La Nativité

« Les bergers découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire » (Luc 2, 16)… « Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé » (Luc 2, 20).

Les bergers n’ont vu qu’un enfant, couché dans une mangeoire, et une jeune maman à ses côtés. Cela a suffi pour qu’ils croient, que cet enfant est le Messie tant espéré.

Un tel Messie, qui se présente à eux sous les traits d’un nouveau-né, est à cent lieues de ce qu’ils attendaient. Pourtant, « ils s’en retournèrent glorifiant Dieu de tout ce qu’ils avaient vu et entendu » (Luc 2, 20).

Qu’est-ce qui a pu les aider à croire ? Il y a le message de l’ange, certes ! Mais surtout, ils ont vu Marie et Joseph l’adorer en esprit et en vérité. Ils ont été saisis par l‘intensité de leur amour, de leur profonde humilité, de la charité avec laquelle Marie leur a présenté son enfant, pour qu’à leur tour, ils l’adorent. L’attitude de Marie et de Joseph, prosternés devant le Verbe fait chair devenu leur enfant, les a convaincus qu’ils se tiennent en présence du Fils de la promesse. Il n’y avait aucun mensonge dans l’attitude de Marie et de Joseph.

Lorsque nous nous tenons en présence de Dieu, réellement présent dans le Saint-Sacrement, veillons à témoigner de notre foi par une attitude respectueuse et pleine d’amour. Demandons à Marie et à Joseph de nous apprendre à adorer en esprit et en vérité.

Prions

Une dizaine du chapelet

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. Amen.

Vous pouvez télécharger les méditations de ce rosaire sur le site de la Paroisse La Croix glorieuse de Strasbourg : https://www.croix-glorieuse.org/devotions

La Visitation

« Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth » (Luc 1, 39-40).

Marie ne trahit pas le secret de Dieu sur l’Incarnation de son Verbe. En entrant chez Elisabeth, elle ne dévoile rien des merveilles que Dieu accomplit en elle. C’est lui qui s’en charge.

Parce que remplie de l’Esprit-Saint, Elisabeth comprend que Marie porte en elle le Sauveur promis. Marie n’a besoin ni de dire ni de faire : il lui suffit d’être, pour que Dieu agisse par elle, en elle.

Notre témoignage sera d’autant plus fécond, que nous acceptons de disparaitre derrière le message que nous portons, de prêcher par l’exemple plutôt que par la parole.

Comme Marie, nous sommes appelés à nous laisser agir par Dieu, à devenir les ostensoirs de Jésus, des buissons ardents, qui brûlent du désir de porter Jésus au monde.

Demandons à Marie de nous aider à nous abandonner entre les mains du Seigneur.

Prions

Une dizaine du chapelet

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. Amen.

Vous pouvez télécharger les méditations de ce rosaire sur le site de la Paroisse La Croix glorieuse de Strasbourg : https://www.croix-glorieuse.org/devotions

L’Annonciation

« L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie » (Luc 1, 26-27).

Pour sauver l’humanité, Dieu fait le choix le plus improbable qui soit : il sollicite le concours d’une petite jeune fille, que rien ne distingue de ses semblables, si ce n’est qu’elle a trouvé grâce auprès de lui (Luc 1, 30).

Si Dieu choisit ce qu’il y a de plus faible, c’est parce qu’il lui plait d’exalter les humbles et de manifester sa toute-puissance dans notre toute-faiblesse. L’humanité sera sauvée par le « oui » de Marie, qui se décerne elle-même son plus grand titre de gloire : « je suis la servante du Seigneur » (Luc 1, 38).

Ne reculons pas devant l’ampleur de la tâche, quand Dieu nous envoie lui rendre témoignage comme « des agneaux au milieu des loups » (Matthieu 10, 16). Ne craignons pas à cause de la faiblesse des moyens. Comme pour Marie, « le Seigneur est avec nous » (Luc 1, 28), lui à qui rien n’est impossible (Luc 1, 37).

La fécondité de la mission n’est pas fonction de nos capacités, de nos compétences mais de notre consécration à Dieu, qui nous choisit et nous envoie.

Demandons à Marie de nous apprendre à nous donner à Dieu sans réserve.

Prions

Une dizaine du chapelet

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. Amen.

Vous pouvez télécharger les méditations de ce rosaire sur le site de la Paroisse La Croix glorieuse de Strasbourg : https://www.croix-glorieuse.org/devotions

Introduction aux mystères joyeux

Dans son amour et sa miséricorde, Dieu ne nous traite pas comme des serviteurs mais comme des amis (Jean 15, 15), des frères avec qui il partage ses pensées les plus intimes et qu’il investit de sa confiance.

