L’Annonciation

« Voici la servante du Seigneur. Que tout m’advienne selon ta parole. » (Luc 1, 38)

En se disant la servante du Seigneur, Marie dit « oui » en notre nom à tous au plan de Salut de Dieu. Elle ne fait aucune réserve ni à ce que Dieu lui demande, ni au don qu’elle lui fait de toute sa vie.

Cet accueil sans réserve du don de Dieu, cette pleine disponibilité à contribuer à son plan d’amour pour l’humanité est manifesté par les bras levés de Notre Dame de Strasbourg.

Marie, Notre Dame de Strasbourg, aidez-nous à dire « oui » à Dieu et à son plan d’amour sur chacun de nous.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Notre Dame de Strasbourg priez pour nous.

Saint Joseph priez pour nous.

Tous les Saints d’Alsace priez pour nous.

Tous nos Anges gardiens priez pour nous.

Tous les Saints, tous les Anges, tous les Esprits bienheureux priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Les Mystères Joyeux

« Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent ; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. » (Matthieu 2, 11)

Quand on est devant Notre Dame de Strasbourg, on est comme les bergers ou les mages : on trouve l’enfant avec Marie, sa mère.

Les deux sont inséparables : Jésus vient à nous par Marie, dont la mission est de le faire naitre et grandir en nous.

Marie a conçu Jésus dans son sein par une grâce aussi unique qu’insigne. Elle l’a conçu, fait naitre et grandir dans son Cœur Immaculé par l’écoute et la méditation de la parole de Dieu : « Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son cœur » (Luc 2, 19).

Notre Dame de Strasbourg a les bras levés et écartés comme un Magnificat vivant à la gloire de son Jésus, pour nous appeler à elle, nous imposer le silence et ainsi créer les conditions pour faire naitre et grandir Jésus en nos âmes.

Comme les bergers et les mages, avançons vers elle et laissons-nous combler par l’enfant qu’elle porte sur ses genoux.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Notre Dame de Strasbourg priez pour nous.

Saint Joseph priez pour nous.

Tous les Saints d’Alsace priez pour nous.

Tous nos Anges gardiens priez pour nous.

Tous les Saints, tous les Anges, tous les Esprits bienheureux priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Notre Dame de Strasbourg

La représentation la plus ancienne de Notre Dame de Strasbourg, appelée aussi la Vierge aux bras étendues, date de 1208 et se trouvait sur la bannière municipale de Strasbourg alors ville libre du Saint-Empire. Cette bannière accompagna la ville pendant plusieurs siècles et ses habitants, qui implorèrent la Vierge Marie de les protéger et de les secourir en cas de péril. Et, bien que Strasbourg adopta officiellement le luthéranisme en 1529 et devint une place forte de la réforme protestante, la bannière municipale de Notre Dame de Strasbourg sera épargnée et conservée jusqu’à sa destruction en 1789 lors de la mise à sac de l’hôtel de ville par les révolutionnaires.

La perte de la bannière municipale n’entraîna pourtant pas la fin de la dévotion à Notre Dame de Strasbourg, qui se maintint par la diffusion d’effigies et d’images dévotionnelles. Elle trouve même une nouvelle jeunesse suite à la mise en place d’un vitrail, représentant la Vierge aux bras étendus, dans la fenêtre axiale du chœur de la cathédrale en 1862. Ce vitrail détruit lors du bombardement de Strasbourg du 11 août 1944, sera remplacé par un autre, contemporain, don du Conseil de l’Europe. A la demande de Mgr Weber, alors évêque du diocèse, il représente à nouveau Notre Dame de Strasbourg .

Aujourd’hui, nombreux sont les pèlerins et visiteurs de la cathédrale de Strasbourg à se confier à la Vierge aux bras étendus, devant une statue à son effigie réalisée par le sculpteur P. Klein. Ce-dernier a sculpté une réplique d’une statue de Notre Dame de Strasbourg réalisée pendant la 2e guerre mondiale par des scouts alsaciens alors réfugiés en Dordogne. Ceux-ci firent le vœu de la rapporter en Alsace lorsque la guerre sera terminée, ce qu’ils firent en 1946. Après avoir traversé en procession plusieurs villages, elle fut solennellement installée à l’église du Dompeter, considérée comme la plus ancienne d’Alsace. Par la suite, elle fut transférée à la Cathédrale et installée dans la crypte. Elle fut polychromée et placée dans la nef en 2019, à la vue et la vénération des visiteurs et des fidèles, qui sont désormais nombreux à la vénérer.

