MOIS DE SAINT JOSEPH 23ème jour

Au plus haut des cieux

Méditons

Si Joseph a reçu de Dieu une surabondance de grâces, proportionnée à sa vocation, aux épreuves auxquelles il a été soumis, aux services qu’il Lui a rendus, s’il a de son côté coopéré fidèlement à toutes les grâces, nous pouvons conclure qu’il s’est constitué des trésors de mérites tels, qu’il possède au Ciel un très haut degré de gloire.

« Sans doute, dit Gerson, il y a dans le Ciel des saints bien haut placés comme saint Jean-Baptiste, les Apôtres, pour ne rien dire des anges. Cependant je crois que saint Jo­seph est élevé au-dessus de tous les bienheureux. Si les Apôtres occupent le premier rang, c’est dans l’ordre de l’Eglise, mais non dans l’ordre de l’Incarnation où nous ne voyons figurer que Marie et Joseph. Or comme le mys­tère de l’Incarnation domine tout au Ciel aussi bien que sur la terre, la gloire de ces saints époux est supérieure à celle des autres saints. »

Le droit naturel, la raison et la sainteté de Joseph font qu’on ne peut pas croire que dans son royaume, Jésus n’a pas placé tout près de Lui celui qui l’a reçu pen­dant trente ans dans sa maison, qui l’a porté dans ses bras, qui l’a aimé.

Marie est la Reine du ciel et Joseph son époux aussi aimé que respecté. Eux, si unis sur terre, comment pourraient-ils être séparés dans l’éter­nité surtout dans le royaume dont Marie est la souveraine. Les anges et les saints appellent Marie leur Reine ; saint Joseph est le seul à l’appeler son épouse en plus de sa Reine.

Parce qu’en Jésus, Dieu a fait de nous ses enfants, nous pouvons espérer Le voir face à face et jouir, dans son royaume, d’une gloire sans fin. Quelle béatitude plus magnifique encore est alors réservée à celui qui a été choisi pour être le père de Celui à qui nous devons tout cela ?

« Quand Jésus, dit Bossuet, paraîtra en sa majesté, vous découvrirez les merveilles de la vie cachée de Joseph ; vous saurez ce qu’il a fait durant tant d’années et combien il est glorieux de se cacher avec Jésus-Christ. Sans doute, il n’est pas de ceux qui ont reçu leur récompense en ce monde ; c’est pourquoi il paraîtra alors parce qu’il n’a pas encore paru ; il éclatera, parce qu’il n’a point éclaté. Dieu réparera l’obscurité de sa vie et sa gloire sera d’au­tant plus grande qu’elle est réservée pour la vie future. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

MOIS DE SAINT JOSEPH 22ème jour

Honoré par les saints

Jésus entouré de Marie, Joseph, Jean-Baptiste et Antoine de Padoue

Méditons

A cause de ses rapports étroits avec Jésus et Marie, et de la part qu’il a eue dans le mystère de l’Incarnation, saint Joseph se place au-dessus des anges et des saints. Sa grandeur incomparable est figurée par les onze étoiles que le premier Jo­seph, dans un songe mystérieux, vit à ses pieds avec le soleil et la lune. Ces étoiles représentaient les saints qui brillent dans le Ciel. En effet, tous les saints du ciel sont soumis à Joseph, après que Jésus, le soleil de justice, et Marie belle comme la lune, l’ont servi et honoré pendant trente ans.

Saint Augustin a pointé l’excellence de l’union de Joseph avec Marie, saint Jean Chrysostome a brossé ses vertus admirables qui lui ont valu d’être choisi entre tous les hommes pour être le père putatif du Fils unique de Dieu, saint Jérôme a défendu contre les hérétiques sa perpétuelle virginité, saint Bernard l’a associé aux éloges qu’il a faits de Marie, saint Bernardin de Sienne a exalté son élévation corps et âme au ciel, sainte Brigitte, dont les révélations ont été approu­vées par l’Eglise, nous a laissé, comme les tenant de Marie elle-même, bien des témoignages sur la vie de ce saint Patriarche. « Joseph, dit Marie à sainte Brigitte, me considérait comme sa souveraine, et moi de mon côté, je remplissais à son égard tous les devoirs de la plus humble servante. Parmi ces services et ces soins mutuels, jamais je n’entendis sortir de sa bouche une parole de légèreté, de murmure ou d’impatience. Il souffrait la pauvreté avec une admi­rable résignation : dans le besoin, il se livrait sans ménagement aux travaux les plus durs ; il se montrait plein de douceur et de mansuétude envers ceux qui l’attaquaient. Il me ser­vait avec autant de fidélité que d’affection ; il était le fidèle gardien de ma virginité et l’indispensable témoin des merveilles que Dieu avait réalisées en moi. De plus, il était entièrement mort à la chair et au monde, il ne respirait que du côté du Ciel. »

