L’amour couvre la multitude des péchés

Contemplons

Christ en Croix, Simon de Voos

Méditons

Les juifs, qui l’ont livré, les Romains, qui l’ont crucifié, et nous-mêmes, par nos péchés, sommes la cause des souffrances de Jésus, de son agonie et de sa mort. Par ricochet, nous sommes aussi les auteurs et la cause de la douleur de Marie qui, dans l’acceptation et l’amour, se tient unie à Jésus au pied de sa Croix.

Jésus a transmis l’Esprit (Jean 19, 30). A présent, il « descend aux enfers » (Credo) à la rencontre de tous ceux qui y attendent la rédemption, pour les mener à la joie de la rencontre avec le Père. Jésus est victorieux dès le Vendredi-saint lorsqu’il meurt sur la Croix dans la fidélité à son Père, en ayant accompli, dans l’amour, son plan de salut, en ayant pris sur lui tous nos péchés.

Pour Marie, par contre, la tragédie se prolonge. En effet, après avoir participé, au premier rang, au drame de la passion, elle assiste au coup de lance donné par Longin dans le côté de Jésus. C’est l’affront suprême : on ouvre son côté pour vérifier qu’il est bien mort ! Quelle douleur pour Marie. C’est le corps sans vie de son enfant, qui n’est pas respecté, mais c’est aussi et surtout, l’amour de Dieu, l’amour de Jésus qui est foulé aux pieds, profané dans son sanctuaire.

Dans la plaie du côté, Marie voit nos refus d’accueillir l’amour de Jésus, qui a pourtant permis qu’on lui ouvre son Cœur Sacré pour en libérer toutes les forces de vie et nous les communiquer. Si Marie, la Mère, souffre de voir Longin mutiler la dépouille de son Fils, la croyante est rompue de douleur de nous voir repousser ainsi les prévenances de l’amour divin.  

La douleur de Marie augmente encore lorsqu’elle contemple l’eau et le sang, qui s’épanchent du côté ouvert de Jésus et qu’elle y lit la réponse de Dieu à ceux qui le bafouent. En effet, au déferlement de haine, Jésus répond en repoussant encore les limites de sa miséricorde déjà infinie : du côté ouvert de Jésus, dans ce sang, dans cette eau, l’Eglise puise, depuis le Vendredi-saint, les dons les plus précieux de son époux à savoir l’Eucharistie et le Baptême, ces sacrements par lesquels il nous communique sa vie divine.

L’amour de Dieu est indéfectible et ne nous sera jamais retiré. Et même si nous devions finir en enfer (ce qu’à Dieu ne plaise !), Jésus ne cessera pas de nous aimer, parce que pour chacun il a donné sa vie. L’enfer ne rassemble pas ceux que Jésus a cessé d’aimer mais ceux qui ne veulent résolument pas l’aimer lui en retour.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Dieu est mort !

Contemplons

Le Crucifiement

Méditons

Marie est là quand Jésus rend son dernier souffle, lorsqu’il expire, lorsque tout est fini. Qu’a-t-elle bien pu penser en cet instant suprême ? Qui, excepté Dieu, peut le dire ?

On peut imaginer ce que Marie, la mère, a pu ressentir. Mais, peut-on imaginer ce qu’a pu ressentir Marie, la Mère de Dieu, la Mère du Fils du Dieu tout-puissant, la Mère de Dieu pour qui « rien n’est impossible » comme a dit l’ange à l’Annonciation, la Mère de Dieu qui sait rendre fertiles les femmes stériles comme Elisabeth, qui sait se faire homme en une Vierge mais qui ne veut pas s’éviter de se laisser crucifier sur une croix et y mourir ? Est-il possible qu’elle ait été dépassée par ce qui se produit sous ses yeux… que tout d’un coup, dans son Cœur, dans son esprit, tout s’est arrêté pour un instant qui a pris des allures d’éternité ?