C’est dans cet esprit qu’il nous envoie porter la bonne nouvelle au monde : « De toutes les nations faites des disciples, leur enseignant à garder mes commandements et les baptisant au nom du Père, du Fils et de l’Esprit-Saint » (Matthieu 28, 19).

L’importance, la difficulté, la délicatesse de cette mission ne doit pas nous effrayer car elle ne requiert aucune compétence particulière. Pour la rendre féconde, Jésus choisit de ne s’appuyer que sur la sainteté de notre vie. Il se charge de tout le reste.

L’exemple de Marie nous dépeint la manière d’agir de Dieu. L’Evangile ne nous dit rien des compétences de Marie. Il ne nous est révélé que le motif de son élection : elle a trouvé grâce auprès de Dieu (Luc 1, 30).

Comme Marie, Dieu nous envoie dans le monde, forts de cette promesse : « sois sans crainte car tu as trouvé grâce auprès de moi. » Comme elle, il nous suffira de nous laisser agir par Dieu, de nous soucier que de demeurer dans mon amour.

Prions

Une dizaine du chapelet

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. Amen.

Vous pouvez télécharger les méditations de ce rosaire sur le site de la Paroisse La Croix glorieuse de Strasbourg : https://www.croix-glorieuse.org/devotions

 

Introduction

A notre adresse, sœur Lucie, l’une des trois voyantes de Fatima, nous dit : « La Vierge la plus sainte a, en ces temps où nous vivons, donné une efficacité nouvelle à la récitation du Rosaire à tel point qu’il n’y a pas un problème, même des plus difficiles, temporel mais surtout spirituel, nous touchant dans nos vies personnelles ou dans nos familles… qui ne puisse être résolu par le Rosaire. Il n’existe pas de problème, je vous le répète, même le plus difficile qui soit, qui ne puisse être résolu par la prière du saint Rosaire. »

Encouragés, par ces mots, prions le Rosaire pour nous préparer à rendre témoignage à Jésus.

Prions

Une dizaine du chapelet

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. Amen.

Vous pouvez télécharger les méditations de ce rosaire sur le site de la Paroisse La Croix glorieuse de Strasbourg : https://www.croix-glorieuse.org/devotions

Neuvaine de l’Assomption : conclusion

Avec toute l’Eglise, réjouissons-nous de l’Assomption de Notre Dame. A l’image de la parabole des invités, Marie, qui, en cette vie, a choisi la dernière place, est appelée par le maitre du repas à monter plus haut jusqu’à la place d’honneur, celle qui est à sa droite. Marie, la petite servante du Seigneur, l’humble Vierge de Nazareth, entre dans la pleine lumière, dans laquelle nous sont dévoilées, pour notre édification, toutes ses perfections.

Marie est entrée toute belle en ce monde. Elle le quitte plus belle encore, car parée des mérites de toute une vie donnée à Dieu et au prochain. En elle, Dieu nous montre à la fois le chemin et la récompense accordée aux hommes et aux femmes de bonne volonté.

A l’Ascension, Jésus est monté vers le Père pour nous préparer une place au Ciel. Marie occupe à présent la sienne d’où elle nous appelle à vouloir occuper la nôtre, celle que Jésus nous a personnellement réservée. Pour cela elle nous rappelle sans cesse ce qu’elle a recommandé aux serviteurs des noces de Cana : « quoique Jésus vous dise, faites-le. »

« Marie est la raison de toute mon espérance » nous dit le grand saint Bernard. Aussi, dans la joie de ce jour, entrons dans son cantique d’action de grâce et, avec elle proclamons : « Le Seigneur s’est penché sur son humble servante… il a fait pour elle des merveilles… sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent… » Oui, le Seigner a fait des merveilles pour Marie. Il en fera pour nous aussi… si nous le voulons bien.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Vierge très sainte, gardez l’Eglise dans la fidélité à l’Evangile de votre Fils. Faites de tous les baptisés des témoins de la vérité et des bâtisseurs de paix.

Mère admirable, étendez votre manteau de tendresse sur chacun de nous. Veillez sur les familles, afin qu’elles connaissent le bonheur d’aimer et de transmettre la vie. Aidez les jeunes à avancer sur le chemin de la foi de l’espérance et de la charité.

Vous qui avez donné au monde le Christ Sauveur, ouvrez nos cœurs à toute détresse, inspirez nous les gestes de solidarité et d’accueil, à l’égard de nos frères et sœurs les plus fragiles.