Suite aux travaux historiques et aux recherche récentes menées par François Muller, guide conférencier régional et diacre permanent, de nombreuses personnes découvrent la représentation si atypique de Notre Dame de Strasbourg, qui ouvre si généreusement ses bras à toutes et à tous. Comme il le dit dans son article de présentation de Notre Dame de Strasbourg paru dans le quotidien régional l’Ami Hebdo du 10 février 2019 : « La Vierge de Strasbourg se caractérise par son attitude : elle est assise, couronnée, sur un trône large et lourd, et est vêtue d’une robe bleue aux riches galons brodés d’or… La Vierge ouvre grand ses bras, tendus à l’horizontale, comme pour signifier avec exagération une embrassade universelle. Ces bras tendus ne sont pas prémonitoires de la crucifixion, mais démontrent au contraire un amour sans borne, sans limite, une disponibilité à l’accueil où chacun trouvera place. Je peux m’imaginer la Vierge placée loin, devant, dans le chœur de la Cathédrale : elle indiquera à tous, jusqu’au dernier, qui n’ose pas rentrer par le grand portail ou qui se tient timidement au fond, dans le narthex, qu’il est le bienvenu, car ces bras ouverts lui garantissent une place et une écoute bienveillante auprès de son fils. »

Le rôle de la Vierge Marie est de nous guider vers la voie du salut en nous montrant son Fils et c’est précisément ce que fait Notre Dame de Strasbourg en nous ouvrant les bras sans limite et en nous montrant son Fils, qui a dit « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.  Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes… » (Matthieu 11, 28 et 29).

Dans son tout dernier message, saint Jean-Paul II nous dit : « A l’humanité qui parfois semble perdue et dominée par le pouvoir du mal, de l’égoïsme et de la peur, le Seigneur ressuscité offre le don de son amour qui pardonne, réconcilie, et rouvre l’âme à l’espérance. C’est un amour qui convertit les cœurs et donne la paix. Combien le monde a besoin de comprendre et d’accueillir la miséricorde divine ! ».

Qui mieux que la Vierge Marie peut nous aider à cela ?

Vincent Creutz

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Notre Dame de Strasbourg priez pour nous.

Saint Joseph priez pour nous.

Tous les Saints d’Alsace priez pour nous.

Tous nos Anges gardiens priez pour nous.

Tous les Saints, tous les Anges, tous les Esprits bienheu

Le Couronnement de Marie dans le Ciel

La seule pensée de Marie est en mesure de relever les découragés, de fortifier les accablés, de réjouir les attristés.

Le Cœur de Marie a été le ciel de Jésus sur cette terre, un ciel dans lequel il nous introduit et qu’il nous donne pour refuge, à nous, qui sommes encore en chemin vers le Royaume. Ecoutons-le nous parler de Marie : « Si tu comprenais la tendresse de son Cœur de Mère ! Tendresse vigilante, rien n’échappe à ses regards. Elle aime chaque âme comme son enfant. Elle veille sur elle avec son incomparable amour. Elle préside à tous les détails de sa vie comme le fait une mère selon la nature. Il faut oser tout Lui demander : Elle ne peut rien refuser. C’est une Mère dont la puissance égale l’amour » (Dis, écris).

Lors de l’enquête canonique, on demanda à Bernadette de Lourdes si la Sainte Vierge est aussi bonne et aimante que l’Église la dépeint. Elle répondit que oui et, levant les yeux vers le Ciel, elle dit « Ah ! Si on savait ! »

Prenons Marie dans nos vies. Avec elle, nous sommes sûrs d’avancer sur la bonne voie. Et surtout, nous avançons dans la joie. Car avec Marie, plus rien n’est triste. Le cardinal Pie écrit : « retranchez Marie et la religion deviendra triste et sombre comme une famille sans mère, comme une année sans mois de mai. »

Marie, notre Mère, priez pour nous qui avons recours à vous.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Saint Joseph, espérance des malades, priez pour nous.

Saint Michel archange, de votre lumière, éclairez-nous.

Saint Michel archange de vos ailes, protégez-nous.

Saint Michel archange de votre épée, défendez-nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’Assomption

Marie entre au Ciel corps et âme. En elle, la rédemption est achevée. En elle, nous contemplons notre devenir. Oui, nous entrerons corps et âmes au ciel après le jugement dernier : « Je crois en la résurrection de la chair et en la vie éternelle » (Credo).

Marie peut, dès à présent, entrer au Ciel corps et âme, non seulement parce qu’elle ne porte pas en elle la tache du péché originel, mais aussi, parce qu’elle n’a commis aucun péché durant sa vie mortelle. Elle n’a semé que des bénédictions. Toutes ses actions, ses paroles, ses pensées continuent de porter des fruits de vie pour notre salut à tous.

Il n’en est pas ainsi pour nous. Même si nous sommes admis au Ciel dès après le purgatoire, le mal que nous avons réalisé continue de couver et de porter des fruits de mort à travers les générations jusqu’à la dernière, qui verra le jugement final et la résurrection de toute chair.