Tout le monde connaît le zèle avec lequel saint François de Sales s’appliquait à faire aimer et honorer saint Joseph de toutes les âmes qu’il dirigeait. Par­lant un jour de saint Joseph à ses religieuses de la Visitation, il s’écria : « Oh quel saint, ce glorieux époux de la Vierge. Il est non seulement patriarche, mais le coryphée de tous les patriarches ! Il est plus que confesseur et même plus que martyr, car la fidélité des uns et la générosité des autres se trouvent en lui dans un degré suréminent. Quel est le saint qu’on puisse lui comparer en virginité, en humilité et en constance ? Com­ment douter après cela du crédit dont il jouit dans le royaume du Ciel ? Ayons donc con­fiance en lui et recourons en toute circonstance à sa puissante intercession. »

Saint Ignace, fondateur de la Compagnie de Jésus, avait pour Marie une dévotion trop ten­dre, pour ne pas honorer aussi saint Joseph, son chaste époux. En effet, il avait dans son oratoire une image de saint Jo­seph et c’est en présence de ce grand maitre de la vie intérieure qu’il aimait à faire oraison et à célébrer la Messe. C’était aux pieds de saint Joseph qu’il déposait par écrit ses doutes et ses difficultés les plus graves pour en avoir la solution. C’est sous la conduite de saint Joseph qu’il est devenu si habile dans le discernement des esprits et dans la direction des âmes.

Saint Vincent de Paul peut aussi être cité comme un parfait serviteur de saint Joseph car il aimait à le proposer à ses prêtres comme un modèle. Il l’a donné pour patron à ses séminaires, recommandait à ses missionnaires de se mettre sous la protection de saint Joseph et de s’employer à propager sa dévotion, persuadé qu’on ne saurait rien faire de plus agréable à Marie que d’étendre le culte de celui que Dieu lui avait uni par le lien du mariage.

Saint Alphonse de Li­guori composa une neuvaine en l’honneur de saint Joseph et le déclara patron de son Institut. Chaque année, il faisait solenniser sa fête (19 mars), l’invoquait souvent lui-même, et il ne commençait aucun écrit, aucune lettre, pas même une simple note sans avoir d’abord placé en tête les initiales de Jésus, de Marie et de Joseph.

Le serviteur n’est pas plus grand que le maitre a dit Jésus. Si Lui se soumet à Marie et Joseph, comment nous, ses serviteurs, pourrions-nous ne pas les honorer !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

MOIS DE SAINT JOSEPH 21ème jour

Elevé au-dessus de tous les saints

Méditons

 « Dire que Joseph est l’époux de Marie, c’est dire de lui tout ce qu’on peut dire de plus grand » nous dit saint Jean Damascène.

Marie, comblée de grâce devait recevoir des mains de Dieu un époux d’une sainteté à la hauteur de la sienne. S’il y avait eu une femme plus pure que Marie, elle aurait été choisie pour être la Mère de Dieu et s’il s’était trouvé un homme plus juste que Joseph, il l’aurait été pour être l’époux de Marie. « Vous voyez la dignité de Marie, dit Bossuet, en ce que sa virginité bienheureuse a été choi­sie dès l’éternité pour donner Jésus-Christ au monde ; et vous voyez la dignité de Joseph en ce que cette pureté de Marie qui a été si utile à notre nature a été confiée à ses soins, et que c’est lui qui conserve au monde une chose si nécessaire. »

