Le second message (1ère partie)

Contemplons

Notre Dame d’Akita

Méditons

Nous sommes le 3 août 1973, premier vendredi du mois.

Sœur Agnès commence la journée par un temps de prière plus long que d’habitude à la chapelle. La matinée s’écoule sans événement particulier. L’après-midi, pendant la visite au Saint-Sacrement, elle raconte ce qui arriva :

« Je suis restée à méditer la Passion de Notre-Seigneur à partir de deux heures et demie de l’après-midi et j’ai récité un chapelet. S’était-il écoulé plus d’une heure depuis mon arrivée à la chapelle ? Ce jour-là, l’ange gardien est apparu, ce qui n’était pas arrivé depuis longtemps, et il a récité le chapelet avec moi. Pendant ce temps, j’avais à l’esprit les questions de Monseigneur et je priais secrètement que l’occasion me soit donnée de les formuler.

L’ange avait-il deviné mon désir ? L’occasion me fut donnée rapidement :
« Tu as quelque chose à demander ? Vas-y, tu n’as pas à te gêner », dit-il avec un sourire en penchant un peu la tête. Alors, prenant mon courage à deux mains, très impressionnée, j’entamai le premier mot, quand soudain, de la statue de Marie, j’entendis comme la première fois la voix d’une indicible beauté : « Ma fille, ma novice, aimes-tu le Seigneur ? Si tu aimes le Seigneur, écoute ce que j’ai à te dire. C’est très important. Tu le transmettras à ton supérieur. 

Beaucoup d’hommes en ce monde affligent le Seigneur. Je souhaite des âmes pour Le consoler. Pour adoucir la colère du Père Céleste, je souhaite, avec mon Fils, des âmes qui réparent, par leur souffrance et leur pauvreté, pour les pécheurs et les ingrats.

Pour faire connaître au monde sa colère, le Père Céleste s’apprête à infliger un grand châtiment à l’humanité entière. Avec mon Fils, je suis intervenue tant de fois pour apaiser le courroux du Père. J’ai empêché la venue de calamités en lui offrant les souffrances du Fils sur la Croix, son précieux Sang, les âmes bien-aimées qui le consolent et forment la cohorte des âmes victimes. Prière, pénitence et sacrifices courageux peuvent adoucir la colère du Père. Je le désire aussi de ta communauté. Qu’elle aime la pauvreté, se sanctifie et prie en réparation des ingratitudes et des outrages de tant d’hommes.

Récitez la prière des Servantes de l’Eucharistie en prenant bien conscience de son contenu ; mettez-la en pratique ; offrez en réparation des péchés. Que chacune s’efforce, selon ses capacités et sa position, de s’offrir entièrement au Seigneur.

Même dans un ordre séculier, la prière est nécessaire. Déjà, les âmes qui veulent prier sont en train d’être rassemblées. Sans trop vous attacher à la forme, soyez fidèles et ferventes à la prière pour consoler le Maître. »

Après un silence :

« Ce que tu penses dans ton cœur, est-ce vrai ? Es-tu vraiment décidée à devenir la pierre rejetée ? Ma novice, toi qui veux être sans partage au Seigneur, pour devenir l’épouse digne de l’Epoux, prononce tes vœux en sachant que tu dois être fixée sur la croix avec trois clous. Ces trois clous sont la pauvreté, la chasteté et l’obéissance. Des trois, l’obéissance est le fondement. Dans un total abandon, laisse-toi conduire par ton supérieur. Il saura te comprendre et te diriger. »

C’était une voix d’une beauté indéfinissable, comme il ne peut y en avoir qu’au Ciel. J’étais beaucoup trop impressionnée.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Premier message de Notre Dame (2ème partie)

Contemplons

Sœur Agnès en prière devant Notre Dame d’Akita

Méditons

(Suite du message du 6 juillet 1973)

