JESUS CONSOLE LES FEMMES DOLENTES

Marie voit Jésus s’arrêter… des femmes s’avancent vers Lui… elle reconnait certains visages… les femmes pleurent… elles ne craignent pas de s’avancer vers Jésus malgré la foule déchainée… à mesure qu’elles s’approchent de Jésus, leurs sanglots augmentent… certaines s’agenouillent devant Jésus… Il est haletant, épuisé… un sourire de martyr se dessine sur son visage tout défiguré… dans quel état est-Il, Celui que ces femmes ont entendu proclamer les béatitudes ; elles l’entendent encore : « bienheureux les pacifiques… bienheureux les artisans de paix… » Jésus semble tirer de la force de la compassion de ces femmes… Marie entend les paroles de Jésus… elles sont entrecoupées de petites pauses car Jésus est exténué et tout essoufflé… « Femmes… ne pleurez pas sur moi… pleurez sur vous-même… et sur vos enfants… si l’on traite ainsi… l’arbre vert… que deviendra… l’arbre sec ? »… Marie entend le centurion ordonner qu’on écarte les femmes et qu’on reprenne la route… il a peur des réactions de la foule ; il faut se hâter d’arriver au Calvaire…

Des femmes compatissantes s’approchent de Jésus qui semble les repousser par des paroles sévères. Jésus ne cherche pas à les effrayer mais il veut tout de même bannir toute équivoque. En effet, il ne sert à rien de s’apitoyer sur Lui, si on ne s’attaque pas à la cause de sa souffrance : le péché ! En Jésus souffrant, nous contemplons l’état lamentable d’une âme en état de péché. La compassion est une œuvre stérile, si elle ne s’accompagne pas d’une démarche sincère de conversion ; à quoi bon se plaindre de la maladie si on ne met rien en œuvre pour en guérir ?!

Jésus ne souhaite pas que ces femmes se lamentent sur son sort ; ce serait méconnaitre le véritable sens de sa Passion. Jésus est dans cet état de déchéance physique parce qu’Il a choisi, dans un acte de liberté souveraine, de prendre sur Lui les péchés du monde. A chaque instant, Il pourrait mettre fin à sa Passion mais Il choisit librement d’aller jusqu’au bout de son amour pour nous. C’est par son obéissance au Père, malgré la souffrance, qu’Il Lui rend toute gloire ; c’est en prenant sur Lui les péchés des hommes qu’Il leur obtient le Salut. Personne n’est plus libre que Jésus ! Personne n’est plus prisonnier que l’homme pécheur !

Que Notre-Dame des douleurs nous obtienne la grâce d’une véritable conversion du cœur !

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