Tout est bruyant sur le Calvaire : les pharisiens hurlent leur haine, les soldats se pressent et veulent en finir, passer à autre chose… la terre se met à trembler, l’obscurité se fait en plein après-midi, des corps ressuscitent dans la ville, se manifestent aux habitants, les jettent en panique… et en Marie, un instant de silence infini qui la met à l’épreuve de ce qu’elle voit sans parvenir à y croire vraiment : Dieu est mort ! Jésus qui est son Fils, et surtout son Dieu, est mort ! mort ! mort !

Oui, Dieu est mort et de la pire des façons, sur une Croix et pour le pire des motifs : pour sauver une plèbe qui ne cherche pas à l’être et n’a pas même conscience qu’elle en a un urgent besoin… Dieu est mort ! Jésus, Dieu fait homme est mort ! Est-il possible que Dieu puisse mourir ? Et pourtant, il est mort, là, devant elle. Quelle douleur quand la sidération cède la place à la prise de conscience. Dieu est mort parce qu’il l’a voulu. Dieu est mort parce qu’il s’est donné, pour elle, pour chaque âme jusqu’à la fin du monde. Mais qui sommes-nous… qui est-elle… elle, pour avoir aux yeux de Dieu une telle importance, une telle valeur, un tel prix ?! Mais qui est Dieu pour qu’il consente à sacrifier son Fils unique, qu’il aime avec toute l’ardeur de sa divinité, pour le salut de tous les hommes ?

En contemplant Marie, debout au pied de la croix, sur laquelle Jésus vient de mourir, ne pensons pas d’abord à la douleur de la Mère mais à ce que chacun d’entre nous représente aux yeux de Dieu. Comme Marie, acceptons de ne pas comprendre mais croyons en son amour et accueillons-le.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Voici ta mère »

Contemplons

Le Crucifiement, Rennes-le-Château

Méditons

Sur le point de mourir, juste après avoir pardonné à ses bourreaux, Jésus s’adresse à Marie pour la confier à saint Jean. « Femme, voici ton fils » lui dit-il (Jean 19, 26). « Voici ta mère » (Jean 19, 27) dit-il à saint Jean, le disciple qu’il aimait.

En saint Jean, nous dit saint Jean-Paul II en union avec toute la Tradition de l’Eglise catholique, ce sont tous les sauvés, que Jésus confie à Marie pour qu’elle exerce sur eux sa maternité spirituelle.

Marie est vraiment notre mère par la volonté expresse de Jésus. Et cette volonté est d’autant plus appuyée, qu’il l’exprime dans ses dernières paroles. Lorsqu’on est au comble de la souffrance et à quelques instants de mourir, on ne s’encombre pas de choses secondaires mais on va droit à l’essentiel, à ce qui compte vraiment. Et, parmi les choses les plus essentielles pour Jésus (et donc pour Dieu !) figure la nécessité pour nous de recourir à Marie, pour qu’elle nous apprenne à nous laisser sauver par lui.

Par son offrande d’elle-même au Père, en Jésus et avec lui, Marie nous enfante à la vie divine. Aucun enfantement n’a été plus difficile, plus douloureux. Pour que puisse nous être communiquée la vie que Jésus nous a acquise, Marie a accepté que, pour les plus indignes d’entre eux, se livre le meilleur des fils, son Fils, son Jésus.

Nous pouvons nous faire une idée de ce que Marie a pris sur elle en nous tournant vers la femme de l’Apocalypse dont il nous est dit qu’elle « hurle dans les douleurs et les tortures de l’enfantement » (Apocalypse 12). Cette femme, qu’on évoque chaque année dans la première lecture de la fête de l’Assomption, est autant l’allégorie de Marie, que celle de l’Eglise. C’est en l’une et en l’autre, en l’une figure de l’autre, que chacun des sauvés est né. Marie nous donne la vie en se donnant en union avec Jésus, l’Eglise nous donne la vie en nous communiquant la vie de Dieu dans les sacrements. Mais pour l’une comme pour l’autre, la vie qui nous est donnée, comme lors d’un enfantement, se fait au prix de la douleur de la Mère.

