La parabole du fils prodigue : « Toi tu es toujours avec moi »

Méditons

« Bonheur, je t’ai reconnu au bruit que tu as fait quand tu es parti. » Ce dicton exprime nos regrets d’avoir tenu pour rien ou pour normal un bien dont nous avons joui sans l’estimer et dont nous nous rendons compte de la valeur maintenant que nous ne l’avons plus. C’est quand nous tombons malade, par exemple, que nous réalisons toute la valeur de la santé et qu’elle ne va pas de soi.

Le fils aîné se sent lésé par rapport à son frère pour lequel le père organise un banquet. Il estime que pour lui, le père n’en a jamais fait autant. Il ne lui a même jamais donné de quoi fêter avec ses amis. Il trouve ce traitement aussi immérité qu’injuste

Dans sa bonté, le père lui rétorque doucement « mais toi tu es toujours avec moi » pour lui signifier qu’à bénéficier en permanence de ses bontés et de son amour, il ne se rend plus compte de toute l‘étendue de son bonheur. Matin et soir, à chacune de ses respirations et de ses pensées, il est présent à son cœur et, à tout instant, il le bénit. Il bénéficie de la récompense continuelle d’être toujours avec lui. Le père ajoute : « tout ce qui est à moi, est à toi. » Il l’a établi son bras droit, l’a investi de tous ses pouvoirs. Comment pourrait-il le récompenser davantage ? Tout cela n’est-il pas bien plus qu’un banquet même le plus somptueux ?

Dieu est ce père qui nous concède la foi, l’espérance, la charité, vertus qui nous gardent en communion avec lui. Il est ce père qui se soucie de ses enfants, qui ne désire rien davantage que de les avoir réunis autour de lui pour l’éternité bienheureuse, qui les poursuit de son amour jusqu’à ce qu’ils y soient parvenus. Il est ce père qui a fait de l’homme le sommet de sa création et la lui a soumise. Il est ce père qui l’a sauvé de la mort éternelle et lui a confié tous les fruits de la rédemption. Il est ce père qui, à chaque instant, fait avec lui le pari de la confiance, l’accueille et le relève à chacune de ses chutes. Il est ce père qui est amour et comme tel, ne passe pas un instant sans combler tous ses enfants de son amour.

Comme le fils aîné, nous passons à côté des merveilles de Dieu sans les voir. Nous avons vraiment un comportement d’enfants gâtés. Le fils cadet avait besoin de changer de vie mais le fils aîné a besoin de changer son regard et son cœur. A force de se comparer à son frère pour se trouver des raisons d’être reconnu comme un bon fils, il oublie simplement de l’être. Par ailleurs, il ne réalise pas qu’il a déjà tout. Il n’a pas besoin de mériter l’amour de son père qui lui est tout acquis sans qu’il ait à le conquérir.

Seigneur, je ne suis pas digne de ton amour et pourtant je sais que tu m’aimes au-delà de tout ce que je peux imaginer, ce dont je te remercie. Donne-moi de te rendre une part de cet amour désintéressé en changeant mon regard sur mon prochain. Donne-moi de le voir comme toi tu le vois.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Psaume 50 :

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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La parabole du fils prodigue : le désir d’être reconnu

Méditons

Le fils aîné, dépité de voir son frère aussi bien accueilli, reproche à son père de ne l’avoir jamais récompensé de tout le travail qu’il a accompli : « Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. » Il ne se sent pas reconnu par son père dans tous ses mérites.

C’est bien connu, à force de faire les choses, elles finissent par devenir normales : n’a de valeur que ce qui est rare et rien n’échappe à cette règle. Le fils aîné a toujours travaillé dans le domaine. Il a fait face à toutes les charges de sa fonction. L’idée qu’il puisse faillir ou se dérober à ses obligations ne viendrait à l’esprit de personne et surtout pas du père.

Il n’en va pas de même pour le fils aîné dont le besoin de reconnaissance n’est pas satisfait ; il est même attisé par l’orgueil et la jalousie. Qu’on ne lui manifeste aucune reconnaissance, c’est une chose, mais qu’on fasse grand cas de son frère qui rentre ruiné de son escapade dans le grand monde, c’en est une autre. Il ne peut le supporter.

Le fils aîné ne comprend pas son père dont la pensée n’est pas la même que la sienne. Le festin que donne le père n’a rien à voir avec une quelconque récompense : il marque la fin de son deuil et le début d’une vie nouvelle d’où la tristesse est bannie.