Me trouvant seule, j’ai fait un salut en direction de l’autel, puis je me suis dirigée vers la statue de la Sainte Vierge. Les paroles de la « femme » résonnaient encore dans mon esprit : « La blessure de Marie est beaucoup plus profonde et douloureuse… » A l’époque, la statue était installée à droite au fond de l’autel, lequel était surélevé. Lorsque j’ai mis le pied sur la marche de l’autel, j’ai senti soudain que la statue de bois prenait vie et qu’elle était sur le point de m’adresser la parole. J’ai regardé : elle était baignée d’une lumière éblouissante. Instinctivement, je me suis prosternée à terre et au même moment une voix d’une beauté indescriptible a frappé mes oreilles totalement sourdes : « Ma fille, ma novice, tu m’as bien obéi en abandonnant tout pour me suivre. L’infirmité de tes oreilles est-elle pénible ? Elles guériront, sois en sûre. Sois patiente. C’est la dernière épreuve. La blessure de la main te fait-elle mal ? Prie en réparation des péchés de l’humanité. Chaque personne de cette communauté est ma fille irremplaçable. Dis-tu bien la prière des Servantes de l’Eucharistie ? Allons, prions ensemble. »

Alors qu’elle commençait la prière, l’ange qui m’avait conduit à la chapelle réapparut à côté de moi et se joignit à nos voix. Toujours prosternée et l’esprit vide de toute autre pensée, je venais d’entamer la phrase « Jésus présent dans l’Eucharistie » quand la voix m’interrompit : « réellement présent, » et comme pour mieux l’imprégner dans mon esprit troublé, la voix compléta : « Dorénavant, tu ajouteras réellement », dit-elle en insistant sur le mot « réellement. »

Ai-je même trouvé le temps de répondre « oui » ? Tout ce que je sais, c’est que je ne pensais plus à rien d’autre en m’unissant à la voix dont la beauté inexprimable semblait venir du Ciel. J’étais aidée par la douce voix qui parlait à mes côtés : « Ô Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, dans la louange du Père, implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme. Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes. Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois jamais séparée de votre Divin Fils et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. »

Quand la prière fut terminée, la voix reprit : « Prie beaucoup pour le Pape, les Evêques et les prêtres. Depuis ton baptême, tu as toujours prié fidèlement pour eux. Continue de prier beaucoup, beaucoup. Transmets à ton supérieur ce qui s’est passé aujourd’hui et obéis-lui dans tout ce qu’il te dira. Présentement, il demande qu’on prie avec ferveur. »

La voix se tut et après un court instant, l’ange entama une prière qui nous est familière. Je repris aussitôt avec lui : « Seigneur Jésus-Christ, Fils du Père, envoie à présent ton Esprit sur la terre. Fais habiter l’Esprit-Saint dans les cœurs de tous les peuples afin qu’ils soient préservés de la corruption, des calamités et de la guerre. Que la Dame de tous les peuples, la bienheureuse Vierge Marie, soit notre avocate. Amen. » Quand cette prière fut terminée, j’ai relevé timidement la tête : la splendeur lumineuse avait complètement disparu. L’ange n’était plus visible et la statue avait retrouvé son aspect habituel. » 

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Premier message de Notre Dame (1ère partie)

Contemplons

Maison des Servantes de l’Eucharistie

Méditons

Nous sommes le vendredi 6 Juillet 1973, premier vendredi du mois dédié au Sacré-Cœur de Jésus.

Sœur Agnès raconte : « C’était déjà la nuit profonde quand, vers trois heures du matin… J’étais en train de prier. C’est alors que j’ai entendu une voix qui venait je ne sais d’où et qui me disait : « Ne crains pas. Ne prie pas seulement à cause de tes péchés, mais en réparation de ceux de tous les hommes. Le monde actuel blesse le Très Saint Cœur de Notre-Seigneur par ses ingratitudes et ses injures. La blessure de Marie est beaucoup plus profonde et douloureuse que la tienne. Allons prier ensemble à la chapelle. » La personne qui s’exprimait ainsi était la jolie personne qui avait dit la prière avec moi dans la chapelle.

Sans doute m’étais-je un peu habituée à elle. Toujours est-il que je me suis enhardie pour la première fois à regarder le visage de celle qui se tenait si près de mon épaule droite. En la voyant, la ressemblance était tellement frappante que j’ai prononcé instinctivement le nom de ma sœur aimée. Celle-ci était décédée quelques années auparavant après avoir reçu la grâce du baptême.

