L’amour de Jésus est radical

Contemplons

Le Christ et le jeune-homme riche, Heinrich Hofmann

Méditons

L’amour de Jésus est sans concessions. Ni nos défauts, ni nos péchés n’entament l’amour indéfectible qu’il porte à chacune de ses créatures, même si elles devaient se damner. L’enfer ne réunit pas les âmes que Jésus a cessé d’aimer mais celles qui ont choisi délibérément de ne pas aimer Jésus.

Lorsque Jésus rencontra le jeune homme riche qui lui demanda : « bon maitre que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » Jésus, précise saint Marc, « posa son regard sur lui et l’aima » (Marc 10, 21). IL le regarda et il l’aima ! Et saint Marc n’évoque aucune réserve de la part de Jésus. Il ne dit pas que Jésus l’aima malgré tel péché ou tel trait de caractère ; il ne dit pas non plus que Jésus cessa de l’aimer après que le jeune homme riche ait décliné son invitation à vendre ses biens, à les distribuer aux pauvres et à le suivre. Car l’amour de Jésus lui est irrévocablement acquis. Tel qu’il est, Jésus l’aima.

Ce regard d’amour sans réserve et sans concession, Jésus le pose sur chacune de ses créatures. De chacune, il connait les faiblesses, les pauvretés, les défauts, les passions, les idolâtries. Et pourtant, sur chacune, il pose un regard d’amour sans réserve et lui adresse les mêmes paroles qu’au jeune homme riche : « suis-moi. » Dans ce sens, saint Augustin écrit : « Je (Jésus) connais ta misère, les combats et les tribulations de ton âme, la faiblesse et les infirmités de ton corps ; je sais ta lâcheté, tes péchés, tes défaillances. Je te dis quand même : donne-moi ton cœur, aime-moi tel que tu es. Si tu attends d’être un ange pour te livrer à l’amour, tu ne m’aimeras jamais. Même si tu retombes souvent dans ces fautes que tu voudrais ne jamais commettre, même si tu es lâche dans la pratique de la vertu, je ne te permets pas de ne pas m’aimer… N’attends pas d’être un saint pour te livrer à l’amour, sinon tu ne m’aimeras jamais. »

« Un ami, c’est quelqu’un qui vous connaît bien mais qui vous aime quand même » écrit Hervé Lauwick. Dans ce sens, nous sommes tous les amis de Jésus : il nous connait mieux que nous-mêmes et pourtant, il nous aime…

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

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