Nous vient alors à l’esprit l’image du serviteur inutile ou quelconque dont Jésus parle aux Apôtres : « Lequel d’entre vous, quand son serviteur aura labouré ou gardé les bêtes, lui dira à son retour des champs : Viens vite prendre place à table ? Ne lui dira-t-il pas plutôt : Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et boive. Ensuite tu mangeras et boiras à ton tour ? Va-t-il être reconnaissant envers ce serviteur d’avoir exécuté ses ordres ? De même vous aussi, quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été ordonné, dites : Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir » (Luc 17, 10).

Le fils aîné ne peut pas revendiquer de récompense pour avoir agi comme fils. L’amour du père et la certitude du devoir accompli doivent lui suffire. Doit-on récompenser un père d’avoir été un bon père ? Non, mais on doit l’aimer et le soutenir tant qu’il est en vie.

Nous sommes redevables à Dieu car tout vient de lui, qui nous l’accorde dans un acte de charité infinie. Lui ne nous doit rien et tout ce que nous pouvons faire à son service est en soi une grâce car il nous donne de lui rendre un peu (oh, bien peu !) de cet amour dont il nous comble.

Jésus nous précède avec son exemple. Personne n’a plus travaillé que lui dans la vigne de son père sans revendiquer quoi que ce soit pour lui-même. Il dira aux Apôtres : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre » (Jean 4, 34). Et il ajoutera : « C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs » (Matthieu 20, 28).

Notons au passage que Jésus ne fait jamais de compliments. Il ne remercie jamais non plus, même ceux qu’il a placés au plus près de lui dans la gloire. Lorsqu’il parle de ce qui fait la grandeur de sa Mère, il proclame : « heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent » (Luc 11, 28). De Jean-Baptiste, il prononce l’éloge funèbre : « parmi les enfants nés d’une femme il n’y en a pas de plus grand que Jean-Baptiste » (Luc 7, 28).

Jésus ne veut pas chatouiller notre orgueil toujours renaissant. Nous sommes des êtres aussi fragiles que vulnérables ! Marie, Jean-Baptiste, Joseph comme la foule innombrable des sauvés sont parvenus à la béatitude éternelle parce qu’ils se sont laissé porter par sa grâce. Leur mérite vient de l’avoir laissé agir en eux. Mais même cela est en soi une grâce. Aussi, comme Marie, nous ne pouvons que nous humilier et dire : « Je suis la servante du Seigneur » (Luc 1, 38) et considérer que tout ce qui nous est donné de faire pour son amour doit l’être dans la joie de l’action de grâce.

Seigneur, je ne peux rien par moi-même. Il me faut tout recevoir de toi, la source de tout bien. Eteins en moi le désir de reconnaissance car c’est déjà un grand honneur que d’avoir été choisi pour travailler dans la vigne de ton père. Donne-moi de ne désirer que de rester toujours auprès de toi.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Psaume 50 :

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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La parabole du fils prodigue : l’orgueil

Méditons

Le fils aîné est victime d’un autre travers instillé par la faute originelle et  tout aussi destructeur que la jalousie : l’orgueil.

Le fils aîné se sent rabaissé par la joie de son père, qu’il juge aussi excessive qu’injustifiée. Son frère ne mérite pas un tel accueil. Comment son père peut-il vouloir fêter son retour avec tant de faste après tout le souci qu’il lui a fait. Il le traite comme un héros et n’a jamais fait aucun cas de lui, son aîné, qui a fait face à toutes les obligations de sa charge. Comment pourrait-il accepter de s’assoir à côté de son frère et faire comme si de rien était, et même se montrer heureux de la situation ? Il se sent meilleur que son frère, qu’il juge méprisable et indigne de tant d’attention. En lui-même, il se dit : « il a voulu partir pour jouer au grand seigneur me laissant tout sur les bras. Pendant qu’il faisait la fête, moi je travaillais d’arrache-pied. Aujourd’hui qu’il crève la faim après avoir tout dilapidé, je dois faire comme si de rien était et me réjouir de son retour. Ce n’est qu’un profiteur. Il n’est revenu que parce qu’il n’a pas d’autre endroit où aller. Et mon père se laisse prendre au jeu. Il l’a toujours préféré à moi. Il est le plus jeune. Notre père a toujours été faible avec lui et il le sait. Non, jamais je ne participerai à cette fête. Si mon père veut se laisser prendre pour un idiot une fois de plus, grand bien lui fasse. Moi, pas question ! »

Le fils aîné se juge au-dessus de son frère parce qu’il n’a jamais déçu son père par une attitude extérieure inadéquate. Son père n’a jamais eu à rougir de son comportement. Il a tout fait comme il fallait et le cadet a failli sur toute la ligne. Si on s’en tient aux seuls faits, on ne peut que donner raison à l’aîné. Mais sa réaction est-elle empreinte de sagesse ? Une fois de plus regardons vers Jésus et l’exemple qu’il nous donne.