Jésus n’a fait que rarement l’éloge d’une personne et la plus haute distinction, il l’a accordée à saint Jean-Baptiste. Du précurseur, Jésus dit que « parmi les enfants nés d’une femme, il n’en est pas de plus grand que Jean-Baptiste » (Luc 7, 28). Ces paroles peuvent aussi être appliquées à Joseph. En effet, quels qu’intimes qu’aient été les rapports de Jean-Baptiste avec Lui, Jésus ne s’est abaissé devant lui qu’une seule fois, le jour de son baptême alors qu’il s’est soumis à Joseph, l’a aidé, soulager toute sa vie. Si Jean-Baptiste se dit « indigne de dénouer la courroie des sandales » (Jean 1, 27) de Jésus, Joseph, lui, les a dénouées de très nombreuses fois dans son enfance. Si Jean-Baptiste prépare les voies du Seigneur, Joseph, lui, coopère au mystère de l’Incarnation. Si Jean-Baptiste est pour Jésus le plus grand parmi les enfants des hommes, alors il a dû excepter Joseph, comme il a excepté Marie car personne n’en a fait plus et plus longtemps pour Lui que Joseph et Marie. D’ailleurs, Jésus ne fait aucun éloge sur Marie et Joseph car quels mots pourraient dépasser celui qu’Il leur fait en se disant leur fils et en leur étant soumis ?

Ceux qui sont fidèles en peu de choses seront établis sur de plus grandes selon les paroles de Jésus. Or, qui a été plus fidèle à Jésus et dans une affaire aussi importante que le salut du monde et dans une vocation aussi glorieuse ? Personne, exceptée Marie ! Non seulement la fidélité de Joseph le distingue des autres saints, mais en plus il peut leur servir de modèle.

Joseph a reçu de Dieu une telle abondance de grâces qu’on peut dire sans exagérer qu’aucun saint n’a été plus semblable au Christ par ses qualités, par ses vertus héroïques et par les souffrances qu’il a endurées.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

MOIS DE SAINT JOSEPH 20ème jour

Comblé de grâce et de mérite

Jésus couronne Joseph au ciel

Méditons

 « On ne peut douter, écrit saint Alphonse de Liguori, que Joseph, tandis qu’il vécut avec Jésus-Christ, augmenta ses mérites et sa sainteté à tel point qu’il a surpassé les mérites de tous les autres saints. »

Dans sa sa­gesse, Dieu proportionne toujours les moyens à la fin, et nous donne la grâce en rapport avec la vocation à laquelle Il nous appelle. Or, comme la vocation de Joseph, époux de Marie et père de Jésus, est sans égale, sa sainteté surpasse celle de tous les saints, exceptée celle de Marie.

Si le Saint-Esprit s’est répandu avec tant de plénitude sur les Apôtres appelés à former le corps mystique du Christ, l’Eglise, que n’a-t-il pas accompli dans le cœur très chaste de Joseph, lui à qui a été confié le Christ Lui-même. Le Saint-Esprit n’est pas descendu sur Joseph sous la forme d’une langue de feu comme sur les Apôtres à la Pentecôte, mais le Père éternel lui a confié son Fils, qui est sa Parole et son Verbe. Qui pourrait dire les richesses spiri­tuelles et les grâces que Joseph a trouvées en Jésus ? Comment croire que Jésus, ait pu ne pas combler Joseph de ses grâces, lui qu’il aimait comme son père ?

Si Marie, comme parle saint Bernardin de Sienne, est la dispensatrice de toutes les grâces que Dieu accorde aux hommes, avec quelle pro­fusion en avait-elle alors enri­chi Joseph qu’elle aimait tant, et dont elle était tant aimée.

Si le cœur des deux disciples qui allaient à Emmaüs est devenu tout brûlant d’amour alors qu’ils n’ont fait qu’un petit bout de chemin avec Jésus, combien plus le cœur de Joseph devait-il être brûlant d’amour pour avoir entendu les paroles de vie éternelle qui sortaient de la bouche de Jésus, pour avoir observé les merveilleux exemples d’hu­milité, de patience, d’obéissance qu’Il don­nait, en se montrant si prompt à l’aider dans tous ses besoins. Si les docteurs du temple s’étonnaient de la sagesse des réponses de Jésus à douze ans, combien plus Joseph a-t-il été édifié par toutes les paroles de Jésus dans le quotidien de Nazareth ?

