appelle à vous laisser réconcilier, à ne pas permettre que mon sang, le sang de votre Seigneur, le sang de votre Dieu, le sang de votre Jésus, ait été versé en vain… »

PRIERE

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Debout la mère des douleurs, au pied de la croix tout en pleurs regardait Jésus mourir.

Et sa tristesse et son malheur plongent un glaive dans son Cœur, sa grande âme va souffrir.

Combien triste et combien cruel fut pour son Cœur si maternel, le Calvaire de Jésus.

Quel tourment, quel supplice affreux, de voir les coups si douloureux que son Fils avait reçus.

O sainte Mère, dans nos cœurs fixe l’empreinte des douleurs dont souffrait le Christ en Croix.

Laisse-nous, Vierge de bonté, Vierge de grâce et de clarté nous repentir près de toi. Amen.

(Mélodie : « stabat Mater »)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

12ème Station : « Je meurs sur la Croix. »

Chemin de croix de l’église du Sacré-Cœur de Dresden, Allemagne

MEDITATION

« Père, pardonne-leur, ils ne savent ce qu’ils font… s’ils savaient qui tu es et qui est celui qu’ils ont crucifié, ils n’agiraient pas ainsi… Père, pardonne-leur comme moi aussi, je leur pardonne… Maman, pardonne à ceux qui t’ont pris ton enfant… pour eux, j’ai choisi de me donner librement… donne-toi avec moi, pour eux et, pour l’amour de moi, reçois-les tous comme des enfants blessés qui ont besoin de mon pardon, de mon Esprit-Saint… en Jean, mon frère bien-aimé, ce sont tous ceux qui m’ont crucifié que je te demande de recevoir, chaque personne jusqu’à la fin du monde… c’est à cause de leurs péchés que je suis aujourd’hui élevé sur la croix… sois la mère de tous ceux que j’ai aimés, qui m‘ont crucifié et à qui j’ai pardonné… Dismas, aujourd’hui même tu seras avec moi en paradis… j’ai soif du salut de vos âmes, de toutes les âmes, sans exception… je vous en conjure vous tous : que mon sang n’ait pas été versé pour rien… laissez-vous réconcilier… Père, tout ce que tu m’as ordonné, vois, je l’ai accompli à présent… Père, entre tes mains, je remets mon esprit… »

PRIERE

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Debout la mère des douleurs, au pied de la croix tout en pleurs regardait Jésus mourir.

Et sa tristesse et son malheur plongent un glaive dans son Cœur, sa grande âme va souffrir.

Combien triste et combien cruel fut pour son Cœur si maternel, le Calvaire de Jésus.

Quel tourment, quel supplice affreux, de voir les coups si douloureux que son Fils avait reçus.

O sainte Mère, dans nos cœurs fixe l’empreinte des douleurs dont souffrait le Christ en Croix.

Laisse-nous, Vierge de bonté, Vierge de grâce et de clarté nous repentir près de toi. Amen.

(Mélodie : « stabat Mater »)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

11ème Station : « Je suis cloué sur la Croix »

Chemin de croix de l’église du Sacré-Cœur de Dresden, Allemagne

MEDITATION

« Comme Isaac, je me suis laissé coucher sur l’autel du sacrifice… je suis le prêtre et la victime… je suis le prêtre qui offre le sacrifice et je suis la victime qui est offerte… ma messe, je la célèbre du haut de la Croix… la Croix et moi, nous ne faisons qu’un… je suis attaché à elle pour l’éternité et tous ceux qui me suivent, trouvent leur gloire en moi qui me suis laissé crucifier pour eux… vous tous qui voulez me suivre, regardez comme votre Jésus, votre Seigneur, votre Dieu, s’est laissé attacher au bois de la Croix, pour former le trait d’union entre le ciel et la terre… et comme moi, laissez-vous attacher à la croix de votre vocation… votre vocation, c’est votre croix… votre croix, c’est votre vocation… c’est d’elle que viendra votre salut et celui de nombreuses âmes pour la plus grande gloire de Dieu… »

PRIERE

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Debout la mère des douleurs, au pied de la croix tout en pleurs regardait Jésus mourir.

Et sa tristesse et son malheur plongent un glaive dans son Cœur, sa grande âme va souffrir.

Combien triste et combien cruel fut pour son Cœur si maternel, le Calvaire de Jésus.

Quel tourment, quel supplice affreux, de voir les coups si douloureux que son Fils avait reçus.

O sainte Mère, dans nos cœurs fixe l’empreinte des douleurs dont souffrait le Christ en Croix.