Que la contemplation de Marie, si belle, si « pleinement-sauvée », qui nous est donnée pour maman, nous encourage et nous réjouisse. « Elle est la raison de toute mon espérance » nous dit le grand saint Bernard.

Regardons souvent vers elle, sa seule existence est la preuve de l’amour de Dieu pour nous. Son sourire nous transporte et transforme tout, comme ce fut le cas pour la petite Thérèse ou pour Bernadette à Lourdes.

Marie, Reine élevée aux cieux, donnez-nous de comprendre et de réaliser que le péché n’est jamais un acte isolé et sans conséquences, mais que chacun d’eux porte des fruits de mort à travers les générations. Donnez-nous de renoncer au péché, d’en fuir les occasions, de neutraliser les effets de ceux que nous avons commis par une pleine et entière confession et une digne pénitence.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Saint Joseph, espérance des malades, priez pour nous.

Saint Michel archange, de votre lumière, éclairez-nous.

Saint Michel archange de vos ailes, protégez-nous.

Saint Michel archange de votre épée, défendez-nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Pentecôte

À l’aveugle, qui demande sa guérison, Pierre dit : « je n’ai rien mais ce que j’ai, je te le donne » (Actes 3, 6). Les envoyés de Jésus sont des vases d’argile, qui contiennent un trésor. Ne jetons par le contenu parce que le contenant est indigne de lui. Un tel choix est la marque de Dieu, qui opte pour ce qu’il y a de plus faible pour confondre les sages et les intelligents.

Pierre n’est pas sans défauts mais il a foi en Jésus ; il a tout quitté pour le suivre. Aussi, Jésus accomplit des signes par lui. C’est en sanctifiant les autres qu’il se sanctifie lui-même. « Et ils partirent et prêchèrent partout, le Seigneur travaillant avec eux, et confirmant la parole par les signes qui suivaient » (Marc 16, 20).

Marie, Reine du clergé, enseignez-nous le respect des ministres de Jésus, par lesquels il nous dispense les sacrements, qui nous guérissent de nos maladies, surtout la plus maligne, le péché.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Saint Joseph, espérance des malades, priez pour nous.

Saint Michel archange, de votre lumière, éclairez-nous.

Saint Michel archange de vos ailes, protégez-nous.

Saint Michel archange de votre épée, défendez-nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’Ascension

A force d’épreuves, la tristesse finit par envahir notre vie et nous ne parvenons plus à nous réjouir des dons du Seigneur.

Lorsque nous sommes accablés, déprimés, élevons notre regard vers le Ciel. Essayons de nous représenter l’Ascension de Jésus. Voyons-le s’en aller au Ciel pour nous y préparer une place, une place unique, personnelle, dédiée, qui ne sera occupée par personne d’autre. Voyons-le s’élever au Ciel après nous avoir assurés de sa toute-proximité, nous avoir promis d’être toujours parmi nous dans l’Eucharistie, dans sa parole, dans nos rassemblements en son nom : « là où deux ou trois seront réunis en mon nom, je serai parmi eux » (Mt 18, 20).

De là où il est, à la fois au Ciel des cieux, et à nos côtés, il n’est préoccupé que de chacun de nous et de notre salut. Désormais il est avec nous « chaque jour jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20).

Lorsque nous sommes submergés par la tristesse, levons nos yeux vers le Ciel, si loin et pourtant si proche, où Jésus nous attire et nous attend tous. Où que nous soyons, nous ne sommes jamais seuls puisque Jésus est avec nous.

Que Marie nous fortifie dans cette espérance.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Saint Joseph, espérance des malades, priez pour nous.

Saint Michel archange, de votre lumière, éclairez-nous.

Saint Michel archange de vos ailes, protégez-nous.

Saint Michel archange de votre épée, défendez-nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Résurrection

La maladie, la souffrance, le péché, qui est la pire des maladies puisqu’il peut être mortel, ne sont pas voulus par Dieu. Dans le paradis, Adam et Eve ne connurent ni la maladie ni la souffrance ; c’est le péché, qui les induits dans notre condition. La preuve est que Jésus ressuscite des morts, qu’il entre dans la vie des corps glorieux dans laquelle la souffrance, la maladie n’ont plus leur place. Le but de la rédemption est de nous délivrer de la captivité du péché, qui est la cause et l’origine de tous nos maux.

Nous sommes destinés, par décret de l’amour divin, à une vie exempte de souffrances dans l’autre vie, celle dans laquelle Jésus ressuscité nous accueillera. Mais cette vie de ressuscité doit commencer dès ici-bas, dès maintenant. Pour cela, il faut croire en Jésus. Dans ce sens, il dit à saint Thomas et, à travers lui, à nous tous : « parce que tu as vu, tu as cru. Heureux ceux qui croient sans avoir vu » (Jn 20, 29). C’est la béatitude pascale par excellence. Si nous croyons en Jésus, nous verrons des merveilles et nous cesserons de craindre.

