La parabole du fils prodigue : « Il commença à se trouver dans le besoin »

Méditons

À dépenser sans compter, notre héros d’un moment « finit sur la paille » (c’est le cas de le dire !) et, pour ne rien arranger, une famine survient dans le pays. Il en est réduit à la misère la plus noire.

Il va voir ses prétendus amis pour leur demander de l’aide. Il leur rappelle à quel point ils étaient complices quand il était riche, qu’il les a fait profiter de ses biens. Comme il fallait s’y attendre tous ont la mémoire courte et se montrent aussi ingrats envers lui qu’il l’a été envers son père. Un seul fait un petit geste envers lui mais qui ressemble davantage à une humiliation qu’à un mouvement d’amitié ou de reconnaissance : il l’embauche pour garder ses cochons. Pour un juif, on ne peut imaginer pire humiliation : ce prétendu ami le sait et en joue.

Il y a peu, notre héros était vêtu des plus belles étoffes, festoyait et s’étourdissait en plaisirs mondains. Voyons-le à présent : il est crasseux, vêtus d’oripeaux, il sent mauvais et au lieu d’être entouré d’amis, de leurs rires, de leurs chants, il veille sur des porcs, qui l’assomment avec leurs grognements. Il y a peu un personnage en vue, aujourd’hui il est objet de dégoût et tout le monde se détourne de lui.

La famine sévit. La nourriture est rare pour tous les serviteurs, surtout les plus bas placés et lui est le dernier des derniers. C’est un étranger, un gardien de cochons : il est méprisé et tenu pour rien. Le ventre vide, il regarde les animaux se rassasier de gousses. Elles sont probablement immangeables pour l’être humain sinon il se serait servi sur la ration des porcs…

Il en va pour nous comme du fils prodigue. Par le baptême, Dieu nous a adopté comme ses enfants et nous a comblé de sa grâce. Il nous a nourri de l’Eucharistie, sa propre Corps, son propre Sang, et des sacrements. À sa bonté, nous opposons l’ingratitude et la soif d’aventure : l’herbe est toujours plus ailleurs… Alors, nous le quittons, attirés par des chimères et le désir de nous affranchir de sa paternité. Nous abandonnons la maison paternelle (l’Église) pour gagner un pays étranger et lointain (d’autres philosophies de vie, les plaisirs mondains…). Nous finissons par ne plus penser à notre père (Dieu), ne plus lui donner de nos nouvelles (de prier), gaspillons notre héritage (les dons et les grâces reçues). Lorsque la famine survient (les difficultés de la vie, la maladie, les malheurs…) nous sommes réduits à la plus grande détresse. Les amis sur lesquels nous comptions tant (l’argent, les copains, les relations, la carrière…) nous abandonnent et nous restons seuls et sans la moindre étincelle d’espérance face à la misère que nous nous sommes nous-mêmes induite. Nous expérimentons alors la douloureuse leçon du psalmiste : « Je crois et je parlerai, moi qui ai beaucoup souffert, moi qui ai dit dans mon trouble : « l’homme n’est que mensonge » (psaume 115).

Seigneur, fais que je demeure près de toi quoi qu’il advienne et que je te mette à la première place dans ma vie. Apprends-moi à ne compter que sur toi et à aimer mon prochain pour l’amour de toi sans rien en attendre en retour.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Psaume 50 :

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

https://www.youtube.com/channel/UC0Va9VhE_C2EMUaWwJtv8Og?view_as=subscriber

La parabole du fils prodigue : « Il dissipa tout son bien »

Méditons

Le plus jeune fils quitte donc son père avec sa part d’héritage. Il part probablement dans un pays dont il a entendu parler, dont il a rêvé, dont on raconte qu’on y vit en grand seigneur.

Les premiers temps là-bas lui paraissent extraordinaires. Il est grisé par tout ce qu’il y découvre et le pouvoir que lui donne l’argent. Il y mène une vie de jouisseur, un peu comme les jet-setteurs d’aujourd’hui. Il ne regarde pas à la dépense et repousse toujours plus loin les limites de ses extravagances. Dans son appétit de reconnaissance, il entretient toute une foule de nouveaux amis qui vivent à ses crochets et l’exploitent sans qu’il s’en rende compte. Il cache à tout le monde ses origines, dont il n’est pas fier, et se fait passer pour plus qu’il n’est en réalité. À force de s’étourdir en jouissances de toutes sortes, il oublie de donner des nouvelles à son vieux père et finit par ne plus penser à lui. A l’ingratitude, il ajoute la honte et finalement le reniement.

