La joie du recouvrement de Jésus

Contemplons

Jésus parmi les docteurs de la loi, Bartolomeo Manfredi

Méditons

On imagine aisément le soulagement de Marie, lorsqu’elle retrouve son fils après trois jours de recherches. Ces journées ont dû paraitre interminables. Aussi, la joie qu’elle éprouve en apercevant Jésus au temple, est proportionnelle à son angoisse de l’avoir perdu : démesurée !

La joie de Marie ne vient pas avant tout du fait de retrouver Jésus mais de le voir dans le temple, « occupé aux affaires de son Père » (Luc 2, 49), « au milieu des docteurs de la loi qui l’écoutent,  l’interrogent et s’extasient de la sagesse de ses réponses » (Luc 2, 48).

En effet, Jésus a douze ans et initie sa mission, celle que son Père lui a confiée. Pour cela, il est dans le temple, dans la maison paternelle, là où, selon les juifs, Dieu a établi sa demeure, pour traiter, en son nom et avec son mandat, de ses affaires.

Les docteurs de la loi, les représentants de Dieu, sont étonnés de la sagesse des réponses de Jésus et, admiratifs, ne cesse de multiplier les questions. Du haut de ses douze ans, Jésus les charme par l’intelligence de son discours. Aujourd’hui, on lui accorde l’écoute que 21 ans plus tard, lors de sa passion, au même endroit, on lui refusera. Aujourd’hui, on se délecte de ses propos ; 21 années plus tard, on le traitera de blasphémateur alors que ses réponses n’auront pas variées et seront empreintes de la  même sagesse.

Marie est saisie d’une très grande joie en entendant Jésus, dans le temple, se donner pour ce qu’il est vraiment, le Fils de Dieu investi de toute sa puissance, de toute sa sagesse et chargé de réaliser la mission de rédemption dont il l’a chargé. Sa joie vient de ce que sont semées les premières graines de salut, qui porteront beaucoup de fruit. En effet, si cela se trouve, parmi ces docteurs se trouvent Gamaliel, Nicodème et Joseph d’Arimathie, trois pharisiens, qui s’ouvriront au message de Jésus et prendront son parti lors de sa passion.

Du haut de ses douze ans, à l’image du semeur de la parabole qu’il proclamera 20 ans plus tard, Jésus sème le bon grain dans une terre visiblement fertile. En effet, il proclame la bonne nouvelle à des experts des Ecritures, des champions de Dieu et de ses préceptes. Mais comme il le dira lui-même dans la parabole, tous ne la laisseront pas grandir en eux. Cela dit, pour Marie, c’est le sujet d’une très grande joie de voir le salut proclamé et les cœurs des représentants du peuple élu s’y ouvrir.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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