Contemplons
L’assomption de Marie, Lino Frangia
Méditons
Comment décrire les joies ineffables, qui envahissent Marie dans son Assomption. Dans son corps, dans son âme, elle est introduite dans la félicité du Ciel où la multitude des saints, des anges, lui fait cortège jusqu’au trône de Dieu. Il faudrait le langage des anges pour parler de la joie, qui règne au ciel lorsqu’il accueille l’arche de la nouvelle alliance, celle qui a rendu possible le salut de tout être humain, celle qui, seule, a été trouvée digne de porter dans son sein, celui que le ciel et la terre ne peuvent contenir, celui qui a tout créé, elle comprise.
A l’Incarnation, Jésus est descendu du ciel pour nous rejoindre dans notre humanité, dans notre misère d’enfants d’Eve. Aujourd’hui, c’est la nouvelle Eve, qui le rejoint au plus haut des cieux pour y régner avec lui, le nouvel Adam, sur toute la création visible et invisible. « Elle entre donc au palais du roi » (ps 44) parée de ses plus beaux joyaux c’est-à-dire des mérites de toute une vie donnée à Dieu, où, en cortège, on la conduit « au roi qui est séduit par sa beauté » (ps 44). En effet, Marie, l’humble servante de Nazareth, que rien, dans son extérieur, ne distingue des autres, est à présent immergée dans l’éternelle Vérité, révélée dans toute sa splendeur, dans toute la gloire dont Dieu l’a revêtue à sa création, dans toute la gloire qu’elle s’est acquise par ses innombrables mérites.
Quelle joie pour la multitude des saints de contempler en Marie leur propre devenir et les merveilles que Dieu prépare encore pour chacun d’eux. En effet, Marie est la pleinement sauvée ; en elle, toute l’œuvre de la rédemption est achevée car elle est à présent corps et âme au ciel. Les saints se trouvent auprès de Dieu uniquement avec leur âme. En contemplant Marie, ils voient ce qu’ils seront après le jugement dernier, à la résurrection générale, lorsque leur enveloppe charnelle, tombée en poussière, sera à nouveau unie à leur âme et qu’ils entreront dans la vie des corps glorieux. Chaque dimanche, nous le proclamons dans le Credo : « Je crois à la résurrection de la chair et à la vie éternelle. »
A propos de Jean-Baptiste, Jésus nous dit : « Je vous le dis, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’y en a point de plus grand que Jean. Cependant, le plus petit dans le Royaume de Dieu est plus grand que lui » (Luc 7, 28-29). Si le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que Jean-Baptiste, dont Jésus dit qu’en ce monde aucun homme n’est plus grand que lui, que dire alors de celle qui, pour l’éternité, se tient, à la manière du buisson ardent devant le trône de Dieu, à la tête de tous les élus y compris les plus grands, qui les surpasse tous en gloire ?
Après Dieu, Marie est le sujet de contemplation de tous les élus. En effet, ils contemplent, dans une admiration aimante, une adoration joyeuse, les perfections de Dieu, sans jamais parvenir à en faire le tour. A la manière d’un miroir, ils les voient se refléter en Marie qui, après Dieu et pour sa plus grande gloire, est le sujet de leur contemplation.
Prions
1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)
O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.
Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.
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