Jésus nous enseigne à ne pas aborder les pécheurs avec orgueil et aplomb mais avec douceur et humilité comme lui l’a fait au temple à 12 ans avec les docteurs de la loi. Ce jour-là, ils l’ont écouté avec attention parce qu’il leur a parlé avec la douceur d’un enfant. Il nous enseigne ainsi à marcher sur notre orgueil, sur nos certitudes d’avoir raison pour ne pas empêcher un plus grand bien. Si le fils aîné ne domine pas son orgueil, ne s’associe pas à la joie de son père et n‘accueille pas son frère, ce dernier pourrait bien repartir. Il ne sortirait alors jamais de sa misère et y périrait tôt ou tard. Tandis qu’en se sentant accueilli et pardonné, il pourrait prendre cette fête pour un nouveau départ et entamer un véritable chemin de conversion du cœur qui le mènerait peut-être jusqu’à des sommets de sainteté. Pensons au bon Larron.

Jésus est notre frère aîné et le meilleur de tous les fils. Il est venu en ce monde pour notre salut et accomplir ainsi la volonté de son père. L’Incarnation est en soi déjà une humiliation abyssale. Dieu s’abaisse jusqu’à nous ! Il n’attend pas que nous venions à lui mais fait le premier pas. Il va à la rencontre des plus grands pécheurs. Pensons à Marie-Madeleine, à Zachée, à Mathieu et tant d’autres… et à nous-mêmes… Voyons d’où ils sont partis et où ils sont arrivés grâce à l’humilité et la douceur de Jésus.

Jésus est le frère aîné de la parabole mais dans la perfection de l’amour. Il a toujours été avec le père, l’a aimé, l’a honoré, s’est associé à sa peine quand Adam l’a quitté en commettant le péché originel et qui, par amour, s’offre en rançon pour notre salut.

Seigneur, enseigne-moi l’humilité qui me rend semblable à toi et à Marie, ta Mère et la nôtre. Aide-moi à ne pas craindre de m’humilier, à ne pas toujours chercher à avoir le dernier mot. Donne-moi de ne pas craindre de m’humilier si c’est pour permettre un plus grand bien, si cela contribue au salut de mon âme et à celui de mon prochain.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Psaume 50 :

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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La parabole du fils prodigue : la jalousie

Méditons

Demandons-nous pourquoi le fils aîné a tant de mal à partager la joie de son père. Pourquoi n’est-il pas lui aussi ému aux entrailles de la misère dans laquelle son frère est tombé ?

Le fils aîné est victime d’un travers vieux comme le monde et dont nous sommes marqués au fer rouge comme une conséquence du péché originel : la jalousie. Plus qu’un défaut, la jalousie est une maladie qui, à l’image du diabète, finit par gangréner tout le corps si on ne la dépiste pas dans sa genèse pour la traiter aussitôt avec vigueur. Ce travers nous fait ressembler au démon dont la jalousie, l’orgueil et l’entêtement sont les principaux défauts, en tout cas ceux qui ont causé sa déchéance.

C’est par jalousie que l’antique serpent a fomenté notre perte. Banni sans recours du paradis et jaloux de ceux qui y accèdent, il se venge de Dieu en s’en prenant à ses enfants ; il travaille sans relâche à faire en sorte qu’ils n’y parviennent pas non plus.

La jalousie est un feu qui ne s’éteint jamais. Au contraire, elle ne fait que croitre et se développer au fur et à mesure du mal qu’elle engendre. Elle fait souffrir le jaloux qui fait souffrir son entourage. Et plus le jaloux fait souffrir, plus il souffre lui-même de faire souffrir. Tant et si bien que le jaloux se trouve pris dans une spirale infernale dont il ne parvient pas à se dépêtrer.

Rappelons-nous Caïn, le meurtrier de son frère Abel dont il est jaloux parce que Dieu agrée son offrande et non la sienne. Souvenons-nous de Joseph, fils de Jacob que ses frères ont vendu aux Egyptiens par jalousie. Pensons à Hérode qui, par jalousie, fait massacrer tous les enfants mâles de Bethléhem. Et, rappelons-nous surtout de Jésus, condamné au supplice de la croix par jalousie des autorités religieuses de son époque.

Le problème est posé maintenant, me direz-vous, mais pas réglé pour autant : comment surmonter la jalousie qui nous tient viscéralement au corps et que le démon ne cesse d’attiser en nous comme une arme destructrice de la charité fraternelle ? Pour éradiquer en nous la jalousie, il nous faut regarder vers Jésus.