« Plus une chose, dit saint Thomas d’Aquin, approche de son principe et plus elle participe à son énergique influence » Joseph était aussi proche de la source de la sainteté, Jésus-Christ, qu’il est possible de l’être ici-bas ; comment douter alors qu’il n’ait pas été comblé de grâce jusqu’à en déborder.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

MOIS DE SAINT JOSEPH 19ème jour

Le patron de la bonne mort

Méditons

Dans sa grande miséricorde, Dieu glorifie les saints en nous accordant ses grâces par leur médiation et selon les domaines dans lesquels ils se sont illustrés pendant leur vie. Ainsi obtient-on l’esprit de pénitence par l’intercession de sainte Marie-Ma­deleine, la pureté par saint Louis de Gonzague, la science divine par saint Thomas d’Aquin, la dévotion à Marie par saint Bernard ou saint Louis-Marie Grignon de Montfort… et la grâce d’une bonne mort par saint Joseph.

Parmi toutes les grâces de choix dont Dieu a comblé Joseph, il y a celle de mourir entouré de Jésus et de Marie. Quelle n’est pas la reconnaissance de Jésus et de Marie pour leur Joseph qui a tant fait pour eux pendant toutes ces années ; quelle n’est pas leur empressement à l’assister au moment où il en a le plus besoin, celui de sa vieillesse, de sa dernière maladie, de sa mort.

Marie-Denise de Martignat, religieuse visitandine mystique du 17ème siècle, écrit : « Dieu m’a fait connaitre que, par la dévotion à saint Joseph mourant, sa bonté voulait faire beau­coup de grâces aux personnes agonisantes et que, comme saint Joseph n’alla pas au Ciel incontinent, Jésus-Christ ne l’ayant pas encore ouvert, mais qu’il descendit aux limbes, c’est une dévotion très efficace pour les agonisants et pour les âmes du purgatoire, d’offrir à Dieu, la résignation du grand saint Joseph mourant et laissant Jésus et Marie en ce monde ; et d’honorer la sainte patience de ce grand saint en son attente tranquille dans les limbes, jusqu’au jour de Pâques où Jésus-Christ glorieux et ressuscité l’en retira. »

Sainte Thérèse d’Avila rapporte les circons­tances bien touchantes qui accompagnaient les derniers moments de ses premières religieuses si dévotes à saint Joseph : « J’ai remarqué en elles au moment de rendre le dernier soupir un calme et une tranquillité ineffables ; on eût dit qu’elles entraient dans un ravis­sement ou dans le doux repos de l’oraison ; rien n’in­diquait au dehors qu’aucune tentation troublait la paix intime dont elles jouissaient. Ces divines lumières ont banni de mon cœur la crainte que j’avais de la mort. Mourir me semble main­tenant la chose du monde la plus facile pour l’âme fidèle à Dieu, puisque, en un moment, elle se voit libre de sa prison et introduite dans l’éternel repos. Je trouve une grande ressemblance entre l’extase et la mort. En effet, l’esprit ravi en Dieu contemple les inef­fables merveilles qu’il lui découvre, et l’âme, dès l’instant même où elle est séparée du corps, est mise en possession de tous les biens du Ciel. »

Puisque nous ne savons pas quel doit être notre dernier jour, n’en laissons passer aucun, sans prier saint Joseph avec confiance pour obtenir, par son entremise, le bonheur de persévérer, comme lui, jusqu’au dernier soupir dans la foi, l’espérance et la charité.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

MOIS DE SAINT JOSEPH 18ème jour

A l’image de la Très-Sainte-Trinité

Méditons

La Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph reflète les perfections divines de la Sainte Trinité.

Si nous admirons dans la Trinité une unité d’essence, de volonté et d’amour dans les trois personnes qui la composent, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, nous observons dans la Sainte Famille une union d’amour en trois essences et trois personnes, Jésus, Marie et Joseph. Et, dans cette union, une entière conformité de désirs et de volontés. Dans la Sainte Tri­nité, le Père et le Fils produisent le Saint-Esprit ; dans la Sainte Famille, Jésus et Marie, font croître Joseph en grâce et en mérite.