Laisse-nous, Vierge de bonté, Vierge de grâce et de clarté nous repentir près de toi. Amen.

(Mélodie : « stabat Mater »)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

10ème station : « Je suis dépouillé de mes vêtements »

Chemin de croix de l’église du Sacré-Cœur de Dresden, Allemagne

MEDITATION

« Quelqu’un peut-il imaginer la douleur qui traverse tout mon corps au moment où on m’arrache ma tunique ? … Toutes les plaies de la flagellation, collées à ma tunique à cause du sang coagulé, se rouvrent d’un seul coup… quelle souffrance atroce… la foule devient silencieuse quelques instants en me voyant nu et couvert de plaies qui saignent… elle contemple le chef-d’œuvre de torture qu’on a fait de moi… souvenez-vous, vous que j’aime jusqu’à mourir pour vous, que la mort viendra vous dépouiller vous aussi de tout ce qui fait vos apparences… c’est nu que vous êtes entrés en ce monde, c’est nu que vous le quitterez… les seules choses que la mort ne vous enlèvera pas, ce sont vos bonnes œuvres et vos péchés non absous… souvenez-vous-en et convertissez-vous… »

PRIERE

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Debout la mère des douleurs, au pied de la croix tout en pleurs regardait Jésus mourir.

Et sa tristesse et son malheur plongent un glaive dans son Cœur, sa grande âme va souffrir.

Combien triste et combien cruel fut pour son Cœur si maternel, le Calvaire de Jésus.

Quel tourment, quel supplice affreux, de voir les coups si douloureux que son Fils avait reçus.

O sainte Mère, dans nos cœurs fixe l’empreinte des douleurs dont souffrait le Christ en Croix.

Laisse-nous, Vierge de bonté, Vierge de grâce et de clarté nous repentir près de toi. Amen.

(Mélodie : « stabat Mater »)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

9ème station : « Je me relève pour la troisième fois »

Chemin de croix de l’église du Sacré-Cœur de Dresden, Allemagne

MEDITATION

« Que le péché me fait horreur… Qu’il m’est difficile de le supporter… Voilà 33 ans que je vis au milieu des pécheurs que j’aime infiniment et que mon amour pour eux, doit s’accommoder de leurs péchés sans nombre… s’ils savaient qui tu es, Père, et combien le péché nous touche dans notre amour pour eux… Père, pour eux, je me donne, pour rétablir ta gloire en payant la rançon de tous leurs péchés… Père, pour ta gloire, je veux me relever de cette troisième chute, pour que, par cet immense effort, les pécheurs puissent se relever de leurs péchés, par les mérites de ma passion, par le sacrement de la réconciliation et la vertu de pénitence… »

PRIERE

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Debout la mère des douleurs, au pied de la croix tout en pleurs regardait Jésus mourir.

Et sa tristesse et son malheur plongent un glaive dans son Cœur, sa grande âme va souffrir.

Combien triste et combien cruel fut pour son Cœur si maternel, le Calvaire de Jésus.

Quel tourment, quel supplice affreux, de voir les coups si douloureux que son Fils avait reçus.

O sainte Mère, dans nos cœurs fixe l’empreinte des douleurs dont souffrait le Christ en Croix.

Laisse-nous, Vierge de bonté, Vierge de grâce et de clarté nous repentir près de toi. Amen.

(Mélodie : « stabat Mater »)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

8ème station : « Je console les femmes de Jérusalem »

Chemin de croix de l’église du Sacré-Cœur de Dresden, Allemagne

MEDITATION

« Me comprenez-vous, femmes de Jérusalem, lorsque je vous dis : ne pas pleurez sur moi, mais sur vous et vos enfants ? … me comprenez-vous lorsque je vous demande ce qu’il adviendra du bois sec, si l’on traite ainsi le bois vert ?… Femmes de Jérusalem, je n’ai pas besoin que vous vous lamentiez sur mon sort… sur l’état dans lequel m’ont mis les pécheurs… car j’ai tout accepté par avance… Je suis Jésus, le Dieu vivant, le Dieu trois fois saint, le Fils du Père qui m’a envoyé en ce monde pour vous sauver… tout ce que mon Père m’a commandé, je le réalise et c’est pour cela qu’en ce moment je suis réduit à une telle déchéance… pour rien au monde je ne me déroberais et renoncerais à accomplir ce que le Père m’a commandé… faire la volonté de mon Père a été ma nourriture pendant toute mon existence… mais qu’adviendra-t-il de cette ville, qui me crucifie parce que, dans son aveuglement, elle refuse de voir en moi l’envoyé du Père… qui m’accuse de le blasphémer… qui persiste dans ses péchés… qu’adviendra-t-il de toutes ces âmes qui refusent mes invitations à la conversion, à l’accueil du royaume de Dieu, que je suis ?… cessez de pleurer et convertissez-vous ; faites ce que je vous ai enseigné, alors vous serez vraiment mes amis et m’aiderez à sauver tous ceux qui me rejettent, ainsi que le Père qui m’a envoyé… »

PRIERE

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Debout la mère des douleurs, au pied de la croix tout en pleurs regardait Jésus mourir.