Le Père lui demande de partager notre condition pour nous sauver de la déchéance dans laquelle le péché originel nous a entraîné. Il se fait homme en Marie et partage notre vie de misère pendant 33 ans pour finir sur la croix. Si Jésus avait été comme le fils aîné de la parabole, il aurait repoussé la demande de son père d’un revers de main et lui aurait rétorqué que les hommes n’en valent pas le coup.

Mais Jésus n’est pas comme le fils aîné ni comme nous. Il est vrai homme et vrai Dieu. Il est parfaitement Dieu donc il est tout amour. Il est parfaitement homme donc il partage pleinement notre condition humaine sauf pour le péché. Cela ne signifie pas que le démon ne l’a jamais tenté, au contraire, mais qu’il ne lui a jamais cédé. Si nous voulons dominer notre jalousie, il nous faut laisser Jésus remplir notre cœur d’où il repoussera lui-même les attaques du démon.

Seigneur, sans toi, je ne peux rien faire. Tu l’as dit toi-même et je le réalise chaque jour. Aie pitié de ma misère ; viens en mon cœur y établir ta demeure. Aime en moi et par moi.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Psaume 50 :

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

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La parabole du fils prodigue« Son père sortit le supplier »

Méditons

Quand le fils aîné s’aperçoit du faste de la fête qui se prépare, il est blessé dans son orgueil et se met en colère. Il trouve que son père se montre injuste et méprisant à son égard. En effet, dès qu’il a pu travailler, il l’a servi. Il n’a jamais transgressé ses ordres. Il est toujours resté près de lui et l’a aimé pour deux, pour guérir la blessure que son frère lui a infligée. Et, malgré ça, son père ne lui a pas même donné un chevreau pour fêter avec des amis. Mais son frère, qui l’a offensé, qui l’a abandonné, qui a été paresseux et dissipateur, et qui revient poussé par la faim, il l’honore et, pour comble de tout, pour lui il fait tuer le veau gras. C’est bien la peine d’être travailleur et sans vices !

Il refuse donc d’entrer et de participer aux réjouissances. Son père sort alors le supplier de ne pas lui gâcher la joie de retrouver un fils en lui infligeant la douleur d’en perdre un autre. Il les veut tous les deux avec lui dans la joie d’être à nouveau réunis.

Le père aurait pu être directif et imposer sa volonté. Son fils aîné étant respectueux de son père et ayant jusque-là toujours suivi ses ordres, il se soumis aussi à celui de ne pas faire d’histoire. Mais il n’aurait obtenu qu’un assentiment de façade et non une adhésion du cœur. Or, pour lui, c’est un besoin vital que ses deux fils ne se sentent pas contraints de se supporter mais qu’ils nourrissent l’un envers l’autre des sentiments fraternels.

Il aurait pu aussi essayer de le corrompre en lui promettant de lui donner plus tard le chevreau qu’il demande. Il aurait aussi pu enchérir en lui promettant une fête plus belle que celle qu’il organise pour son frère. Mais l’amour du père pour ses fils ne pouvait se résoudre à de tels stratagèmes car son désir profond de voir ses fils s’aimer comme des frères n’arait pas été satisfait.

Aussi, il ne lui reste plus qu’un seul recours, le supplier pour l’amour de son frère et pour l’amour de lui, de revenir à de meilleures dispositions du cœur. Il s’humilie donc devant son aîné qu’il prie de partager sa joie et de pardonner à son frère comme lui-même l’a fait.

Dieu est à l’image de ce père qui supplie son aîné de ne pas lui ôter la joie de voir ses fils se tomber dans les bras l’un de l’autre et se donner le baiser de paix. Et si l’on considère toutes ses bontés envers l’humanité, le mot « supplier » est loin d’être trop fort même s’agissant de lui.

Dieu n’entame jamais notre liberté. Il nous donne ses commandements en nous demandant de les suivre pour notre plus grand bien mais ne nous y contraint pas. Il nous fait tout demander dans la prière pour nous faire désirer ce qu’il veut nous donner. Il ne désire rien davantage que de nous voir réunis autour de lui mais ne nous retient pas. Dans son amour pour nous, il nous laisse libres afin que nous lui fassions l’hommage de notre amour.

Il ne désire rien davantage que notre salut. Pour cela, il donne et sacrifie ce qu’il a de plus cher, son propre Fils. Et jusqu’à la fin du monde, il continuera de poursuivre chaque âme en lui parlant au cœur, à la conscience, la « suppliant » d’accepter son offre de salut pour qu’elle ne se perde pas à jamais. Lorsqu’on ne peut ou ne veut pas contraindre, on ne peut plus que supplier.