Voici des détails qui ne se trouvent pas dans la parabole me direz-vous. Oui et non ! Ils n’y sont pas consignés mais suggérés et notre propre expérience les confirme. En effet, l’attitude de ce mauvais fils est à l’image de la nôtre. Dieu a fait de nous ses enfants et nous traite comme tels. Il nous a comblés de nombreux talents, nous laissant libres d’en user pour sa gloire et le salut du monde. Nous, nous rêvons d’autres horizons et voulons vivre sans contraintes. Nous abandonnons alors la pratique religieuse pour la vie mondaine et utilisons les talents reçus à des fins égoïstes ; nous les retournons contre Dieu à savoir que nous les employons à lutter contre son règne plutôt qu’à l’édifier. Nous pensons que nous n’avons pas besoin de lui puisque nous avons de l’argent, des biens en abondance, des amis qui seront là si le besoin s’en fait sentir. Pour comble d’ingratitude, nous cédons à l’esprit du monde, nous finissons par l’oublier. Nous ne voulons plus qu’on nous appelle chrétiens et rougissons de l’être. Finalement nous renions Dieu en le chassant de notre vie.

La fortune de ce fils, c’est l’état de grâce qui se réduit comme peau de chagrin lorsque nous abandonnons la pratique religieuse, la prière et cédons progressivement au péché, d’abord véniel et finalement mortel. La fortune est épuisée quand nous nous trouvons en état de péché mortel sans aucun désir de nous en relever.

Ce fils, c’est chacun de nous. Voilà pourquoi, il est si facile de deviner quelle est sa vie dans ce pays lointain jusqu’au jour où il est réduit à la misère.

Seigneur, maintenant que je suis revenu à toi, aide-moi à ne plus me laisser séduire par les attraits du monde, de la chair et du démon. Donne-moi de trouver ma place dans l’Église et d’y employer les dons que tu m’as faits pour ta gloire et le salut de toutes les âmes.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Psaume 50 :

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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La parabole du fils prodigue : « Et le père leur partagea ses biens »

Méditons

Le comportement du père s’oppose en tout à celui de ses fils. Alors qu’ils ne pensent qu’à jouir de la fortune que leur père s’est acquise par une vie de labeur, ce dernier, qui les aime malgré leurs défauts, veille à ne pas les opposer davantage par un partage inégal.

Le père forme deux parts égales. Pour cela, il dresse un bilan exact de ses biens, fait estimer la maison, les terrains, les vignes, le cheptel, tout ce qu’il possède. Au fils aîné, il donne la maison, les champs et tout ce qui dépend du domaine ; le père continuera à y habiter avec lui. Notons qu’il se dépouille de tout. Il ne garde rien pour lui et accepte de ne plus être le maître chez lui. Il se rend dépendant de son fils aîné qui, sur le fond, n’est pas beaucoup meilleur que son frère et s’en remet à lui pour prendre soin de lui dans sa vieillesse.

Au second fils, il donne de l’argent et d’autres choses qui pourront être converties en liquide : le cadet ne peut s’encombrer de rien puisqu’il compte partir sous peu dans un pays étranger. Ce père voit son plus jeune fils se débarrasser sans état d’âme de tout ce qui peut être vendu. Il le voit recevoir sa part de fortune, aussitôt lui tourner le dos et partir au loin. Lui a-t-il seulement dit : merci !

Dieu est ce père qui répond à l’ingratitude de ses fils par l’amour, la justice et l’équité, qui travaille à l’unité de sa famille, qui met tout en œuvre pour faire régner la paix entre les deux frères. Il leur transmet tous ses biens et, une fois qu’il leur a tout donné, il s’en remet lui-même et tout son devenir à la bonne volonté de son fils aîné.

