La cohorte des âmes victimes

Contemplons

Saint Padre Pio bénissant la foule à la fin de la Messe

Méditons

Le vendredi 3 août 1973, sœur Agnès reçoit le message suivant : « Ma fille, ma novice, aimes-tu le Seigneur ? …. Je souhaite des âmes pour Le consoler. Pour adoucir la colère du Père Céleste, je souhaite, avec mon Fils, des âmes qui réparent, par leur souffrance et leur pauvreté, pour les pécheurs et les ingrats…. Avec mon Fils, je suis intervenue tant de fois pour apaiser le courroux du Père. J’ai empêché la venue de calamités en lui offrant les souffrances du Fils sur la Croix, son précieux Sang, les âmes bien-aimées qui le consolent et forment la cohorte des âmes victimes »

La « cohorte des âmes victimes » constitue le paratonnerre de la justice divine. A la suite de Marie, elles s’unissent à la Passion de Jésus pour la gloire de Dieu et le salut des âmes. C’est notamment, pour elles que saint Paul écrit : « maintenant je trouve la joie dans les souffrances que je supporte pour vous ; ce qui reste à souffrir des épreuves du Christ dans ma propre chair, je l’accomplis pour son corps qui est l’Eglise » (Col 1, 24). Et par ailleurs : « Je porte dans mon corps les stigmates (marques) des souffrances de Jésus » (Gal 6, 17).

La première personne connue pour avoir porté les stigmates visibles de la Passion, fut saint François d’Assise au XIIIe siècle. Le Pape Sixte V (1585-1590), un franciscain, instaura la fête de l’impression des stigmates de saint François au 17 septembre et le Pape Paul V (1605-1621) l’étendit à l’Eglise universelle. Peut-être qu’il y a eu d’autres cas de stigmatisation avant saint François d’Assise mais l’histoire n’a pas retenu de noms. Par contre, à partir de saint François jusqu’au début du XXe siècle, on recense 321 stigmatisés dont 85% sont des femmes et pour la plupart religieuses. Un tiers d’entre eux a été canonisé (saint Padre Pio, sainte Véronique Giulianni, sainte Catherine de Ricci, la bienheureuse Alexandrina de Baltazar, Marthe Robin, Thérèse, Neumann… en Alsace, nous avons eu Françoise Barthel, stigmatisée à Andlau au XIXème siècle).

Ce qui caractérise ces « âmes victimes », c’est leur union au Christ, seul Rédempteur, leur offrande volontaire d’elles-mêmes selon la volonté de Dieu pour la réparation de leurs fautes personnelles et surtout celles de l‘humanité entière, dans la joie partagée avec le Christ qui a ardemment désiré sa Passion. Le débordement d’amour qui conduit à prendre en charge la souffrance des autres, dans la joie de les en délivrer, est le cœur du mystère des âmes victimes. A la bienheureuse Alexandrina de Costa, Jésus dit dans ce sens : « Ce sont les victimes de mes tabernacles qui soutiendront le bras de la justice divine, pour que le monde ne soit pas détruit, pour que ne viennent pas de plus grands châtiments. » Plus tard, il lui dira aussi : « Combien de victimes j’ai choisies et qui se sont refusées ! Si tu m’aimes, si tu es tout à moi, ne me refuse pas ce que je te demande. Sois ma victime. »

La première des âmes victimes et la plus éminente d’entre elles, fut la Vierge Marie qui s’est donnée pleinement au Père en union avec le Christ au pied de la Croix. Depuis ce jour et jusqu’à la fin du monde, elle cherchera des « âmes victimes » qui, à son exemple, se donneront au Christ pour l’aider à porter la Croix du salut du monde et le consoler de l’indifférence des âmes. C’est bien le sens de ses paroles ce même 3 août 1973 : « Je souhaite des âmes pour le consoler. Pour adoucir la colère du Père Céleste, je souhaite, avec mon Fils, des âmes qui réparent, par leur souffrance et leur pauvreté, pour les pécheurs et les ingrats. »

Entendrons-nous son appel ?

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

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