Seigneur, donne-moi un cœur bon qui ne craint pas de se renoncer pour faire avancer ton royaume. Donne-moi de travailler concrètement à la paix et à la concorde autour de moi.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Psaume 50 :

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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La parabole du fils prodigue : « Alors le fils aîné se met en colère et refusa d’entrer. »

Méditons

En revenant des champs, le fils aîné voit les serviteurs préparer un banquet de dernière minute. Il entend la musique et les chants. Il se demande ce qui se passe car il n’a pas l’habitude des réjouissances dans sa famille : l’envie de fêter a passé au père depuis que son cadet est parti au loin.

Un serviteur informe le fils aîné du retour de son frère et que son père a ordonné un banquet pour fêter l’événement. C’en est trop pour lui qui rentre fatigué des champs et à qui son père n’a jamais donné de quoi fêter avec ses amis. En plus, il est l’aîné, il devrait avoir la préséance sur son frère. Il se sent rabaissé, humilié, compté pour rien, dévalorisé. Il a l’impression que tout ce qu’il a fait pendant toutes ces années dans le domaine familial compte pour rien et que, dès que son frère pointe le bout de son nez, son père oublie jusqu’à son existence. Faudra-t-il donc que lui aussi se mette à dilapider le patrimoine familial pour que son père lui accorde un peu d’estime… Le fils aîné est à ce point blessé dans son orgueil qu’il se met en colère et refuse de s’associer aux réjouissances.

Lequel d’entre nous pourrait le blâmer ? C’est une réaction tellement humaine. Un frère n’a pas la même capacité qu’un père de passer sur les offenses. Un frère n’aime pas comme un père et encore moins comme une mère.

Qu’aurions-nous fait à sa place ? N’essayons pas de l’imaginer, nous nous décevrions nous-mêmes. Regardons plutôt vers Jésus, notre modèle en toute chose et voyons ce que lui a fait.

Par amour pour le Père, Jésus est allé chercher ses frères qui l’ont quitté pour un pays lointain. En effet, Adam et Eve se sont laissé séduire par le serpent et ont mangé du fruit défendu, en conséquence de quoi, ils ont été bannis du paradis. Et nous, leurs enfants selon la chair, portons en nous, comme un sinistre héritage, la marque de leur désobéissance. Pour nous ramener au Père, qui ne se résout pas à notre déchéance, il s’est fait homme, partageant notre condition en tout sauf le péché, et nous a rendu notre dignité de fils et de filles de Dieu par son offrande de lui-même sur la croix. Par le baptême, fruit de sa Passion, il nous ouvre les portes du paradis. Par l’Eucharistie, il nous transfuse sa vie divine pour que nous vivions pleinement avec et en Dieu. Lorsque nous nous présenterons à lui aux portes de la maison paternelle, en portant le vêtement des noces, il nous accueillera, nous recevra dans ses bras et nous mènera au Père pour notre plus grande joie à tous les deux.

Si nous ne regardons pas vers Jésus pour apprendre de lui à aimer, nous resterons au bord de notre âme, nous serons parfaits à l’extérieur mais vides à l’intérieur.

Si nous faisons comme Jésus, il nous faudra marcher sur notre nature profonde pétrie d’orgueil et de jalousie mais nous serons véritablement les enfants du Père, les frères de Jésus, qui, comme l’écrit saint Jean, ne sont qu’amour. La plénitude de la foi, c’est donc l’amour et rien de moins.

Seigneur Jésus apprends-moi l’amour de Dieu et du prochain. Apprends-moi à ne pas craindre de trop aimer. Communique-moi la joie de servir et éteins en moi le désir d’être reconnu.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Psaume 50 :

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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La parabole du fils prodigue : « Le fils ainé était aux champs »

Méditons

Voilà que nous retrouvons le fils aîné. Pendant que le père accueille son frère avec faste et débordement de joie, lui-même se trouve aux champs.

Nous avons vu que, sur le fond, le fils aîné n’est pas bien meilleur que son frère, qu’il est moins téméraire, qu’il contient davantage son tempérament et ses passions, qu’il fait le choix de la sécurité. Aussi, il est resté auprès de son père à travailler avec lui, à suivre ses directives. Pour continuer à jouir de ses bontés et du train de vie qu’il lui assure, il accepte de souffrir son autorité. Il est aussi conformiste et soucieux de la bienséance car il accomplit son devoir d’aîné et tout ce qu’on attend de lui.