Dieu a déposé tous les trésors de la rédemption entre nos mains, nous en établissant les intendants. Il a fait des prêtres les dispensateurs des sacrements, les canaux de sa grâce. Il leur a donné pouvoir de remettre ou de maintenir les péchés dans le sacrement de la pénitence. Il leur a donné pouvoir de transsubstantier le pain et le vin en Corps et Sang de Jésus-Christ. Essayons d’imaginer ce que cela représente d’élection, d’amour, de confiance de la part de Dieu : il s’en remet au bon vouloir de pauvres pécheurs pour dispenser les fruits de la rédemption qu’il nous a si durement acquise… Quand un être humain fait un tel choix, nous le traitons de fou mais que dire quand il s’agit de celui de Dieu… Le mot qui convient à la situation reste probablement à inventer… Il nous nourrit des sacrements alors que nous les estimons si peu, en sommes si peu dignes et si peu disposés à en produire les fruits… Il est seul à savoir qui est l’être humain dans sa nature profonde et déchue, pourtant il fait le choix de se livrer à lui pour lui donner l’occasion de lui prouver son amour.

Merci Seigneur pour ta confiance. Pardon Seigneur si souvent je la trahis. S’il te plait Seigneur, fais grandir en moi le désir de sainteté.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Psaume 50 :

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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La parabole du fils prodigue : « Père, donne-moi la part de fortune qui me revient »

Méditons

La parabole du fils prodigue s’ouvre sur la phrase : « Père, donne-moi la part de fortune qui me revient » (Luc 15, 5). Cette demande sonne comme une rupture, le point final posé à une longue période de conflits entre le père et le fils et même avec le frère aîné.

Si le père, qui ne doit rien à son fils et à qui le fils est redevable de tout, lui donne sa part d’héritage, c’est qu’il estime avoir épuisé toutes les ressources affectives et morales dont il dispose pour le ramener sur le droit chemin, à de meilleures dispositions, sans y parvenir jamais. Il réalise que son amour de père ne parviendra pas à retenir son fils auprès de lui et, dans son amour pour lui, il ne compte pas le retenir de force. À présent, son fils est un homme : il doit prendre et exercer ses responsabilités. Tout en étant convaincu que son enfant fait un mauvais choix, il lui donne sa part d’héritage et le laisse partir dans l’espoir qu’il en fera un usage profitable et que la vie lui enseignera ce que lui-même n’a pas réussi à lui transmettre.

Pour en arriver à une telle situation, il a fallu que le fils, mauvais dès l’enfance, ne cesse de s’enfoncer dans le mal, peut-être par de mauvaises fréquentations, et que le père ait épuisé toutes ses réserves de patience et d’amour en le raisonnant, l’éclairant sur les choses de la vie sans que rien n’y fasse. En conclusion, le père, travailleur puisqu’il est la tête d’une fortune, et le fils qui ne songe qu’à en profiter, finissent par s’opposer sur tout et la moindre étincelle met le feu aux poudres. Combien de discussions ont dû finir en dispute jusqu’à l’ultime, celle sans retour possible, qui aboutit à la demande : « Père, donne-moi la part de fortune qui me revient. » En demandant sa part d’héritage, le fils agit comme si son père était déjà mort pour lui.

En plus des remontrances de son père, faites dans l’amour, il a subi celles sans amour de son frère, qui lui (tout aussi mauvais que lui, rappelons-le !) s’est efforcé d’accomplir la volonté de son père, a travaillé dans le domaine familial et a réfréné ses appétits de faste et de luxe. Peut-être ce fils aîné est-il jaloux de son frère auquel le père accorde plus d’attention parce qu’il lui cause plus de soucis. Peut-être est-il d’un tempérament plus soumis et n’ose pas affronter son père : l’envie ne lui en manque probablement pas car, sur le fond, il partage les opinions de son frère en tout cas, son désir de mener la grande vie.

