LES MIRACLES EUCHARISTIQUES : ASTI (Italie)

Le 10 mai 1718 le prêtre Francesco Scotto se rendit à l’Opera Pia Milliavacca pour célébrer la Messe. Il était à peu près 8 heures du matin. L’église de l’Institut était divisée en deux parties : la partie antérieure ouverte au public et la partie postérieure réservée aux pensionnaires. Devant l’autel il y avait seulement le notaire Scipione Alessandro Ambrogio, cardinal-chancelier et trésorier de l’Institut, tandis que dans le fond de l’église se trouvaient les pensionnaires.

Pendant l’élévation, le notaire Ambrogio s’aperçut que l’Hostie dans les mains du prêtre était rompue en deux parties. Convaincu qu’une Hostie ainsi rompue n’était pas valide, il s’approcha de l’autel pour avertir le prêtre et courut à la sacristie en prendre une nouvelle.

Entretemps, le prêtre souleva de ses doigts l’Hostie et la trouva réellement divisée en deux parties. À sa grande stupéfaction, il vit le profil longitudinal des deux parties rouge vermeil de sang, et le pied du calice ainsi que la coupe tachés de sang avec quelques giclées de sang sur le corporal.

Entre temps, Ambrogio arriva avec la nouvelle Hostie et s’aperçut qu’elle saignait. Il se mit à pleurer et courut immédiatement appeler le chanoine Argenta, confesseur de l’Institut, le théologien Vaglio et le pénitencier Ferrero qui furent eux aussi témoins directs du miracle.

Les autres prêtres de l’Institut arrivèrent ainsi que trois médecins de la ville, les docteurs Argenta, Volpini et Vercellone, qui témoignèrent, sous serment, que les taches rouges étaient véritablement des taches de sang.

Parmi les présents, quelqu’un fut pris de doutes et pensa que le sang pouvait provenir du nez ou de la bouche du prêtre, mais des chirurgiens présents, après une minutieuse observation, ont rejeté tout doute.

Le provincial et le secrétaire de la Curie ainsi que le vicaire de l’Inquisition, R. Bordino, rédigèrent un rapport détaillé du Miracle.

En 1841, Monseigneur Filippo Artico, Évêque d’Asti, fit examiner le calice et l’Hostie du Miracle par un groupe d’experts qui ont confirmèrent l’origine hématique des taches rouges.

L’Opera Pia Milliavacca a conservé religieusement les témoignages du miracle : le calice avec les taches de sang, l’Hostie de la célébration malheureusement corrompue et réduite à un voile, la patène, le corporal et la coupe en argent doré.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Éternel, par le Cœur très chaste de Joseph, le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints Rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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