Pendant que le fils cadet dilapide sa part d’héritage, le fils aîné travaille dans les champs sans aucune marque de reconnaissance de la part du père. En effet, le père ne lui a jamais donné de quoi fêter avec ses amis. Le fait qu’il est absent quand son frère revient, indique qu’il travaille dur et ne ménage pas sa peine. La manière, dont la parabole nous le présente, suggère même qu’il est impeccable à tout point de vue. Même si par moment cela lui coûte, il se surmonte et fait face à ses obligations. En principe, un père ne peut que se féliciter d’avoir un tel fils !

Aussi, dans un premier temps, l’attitude du père peut nous sembler injuste. Qu’il reçoive son fils tombé dans la misère nous semble normal – c’est la marque d’une faiblesse naturelle à un père, marque dont personne ne peut le blâmer – mais lui réserver un tel accueil n’est-ce pas soutenir le vice contre la vertu ? Surtout si on a devant soi l’exemple d’un fils aîné qui travaille pour deux, prenant en charge la part des responsabilités que le plus jeune aurait dû assumer ?

Nous faisons alors le parallèle avec la parabole des ouvriers de la dernière heure : ceux qui n’ont que peu travaillé, reçoivent le même salaire que ceux qui ont supporté tout le poids du jour. Ces derniers s’en plaignent au maître du domaine. Ils sont comme l’aîné dans la parabole du fils prodigue. Cela semble tellement injuste. Pourtant le père n’est injuste avec aucun de ses fils qu’il aime tous deux jusqu’au renoncement de lui-même.

En effet, le fils aîné est loin d’être lésé car il a eu le bonheur de passer sa vie auprès d’un père aussi bon et généreux. Plus encore, grâce lui a été faite de pouvoir lui rendre une part de son amour par sa fidélité à accomplir sa volonté et son ardeur au travail dans le domaine familial. Et quand, par moments, il était tenté de suivre le même chemin que son frère, il a eu le bonheur de ne pas y succomber, de ne pas quitter son père pour finalement se retrouver dans la même misère que son frère.

L’aîné ne se rend pas compte de son bonheur et de la grâce que cela représente de pouvoir travailler dans le domaine familial. Il a ainsi échappé à la ruine et à une vie de misère. S’il a parfois trouvé pesant de devoir se soumettre à son père, combien plus lourd a été le joug du propriétaire des cochons auquel le fils cadet tombé dans la misère s’est loué.

Seigneur, donne-moi de ne pas chercher ailleurs un bonheur dont je jouis déjà pleinement auprès de toi. Le vrai bonheur, c‘est de te connaitre et de t’aimer. C’est aussi de pouvoir te rendre une part de ton amour en contribuant, dans la joie d’un cœur reconnaissant, à ton œuvre de salut. C’est de savoir qu’en accomplissant ta volonté, je te réjouis au-delà de tout ce que je peux imaginer. Merci Seigneur ! Merci ! Merci sans fin !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Psaume 50 :

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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La parabole du fils prodigue : « Mon fils que voilà était mort et il est revenu à la vie. Il était perdu et il est retrouvé. »

Méditons

En prononçant ces paroles, le père indique comment il a vécu l’absence de son fils. Si on transpose à Dieu, ils décrivent les effets du péché mortel.

Le père a vécu l’absence de son fils comme un deuil. Sa souffrance n’aurait pas été différente ou plus grande s’il était mort. Il laisse à penser qu’au fond de lui-même son bon sens lui disait qu’il ne verrait plus son fils. En l’attendant tout de même, il espérait donc contre toute espérance. Cette attitude traduit non seulement tout l’amour du père pour son fils, dont le souvenir ne le quitte pas, mais aussi toute l’intensité de son espérance et de sa prière dans cette intention.

Le fils n’a pas conscience d’avoir à ce point fait souffrir son père. Pour lui, il n’était qu’égaré ; pour le père, il était comme mort tant il a cruellement ressenti son absence. Le père n’a vécu que dans l’attente de son retour ; au loin, le fils a oublié jusqu’au souvenir de son père et ce n’est que par la misère qu’il lui est revenu à l’esprit.

Les mots du père décrivent les sentiments de Dieu lorsque nous rompons la communion avec lui par le péché mortel qui engendre la mort de l’âme. Si nous devions mourir dans cet état, nous ne serions pas reçus dans le séjour des bienheureux mais irions, inconscients que nous sommes, dans celui qui rassemble les réprouvés. Lorsque nous recevons le pardon de nos péchés par les mérites infinis de Jésus-Christ Notre Seigneur, notre âme revient à la vie. Rendons toujours grâce pour le don incommensurable de la confession sacramentelle.