Si, en Jésus, nous sommes assurément les enfants du Père, en lui, nous sommes aussi les enfants de Marie, tant par la volonté du Fils que par l’offrande de la Mère.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le devoir de reconnaissance

Contemplons

Jésus s’en remet au Père, Cornelius

Méditons

Quand Jésus s’adresse à l’une de ses nombreuses confidentes, ce n’est jamais pour se plaindre du grand prix, qu’il a payé pour le salut de nos âmes, pour nous reprocher l’excès de souffrance, qu’il a pris sur lui en réparation de nos péchés. Par contre, il s’émeut tristement de notre manque de reconnaissance, d’amour pour lui, qui n’a pourtant rien épargné pour nous sauver. Ainsi, à sainte Marguerite-Marie Alacoque, lui dévoilant son Sacré-Cœur, symbole de son amour éperdu pour les hommes, il dit lors de l’apparition du 27 décembre 1673 : « Voici ce cœur qui a tant aimé les hommes, qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance, je ne reçois que des ingratitudes par leurs irrévérences et leurs sacrilèges et par les froideurs et mépris qu’ils ont pour moi dans ce sacrement d’amour. » 

Jésus n’attend pas de nous un retour d’égal à égal pour tout ce qu’il a fait pour nous car le prix payé est tellement élevé et nous, nous sommes tellement pauvres, que cela relève de l’impossible. Il nous demande cependant, qu’au-delà de la rançon qu’il a acquittée pour notre salut, nous considérions l’amour brûlant, qui l’a porté à vivre sa Passion, et répondions résolument à son amour infini par tout le peu d’amour dont nous sommes capables.

Marie, Notre-Dame des douleurs, est autant la première de tous les sauvés que la pleinement rachetée. Pour Marie aussi, le prix payé par Jésus a été élevé. Son salut s’est déployé, par un privilège unique, dès son Immaculée Conception, un fruit anticipé de la Passion de Jésus. Ce qui fait la différence entre Marie et nous, c’est qu’elle a accueilli pleinement le don de l’amour de Jésus, l’a aimé en retour jusqu’au bout du possible et s’est laissée sauver pleinement par Lui.

Personne, plus que Marie, n’a justifié tout ce que Jésus a pris sur lui dans sa Passion. Si Jésus a payé cher pour le salut de tous, y compris celui de Marie, personne, excepté elle, n’en a autant valu le coup. En effet, rien de la part de salut que Jésus a conquis au Calvaire pour Marie, n’a été gaspillé ; elle a tout reçu avec gratitude et en a fait produire le fruit de salut en elle. Personne, plus que Marie, a été reconnaissant à Jésus de ce qu’il a fait pour lui. C’est bien pour cela, que fidèle et silencieuse, elle se tient au pied de la Croix de Jésus et ne le quitte pas quoi qu’il lui en coûte.

En contemplant Marie, debout auprès de la Croix, ne voyons pas d’abord la Mère effondrée mais la croyante affligée par l’ingratitude de ceux qui n’accueillent pas le don de l’amour de Jésus et ne lui témoignent pas la reconnaissance aimante, qu’il s’est pourtant chèrement conquise en mourant pour eux.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le crucifiement

Contemplons

Le crucifiement, Joos van Cleve

Méditons

Comme les coups de marteau, qui enfoncent les clous dans les membres de Jésus, ont dû résonner dans le Cœur de Marie ! Comme son Cœur a dû se serrer à la brutalité sans nom des bourreaux et se rappeler la délicatesse avec laquelle elle prenait Jésus enfant dans ses bras, veillant à lui éviter la moindre égratignure, le moindre mauvais traitement.

Jésus est cloué sur la Croix et exhibé, comme une loque humaine, du haut de ce gibet. En apparence, un spectacle des plus pitoyables. Et il faut une foi héroïque pour croire que c’est le moyen choisi par Dieu pour sauver l’humanité. Marie pense-t-elle aux paroles de l’ange à l’Annonciation : « Dieu lui donnera le trône de David son Père… » (Luc 1, 32) ? Ce trône, ce serait la croix ?! Marie se remémore-t-elle les paroles de Jésus : « lorsque j’aurai été élevé de terre, j’attirerai tout à moi » ? (Jean 12, 32). Et, le cas échéant, repense-t-elle au serpent d’airain érigé par Moïse dans le désert, qui sauva les juifs de la mort induite par les morsures brûlantes des serpents ? Qui peut répondre ? La seule chose certaine est qu’elle sait et accepte en son Cœur, que son Fils, le Rédempteur, est venu en ce monde pour cette heure, pour être cloué sur cette croix et présenté ainsi à toutes les générations, afin d’attester de l’amour personnel de Dieu pour chaque âme, pour assurer chacune de son salut éternel en Jésus-Christ.