O Notre-Dame, patronne de la France, vous qui veillez sans trêve sur notre pays, vous avez célébré les merveilles du Seigneur, vous avez chanté la fidélité de Dieu aux promesses faites à nos pères.

Nous vous bénissons, car vous avez cru en l’accomplissement de la Parole de Dieu et en son amour qui s’étend d’âge en âge. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Cette neuvaine a été enregistrée avec l’abbé Nicolas Tousch, curé de l’église Sainte-Madeleine de Strasbourg. Pour la suivre, rejoignez la chaine YouTube : le grain de sénevé

Neuvaine de l’Assomption : 9ème jour

Marie n’intervient que peu dans les Evangiles. Elle préfère l’ombre à la lumière, pour laisser toute la place à Jésus, le seul Sauveur. Par sa discrétion, elle veut concentrer toute notre attention sur Jésus nous rappelant que Jésus n’est pas que son Fils, il est aussi son Rédempteur. Cela dit, elle sort de l’ombre chaque fois qu’il s’agit de la gloire de Dieu et du salut du monde. En effet, elle est présente à tous les moments-clés de notre rédemption. Elle est l’auxiliaire de l’Incarnation de Jésus : c’est en elle que le Verbe se fait chair. Elle est présente à Cana pour révéler Jésus comme le Messie. Elle est présente sous la croix du Vendredi-saint s’offrant avec Jésus pour notre salut. Elle est présente au cénacle quand les Apôtres sont remplis de l’Esprit-Saint et envoyés en mission.

Si Marie a toujours choisi l’absolue discrétion, elle est toujours sortie de l’ombre pour répondre à la volonté divine et se déclarer pour Jésus à la face du monde. On ne la voit pas le dimanche des Rameaux quand Jésus entre triomphalement dans Jérusalem. La gloire de Jésus aurait rejailli sur elle, car la Mère du Messie. Mais elle est au rendez-vous quand il s’agit de servir la cause de Jésus face à ses ennemis, fusse à ses dépens. Sous la croix, elle partage l’opprobre dont Jésus est victime, sans se plaindre, sans défaillir dans la sa foi. Si elle ne réagit pas quand Jésus répond à la femme de l’Evangile qui dit « heureuses les entrailles qui t’ont portées, le sein qui t’a nourri » (Luc 11, 27), c’est parce qu’elle sait qu’il lui faut être plus que la Mère de Jésus par la nature, qu’il lui faut devenir l’exemple achevé du disciple, celui qui écoute la parole de Dieu et qui la garde.

Marie nous apprend l’humilité, à ne pas convoiter les places d’honneur. Elle nous enseigne aussi la ponctualité à tous les rendez-vous de Dieu, qui consiste à intervenir pour sa cause chaque fois que les circonstances l’exigent notamment quand il s’agit de se déclarer chrétien dans un monde hostile.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Vierge très sainte, gardez l’Eglise dans la fidélité à l’Evangile de votre Fils. Faites de tous les baptisés des témoins de la vérité et des bâtisseurs de paix.

Mère admirable, étendez votre manteau de tendresse sur chacun de nous. Veillez sur les familles, afin qu’elles connaissent le bonheur d’aimer et de transmettre la vie. Aidez les jeunes à avancer sur le chemin de la foi de l’espérance et de la charité.

Vous qui avez donné au monde le Christ Sauveur, ouvrez nos cœurs à toute détresse, inspirez nous les gestes de solidarité et d’accueil, à l’égard de nos frères et sœurs les plus fragiles.

O Notre-Dame, patronne de la France, vous qui veillez sans trêve sur notre pays, vous avez célébré les merveilles du Seigneur, vous avez chanté la fidélité de Dieu aux promesses faites à nos pères.

Nous vous bénissons, car vous avez cru en l’accomplissement de la Parole de Dieu et en son amour qui s’étend d’âge en âge. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Cette neuvaine a été enregistrée avec l’abbé Nicolas Tousch, curé de l’église Sainte-Madeleine de Strasbourg. Pour la suivre, rejoignez la chaine YouTube : le grain de sénevé

Neuvaine de l’Assomption : 8ème jour

A l’Annonciation, Marie se présente comme la petite servante du Seigneur, celle qui se met entièrement à son service, lui consacre toute sa personne, ses ressources, sa vie-même. Dans la bouche de Marie, s’abandonner à la volonté divine, ce ne sont pas de vains mots, qu’elle prononce à la légère, mais tout un programme de vie qu’elle s’est fixé bien avant la visite de Gabriel.