Alors, elle m’a souri avec douceur et m’a fait un léger « non » de la tête : « Je suis celui qui est avec toi et qui veille sur toi. » En même temps, elle m’a fait signe de sortir et a disparu à mes yeux. Je me suis vite rhabillée et quand je suis sortie dans le corridor, elle se trouvait à quelques pas devant moi. Je l’ai suivie à travers le long couloir, à pas rapides, habitée d’un sentiment de sécurité tout à fait comparable à celui du petit enfant qu’on tient par la main. Dès que j’ai mis le pied dans la chapelle, celle qui était si près de moi comme une présence rassurante disparut à mes yeux.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

La prière de l’ange gardien

Contemplons

Notre Dame d’Akita

Méditons

Nous sommes le vendredi 29 juin 1973, fête du Sacré-Cœur de Jésus et des saints Apôtres Pierre et Paul, les colonnes de l’Eglise. Sœur Agnès est à présent complètement sourde ; elle a appris à lire sur les lèvres.

Après le petit déjeuner les sœurs sont sur le point de commencer le chapelet quand, « à cet instant, raconte sœur Agnès, une personne apparait tout près de moi… » Elle précise plus tard que cette personne ressemble à celle qu’elle a vue quatre ans plus tôt, alors qu’elle était dans le coma, à l’hôpital de Myôkô, et qu’elle récitait (en latin qu’elle n’avait jamais appris !) les prières des chrétiens : Pater noster, Ave Maria, Credo etc… (Rappelons-nous, sœur Agnès s’est convertie et a demandé le baptême après sa guérison d’une paralysie grâce à quelques gouttes d’eau de Lourdes, quatre ans auparavant). Cette personne lui avait appris aussi la prière de l’ange de Fatima : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. »

Sœur Agnès continue donc sa prière silencieuse quand la lumière éblouissante jaillit de nouveau du tabernacle. Une voix récite, à côté d’elle, la prière des Servantes de l’Eucharistie : « Ô Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme. Daignez utiliser cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes. Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois jamais séparée de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Une lumière éblouissante jaillit du tabernacle

Contemplons

Notre Dame d’Akita

Méditons

Le 12 juin 1973 (nous sommes dans la semaine qui suit la Pentecôte), alors que sœur Agnès s’apprête à ouvrir le tabernacle pour l’adoration, une lumière éblouissante en jaillit qui remplit toute la chapelle. Quand les autres sœurs arrivent, sœur Agnès leur demande si elles ne voient rien de particulier. Elles répondent par la négative. Sœur Agnès ne dit rien de ce qu’elle est en train de vivre. Le lendemain matin le même phénomène se reproduit.

Le jeudi 14 juin (jour dédié au Saint-Sacrement), sœur Agnès voit jaillir du tabernacle la même lumière, mais entourée d’une flamme rouge. Elle est alors bouleversée : serait-elle devenue folle ? Personne, en effet, ne semble s’être aperçu de quoi que ce soit.

Une semaine s’écoule. Le 24 juin 1973, dimanche, solennité de la Fête-Dieu et Nativité de saint Jean-Baptiste, Mgr Itô évêque du lieu et fondateur de l’Institut des Servantes de l’Eucharistie, célèbre la messe. Au cours de son homélie, il dit : « Cette communauté a été consacrée au Saint-Sacrement et doit approfondir tout spécialement la dévotion au Cœur du Christ présent dans l’Eucharistie. » Sœur Agnès se sent de plus en plus brûler d’amour pour le Seigneur.

Le jeudi suivant, 28 juin, veille de la fête du Sacré-Cœur, elle est en adoration silencieuse, à la chapelle, avec ses compagnes. Soudain, « … une lumière éblouissante jaillit du Saint-Sacrement… et quelque chose qui ressemble à de la brume ou de la fumée se met à flotter autour de l’autel en enveloppant le rayon de lumière. Ensuite apparait une multitude d’êtres semblables à des anges. »

L’évêque étant toujours là, Sœur Agnès va se confier à lui. Mgr Itô la rassure mais l’invite à garder le silence sur ces événements et à prier devant le Saint-Sacrement.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

La voyante : sœur Agnès Sasagawa

Contemplons

Sœur Agnès Sasagawa Katsuko

Méditons

Agnès Sasagawa Katsuko est née en 1931 dans une famille traditionnelle japonaise. A 19 ans, elle se retrouva paralysée à cause d’une opération ratée de l’appendicite qui entrainera 20 autres interventions chirurgicales. Au contact d’une infirmière, elle découvre alors le catholicisme et demande à recevoir le baptême.