Nous trouvons dans la sainte Ecriture d’admirables figures des rapports qui devaient exis­ter entre Jésus, Marie et Joseph. Si Jésus est l’arbre de vie, Marie est le paradis terrestre, arrosé par les eaux de la grâce, au milieu du­quel il est planté, et Joseph, le chérubin, gar­dien du paradis et de l’arbre. Si Marie est la colombe mystique, Jésus est le rameau d’olivier, symbole de la paix qu’elle porte dans son sein im­maculé et Joseph, Noé qui intro­duit chez lui la colombe, et reçoit d’elle celui qui réconcilie Dieu et les hommes. Si Joseph est la racine de Jessé, Marie en est la tige et Jésus la fleur. Si Jésus est la fontaine sortie du paradis terrestre, Marie est le bassin qui en reçoit les eaux et Joseph celui qui les répand. Si Marie est plus belle que la lune, Joseph est plus brillant que toutes les étoiles et Jésus le soleil de justice duquel ils réfléchissent la lumière. Si Jésus est l’arche du Nouveau Testament, Marie est le saint des saints où cette arche est cachée et Joseph le voile qui couvre aux yeux des juifs les mystères que l’un et l’autre renferment. Si Jésus est le propitiatoire de la loi évangé­lique, Marie et Joseph sont les deux chérubins de l’arche d’alliance qui, étendant les ailes de leurs affections et se regardant mutuel­lement, contemplent Jésus et l’adorent sans cesse.

La mort qui divise tout n’a pas rompu le nœud de leur amour que Dieu avait formé Lui-même. Si elle les a séparés, et que pour un temps, ce n’était que pour les réunir éternellement dans le Royaume de Dieu.

On peut donc affirmer sans crainte de se tromper que, comme il y a une Trinité incréée au Ciel, il y a sur terre une trinité créée, Jésus, vrai Dieu et vrai homme étant le point commun et le lien entre les deux. Aussi, avec Gerson, nous pouvons dire : « O belle, ô aimable, ô honorable Tri­nité, Jésus, Marie, Joseph, que Dieu a unis par le lien d’une inviolable charité, vous êtes véritablement dignes des vœux, des offrandes et des adorations de tous les enfants de Dieu. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

MOIS DE SAINT JOSEPH 17ème jour

L’amour de Jésus pour Joseph

Méditons

Comment pourrions exprimer en nos pauvres mots, l’amour de Jésus pour Joseph.

Jésus, le Fils de Dieu, a aimé Joseph comme son père, observant en cela le quatrième com­mandement : tu honoreras ton père et ta mère. Ajoutons à cela que Jésus est le meilleur de tous les fils, Joseph le meilleur de tous les pères et nous nous ferons une idée de l’ardeur de l’amour de Jésus pour Joseph.

Jésus aimait Joseph comme son « sau­veur » puisqu’il lui avait conservé la vie au péril de la sienne et qu’il avait pourvu, par son labeur et toute une série de privations, à tous ses besoins. Il l’aimait comme son gardien qui avait toujours veillé sur lui. Il l’aimait comme son maître et son professeur. Il l’aimait à cause de ses hautes vertus, de sa grande pureté, de sa profonde humilité, de sa charité ardente et désintéressée qui l’avaient porté à exposer si sou­vent sa propre vie pour conserver la sienne. Il l’aimait à cause de tout ce qu’il faisait pour Marie notamment protéger sa virginité à l’ombre de sa chaste union avec elle. Jésus trouvait ainsi dans son Cœur tous les motifs d’aimer Joseph plus que toute autre créature.

L’amour de Jésus pour Joseph est la source de toutes les grâces dont Il l’a comblé. Tous les témoignages de tendresse que Jésus a accordés à ses amis, il les a aussi accordés à Joseph mais à un degré bien supérieur. En effet, si Marie-Madeleine a baisé les pieds de Jésus dans la mai­son de Simon, combien de fois Joseph a-t-il joui du même bonheur lorsqu’il ai­dait Marie à emmailloter leur enfant. Si saint Jean est appelé le disciple bien-aimé, pour avoir reposé sa tête pendant la Cène sur le Cœur de Jésus, combien de fois Jésus, dans ses pre­mières années, s’est-il endormi sur la poitrine de Joseph et combien de fois, Joseph, dans sa vieillesse s’est-il reposé sur le Cœur de Jésus. Si Jésus s’est abaissé jusqu’à laver les pieds de ses disciples le soir du jeudi-saint, combien de fois, pendant toutes les années qu’ils ont vécu ensemble, Joseph a-t-il reçu les services les plus affectueux et les plus empressés de Jésus, qui le soulageait dans tous ses travaux, le suivait dans toutes ses entreprises.