Et sa tristesse et son malheur plongent un glaive dans son Cœur, sa grande âme va souffrir.

Combien triste et combien cruel fut pour son Cœur si maternel, le Calvaire de Jésus.

Quel tourment, quel supplice affreux, de voir les coups si douloureux que son Fils avait reçus.

O sainte Mère, dans nos cœurs fixe l’empreinte des douleurs dont souffrait le Christ en Croix.

Laisse-nous, Vierge de bonté, Vierge de grâce et de clarté nous repentir près de toi. Amen.

(Mélodie : « stabat Mater »)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

7ème station : « Je me relève pour la seconde fois »

 

Chemin de croix de l’église du Sacré-Cœur de Dresden, Allemagne

MEDITATION

« Regardez-moi, vous tous qui souffrez, qui êtes découragés, qui ployez sous le fardeau et pensez ne plus pouvoir vous relever… regardez-moi, regardez mon état d’épuisement, regardez comme je rassemble mes dernières forces pour me relever et poursuivre ma route… regardez-moi car c’est pour vous que je me relève, que je me surmonte au lieu de me laisser aller… c’est à vous que je pense en ce moment… pour que, toujours, vous vous souveniez que Jésus vous a aimé jusqu’au bout de ses forces, je me relève… pour que, toujours, vous vous souveniez qu’en me relevant, je vous donne la force de ne pas rester brisés à terre… »

PRIERE

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Debout la mère des douleurs, au pied de la croix tout en pleurs regardait Jésus mourir.

Et sa tristesse et son malheur plongent un glaive dans son Cœur, sa grande âme va souffrir.

Combien triste et combien cruel fut pour son Cœur si maternel, le Calvaire de Jésus.

Quel tourment, quel supplice affreux, de voir les coups si douloureux que son Fils avait reçus.

O sainte Mère, dans nos cœurs fixe l’empreinte des douleurs dont souffrait le Christ en Croix.

Laisse-nous, Vierge de bonté, Vierge de grâce et de clarté nous repentir près de toi. Amen.

(Mélodie : « stabat Mater »)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

6ème station : « Véronique essuie mon visage »

Chemin de croix de l’église du Sacré-Cœur de Dresden, Allemagne

MEDITATION

« Véronique, comme tu me fais du bien… en mon corps, il n’est pas un endroit qui ne me fasse souffrir… mon âme est triste à en mourir de voir toutes ces âmes que j’aime, me rejeter et rejeter celui qui m’a envoyé et au nom de qui ils me condamnent… tous les miens m’ont abandonné, tous ceux qui ont juré de ne jamais m’abandonner, m’ont trahi… Père, aie pitié d’eux… les hommes sont si faibles… Merci Véronique, tu me consoles de l’abandon dans lequel me laisse les âmes… ton geste me console de toutes les offenses qui m’ont été faites… ton amour et ta pitié ont eu raison de ta peur de t’élancer au milieu de cette foule déchainée pour éponger quelque peu mon visage… Merci Véronique… toi aussi je t’ai choisie et t’ai associée à ma passion… par toi, toujours, on saura que je veux, non seulement que chacun collabore à son salut mais aussi qu’on m’aime en réparation pour toutes les âmes qui me refusent leur amour, et qu’on me console de la douleur dans laquelle me plonge la perte des âmes… »

PRIERE

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Debout la mère des douleurs, au pied de la croix tout en pleurs regardait Jésus mourir.

Et sa tristesse et son malheur plongent un glaive dans son Cœur, sa grande âme va souffrir.

Combien triste et combien cruel fut pour son Cœur si maternel, le Calvaire de Jésus.

Quel tourment, quel supplice affreux, de voir les coups si douloureux que son Fils avait reçus.

O sainte Mère, dans nos cœurs fixe l’empreinte des douleurs dont souffrait le Christ en Croix.

Laisse-nous, Vierge de bonté, Vierge de grâce et de clarté nous repentir près de toi. Amen.

(Mélodie : « stabat Mater »)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.