Jésus n’est pas venu avant tout pour être le charmant enfant, que Marie porte sur son bras mais pour être l’innocent qui accepte de mourir sur la Croix afin de rendre toute gloire à Dieu son Père et payer le tribu de toutes les âmes. Et, parce que, jusque dans toute éternité, on regardera vers Jésus, que nous avons transpercé, Marie doit se tenir douloureuse, consentante, fidèle et aimante au pied de la Croix de Jésus pour être associée personnellement au salut de chaque âme.

En attirant notre regard vers Jésus cloué sur la Croix, les bras écartés en signe d’accueil, Marie nous montre le prix payé par Jésus pour chacun d’entre nous. Elle nous rappelle que, contrairement à l’opinion commune, rien n’est plus important que le salut des âmes, que chacune a une telle valeur, que ce n’est pas trop cher payé, que Dieu Lui-même la rachète au prix de sa propre vie. Marie nous rappelle, que le salut des âmes ne se procure pas au moyen de mondanités mais qu’il requiert beaucoup de renoncements, qu’elle-même a concédés en union avec Jésus. A sainte Angèle de Foligno, Jésus dit à ce sujet : « Ce n’est pas pour rire que je t’ai aimée ; ce n’est pas par grimace que je me suis fait ton serviteur ; ce n’est pas de loin que je t’ai touchée ! » Marie est là, debout au pied de la Croix, pour l’attester.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Marie, la « contemplactive »

Contemplons

Jésus rencontre sa Mère sur le chemin du Calvaire, église du Rédempteur, Ravenne

Méditons

A ne pas y regarder de plus près, on pourrait penser que Marie a subi tout ce qui lui arrive en totale passivité, attendant que l’orage passe, se disant que telle est la volonté du Père et que contre cela on ne peut rien faire. A raisonner ainsi, on se trompe car personne, en-dehors de Jésus, n’a rempli un rôle plus actif.

En effet, personne, en-dehors de Jésus, n’a davantage agi dans la Passion que Marie. D’abord parce qu’elle a choisi d’être là où son Fils la veut à savoir proche de lui, si proche qu’elle lui est associée dans son œuvre de salut. Ce que le Père attend d’elle, exige qu’elle choisisse de faire sa volonté de la même manière que Jésus, dans une fidélité totale, un amour indéfectible malgré les forces contraires, malgré la souffrance induite. Même endolorie, elle demeure donc fidèlement auprès de Jésus, se renonçant à elle-même pour se rendre totalement disponible à lui.

La Tradition nous livre que juste après la rencontre de Jésus et de Marie, Simon de Cyrène a aidé Jésus à porter la Croix et Véronique a essuyé son visage. Marie a été la première à aider Jésus à porter la Croix du salut par son don total d’elle-même au Père en union avec celui de Jésus. Elle a été la première à le consoler par sa présence aimante. En elle, dans sa seule présence silencieuse, Marie accomplit les actions de Simon et de Véronique, illustrant les deux manières dont nous pouvons aider Jésus à sauver les âmes. Mais c’est en Marie que ces deux âmes d’élite vont trouver leur modèle le plus accompli.

Par son lumineux exemple, Marie marche en tête de tous ceux, de toutes celles, qui consacrent leur vie, leurs efforts au salut des âmes. En effet, elle commence par contempler pour ensuite agir. Comme à Cana où elle a été attentive aux moindres détails, y compris au manque de vin, en ce jour de douleur, après avoir rencontré Jésus, ayant compris ce dont il a besoin, et par son exemple, elle suscite l’adhésion de cœur de Simon pour aider Jésus de son mieux à porter la croix, et la générosité aimante de Véronique pour consoler Jésus malgré le déchainement haineux de la foule. Marie est le modèle de tous les « contemplactifs » à savoir de ceux qui, dans le silence et la solitude, tiennent compagnie à Jésus, contemplent son action, méditent ses paroles pour nourrir ensuite leur action en faveur de l’Evangile.