Marthe, Marie et Lazare sont appelés les amis de Jésus parce qu’il séjournait et mangeait souvent chez eux. Jo­seph, pendant trente années, était assis à table à côté de Jésus qui se nourrissait du fruit du travail de Joseph. Jésus ne peut pas donner une plus grande preuve d’amour à Marthe, Marie et Lazare que de venir lui-même les assister dans leur deuil. Joseph a eu le bonheur insigne d’expirer entre les bras de Jésus qui lui a fermé lui-même les yeux.

L’amour de Jésus rendait Joseph heureux et lui faisait trouver bien légers tous les sacri­fices qu’il s’imposait pour lui.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

MOIS DE SAINT JOSEPH 16ème jour

L’amour de Joseph pour Jésus

Méditons

On attribue d’ordinaire deux qualités à l’amour d’un père : la tendresse et la force. Saint Joseph a réuni ces deux qualités et les a portées jusqu’à leur perfection.

Si saint Jean, le disciple que Jésus aimait, pour avoir une seule fois reposé la tête sur le Cœur de Jésus, avait pour lui une telle tendresse, qui pourra mesurer l’amour de Joseph qui, l’a tenu tant et tant de fois entre ses bras ?

L’amour de Joseph est vigilant et labo­rieux : il pourvoit à tous les besoins de Jésus. S’il travaille, c’est pour le nourrir, s’il quitte sa patrie pour l’exil, c’est pour lui sauver la vie. C’est ainsi que Joseph réunit dans son cœur cet amour fort et gé­néreux pour Jésus avec cet amour tendre et plein de compassion. Et ces deux amours s’attisent l’un l’autre car la tendresse lui fait souhaiter d’en faire toujours plus pour Jésus et réciproquement les fatigues, les peines qu’il supporte contribuent à augmen­ter sa tendresse parce qu’il est dans notre nature d’aimer de manière préférentielle ce qui nous a le plus coûté. On mesure l’amour qu’on a pour quelqu’un à la douleur qu’on éprouve quand on le perd. Or, dans la scène du recouvrement de Jésus au temple, Marie, la « comblée-de-grâce », la mère du bel amour décrit l’affliction de Joseph comme identique à la sienne : « ton père et moi te cherchions angoissés » (Luc 2, 48).

Saint François de Sales écrit à sainte Jeanne-Françoise de Chantal : « Oh ! Que je voudrais vous entretenir quelque temps des grandeurs du saint que notre cœur aime, parce qu’il est le nourricier de l’amour de notre cœur et du Cœur de notre amour. Je me servirais de ces paroles : Seigneur, faites du bien aux bons et à ceux qui ont le cœur droit. O grand Dieu ! Que ce saint avait un bon cœur ! Qu’il était droit puisque Notre-Seigneur l’a tellement com­blé de ses bienfaits, qu’il lui a donné la Mère et le Fils, et en a fait par là un objet d’envie pour le Ciel et pour les anges ; car, que peut-on trouver parmi les anges qui soit comparable à la reine des anges, et dans Dieu qui soit plus que Dieu ? Prions ce grand saint qui a si sou­vent caressé et servi notre Sauveur, qu’il nous fasse part de ses caresses qui sont si propres à faire croître l’amour que nous avons pour ce Sauveur et qu’il nous obtienne par son inter­cession mille bénédictions qui fassent jouir d’une profonde paix intérieure. Vive Jésus ! Vive Marie ! Vive Joseph qui a été si long­temps le père nourricier de Jésus. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

MOIS DE SAINT JOSEPH 15ème jour

Coopérateur de la rédemption

Méditons

Qui pourra dire ce que ressentait Joseph quand Jésus l’appelait son père et qu’il l’appelait son fils ?

Personne, exceptée Marie, n’a reçu de Jésus autant de témoignages d’affection que Joseph. Jésus permit à Jean-Baptiste, le précurseur, de le reconnaitre dès le sein de sa mère, plus tard de le baptiser, à saint Jean, le disciple bien-aimé, de reposer sur sa poitrine, à la femme malade de toucher la frange de sa tunique, à Marie-Madeleine de lui oindre les pieds, à Thomas de mettre le doigt dans la plaie de son côté. Tous ces gestes distinguent ceux qui les posent et ouvrent une brèche à la sainteté car Jean-Baptiste fut comblé de grâce dès le sein de sa mère, Jean l’Evangéliste de science divine, la femme malade de santé, Marie-Madeleine d’amour et Thomas de foi. Et pourtant, qu’est-ce que tout cela en comparaison de la toute proximité de Jésus dont jouissait Joseph pendant toutes les années de la vie cachée à Nazareth ?