En 1956, son état s’aggrave et elle tombe dans le coma. Des religieuses envoient alors de l’eau de Lourdes. Lorsqu’on lui en fait avaler quelques gouttes, elle reprend connaissance et sa paralysie disparaît progressivement. Dès lors, elle devient catéchiste dans sa paroisse.

Malgré sa surdité presque complète depuis ses problèmes de santé, elle intègre en 1969 l’institut des Servantes de l’Eucharistie au couvent d’Akita, un institut séculier dans lequel on peut mener une vie consacrée tout en restant présent dans le monde. C’est Mgr Itô lui-même, conseiller d’Agnès, qui a fondé cet institut séculier.

Agnès est chargée d’assurer la garde de l’Eglise de Myôko. Elle enseigne également le catéchisme. Mais le vendredi 16 mars 1973, elle devient soudain totalement sourde. Elle apprend alors à lire sur les lèvres de ses interlocuteurs. Cependant, trop fatiguée et handicapée pour continuer une vie active dans l’Eglise de Myôkô, elle est admise à venir habiter au couvent de Yuzawadaï, dans un lieu retiré et tranquille. Elle y arrive le 12 mai 1973, accueillie par les cinq religieuses de la communauté. C’est là que Notre Dame, dès le mois suivant, délivre son message au monde et que la statue de Notre Dame de tous les peuples verse des larmes à 101 reprises.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Le contexte des apparitions

Contemplons

Le Pape Paul VI

Méditons

Au moment des événements surnaturels à Akita, nous sommes au début des années 70, une période de grands bouleversements qui, depuis l’Europe, s’étendent au monde entier. En effet, la génération du baby-boom est parvenue à l’âge adulte, nous sommes au lendemain de mai 1968 et dans la période de l’après concile Vatican II.

Les événements de mai 68 ont bouleversé les valeurs traditionnelles et remis en question les fondements même de la société. Alors que la génération précédente n’était préoccupée que de la reconstruction du pays et de l’élévation du niveau de vie, la génération de mai 68 se soucie de jouir du confort acquis, portée en cela par la croissance économique des « trente glorieuses. » Les mots d’ordres sont désormais « jouir sans entrave », « il est interdit d’interdire. » Ce renouveau culturel, parti de France, a des prolongements dans le monde entier y compris au Japon.

En effet, la 2ème guerre mondiale a laissé de profonds traumatismes dans la société nippone. Le nationalisme exacerbé pendant la guerre et la période qui l’a précédée, a fait commettre des crimes presque aussi horribles que ceux du régime nazi. La guerre s’est d’ailleurs soldée par la destruction de deux villes nippones, Hiroshima (entre 95 000 et 110 000 morts), Nagasaki (60 000 à 80 000 morts) respectivement les 6 et 9 août 1945. Aujourd’hui encore, le pays reste profondément marqué par ces deux catastrophes nucléaires. A l’heure des apparitions, la nouvelle génération bascule dans une culture opposée à celle de ses parents qui plaçait la patrie au-dessus de toutes les valeurs, pour devenir plus individualiste.