Demandons-nous si, dans son paradis, Dieu est en proie à la souffrance. Souvenons-nous des paroles de Jésus à Paray-le-Monial : « Voici ce Cœur qui a tant aimé les hommes qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour. Et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi dans ce sacrement d’amour. » Rappelons-nous aussi celles de l’ange de la paix à Fatima : « Consolez votre Dieu. » Et enfin, représentons-nous le regard de Notre Dame de Lourdes lorsqu’elle demande de prier pour la conversion des pécheurs. Bernadette dit que son regard devint triste, si triste qu’il semblait porter toute la souffrance du monde.

Nous ne sommes pas indifférents à notre Dieu, qui connait personnellement chacun de ses enfants et attend son retour. Dans ce sens, Blaise Pascal écrit : « le Christ sera en agonie jusqu’à la fin du monde. » Tant qu’il y aura une âme à sauver, Jésus, ainsi que tous ceux qui lui sont attachés, ne trouveront pas de repos malgré les délices du paradis.

Seigneur, donne-moi le souci des âmes et de leur salut. Fais-moi comprendre ce que cela peut représenter de vivre toute une éternité sans toi, sans ton amour. Donc-moi de prier chaque jour avec ardeur pour ma conversion et celle de tous les pécheurs égarés.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Psaume 50 :

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La parabole du fils prodigue : « Festoyons »

Méditons

Le père ordonne une fête somptueuse pour célébrer le retour de son fils. Cette fête n’est pas d’abord pour faire plaisir à son fils mais pour manifester sa joie de son retour.

Le fils ne mérite pas un tel faste ; dans la plupart des familles, on aurait été plus discret, se contentant de le nourrir puis de le réintégrer dans le paysage familial. La plupart seraient honteuses de présenter à leur entourage un fils revenu ruiné et par pur intérêt après avoir dilapidé la part d’héritage, qu’il a touché du vivant des parents.

Le père de la parabole est tout autre : il ne peut plus contenir sa joie qui déborde à ce point de son cœur qu’elle a besoin de se concrétiser. Il s’y abandonne donc et veut la partager avec ses serviteurs qui, sans doute, le taxent de naïveté de croire aux bonnes dispositions de son fils qui l’a tant fait souffrir et dont ils ne croient pas un instant qu’il ne reproduira pas les mêmes erreurs.

Peut-être le père s’en rend-t-il compte mais cela ne lui importe pas. Il n’est qu’amour et ne se préoccupe que du bien de son fils. Parce qu’il est bon, il ne se préoccupe pas de savoir si son fils ne repartira plus, s’il ne le fera plus souffrir. Il ne sait qu’une seule chose : aujourd’hui, il est là avec lui et sa présence le réjouit tant, qu’elle le console de tout ce qu’il lui a fait subir.

Le père ordonne de faire tuer le veau gras autrement dit de servir la meilleure viande pour le banquet des retrouvailles : ce qu’il y a de meilleur est tout juste à la hauteur de sa joie et en mesure de l’exprimer. Ce banquet revêt un caractère d’autant plus exceptionnel que les fêtes semblent rares dans le domaine ; à la fin de la parabole, nous entendons le fils aîné reprocher à son père de ne jamais lui avoir donné de quoi fêter avec ses amis.

Cette fête, aussi somptueuse qu’exceptionnelle et joyeuse, nous fait comprendre ce que l’absence de ce fils a représenté de souffrances pour le père et ce que signifie pour lui la joie de le retrouver. Lorsqu’il dit aux serviteurs « mon fils était mort et il est revenu à la vie », le père nous dit en substance qu’il s’est senti mourir le jour où son enfant est parti et qu’en le retrouvant, il a l’impression de revivre.

Une fois de plus, nous sommes amenés à nous interroger sur l’amour de Dieu qui, à l’image du père de la parabole, se réjouit sans mesure lorsque l’un de ses enfants revient à lui pour ne plus le quitter. En effet, Jésus nous dit : «  je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance » (Luc 15, 7). Et, une fois de plus aussi, nous nous rendons compte de notre piètre capacité d’amour…

Notons que le père n’ordonne pas de tuer un mouton, un agneau comme il est d’usage dans le pays de Jésus ou un chevreau comme le fils aîné le demandera, mais un veau gras. Nous vient alors à l’esprit l’image du veau d’or devant lequel les Israélites se sont prosternés. « Moïse se saisit du veau qu’ils avaient fait, le brûla, le réduisit en poussière, qu’il répandit à la surface de l’eau. Et cette eau, il la fit boire aux fils d’Israël » (Exode 32, 20). Le père reproduit le même scenario avec le veau gras qui symbolise les idoles, les passions auxquelles le fils s’est abandonné et auxquelles il a renoncé en retournant chez son père.