Pour toute l’éternité, Marie sera la femme la plus active qui soit car tant que le monde sera monde, elle suscitera, par son lumineux exemple, des âmes qui se donnent à Jésus pour l’aider à sauver les âmes et le consoler du désamour de ceux qui rejettent son offre de salut. Qu’on regarde avec soin la très longue listes des âmes victimes, des stigmatisés, des saints et on se rendra compte qu’il n’en est pas un qui n’ait pas eu une dévotion toute particulière pour Marie et n’ait appris d’elle à se donner entièrement à Jésus par ses mains immaculées.

A Beauraing où Marie, la Vierge au Cœur d’or, est apparue en 1932, elle dit à Fernande, l’une des petites voyantes, juste avant de la quitter : « Aimez-vous mon Fils ? » Fernande répondit par l’affirmative. « M’aimez-vous ? » demanda-t-elle ensuite. Elle répondit encore une fois que « oui. » Et à Marie de conclure : « Alors sacrifiez-vous pour moi. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Voir souffrir ceux qu’on aime

Contemplons

Jésus rencontre sa Mère sur le chemin du Calvaire

Méditons

S’il nous est difficile de supporter la douleur physique et morale, surtout dans la durée, voir souffrir ceux qu’on aime n’est pas non plus une petite épreuve. En effet, nous souffrons de la souffrance de ceux que nous aimons jusqu’à la ressentir parfois en nous-mêmes. Et d’assister un être aimé dans l’épreuve de la maladie, par exemple, demande une force intérieure, une endurance et un don de soi, qui ont parfois raison de toutes nos ressources intérieures.

Ce fut le cas de Marie pendant la Passion de Jésus. Elle a souffert de voir souffrir Jésus jusqu’à ressentir en elle-même tout ce qu’Il a souffert dans son corps et dans son âme. Parce qu’elle est Mère, donc proche de son enfant, parce qu’elle est une disciple convaincue, parce qu’elle est immaculée, donc plus portée au pur amour et à la charité, chaque coup asséné à Jésus trouve sa répercussion dans son âme.

Ce mystère, qui s’accomplit entre des personnes qui s’aiment, est amplifié et accordé comme une grâce particulière à Marie, appelée à participer d’une manière plus intense, plus intime à la Passion de Jésus. En effet, dans le mystère de la transfixion, par lequel Marie ressent en son âme ce que Jésus a ressenti pendant sa Passion, elle souffre dans une mesure que Dieu seul connait, tout ce que Jésus a pris sur Lui pour le salut de tous y compris le sien.

Marie est la reine des martyrs et l’instrument de son martyre, c’est son amour pour Jésus. Elle se tient forte, se renonçant à elle-même au bord du chemin qui mène au Calvaire et sur lequel Jésus passe en portant sa croix. Résignée mais tout à Jésus, le soutenant de sa présence, elle ne se plaint pas, retient ses larmes autant que possible, essaie de sourire pour ne pas rajouter à la souffrance de Jésus.

A l’attitude aimante de Marie, répond celle de Jésus, qui fait tout ce qu’il peut pour contenir sa douleur et ne pas rajouter à celle de sa Mère. Ce souci de prendre soin l’un de l’autre en faisant fi de sa propre souffrance, explique l’absence de toute parole entre Jésus et Marie lors de leur rencontre. En effet, il n’y a pas de mot, de formule toute faite, pour dire à quelqu’un qu’on souffre de sa souffrance. On ne peut qu’être là, silencieux, disponible, dévoué et pauvre de mots.