Au niveau ecclésial, nous sommes dans l’immédiat après-concile Vatican II, une période de grande confusion où commencent à s’affronter ouvertement les courants progressistes et traditionalistes. En effet, les adeptes d’une certaine idée du Concile, pensent que ce-dernier a apporté une révolution et non un renouveau. On n’hésite donc pas à tourner le dos aux vérités les plus fondamentales de la doctrine catholique. C’est ainsi que se répandent les doutes sur la présence réelle, sur l’existence de l’enfer, d’un jugement à la fin de cette vie terrestre, des anges, sur la nécessité de la pénitence, de la prière, de l’importance du culte marial, de la repentance des péchés, de la confession… Beaucoup pensent que le concile a aboli toute idée de renoncement, de sacrifice pour inviter à jouir de la vie, et plutôt que de prier Dieu, de se consacrer aux plus pauvres. C’est l’époque aussi où beaucoup de prêtres quittent le sacerdoce, que les séminaires se vident, qu’on rejette l’autorité du Pape Paul VI qui se retrouve quasiment seul à lutter contre les hérésies qui se propagent, que la pratique religieuse s’effondre. Ce n’est pas sans raison que le Pape Paul VI dira dans son homélie du 29 juin 1972, fête des Apôtres Pierre et Paul : « Devant la situation de l’Eglise d’aujourd’hui, nous avons le sentiment que par quelque fissure la fumée de Satan est entrée dans le peuple de Dieu… On croyait qu’après le Concile le soleil aurait brillé sur l’histoire de l’Eglise. Mais au lieu de soleil, nous avons eu les nuages, la tempête, les ténèbres, la recherche, l’incertitude. Nous prêchons l’œcuménisme, et nous nous séparons toujours davantage les uns des autres. Nous cherchons à creuser des abîmes au lieu de les colmater. Comment cela a-t-il pu se produire ? Une puissance adverse est intervenue dont le nom est le diable, cet être mystérieux auquel Saint Pierre fait allusion dans sa lettre. Combien de fois, dans l’Evangile, le Christ ne nous parle-t-il pas de cet ennemi des hommes ! Nous croyons à l’action de Satan qui s’exerce aujourd’hui dans le monde précisément pour troubler, pour étouffer les fruits du Concile œcuménique, et pour empêcher l’Eglise de chanter sa joie d’avoir repris pleinement conscience d’elle-même. Et c’est pourquoi nous voudrions, aujourd’hui plus que jamais, être capables d’exercer la fonction, confiée par Dieu à Pierre, de confirmer nos frères dans la foi. Nous voudrions vous communiquer ce charisme de la certitude que le Seigneur donne à celui qui le représente sur cette terre, quelle que soit son indignité… » (Paul VI, Homélie du 29 juin 1972).

C’est dans ce contexte que Marie, la petite servante, la messagère de Dieu, apparait à Akita pour rappeler au monde les vérités fondamentales de la foi et l’inviter à la conversion.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Le catholicisme au Japon

Contemplons

Crucifiement des 26 martyrs du Japon en 1597

Méditons

Les premières activités missionnaires lancées par les jésuites, dont saint François-Xavier, débutent en 1549. Ils sont rejoints par les ordres mendiants espagnols. Pendant la trentaine d’années qui suit la mort de saint François-Xavier, le christianisme se développe dans la région de Kyushu, doucement mais sans heurts.

En 1587, le shogun Toyotomi Hideyoshi décide l’expulsion du pays des missionnaires car il ressent l’influence des jésuites, mais surtout des franciscains, comme une menace pour son pouvoir personnel. Toutefois, pour des raisons d’ordre économique son décret est peu appliqué.

Par la suite, une violente opposition s’élève. Le 5 février 1597, 26 catholiques sont crucifiés à Nagasaki, et en 1614, le shogun Tokugawa interdit le christianisme : les missionnaires sont expulsés.

En 1624, tous les Espagnols sont expulsés.

En 1637-1638 la rébellion chrétienne de Shimabara est réprimée par le massacre des insurgés et suivie de l’expulsion des Portugais du Japon. Le pays est fermé entre 1641 et 1853 : aucun étranger ne peut entrer ni aucun Japonais en sortir sous peine de mort.

Du milieu du XIXème siècle jusqu’au milieu du XXème, ce sont les missionnaires français des Missions étrangères de Paris qui prennent la relève et fondent plusieurs vicariats apostoliques dont Nagasaki. Le prêtre missionnaire Bernard Petitjean y construit la basilique des Vingt-six Martyrs du Japon en 1864.