Avouons que nous nous sentons interpelés par cette parabole parce que nous ressemblons à ce fils ingrat et à son frère. Dieu nous a comblé de ses dons dès le premier instant de notre existence. Par le baptême, il a fait de nous ses enfants, les frères de son propre Fils, Jésus-Christ. Par notre adoption, il nous a élevé à une si haute dignité que l’esprit le plus imaginatif n’aurait jamais pu l’envisager. Il nous a donné part à tous ses biens, partageant l’héritage, qui revient de droit à son seul Fils Jésus, avec nous, ses fils et filles d’adoption. Dans son amour, il nous a investi de sa confiance pour travailler dans son domaine, en accroitre les richesses pour le bien de la famille entière.

Et nous, pauvres fils d’Adam, nous profitons de sa bonté tout en cherchant sans cesse à nous affranchir de sa paternité, en poursuivant des chimères qui ne mènent qu’à la mort de l’âme. Comme à ce fils ingrat, Dieu ne cesse de s’adresser à notre conscience, à notre intelligence par les inspirations de notre ange gardien, en plaçant sur notre route des personnes providentielles, sans que rien n’y fasse. Nous continuons à chercher le bonheur là où il n’est pas…

Seigneur, fais que je ne sois pas sourd à tes appels et si je ne viens pas à toi poussé par l’amour, que je vienne au moins pour ne pas périr de faim et de soif. Ton amour fera le reste. Merci Seigneur de nous aimer malgré ce que nous sommes.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Psaume 50 :

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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La parabole du fils prodigue : le fils cadet

Méditons

À son début, la parabole ne nous dit rien du fils aîné. Tout ce que nous savons de lui, nous vient par déduction. Quand le fils cadet demande sa part d’héritage, il reçoit aussi la sienne et contrairement à lui, il ne quitte pas son père.

Le fils aîné a été obéissant à son père. Il s’est occupé de gérer le patrimoine familial de façon à lui faire produire du fruit. Si, à son retour, le fils cadet trouve une maison en ordre où l’on dispose de quoi lui réserver un accueil princier (veaux gras, beaux vêtements, bijoux…), c’est parce que le fils aîné a maintenu le patrimoine, qui lui appartient désormais puisque c’est sa part d’héritage. Aux yeux du monde, il apparait comme sérieux, conscient de ses devoirs, respectueux du 4ème commandement : « tu honoreras ton père et ta mère. »

Cependant, il n’est pas meilleur que son cadet et tout aussi rebelle sinon il ne reprendrait pas son père aussi durement quand il accueille son frère. Il est tout aussi dépensier, aime tout autant le luxe et les plaisirs sinon il ne reprocherait pas à son père de ne lui avoir jamais donné de veau gras pour fêter avec ses amis. Il a rempli son devoir de fils en travaillant dans le domaine familial mais très probablement en maugréant derrière le dos de son père, le critiquant sournoisement à chaque nouvelle consigne. Il est avare : il comprend qu’il devra entretenir son frère qui n’a plus rien et que son père accueille à grand frais. En fait, il n’aime personne ni son père ni son frère. Il est moins téméraire que son frère et calcule davantage les risques. S’il était moins borné, moins attaché à son confort, ses habitudes, à l’opinion du monde, probablement qu’il serait parti lui aussi pour mener la grande vie et dilapider le bien que son père lui a donné et durement gagné.

Le fils aîné est à l’image des pharisiens. Ils respectent les commandements et tous les termes de la loi mosaïque. Pour cette raison, ils sont convaincus de mériter les faveurs divines. En eux, ils se demandent : à quoi bon s’astreindre à vivre selon les commandements si celui qui ne l’a pas été est aussi bien traité lorsqu’il montre la première trace de repentir ? Pour eux, il s’agit là d’une injustice totale. Avouons que nous leurs ressemblons…

Au fils aîné, comme aux pharisiens, comme à nous, il manque simplement l’essentiel : l’amour. C’est ce que la parabole veut mettre en lumière et que Jésus est venu accomplir. Ne pas quitter le père, accomplir sa volonté, c’est bien et louable mas cela ne suffit pas. Encore faut-il le faire dans l’amour qui est la perfection de la loi. C’est l’amour qui nous fait ressembler au père et répond à son désir le plus profond. C’est parce qu’il aime ses fils, qu’il leur partage ses biens de son vivant. C’est parce qu’il aime ses fils, qu’il les veut auprès de lui malgré leurs défauts, leur ingratitude. C’est parce qu’il aime ses fils, qu’il veut qu’ils vivent en frères et se comportent comme tel.

