« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, le laisser repousser nos limites

Contemplons

Jean Hey, l’Annonciation

Méditons

Lorsque l’ange propose à Marie de devenir la Mère de Dieu, elle répond : « comment cela se fera-t-il puisque je suis vierge (Luc 1, 34) ? »

En apportant cette précision, Marie n’oppose pas d’entrée de jeu une réserve à ce que Dieu pourrait lui demander et lui pose une limite. Elle s’étonne simplement qu’il lui demande de devenir sa mère alors qu’elle lui a fait vœu de virginité. Et, ce vœu Dieu l’a reçu en sacrifice d’agréable odeur puisqu’il a donné à Marie le plus chaste des époux. Aussi, Marie ne comprend pas de prime abord et s’étonne que Dieu lui demande à présent d’enfanter le Sauveur. Le « comment » de Marie n’est pas à entendre comme une restriction mais comme le souci d’accomplir fidèlement la volonté de Dieu ; pour cela, elle s’informe des moyens à mettre en œuvre pour y parvenir.

L’ange la rassure en lui disant que Dieu ne lui demande pas de renoncer à son vœu. Au contraire, il va le magnifier, le consacrer et, récompense suprême, édifier son plan de salut du genre humain sur son offrande. Elle va devenir Mère tout en restant vierge : « l’Esprit-Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naitre sera saint et il sera appelé Fils de Dieu » (Luc 1, 35). C’est de l’offrande de Marie que va sortir le salut de toutes les âmes. Jésus est le sauveur de tous et c’est par Marie que son salut nous atteint.

En consacrant la virginité de Marie par la maternité divine, Dieu lui donne une fécondité à nulle autre pareille si bien qu’aucune femme n’a été plus féconde, n’a enfanté davantage d’enfants à la vie divine que Marie, la vierge consacrée qui a reçu toute la faveur de Dieu.

Marie s’est offerte à Dieu par amour pour lui et par charité pour l’humanité. Pour accomplir ses desseins de salut, Dieu ne lui a pas demandé de renoncer à son offrande d’elle-même mais en a repoussé les limites. Ce qui ne devait être connu que de Dieu, d’elle et de Joseph, devient la cause, l’origine et le moyen de notre salut à tous.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, s’offrir à Dieu en sacrifice d’agréable odeur.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, le laisser repousser les limites de notre offrande pour sa gloire et le salut de tous.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, lui consacrer toutes nos entreprises pour qu’il les rende fécondes.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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