La symbolique de la statue

Contemplons

La statue de Notre Dame d’Akita

Méditons

La statue de Notre Dame d’Akita, celle par qui Marie a délivré son message, a été sculptée par un moine bouddhiste. Elle est en fait un ex-voto car sœur Kotake l’a faite exécuter en action de grâce pour sa guérison d’une maladie grave avec de l’eau de Lourdes. Quand elle a voulu faire sculpter une statue de la Vierge Marie, elle s’est mise en recherche d’un modèle. C’est là qu’elle est tombée sur une image de la Dame de tous les peuples telle qu’on la vénère à Amsterdam. Sœur Kotake ignorait alors tout des apparitions d’Amsterdam.

L’image, et donc la statue, de Notre Dame de tous les peuples constitue aussi bien un petit précis de théologie mariale qu’un condensé du message d’Amsterdam et d’Akita. Marie se tient debout sur le globe terrestre, en pleine lumière divine (comme la femme de l’Apocalypse est enveloppée de soleil), devant la Croix de son Fils. Tout autour, se pressent des brebis qui symbolisent tous les peuples de la terre. La voyante, Ida Peedermann, distingue un grand nombre de brebis de couleur noire et entend ces paroles : « Les peuples du monde entier ne trouveront pas le repos tant qu’ils… ne lèveront pas les yeux paisiblement sur la Croix, centre du monde » (31 mai 1951).

A Amsterdam, Marie donne à Ida des instructions détaillées pour l’exécution d’une peinture qui fait entrevoir sa part unique dans l’œuvre de rédemption du Christ, en se tenant devant la Croix mais aussi en montrant ses mains transpercées. Elle a souffert avec son Fils « spirituellement et plus encore physiquement » dit la Dame (1er avril 1951). Il suffit de penser à la Passion vécue par certains grands mystiques comme saint François d’Assise, la bienheureuse Anne-Catherine Emmerich, saint Padre Pio ou toutes les âmes victimes stigmatisées pour comprendre que la souffrance de la Reine des martyrs n’était pas moindre.

La représentation des mains transpercées qui laissent jaillir les grâces, fait le lien entre la corédemption et la médiation universelle de Marie. Ces rayons, explique-t-elle, sont des « rayons de grâce, de rédemption et de paix. Par la grâce de mon Seigneur et Maître, le Père, dans son amour pour l’humanité, a envoyé comme Rédempteur son Fils unique dans le monde. Tous deux veulent à présent envoyer le Saint, le vrai Esprit qui lui seul peut être Paix. Donc : grâce, rédemption, paix » (31 mai 1951). Ces rayons montrent aussi que toute souffrance qui est offerte dans l’amour et en union avec le Christ porte grâce et bénédiction. Marie corédemptrice, médiatrice, est aussi celle qui, les pieds bien posés sur le globe, intercède pour nous, nous défend contre le mal, plaide notre cause. Elle est notre avocate.

En se tenant devant la Croix de Jésus, Marie nous montre que sa gloire actuelle lui vient de la Passion de son Fils et que toutes les grâces qu’elle répand sur la terre y trouvent leur origine. Elle-même, son Immaculée Conception, son Assomption, sa médiation auprès du Sauveur, sont des grâces que le Christ lui a acquises par son sacrifice sur la Croix. Et si elle se tient, sur le globe devant la Croix qui le surmonte, les bras écartés, à la manière de Notre Dame de la médaille miraculeuse, à la rue du bac à Paris, c’est parce que son rôle est de répandre sur l’humanité les trésors de grâce que le Christ a acquis par son offrande de lui-même au Père, pour nous.

Petit détail : la ceinture de Marie. A Amsterdam, Notre Dame a pris le soin d’expliquer à Ida pourquoi la ceinture est nouée de cette façon qui ne ressemble à aucune autre dans ses apparitions passées. Le 15 avril 1951, Ida nous rapporte à ce sujet : « Je vois alors la Dame enlever la bande de tissu qu’elle porte à la taille. C’est un linge très long ; elle me montre comment elle le noue. De la main gauche, elle en tient une extrémité ; de la main droite, elle le fait passer deux fois autour de sa taille jusqu’à ce que les deux extrémités se rejoignent. De la main gauche, elle rabat celle de gauche derrière la bande de tissu de manière à en laisser dépasser un bout. « Ecoute bien ce que cela signifie » dit la Dame, « c’est comme le linge qui ceint les reins du Fils. C’est que je me tiens, en tant que Dame, devant la Croix du Fils. » La ceinture fait donc référence au périzonium, le linge que Jésus portait autour de la taille sur la Croix, manifestant la profonde union de Marie à son Fils dans la Passion.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

 

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