Le rosaire : toujours et encore !

Contemplons

Notre Dame apparait à Pontmain le 17 janvier 1871

Méditons

Nous revoilà à parler du rosaire. Encore ?! Me direz-vous ! Eh bien oui, encore et toujours, Notre Dame demande qu’on dise le rosaire. Et, d’apparition en apparition, elle ne se fatigue pas de nous le répéter. C’est ainsi que le 6 août 1973, elle dit à sœur Agnès : « Récitez chaque jour les prières du rosaire. Avec le rosaire, priez pour le Pape, les évêques et les prêtres. »

Le rosaire est l’arme dans la bataille qui oppose le Ciel à l’enfer. A la rue du bac (1830), Marie dit à sainte Catherine Labouré : « le chapelet est le trésor de la communauté » (au passage elle se plaint qu’il est récité trop vite !). A Lourdes, le chapelet préside chacune des rencontres de Marie avec Bernadette. A Pontmain, la Sainte Vierge organise elle-même une veillée au cours de laquelle on prie le chapelet. A Fatima, elle demande la récitation quotidienne du chapelet pour obtenir la paix dans le monde et la fin de la guerre. A l’Ile-Bouchard, elle se sert de quatre petites filles pour apprendre (ou réapprendre !) à la foule à prier le chapelet. Et, pour bien manifester l’importance du rosaire, elle l’exhibe à son bras à chacune de ses visites à notre monde. Combien de saints, de Papes, dont les plus grands, exaltent les vertus du rosaire et engagent à le réciter chaque jour avec dévotion ? Le Pape Pie XII proclame : « Le rosaire est le plus grand trésor du Vatican. » Saint Jean-Paul II affirme que « le rosaire est la solution à tous vos problèmes. » Quant à sœur Lucie de Fatima, elle dit à qui veut l’entendre : « Il n’y a aucun problème, je vous le dis, si difficile qu’il soit, qui ne puisse être résolu par la prière du saint rosaire. »

Si Marie réclame la prière du rosaire avec tant d’insistance, c’est parce que Dieu lui-même souhaite que nous le lui offrions chaque jour. En effet, même placée au sommet de la gloire, Marie reste ce qu’elle s’est proclamée à l’Annonciation : une humble servante. Jamais elle ne demanderait quoi que ce soit qui ne réponde parfaitement au vouloir divin. Ainsi, si elle nous demande le rosaire avec tant d’insistance, c’est parce que Dieu lui a confié la mission d’amener le monde à la conversion par ce moyen.

Pour essayer de se faire une idée de la puissance du rosaire, transportons-nous à Pontmain en ce soir du 17 janvier 1871. Sous la conduite du curé, l’abbé Guérin, les petits voyants et la foule qui s’est rassemblée autour d’eux en cette froide soirée d’hivers, disent le chapelet. Au fur et à mesure des Ave Maria, les enfants voient de petites étoiles d’or se poser sur la robe bleue de Marie. Si bien qu’à la fin du chapelet, la robe de Marie est presque entièrement couverte d’or. Ces étoiles d’or qui couvrent sa robe, symbolisent la puissance d’intercession que nous lui conférons auprès de Dieu par nos rosaires.

Lors de la Messe, le prêtre, au moment de l’offertoire, verse une petite goutte d’eau dans le calice qui contient le vin de la consécration. Cette goutte d’eau, c’est la petite part que nous ajoutons au Sacrifice rédempteur du Christ, l’offrande de nous-mêmes que nous apportons à celle du Christ et qui prend, parce qu’unie à la Passion de Jésus, une valeur infinie. Il en va de même du rosaire. Malgré toute sa perfection, Marie ne peut s’approcher du Sauveur les mains vides. Il lui faut le concours de nos prières, de nos rosaires, de nos sacrifices. Même si, en soi, ils n’ont que peu de valeur parce que maculés de nos péchés, portés par elle, ils prennent une valeur inimaginable car enrichis de tous ses mérites. Et, c’est enrichis encore des mérites infinis de Jésus, notre seul médiateur, qu’ils sont déposés en offrande d’agréable odeur devant le Père qui les reçoit avec complaisance des mains du Fils accompagné de sa Mère.

Oui, redisons-le toujours et encore : c’est le rosaire qui sauvera le monde ! Et tel sera le cas, parce que Dieu en a décidé ainsi ! Alors ne perdons pas de temps en vaines polémiques et faisons ce que le Ciel nous demande. Disons le rosaire en remerciant Dieu d’avoir lié le salut à des moyens aussi simples.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

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