En Marie, douloureuse auprès de Jésus souffrant, se reconnaissent tous ceux qui veillent auprès d’un être aimé, qui souffre dans son corps, dans son âme, voire les deux. Qui mieux qu’eux pourraient comprendre Marie et sa douleur en ce Vendredi-saint ? Qu’ils se consolent cependant car, si grande que soit leur peine de voir souffrir un être aimé, elle n’égalera jamais celle de Marie, qui, en accédant au titre de reine des martyrs, devient aussi, pour eux, la consolatrice des affligés, le secours des malades. Recourons donc à elle dans toutes nos détresses et, surtout, imitons son exemple.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La rencontre de Jésus sur le chemin du Calvaire

Contemplons

Jésus rencontre sa Mère sur le chemin du Calvaire

Méditons

Nous voici rendus à la quatrième des grandes douleurs de Marie, celle de la rencontre de Jésus sur le chemin du Calvaire. Cette scène est décrite par de nombreux mystiques, qui confirment ce que nous rapporte la Tradition : aucune parole n’est échangée entre Jésus et Marie, leurs regards révèlent une totale union de cœur.

Si au-dehors tout est bruyant, agité, violent, en Jésus et Marie, tout n’est que paix, communion, entre eux, avec le Père dans l’Esprit-Saint. En eux, règne la vraie paix, celle qui vient de Dieu et qu’il accorde à ses serviteurs, ceux qui vivent en conformité avec son plan d’amour sur eux. Si Jésus est au comble de la souffrance physique et morale, il est néanmoins dans une paix profonde car Il accomplit fidèlement tout ce que le Père lui a commandé.

Lors de sa vie publique, Jésus a dit : « que sert à l’homme de gagner le monde, si pour cela, il doit y perdre son âme ? » (Marc 8, 36) En ce jour, sur le chemin du Calvaire, Jésus traduit en acte ce qu’il a enseigné. La seule bataille qu’il vaille de mener hardiment, c’est celle  du salut et cela quel qu’en soit le prix. Les peines du moment présent passeront mais la récompense du salut est éternelle, et en totale disproportion avec les peines endurées.

Marie est là comme à chaque fois que Jésus a besoin d’elle. Elle est là, silencieuse mais active car pleinement unie à Jésus dans sa mission de rédempteur. Elle ne demande rien pour elle en tant que Mère. Au contraire, elle se renonce à elle-même, ne regarde pas sa propre douleur pour être totalement disponible pour Jésus, se donnant à Lui, et en Lui au Père, prenant sur elle sa petite part de la croix du salut des âmes. Marie n’a été que là, sur le chemin du Calvaire, mais son don total d’elle-même en union avec Jésus, son renoncement, font que personne, plus qu’elle, a contribué à la Passion de Jésus.

C’est dans un profond silence intérieur, que dans les regards de Jésus, et de Marie s’échangent les plus belles, les plus profondes pensées, les plus grandes expressions d’amour. Depuis toujours, il y a entre eux une communion si parfaite, qu’il n’y a pas de mot pour la qualifier. Jésus lit en Marie un tel amour, une telle disponibilité, une telle communion, une telle offrande d’elle-même, qu’elle le soutient, le soulage, comme personne d’autre. Pendant toute la Passion, Marie n’a posé aucun geste, prononcé aucune parole, et pourtant, par son attitude intérieure, personne n’a plus activement aidé Jésus.

Marie a souffert de voir souffrir Jésus, l’innocent par excellence. Jésus a souffert de voir souffrir sa Mère, qui ne méritait tellement pas de souffrir, moins encore avec une telle intensité. Pour Marie, il n’était pourtant pas question de s’épargner cette heure si pour cela elle avait dû abandonner Jésus à son sort ou même se réfugier dans une inconscience piétiste se convainquant qu’il devait en être ainsi. Dans son amour pour Dieu et pour les âmes, elle se renonce à elle-même acceptant, en toute conscience et en pleine volonté, de partager la souffrance du Sauveur.