Regardons Marie-Madeleine, d’abord possédée par sept démons (Lc 8, 2), qui ressuscite à la grâce par la force de son amour et de sa foi en Jésus. Ce qui a été possible pour elle, l’est aussi pour nous. Pour cela, imitons-la. Aimons Jésus afin que nous méritions aussi d’entendre les si consolantes paroles : « parce qu’elle a beaucoup aimé, il lui sera beaucoup pardonné » (Luc 7, 45).

Marie, vous l’étoile du matin, donnez-nous de beaucoup aimer pour qu’il nous soit beaucoup pardonné.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Saint Joseph, espérance des malades, priez pour nous.

Saint Michel archange, de votre lumière, éclairez-nous.

Saint Michel archange de vos ailes, protégez-nous.

Saint Michel archange de votre épée, défendez-nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Les Mystères Glorieux

En Jésus ressuscité, nous voyons ce que nous sommes appelés à devenir par ses mérites. Jésus est mort, après avoir été outrageusement torturé. Il est ressuscité dans sa chair à présent glorifiée.

Au Cénacle, les Apôtres l’ont vu et touché : il n’était pas un fantôme. Même s’il s’est rendu présent au Cénacle, sans passer par la porte, il n’est pas un pur esprit mais un corps fait de chair. Il est le même qu’avant sa Passion sinon les apôtres ne l’auraient pas reconnu. En même temps, il est tout autre car son humanité est libérée de toutes ses contraintes.

Il leur dit : « Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai » (Luc 24, 39). Jésus mange du poisson en leur présence. À Thomas, il dit : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté » (Jean 20, 27). Et il lui adresse la béatitude pascale par excellence : « heureux ceux qui croient sans avoir vu » (Jean 20, 29).

Jésus ne nous promet par la guérison du péché pour l’autre vie seulement. Il l’amorce dès maintenant. Si en cette vie, nous sommes en proie aux rechutes, il nous soigne sans cesse à nouveau en vue de la guérison définitive en l’autre vie. Mais pour voir ses merveilles, il faut croire en lui et nous convertir dès maintenant.

Marie, secours des malades, refuge des pécheurs, obtenez-nous la foi qui sauve.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Saint Joseph, espérance des malades, priez pour nous.

Saint Michel archange, de votre lumière, éclairez-nous.

Saint Michel archange de vos ailes, protégez-nous.

Saint Michel archange de votre épée, défendez-nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le Crucifiement

Près de 500 ans avant la Passion, le prophète Zacharie annonçait : « Ils regarderont vers celui qu’ils ont transpercé » (Zac 12, 10). Oui, tous ceux que Jésus a guéri de la lèpre du péché, ont regardé vers lui, crucifié sur la Croix, élevé de terre, attirant tout à lui.

Les pères de l’Église ont vu dans l’eau et le sang, issus du côté ouvert de Jésus, l’institution des sacrements du Baptême et de l’Eucharistie. Ces deux sacrements constituent les remèdes à notre misère de pécheur car, par le Baptême, Jésus nous donne la vie, par l’Eucharistie, il nous la conserve. Ils coulent du Cœur transpercé de Jésus, comme Eve est issue du côté d’Adam, car ce sont des dons gratuits de l’amour de Jésus.

Pourquoi craignons-nous ce Dieu, qui nous a tout donné jusqu’à lui-même ? Pourquoi n’osons-nous pas avancer jusqu’à lui pour puiser aux sources du salut et recevoir de lui la vie-même ? Faisons comme dit saint Paul : « Avançons-nous donc avec assurance vers le Trône de la grâce, pour obtenir miséricorde et recevoir, en temps voulu, la grâce de son secours » (Hébreux 4, 16).

En mourant, Jésus nous confie à Marie. Elle est notre Mère dans l’ordre de la grâce. Elle veille à notre santé spirituelle comme la plus dévouée de toutes les mamans. Elle veille ses enfants, quand ils sont malades. Elle ne les abandonne jamais, même quand tout espoir semble perdu. Elle est l’infirmière en chef, qui veille à ce que les prescriptions du médecin soient bien prises en compte, que les malades les suivent, que le stock de médicaments soit toujours suffisant et disponible.

Marie, Notre-Dame des douleurs, Jésus nous a confiés à vous. Obtenez-nous de nous détacher de tout ce qui pourrait empêcher ou ralentir notre guérison.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Saint Joseph, espérance des malades, priez pour nous.

Saint Michel archange, de votre lumière, éclairez-nous.

Saint Michel archange de vos ailes, protégez-nous.

Saint Michel archange de votre épée, défendez-nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.