Aujourd’hui, les catholiques sont au nombre de 450 000 sur près de 127 millions d’habitants, soit 0,36 % de la population totale, qui est à 71 % bouddhistes et à 15 % shintoïstes. Il existe également une petite minorité protestante.

La communauté catholique ne connaît pas de croissance. En 2017, sur l’ensemble des 16 diocèses du pays, un seul jeune homme est entré au grand séminaire japonais. Si l’ensemble de l’épiscopat est local depuis 1940, le poids du clergé étranger est encore important dans le pays. Sur environ 1 800 prêtres (religieux ou non), 519 sont des missionnaires étrangers.

Le sanctuaire de Notre-Dame d’Akita est devenu un centre important de pèlerinages catholiques, à la suite des événements qui s’y sont produits entre 1973 et 1975.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Les apparitions d’Akita

Contemplons

Notre Dame d’Akita, la statue qui a suinté de l’huile

Méditons

Il est de nombreux lieux de pèlerinage dont l’origine remonte à une apparition de la Vierge Marie. Sans qu’elle ne se positionne jamais officiellement sur l’origine de l’apparition, l’Eglise autorise néanmoins le culte catholique et la dévotion mariale sur ces lieux. C’est ainsi que nombre de basiliques ont été construites et continuent d’être aujourd’hui des sanctuaires très fréquentés où Notre Dame déverse ses grâces (la rue du Bac à Paris par exemple).

L’Eglise n’est cependant pas toujours restée silencieuse. Elle a authentifié 16 apparitions mariales dont la plupart sont récentes. Ainsi, peut-on nommer : Guadalupe (Mexique, 1531), Le Laus (France, 1664), Rome (à Alphonse Ratisbonne en 1842), La Salette (France, 1846), Lourdes (France, 1858), Pontmain (France, 1871), Fatima (Portugal, 1917), Knock (Irlande, 1879), Giertzwald (Pologne, 1877), Betania (Venezuela, 1976-1988), Champion (Wisconsin, Etats-Unis, 1859), Beauraing (Belgique, 1932), Banneux (Belgique, 1933), Amsterdam (Pays-Bas, 1945), Akita (Japon, 1973-1981) et enfin Kibeho (Rwanda, 1981).

Notre-Dame d’Akita est le vocable sous lequel est invoquée Marie, la Mère de Dieu, qui a délivré trois messages à une religieuse japonaise, sœur Agnès Sasagawa Katsuko les 6 juillet, 3 août et 13 octobre 1973 à Akita au Japon. A la suite de ces messages, une statue la représentant comme Notre Dame de tous les peuples, fut l’objet de 101 lacrymations inexpliquées entre le 4 janvier 1975 et le 15 septembre 1981.

Les apparitions d’Akita ont été reconnues comme authentiques et dignes de foi par l’évêque de Niigata, Monseigneur Itô à Pâques 1984 et approuvées par le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi en juin 1988.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Lanciano

Contemplons

Le reliquaire contenant les saintes espèces du miracle eucharistique de Lanciano

Méditons

Le plus connu des miracles Eucharistique est, sans doute, celui de Lanciano, petite ville, en Italie, à quelques kilomètres de la mer Adriatique. Ce miracle eût lieu au début du 8ème siècle.

Voici donc ce remarquable récit : « Un moine basilien, sage sur les choses du monde mais moins sur les choses de la foi, passait par un moment difficile dans sa perception de la réelle présence de Notre-Seigneur Jésus-Christ dans l’Eucharistie. Il priait constamment pour le soulagement de ses doutes ; celui-ci effectivement doutait et se trouvait consumé d’effroi de perdre un jour sa vocation. Son martyre était très pénible et il souffrait quotidiennement de la routine de son sacerdoce. La grâce Divine ne l’abandonna pas car Dieu le Père, dans sa miséricorde infinie, le sortit des ténèbres avec la même grâce accordée à l’apôtre saint Thomas.

