MOIS DE SAINT JOSEPH 18ème jour

A l’image de la Très-Sainte-Trinité

Méditons

La Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph reflète les perfections divines de la Sainte Trinité.

Si nous admirons dans la Trinité une unité d’essence, de volonté et d’amour dans les trois personnes qui la composent, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, nous observons dans la Sainte Famille une union d’amour en trois essences et trois personnes, Jésus, Marie et Joseph. Et, dans cette union, une entière conformité de désirs et de volontés. Dans la Sainte Tri­nité, le Père et le Fils produisent le Saint-Esprit ; dans la Sainte Famille, Jésus et Marie, font croître Joseph en grâce et en mérite.

Nous trouvons dans la sainte Ecriture d’admirables figures des rapports qui devaient exis­ter entre Jésus, Marie et Joseph. Si Jésus est l’arbre de vie, Marie est le paradis terrestre, arrosé par les eaux de la grâce, au milieu du­quel il est planté, et Joseph, le chérubin, gar­dien du paradis et de l’arbre. Si Marie est la colombe mystique, Jésus est le rameau d’olivier, symbole de la paix qu’elle porte dans son sein im­maculé et Joseph, Noé qui intro­duit chez lui la colombe, et reçoit d’elle celui qui réconcilie Dieu et les hommes. Si Joseph est la racine de Jessé, Marie en est la tige et Jésus la fleur. Si Jésus est la fontaine sortie du paradis terrestre, Marie est le bassin qui en reçoit les eaux et Joseph celui qui les répand. Si Marie est plus belle que la lune, Joseph est plus brillant que toutes les étoiles et Jésus le soleil de justice duquel ils réfléchissent la lumière. Si Jésus est l’arche du Nouveau Testament, Marie est le saint des saints où cette arche est cachée et Joseph le voile qui couvre aux yeux des juifs les mystères que l’un et l’autre renferment. Si Jésus est le propitiatoire de la loi évangé­lique, Marie et Joseph sont les deux chérubins de l’arche d’alliance qui, étendant les ailes de leurs affections et se regardant mutuel­lement, contemplent Jésus et l’adorent sans cesse.

La mort qui divise tout n’a pas rompu le nœud de leur amour que Dieu avait formé Lui-même. Si elle les a séparés, et que pour un temps, ce n’était que pour les réunir éternellement dans le Royaume de Dieu.

On peut donc affirmer sans crainte de se tromper que, comme il y a une Trinité incréée au Ciel, il y a sur terre une trinité créée, Jésus, vrai Dieu et vrai homme étant le point commun et le lien entre les deux. Aussi, avec Gerson, nous pouvons dire : « O belle, ô aimable, ô honorable Tri­nité, Jésus, Marie, Joseph, que Dieu a unis par le lien d’une inviolable charité, vous êtes véritablement dignes des vœux, des offrandes et des adorations de tous les enfants de Dieu. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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