Elle garde tous les évènements de la vie de Jésus dans son Cœur pour les méditer, en tirer un enseignement, agir en conséquence. Les Evangiles nous disent par trois fois que Marie « conservait tous ces évènements les méditant dans son cœur, » lors de la Nativité, de la visite des mages et lors du recouvrement de Jésus au temple. C’est dire que c’est une habitude chez Marie et qu’elle s’appuie sur Jésus, le Sauveur, pour réaliser son salut. A aucun instant Marie ne s’est rendue compte de toutes les perfections que Dieu a mises en elle. Au contraire, elle se jugeait aussi misérable que nous tous. Mais, bien plus humble que nous, elle savait que sans Jésus elle ne peut rien faire et que c’est de sa bouche que sortent les paroles de la vie éternelle, celles qui indiquent le chemin vers le royaume, celles qu’il plait à Dieu que nous réalisions. Aussi, elle écoute tout ce que dit Jésus, observe tout ce qu’il fait et en conserve le souvenir dans son Cœur.

Si Marie est la première des sauvés, la pleinement rachetée, si sa gloire est sans égale, c’est parce qu’elle s’est toujours défiée d’elle-même pour ne se reposer que sur Jésus, lui a fait confiance et mis en pratique tout ce qu’il a enseigné. Dans son Magnificat, elle proclame que « Dieu renverse les puissants de leurs trônes et exalte les humbles. » Elle a été la plus humble parmi les humbles, c’est pourquoi Dieu l’a exaltée jusqu’à l’élever au plus haut des cieux.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Vierge très sainte, gardez l’Eglise dans la fidélité à l’Evangile de votre Fils. Faites de tous les baptisés des témoins de la vérité et des bâtisseurs de paix.

Mère admirable, étendez votre manteau de tendresse sur chacun de nous. Veillez sur les familles, afin qu’elles connaissent le bonheur d’aimer et de transmettre la vie. Aidez les jeunes à avancer sur le chemin de la foi de l’espérance et de la charité.

Vous qui avez donné au monde le Christ Sauveur, ouvrez nos cœurs à toute détresse, inspirez nous les gestes de solidarité et d’accueil, à l’égard de nos frères et sœurs les plus fragiles.

O Notre-Dame, patronne de la France, vous qui veillez sans trêve sur notre pays, vous avez célébré les merveilles du Seigneur, vous avez chanté la fidélité de Dieu aux promesses faites à nos pères.

Nous vous bénissons, car vous avez cru en l’accomplissement de la Parole de Dieu et en son amour qui s’étend d’âge en âge. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Cette neuvaine a été enregistrée avec l’abbé Nicolas Tousch, curé de l’église Sainte-Madeleine de Strasbourg. Pour la suivre, rejoignez la chaine YouTube : le grain de sénevé

Neuvaine de l’Assomption : 7ème jour

On nous montre Marie le plus souvent en prière, abimée en Dieu, presque étrangère à tout ce qui l’entoure. Pourtant, elle est aussi une femme impliquée, qui passe de la prière à l’action, plus encore, qui s’appuie sur la prière pour mieux agir.

A l’Annonciation, elle apprend la grossesse inattendue d’Elisabeth. Dans sa vieillesse, elle conçoit un fils alors qu’on l’appelle la femme stérile. Aussitôt, Marie décide de partir l’aider. Saint Luc prend soin de préciser que Marie part en hâte et qu’elle ne recule pas devant la difficulté du voyage car il y a plus de 144 kms entre Nazareth et Ein Karem. De plus, chemin passe par les montagnes.

A Cana, c’est elle qui se rend compte du manque de vin. Elle voit les serviteurs dans l’embarras. Cela signifie qu’elle est attentive à ceux qui l’entourent, à leurs besoins et qu’elle n’hésite pas à intervenir pour les aider.

Marie est à l’écoute de tout ce que Dieu veut lui révéler dans la prière, pour ensuite se lever et faire ce qu’il attend d’elle. Lorsqu’une femme veut faire la louange de Marie en disant à Jésus, « heureuses les entrailles qui t’ont portées et le sein qui t’a nourri » (Luc 11, 27) Jésus intervient résolument pour mettre l’accent sur la véritable grandeur de Marie : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent » (Luc 11, 28) sous-entendu la mettent en pratique. Plus loin, Jésus dira en présence de sa mère : « qui sont ma mère, qui sont mes frères ? … celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère » (Mathieu 12, 46-50). Marie est la Mère de Jésus par la nature mais plus encore dans l’ordre de la grâce car personne, plus qu’elle, n’a écouté la parole de Jésus et l’a mise en pratique.