Rappelons ici les mots de saint Paul, qui trouvent toute leur place dans notre conclusion : « J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, j’aurais beau avoir toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien… L’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas … il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai » (1 Cor 13, 2-5).

Seigneur, tu vois ma misère de pauvre pécheur. Tu vois ma peur d’aimer. Viens vivre en moi. Viens aimer en moi.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Psaume 50 :

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

https://www.youtube.com/channel/UC0Va9VhE_C2EMUaWwJtv8Og?view_as=subscriber

La parabole du fils prodigue : le fils ainé

Méditons

À son début, la parabole ne nous dit rien du fils ainé. Tout ce que nous savons de lui, nous vient par déduction. Quand le fils cadet demande sa part d’héritage, il reçoit aussi la sienne et contrairement à lui, il ne quitte pas son père.

Le fils ainé a été obéissant à son père. Il s’est occupé de gérer le patrimoine familial de façon à lui faire produire du fruit. Si, à son retour, le fils cadet trouve une maison en ordre où l’on dispose de quoi lui réserver un accueil princier (veaux gras, beaux vêtements, bijoux…), c’est parce que le fils ainé a maintenu le patrimoine, qui lui appartient désormais puisque c’est sa part d’héritage. Aux yeux du monde, il apparait comme sérieux, conscient de ses devoirs, respectueux du 4ème commandement : « tu honoreras ton père et ta mère. »

Cependant, il n’est pas meilleur que son cadet et tout aussi rebelle sinon il ne reprendrait pas son père aussi durement quand il accueille son frère. Il est tout aussi dépensier, aime tout autant le luxe et les plaisirs sinon il ne reprocherait pas à son père de ne lui avoir jamais donné de veau gras pour fêter avec ses amis. Il a rempli son devoir de fils en travaillant dans le domaine familial mais très probablement en maugréant derrière le dos de son père, le critiquant sournoisement à chaque nouvelle consigne. Il est avare : il comprend qu’il devra entretenir son frère qui n’a plus rien et que son père accueille à grand frais. En fait, il n’aime personne ni son père ni son frère. Il est moins téméraire que son frère et calcule davantage les risques. S’il était moins borné, moins attaché à son confort, ses habitudes, à l’opinion du monde, probablement qu’il serait parti lui aussi pour mener la grande vie et dilapider le bien que son père lui a donné et durement gagné.

Le fils ainé est à l’image des pharisiens. Ils respectent les commandements et tous les termes de la loi mosaïque. Pour cette raison, ils sont convaincus de mériter les faveurs divines. En eux, ils se demandent : à quoi bon s’astreindre à vivre selon les commandements si celui qui ne l’a pas été est aussi bien traité lorsqu’il montre la première trace de repentir ? Pour eux, il s’agit là d’une injustice totale. Avouons que nous leurs ressemblons…

Au fils ainé, comme aux pharisiens, comme à nous, il manque simplement l’essentiel : l’amour. C’est ce que la parabole veut mettre en lumière et que Jésus est venu accomplir. Ne pas quitter le père, accomplir sa volonté, c’est bien et louable mas cela ne suffit pas. Encore faut-il le faire dans l’amour qui est la perfection de la loi. C’est l’amour qui nous fait ressembler au père et répond à son désir le plus profond. C’est parce qu’il aime ses fils, qu’il leur partage ses biens de son vivant. C’est parce qu’il aime ses fils, qu’il les veut auprès de lui malgré leurs défauts, leur ingratitude. C’est parce qu’il aime ses fils, qu’il veut qu’ils vivent en frères et se comportent comme tel.

Rappelons ici les mots de saint Paul, qui trouvent toute leur place dans notre conclusion : « J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, j’aurais beau avoir toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien… L’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas … il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai » (1 Cor 13, 2-5).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Psaume 50 :

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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La parabole du fils prodigue : « Un homme avait deux fils » (2)

Méditons

Après nous être interrogés sur les raisons de l’amour de Dieu, laissons-nous émouvoir par son intensité. L’homme de la parabole a deux fils qu’il n’a cessé de combler et aucun ne l’aime en retour. Pourtant, il ne leur retire pas son amour.

