La joie du premier miracle

Contemplons

Les Noces de Cana, anonyme

Méditons

Le miracle de Jésus aux noces de Cana est l’occasion d’une grande joie pour Marie. En effet, en disciple convaincue, elle voit dans ce premier miracle, que Jésus réalise sur son intervention, toute la condescendance de l’amour divin pour l’humanité. Cette joie est accrue, quand elle voit, que ce signe amène les disciples à croire en Jésus.

Si, de prime abord, nous sommes enclins à penser, que le premier sujet de joie de Marie vient de ce que Jésus répond à sa demande et réalise son premier miracle pour lui être agréable, c’est qu’à sa place nous serions tentés de tirer parti de notre ascendance affective sur lui. Marie se distingue de notre médiocrité parce qu’elle ne revendique jamais rien pour elle-même mais dirige tout à la plus grande gloire de Dieu et au salut des âmes. Si elle remarque qu’il n’y a plus de vin, c’est parce qu’elle est préoccupée du bien d’autrui. Si elle s’adresse à Jésus, c’est parce qu’elle met toute son espérance en Dieu qui, dans son insondable miséricorde, ne répugne pas à s’abaisser pour secourir ceux qui s’en remettent à lui.  

Jésus change l’eau en vin. Il ne change pas n’importe quelle eau mais celle qui a servi aux ablutions rituelles des juifs, celle dans laquelle ils se sont purifiés. Cette eau, chargée des souillures des convives, est changée en un vin délectable. Marie y voit déjà le premier signe du salut car c’est la multitude des péchés que Jésus est venu prendre sur lui pour que l’humanité soit purifiée dans son sang. Ce miracle révèle toute la condescendance de l’amour divin car Jésus part de notre misère pour la relever et l’élever jusqu’à la rendre digne de ses promesses.

Ce signe fut pour les disciples l’occasion de croire en Jésus. Tel est le second motif de joie pour Marie. Le seul vrai miracle, c’est la foi, c’est de croire sans avoir vu, de croire malgré les apparences contraires. Les disciples présents à Cana, déjà ouverts aux affaires du royaume par Jésus, sont confirmés dans la foi par le signe du changement de l’eau en vin. Les miracles ne provoquent pas la foi mais la confirment. Dans sa vie publique, Jésus ne réalisera pas de miracles là où il ne trouvera pas la foi. Tel fut le cas à Nazareth, son village natal.

En sollicitant Jésus, Marie ne cherche pas à marquer sa puissance sur Jésus et à diriger son action mais agit en humble servante du Seigneur, préoccupée de répondre à chaque instant à sa volonté sur elle. En l’occurrence, il était dans les desseins de Dieu de réaliser son premier miracle à sa demande. En réalisant un miracle, Jésus souligne la puissance d’intercession dont il investit sa Mère, nous invitant à nous adresser à elle dans tous nos besoins car il lui plait de toujours l’exaucer pour l’amour d’elle, pour l’amour de nous.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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