Seigneur, donne-moi un cœur bon et compatissant, qui ne se ferme pas aux ingratitudes. Donne-moi de me réjouir avec toi de chaque conversion. Donne-moi de prier et d’agir dans ce sens.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Psaume 50 :

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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La parabole du fils prodigue : vêtement, bague, sandales

Méditons

« Mais le père dit à ses serviteurs : « Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. »

En accueillant son fils, le père ne fait pas que le sauver de la misère, il le restaure dans sa dignité. En effet, il lui rend tous les attributs qui le distinguent comme fils du maître du domaine. Il lui fait donner le plus beau vêtement, une bague, des sandales. Ces parures sont les symboles des prérogatives que Dieu nous accorde à notre baptême, qu’il nous rend ou même étend par l’absolution sacramentelle après chaque bonne confession.

Le vêtement symbolise l’innocence originelle dans laquelle nous sommes restaurés à notre baptême. Nous sommes alors lavés de la tache de la faute originelle et rendus dignes d’être admis dans le Royaume des cieux. C’est la robe nuptiale sans laquelle on ne peut être convié au banquet des noces de l’Agneau (Matthieu 22, 11-14).

Le péché entache notre robe baptismale et, à force de les accumuler, elle devient sale, puante, tombe en lambeaux comme celle du fils prodigue. Après nous être repentis de nos péchés, les avoir confessés et en avoir reçu l’absolution, Dieu nous habille à nouveau de façon à nous rendre dignes de son Royaume. Dans l’Apocalypse, saint Jean parle des habitants du Ciel en les désignant comme ceux qui « ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau » (Apocalypse 7, 14), autrement dit, ils ont eu recours aux sacrements, dont la confession, pour se maintenir ou revenir en état de grâce.

La bague est le symbole de la puissance que Dieu donne à ses fils et filles pour agir en son nom, chacun selon son état, clercs ou laïcs. Dans l’ancien testament, nous avons l’exemple de Joseph, fils de Jacob, à qui Pharaon donne une bague pour l’investir de son autorité. Elle lui donne pouvoir sur toute l’Egypte. Dieu n’agit que rarement de manière directe mais passe par notre médiation. Pour pardonner nos péchés, il nous demande de recourir aux prêtres pour en recevoir l’absolution en son nom.

Le péché nous coupe de la communion avec Dieu de qui provient toute puissance de sanctifier, c’est-à-dire de rendre sacrées les choses profanes. Par l’absolution, chaque baptisé est restauré dans sa puissance d’agir au nom de Dieu et de rendre sacré le profane.

Les sandales sont le symbole de l’envoi en mission. Par le retour en grâce, les baptisés retrouvent la puissance prophétique à savoir de témoigner de l’Évangile et des merveilles que Dieu a accomplies dans leur vie, l’une d’elle étant d’avoir obtenu le pardon de Dieu et un nouveau départ pour une vie d’enfant de lumière. Ce n’est pas une moindre grâce si l’on considère ce qu’est le péché et à quel point il touche Dieu dans son amour pour nous.

Le père charge les serviteurs d’apporter vêtement, bague et sandales. Rien d’extraordinaire à cela, me direz-vous, puisque ce sont des serviteurs. Ils représentent le peuple de Dieu, ceux qui « écoutent la parole de Dieu et qui la mettent en pratique » (Luc 11, 28) et plus particulièrement les prêtres à qui le Christ ressuscité a donné mission et puissance de remettre (ou de retenir !) les péchés : « Recevez le Saint-Esprit. Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus » (Jean 20, 22).

Plus on avance dans la parabole, plus on découvre la bonté de ce père envers ce fils qui l’a tant fait souffrir par ses frasques et son absence prolongée.

Plus on avance dans la parabole, plus on se dit que ce père ne mérite vraiment pas qu’on le fasse souffrir tant il est bon pour tous.

Plus on avance dans la parabole, plus on fait le parallèle avec notre propre existence et on réalise toute l’étendue du don de Dieu : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : « Donne-moi à boire », c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive » (Jean 4, 10).

Seigneur, tu sais bien que je t’aime malgré mes défaillances. Tu sais que sans toi, je ne peux rien faire, pas même tenir une bonne résolution. Je suis un pécheur qui chaque jour davantage se rend compte de son extrême pauvreté. Ne considère que mon désir de bien faire et donne-moi ton eau vive pour que je n’ai plus jamais soif.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Psaume 50 :

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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