Finalement un matin, pendant la célébration de la messe, sujet à une grande attaque de doutes, il commença la consécration devant les habitants d’un village voisin. Soudainement après la consécration du pain et du vin, ce qu’il vit sur l’autel le fit trembler des mains. Il resta interdit, le dos tourné aux fidèles, pendant un moment qui sembla aux paroissiens une éternité, puis, doucement il se tourna vers eux et leur dit : « O témoins heureux à qui le Dieu béni, pour contredire mon incrédulité, a voulu se révéler Lui-même dans ce béni sacrement et se rendre visible à nos yeux. Venez voir notre Dieu si près de nous. Voici la chair et le sang de Jésus-Christ, notre bien-aimé. »

En effet, l’hostie s’était transformée en chair et le vin en sang ! Les fidèles, ayant témoigné du miracle, commencèrent à pleurer, en demandant pardon et miséricorde. Certains se frappèrent la poitrine, en confessant leurs péchés et en se déclarant indignes de témoigner de ce miracle, d’autres encore s’agenouillèrent en respect et en remerciement pour le cadeau que Dieu leur avait offert. Ce jour même, la rumeur du miracle parcourut tout le village comme un feu embrase une forêt et, tout aussi vite, les villages voisins jusqu’au Saint-Siège même. »

Certes, le miracle de Lanciano était adressé au bon moine italien, au peuple du petit village et aux hommes de ce temps, mais aussi aux hommes de toutes les nations du monde et de toutes générations à venir, car ce qui est le plus remarquable, est la continuité même de ce miracle, un miracle qui demeura visible pour tous pendant une période de plus de 1300 ans, sans, toutefois, le moindre usage d’un quelconque produit de conservation ou substance chimique permettant à la chair et au sang de rester frais ; car la sainte Hostie, transformée en chair et le vin transformé en sang, sont demeurés, pendant plus de treize siècles, parfaitement intacts !

En 1970, 1971 et plus tard en 1981, une investigation scientifique fut encouragée par l’Eglise. L’illustre professeur et docteur Odoardo Linoli, professeur d’anatomie, d’histologie pathologique, de chimie et de microscopie clinique et médecin en chef de l’ensemble des hôpitaux d’Arezzo, commença une longue série d’analyses et de tests afin de déterminer l’exacte nature dudit miracle. Il fut assisté par le docteur Ruggero Bertelli, professeur émérite du département d’anatomie de l’université de Sienne. Les investigations furent toutes menées avec des procédures de haute gamme technologique dont les observations furent largement confirmées par une série de photographies prises au microscope. Les analyses, une fois terminées, permirent les conclusions suivantes :

– Le sang du miracle eucharistique est du vrai sang et la chair, de la vraie chair ;

– La chair est constituée de tissus du muscle cardiaque (la manière dont cette tranche de chair a été obtenue par dissection dans le myocarde suppose une habileté exceptionnelle de la part du « praticien ») ;

– Le type sanguin est le même dans la chair et dans les globules de sang, AB+ (Type sanguin identique à celui trouvé par le professeur Baima Bollone sur le Saint Suaire de Turin. Plusieurs minéraux ont été trouvés dans le sang : chlorites, phosphores, magnésium, potassium, sodium et calcium. Il fut trouvé des protéines dans les mêmes proportions normales qui sont trouvées dans les séro-protéiques de sang courant) ;

– Le diagramme de ce sang correspond à celui d’un sang humain qui aurait été prélevé sur un corps humain dans la même journée (le sang est réel ; il est composé de cinq caillots inégaux, mais chacun d’eux pèse exactement le poids des cinq caillots pris ensembles, soit 15,85 grammes) ;

– Aucune trace de matières ou d’agents de conservations ne fut détecté dans la chair ou le sang (la préservation de la chair et du sang, qui furent exposés dans leur état naturel pendant treize siècles et exposés à l’action d’agents atmosphériques et biologiques, constitue un extraordinaire phénomène, scientifiquement inexplicable ; les résultats d’analyse constituent une violation absolue des lois de la physique).

Le témoignage scientifique confirme ce que nous croyons par la foi et ce que l’Église catholique nous enseigne depuis 2000 ans, faisant ainsi écho aux paroles de Jésus-Christ : « En vérité je vous le dit, celui qui mange ma chair et boit mon sang, possède la vie éternelle et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Celui qui mange ce pain vivra éternellement » (Jean 6, 53-59).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.