Le plus jeune réclame une part d’héritage que le père n’est pas tenu de lui donner ; elle ne lui revient qu’après sa mort et encore, s’il veut bien la lui léguer. L’aîné refuse d’accueillir son frère à son retour et d’entrer dans la joie de son père. Quand on aime quelqu’un, on se réjouit de son bonheur et on souffre de le voir souffrir. Les deux fils ont cela en commun, c’est qu’ils répondent à l’amour de leur père par la plus froide ingratitude.

Cet homme a comblé ses deux fils de son amour et de ses biens. Au plus jeune, il donne sa part d’héritage et le laisse partir sans chercher à le retenir par la force, ne serait-ce que pour le protéger. On ne retient pas ceux qu’on aime mais on les laisse partir la mort dans l’âme, en leur rappelant que la porte de la maison paternelle reste toujours ouverte. À l’aîné, il dit au retour de son frère : « tout ce qui est à moi est à toi » lui rappelant qu’il n’a jamais mis de limite aux biens dont il peut disposer. Les deux fils apparaissent comme des enfants gâtés qui ont toujours tout eu sans jamais réaliser que rien ne leur est dû mais que tout est don de l’amour inconditionnel et gratuit de leur père.

L’amour de cet homme est tellement fort qu’il ne se réduit pas avec le temps et l’accumulation des déceptions. Au contraire, il augmente avec le temps et la nostalgie. Pas un instant, cet homme ne songe à leur retirer son amour ne serait-ce que pour se protéger et moins souffrir de leur comportement. Le père attend patiemment le retour de son cadet et le reçoit sans lui poser de question. Il ne blâme pas son aîné qui refuse d’entrer dans la joie du retour de son frère.

Dieu est ce père qui n’a que des enfants ingrats qu’il ne peut cesser d’aimer. Il les a comblés de ses grâces et ne reçoit en retour que des marques d’ingratitude. Il les a créés à son image et à sa ressemblance, leur a mis son paradis à disposition n’y mettant qu’une seule restriction : ne pas manger du fruit de l’arbre défendu. Par la suite, il a comblé les enfants d’Israël de sa présence au milieu d’eux et en a fait le peuple élu. Quant à nous, il nous a fait le don des dons, son Fils Jésus-Christ qui nous a acquis le salut. Qu’avons-nous fait de toutes ces grâces ? Et pourtant, il ne cesse pas de nous aimer. Jusqu’à la fin de notre vie, il nous poursuivra de son amour pour nous ramener à la maison paternelle et nous préserver de la mort éternelle.

L’amour de Dieu est plus grand que toutes nos ingratitudes, que tous nos péchés. Dieu ne nous sauve pas parce que nous le méritons mais parce que lui est bon. Son amour est aussi infini qu’il l’est lui-même et lui-même n’est qu’amour. Comme cet homme de la parabole, malgré les défauts et les travers de ses fils, il ne met aucune condition à son amour. Cependant, il désire plus que tout être aimé en retour et que ses fils se comportent comme des frères. Ces désirs du père, Jésus les résume en quelques mots : « tu aimeras le Seigner ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22, 37-39).

Seigneur, donne-moi un cœur rempli d’amour pour toi et mon prochain.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Psaume 50 :

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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La parabole du fils prodigue : « Un homme avait deux fils »

Méditons

« Un homme avait deux fils ». Voilà une entrée en matière qui semble annoncer un récit sans grand intérêt. On pourrait même s’en étonner quand on sait qui est celui qui va le faire : Jésus, la sagesse incarnée, le Verbe éternel fait chair. Or, Le développement nous montrera que la parabole est d’une grande profondeur et que Jésus nous dévoile, par des comparaisons simples, les mystères les plus insondables.