Pendant presque trente années, les sueurs du Père furent mêlées à celles du fils. Quelles sont bénies et heureuses ces sueurs qui ont été offertes au Père Eternel pour le service de son Fils ! Quelles sont bénies et heureuses les sueurs qui ont été essuyées par les mains de Jésus ! Mais surtout, qu’ils sont bénis et précieux aux yeux de Dieu, les nombreux travaux, toute la sueur qui ont fait de saint Joseph le coopérateur à la rédemption du monde ! Il y a contribué, en effet, non-seulement par ses prières, mais aussi et surtout en donnant à Jésus la nourriture et le vêtement. Si Marie a donné à Jésus le sang qu’il répandra sur la Croix pour le salut du monde, Joseph contribua à l’augmenter en nourrissant Jésus.

Donnant à entendre que Jésus lui accorda, ainsi qu’à Joseph, des fa­veurs qui surpassaient toutes celles qu’il avait faites à Moïse, à Elie et aux trois disciples sur le Thabor, Marie dit un jour à sainte Brigitte : « Mon divin Fils obéissait si parfaitement à Joseph, que quand celui-ci lui commandait une chose, elle était aussitôt faite. Il cachait ainsi sa divinité. Excepté Joseph et moi, nul ne voyait rien en son extérieur qui ne fût d’un homme ordinaire. Mais il nous était donné de contempler souvent les lumières resplendissantes dont il était environné. Nous entendions les cantiques des anges qui le glorifiaient ; beaucoup de démons qui ne pouvaient être chassés par les prêtres, fuyaient du corps des possédés à la présence de mon Fils. » (Liv. VI)

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

MOIS DE SAINT JOSEPH 14ème jour

La vie à Nazareth

Méditons

Alors que les Apôtres n’ont eu la grâce que de passer trois années avec le Christ, Joseph a vécu presque trente ans avec Jésus et Marie. Qui pourra énumérer et décrire les merveilles dont il a été le témoin, les bienfaits dont il a été comblé pen­dant ces années de grâces et de bénédictions.

On ne sent pas le poids du travail quand on le réalise en union avec Jésus et en présence de Marie, ou si l’on sent quelque peine, elle en de­vient presque suave. C’est le cas de Joseph. Toujours, il a œuvré sous les impulsions de la grâce, toujours il a travaillé en esprit de péni­tence et de prière, toujours il a uni son travail à celui de Jésus. Ainsi tout en travaillant pour la terre, il a travaillé pour le Ciel où il s’est constitué un immense trésor.

Quel beau spectacle pour le Très-Haut que de contempler la Sainte Famille de Nazareth, la Trinité terrestre, en prière. Joseph, le chef de famille, à genoux auprès de Jésus et de Marie, totalement unis dans la prière, dans le plus profond recueillement et la plus grande ferveur à la fois. Insensible à tout ce qui se passe dans le monde, il offre à Dieu le sacrifice de son silence mais plus encore celui de sa volonté. Le recueillement était habituel et le silence religieusement gardé dans la famille de Joseph.

Quelle correspondance intérieure entre Jésus et Marie, entre Marie et Joseph. Jésus communiquait à Joseph la sagesse et la prudence, lui laissant le soin de tout régler, de tout disposer comme il l’entend. Joseph, fidèle aux inspirations qu’il reçoit, s’acquitte de ses devoirs avec une sagesse admirable. Il exerce sur Jésus et Marie son au­torité de chef de famille ; Jésus se soumet à lui et l’honore d’une totale obéis­sance. C’est déjà extraordinaire que de commander à Jésus, le Fils de Dieu et Dieu Lui-même. Que dire alors du fait d’en être obéi !

Tobie se prosterna la face contre terre lorsque l’archange Raphaël, qui sous une figure humaine, lui avait servi de guide, lui dévoila sa véritable identité. Mais combien plus ému devait être Joseph, lui qui savait qu’il abritait sous son toit celui qui l’avait créé. Comme Marie, son épouse, en considérant l’honneur que lui fait celui qu’il accueille, il ne peut s’empêcher de s’abaisser se considérant comme l’humble serviteur du Seigneur.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.