La parabole du fils prodigue : « Et le père leur partagea ses biens »

Méditons

Le comportement du père s’oppose en tout à celui de ses fils. Alors qu’ils ne pensent qu’à jouir de la fortune que leur père s’est acquise par une vie de labeur, ce dernier, qui les aime malgré leurs défauts, veille à ne pas les opposer davantage par un partage inégal.

Le père forme deux parts égales. Pour cela, il dresse un bilan exact de ses biens, fait estimer la maison, les terrains, les vignes, le cheptel, tout ce qu’il possède. Au fils aîné, il donne la maison, les champs et tout ce qui dépend du domaine ; le père continuera à y habiter avec lui. Notons qu’il se dépouille de tout. Il ne garde rien pour lui et accepte de ne plus être le maître chez lui. Il se rend dépendant de son fils aîné qui, sur le fond, n’est pas beaucoup meilleur que son frère et s’en remet à lui pour prendre soin de lui dans sa vieillesse.

Au second fils, il donne de l’argent et d’autres choses qui pourront être converties en liquide : le cadet ne peut s’encombrer de rien puisqu’il compte partir sous peu dans un pays étranger. Ce père voit son plus jeune fils se débarrasser sans état d’âme de tout ce qui peut être vendu. Il le voit recevoir sa part de fortune, aussitôt lui tourner le dos et partir au loin. Lui a-t-il seulement dit : merci !

Dieu est ce père qui répond à l’ingratitude de ses fils par l’amour, la justice et l’équité, qui travaille à l’unité de sa famille, qui met tout en œuvre pour faire régner la paix entre les deux frères. Il leur transmet tous ses biens et, une fois qu’il leur a tout donné, il s’en remet lui-même et tout son devenir à la bonne volonté de son fils aîné.

Dieu a déposé tous les trésors de la rédemption entre nos mains, nous en établissant les intendants. Il a fait des prêtres les dispensateurs des sacrements, les canaux de sa grâce. Il leur a donné pouvoir de remettre ou de maintenir les péchés dans le sacrement de la pénitence. Il leur a donné pouvoir de transsubstantier le pain et le vin en Corps et Sang de Jésus-Christ. Essayons d’imaginer ce que cela représente d’élection, d’amour, de confiance de la part de Dieu : il s’en remet au bon vouloir de pauvres pécheurs pour dispenser les fruits de la rédemption qu’il nous a si durement acquise… Quand un être humain fait un tel choix, nous le traitons de fou mais que dire quand il s’agit de celui de Dieu… Le mot qui convient à la situation reste probablement à inventer… Il nous nourrit des sacrements alors que nous les estimons si peu, en sommes si peu dignes et si peu disposés à en produire les fruits… Il est seul à savoir qui est l’être humain dans sa nature profonde et déchue, pourtant il fait le choix de se livrer à lui pour lui donner l’occasion de lui prouver son amour.

Merci Seigneur pour ta confiance. Pardon Seigneur si souvent je la trahis. S’il te plait Seigneur, fais grandir en moi le désir de sainteté.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Psaume 50 :

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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