Jésus révèle de Dieu un trait qu’on n’attend pas : il est père. Nous, qui avons l’habitude de nous adresser à lui par la prière du Notre Père, n’y prêtons plus guère attention alors que cette révélation devrait susciter notre étonnement béat. En effet, nous devrions être abasourdis et confondus de fierté de pouvoir nous adresser à « celui que le ciel et la terre ne peuvent contenir » (1 Rois 8, 27) en l’appelant Père, vue la distance abyssale qu’il y a entre lui, notre Créateur, et nous, ses créatures. Pour les contemporains de Jésus, cette comparaison n’a rien d’anodin, au contraire, c’est même tout à fait révolutionnaire, voire inenvisageable. Ils n’avaient pas le droit de prononcer le nom de Dieu ; de là à l’appeler Père et à s’adresser à lui comme des fils !

L’habitude d’appeler Dieu notre Père nous fait passer à côté du mystère insondable que ce titre renferme. Dieu veut que nous l’appelions Père et agit envers nous comme tel. Quelle élection ! Quel privilège ! Quand on y réfléchit, toute une série de questions se bousculent dans notre esprit. Mais qui est Dieu pour agir envers nous comme un Père ? Mais que représentons-nous à ses yeux pour qu’il nous traite comme des fils et non comme des serviteurs quelconques ? Le roi David se posait déjà les mêmes questions : « Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ? Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu, et tu l’as couronné de gloire et de magnificence » (Ps 8, 4-5).

Il n’y a pas d’explication à l’amour de Dieu si ce n’est qu’il est amour, comme nous le dit saint Jean (1 Jean 4, 7), qu’il aime toute sa création, et, plus que tout, l’homme qu’il a placé à son sommet en lui demandant de la soumettre. Aussi, cessons de nous poser des questions sur les raisons de son amour : nous n’en trouverons aucune de satisfaisante. Accueillons-le avec la simplicité d’un enfant pour en vivre et le laisser nous porter à lui jusqu’au jour où nous le verrons face à face dans la maison paternelle.

Seigneur, donne-moi d’accueillir ton amour et d’en vivre. Donne-moi de t’en rendre grâce à chaque instant.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Psaume 50 :

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

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La parabole du fils prodigue : le père

Méditons

Le personnage principal de la parabole n’est pas le fils cadet qui, après avoir mené une vie dissolue, rentre chez lui ou le fils aîné, mécontent de l’accueil qui lui est réservé, mais le père qui se réjouit de retrouver son enfant.

Comme toutes les paraboles, celle du fils prodigue ne se réduit pas à une leçon de morale qui nous dit ce qu’il faut faire. Son but premier est de nous révéler qui est Dieu, en l’occurrence qu’il nous aime d’un amour inconditionnel et qu’il demeure dans l’attente du retour à la maison paternelle de chacun d’entre nous.

Le personnage principal est donc le Père qui est l’image de Dieu. Quant à nous, nous sommes l’un des deux fils, le cadet qui s’en va dissipant sa part d’héritage, ou l’aîné qui refuse de l’accueillir à son retour. Nous pouvons même nous reconnaître dans les deux, tantôt abusant de la miséricorde infinie de Dieu, tantôt envieux des dons accordés à notre prochain.

Ce père a encore un troisième fils dont la parabole ne parle pas mais qui est pourtant bien présent : celui qui reste auprès du père, qui le sert dans l’amour et qui accueille son frère à son retour, partageant la joie de son père. Ce troisième fils, c’est Jésus-Christ qui raconte la parabole à des pharisiens qui ne comprennent pas qu’il puisse s’assoir à table avec des pécheurs. Il est le Fils du Père éternel et notre frère. Il s’est fait homme pour partir à la recherche de ses frères et les ramener au Père qui les attend les bras ouverts.

Oui, le personnage principal n’est pas le fils qui revient mais le père qui l’accueille avec un amour accru car creusé par l’absence et le désir de son retour.

Seigneur, je te remercie de ton amour de père. Accorde-moi d’être un bon fils.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Psaume 50 :

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

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La parabole du fils prodigue

Méditons

Jésus dit encore : « Un homme avait deux fils.

Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens.

Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre.

Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.

Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs.

Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.

Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !

Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi.

Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.”

Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.

Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.”

Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds,

allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons,

car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer.

Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses.

Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait.

Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.”

Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier.

Mais il répliqua à son père : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.

Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !”

Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi.

Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »

Luc 15, 11-32

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Psaume 50 :

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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