Les œuvres de personne n’ont été plus fécondes que celle de Marie. Et pour cause ! En personne, plus qu’en Marie, Dieu a pu déployer sa toute-puissance et combler ceux qui viennent à lui par elle.

Apprenons de Marie à prier avant d’agir. Acceptons de perdre du temps en prière pour que nos actions gagnent en fécondité.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Vierge très sainte, gardez l’Eglise dans la fidélité à l’Evangile de votre Fils. Faites de tous les baptisés des témoins de la vérité et des bâtisseurs de paix.

Mère admirable, étendez votre manteau de tendresse sur chacun de nous. Veillez sur les familles, afin qu’elles connaissent le bonheur d’aimer et de transmettre la vie. Aidez les jeunes à avancer sur le chemin de la foi de l’espérance et de la charité.

Vous qui avez donné au monde le Christ Sauveur, ouvrez nos cœurs à toute détresse, inspirez nous les gestes de solidarité et d’accueil, à l’égard de nos frères et sœurs les plus fragiles.

O Notre-Dame, patronne de la France, vous qui veillez sans trêve sur notre pays, vous avez célébré les merveilles du Seigneur, vous avez chanté la fidélité de Dieu aux promesses faites à nos pères.

Nous vous bénissons, car vous avez cru en l’accomplissement de la Parole de Dieu et en son amour qui s’étend d’âge en âge. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Cette neuvaine a été enregistrée avec l’abbé Nicolas Tousch, curé de l’église Sainte-Madeleine de Strasbourg. Pour la suivre, rejoignez la chaine YouTube : le grain de sénevé

Neuvaine de l’Assomption : 6ème jour

Mettre sa confiance en quelqu’un n’est pas chose aisée car l’être humain déçoit souvent. La mettre en Dieu ne l’est pas non plus pour des gens aussi matérialistes que nous. Pourtant, Marie nous donne l’exemple d’une confiance sans faille dans le Seigneur et nous montre par toute sa vie, qu’on ne saurait mieux la placer.

A L’Annonciation, c’est sans réserve et sans hésitation qu’elle s’en remet à Dieu. On peut en être surpris. La rapidité de son adhésion, révèle que de toujours, elle a placé sa confiance en lui et que, quelles que soient les contrariétés, les adversités, elle a vu dans les événements de sa vie, la main de Dieu qui prend soin d’elle et la mène à bon port.

A Cana, Marie nous apprend tout particulièrement à nous en remettre à Jésus et à lui présenter nos soucis en toute confiance. Voyons-la  s’avancer vers son Fils et regardons de plus près la manière dont elle s’adresse à lui. Elle lui présente simplement le problème : « ils n’ont plus de vin. » Elle ne lui dit pas ce qu’il doit faire, ne lui impose rien en termes de moyens ou de résultats. En cela, elle nous apprend qu’on a toujours tort de vouloir dire à Dieu comment il doit agir car son plan est toujours meilleur que le nôtre, que la confiance est toujours la prière la plus efficace.

Apprenons d’elle à faire confiance au Seigneur et confions-lui tous nos soucis car elle est toute-puissante sur le Cœur de Dieu.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Vierge très sainte, gardez l’Eglise dans la fidélité à l’Evangile de votre Fils. Faites de tous les baptisés des témoins de la vérité et des bâtisseurs de paix.

Mère admirable, étendez votre manteau de tendresse sur chacun de nous. Veillez sur les familles, afin qu’elles connaissent le bonheur d’aimer et de transmettre la vie. Aidez les jeunes à avancer sur le chemin de la foi de l’espérance et de la charité.

Vous qui avez donné au monde le Christ Sauveur, ouvrez nos cœurs à toute détresse, inspirez nous les gestes de solidarité et d’accueil, à l’égard de nos frères et sœurs les plus fragiles.

O Notre-Dame, patronne de la France, vous qui veillez sans trêve sur notre pays, vous avez célébré les merveilles du Seigneur, vous avez chanté la fidélité de Dieu aux promesses faites à nos pères.

Nous vous bénissons, car vous avez cru en l’accomplissement de la Parole de Dieu et en son amour qui s’étend d’âge en âge. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Cette neuvaine a été enregistrée avec l’abbé Nicolas Tousch, curé de l’église Sainte-Madeleine de Strasbourg. Pour la suivre, rejoignez la chaine YouTube : le grain de sénevé