A Berthe Petit, Jésus dit au sujet du Cœur transpercé de Marie : « Il faut maintenant vénérer son Cœur douloureux, et je veux que ce soit compris comme le droit qu’à ma Mère à un titre de justice : titre que lui ont valu son identification à toutes mes douleurs, ses souffrances, ses sacrifices, son immolation au Calvaire, acceptés dans une pleine correspondance à ma grâce et supportés pour le salut de l’humanité. C’est dans cette Co-rédemption que ma Mère fut surtout grande et c’est pourquoi je demande que l’invocation telle que Je l’ai dictée (Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous) soit approuvée et répandue dans toute l’Eglise, à l’égale de celle de mon Cœur. » (Jésus à Berthe Petit, février 1915).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait »

Contemplons

Jésus parmi les docteurs de la loi, Heinrich Hofmann

Méditons

Marie et Joseph retrouvent Jésus au temple après trois jours de recherches angoissées. L’épreuve a été rude pour Marie, pour son Cœur de maman et de croyante. Aussi, elle sort de sa réserve pour demander, pour la seule et unique fois de sa vie, une explication à son enfant.

L’explication de Jésus ne contiendra ni excuse ni repentir, rien qui exprime un regret d’avoir causé un tel chagrin à sa Mère. En effet, Jésus lui dit : « ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » (Luc 2, 49).  Il se contente de remettre les choses en perspective rappelant à sa Mère, qu’Il est venu en ce monde pour accomplir la volonté du Père et que cette mission passe avant toute autre considération humaine. Marie le sait depuis toujours, son amour maternel ne peut s’opposer à ce que Jésus doit accomplir. N’est-elle pas la première de toutes les servantes du Seigneur, la Mère du serviteur des serviteurs de Dieu ? Par ailleurs, par sa réponse, Jésus nous révèle que sa mission de rédempteur a fait l’objet de conversations familiales au cours desquelles il a évoqué le fait qu’il ne sera pas toujours leur enfant soumis mais que le Père l’appellera un jour et qu’Il répondra. Il appartiendra alors à Marie d’accepter la séparation quoi qu’il lui en coûte et de s’y préparer.

Marie et Joseph ne comprennent pas la réponse de Jésus, nous rapporte saint Luc. A leur place, nous comprendrions encore moins qu’eux et aurions beaucoup de mal à accepter la réponse de Jésus. L’angoisse de la perte d’un enfant, de ne le retrouver qu’après trois jours de recherches, de le voir inquiet de rien et même de nous reprocher notre souci, auraient raison de notre patience, se traduirait par quelques sentences bruyantes et une punition appropriée. Mais pour Marie et Joseph, il n’en est rien. La réponse de Jésus suffit à les faire rentrer dans le silence de l’acceptation et retourner à la vie normale. Saint Luc nous dit que juste après cet incident, la Sainte Famille s’en retourne à Nazareth où Jésus leur est soumis.

Si Marie nous apprend qu’être croyant ne signifie pas ne pas se faire de soucis pour ceux qu’on aime, elle nous enseigne surtout à discerner l’intervention de Dieu dans nos vies, dans celles de nos enfants et à ne pas entraver son œuvre. Par la réponse de Jésus, elle sent bien que s’accomplit un mystère. Jésus est dans la maison de son Père, le temple de Jérusalem, au milieu des docteurs de la loi qui « s’extasient sur son intelligence et ses réponses » (Luc 2, 47). Elle comprend qu’elle ne peut pas s’interposer entre Jésus et le Père, même en raison de son chagrin maternel tout à fait légitime. Aussi, devant ce mystère, elle s’efface dans le silence.

Marie nous apprend à accepter les décrets divins sans forcément les comprendre, à avancer dans la foi malgré les incertitudes, les incompréhensions, confiants dans l’amour de Dieu qui « permet et ordonne tout ce qui nous arrive » (saint François de Sales) dans son amour de Père. Et, plus Marie avancera dans la vie, moins elle comprendra mais plus elle croira et fera confiance à Jésus même sous la croix du Vendredi-saint.

Pour demeurer, comme Marie, ferme dans la foi malgré les épreuves, qui ne manquent dans la vie de personne, il n’y a qu’une solution, c’est de l’imiter en choisissant résolument de faire confiance à Jésus, de garder dans notre cœur, en les méditant, la Parole et les exemples qu’Il nous donne.  En effet, « en Jésus, le Fils de Dieu,… nous n’avons pas un grand prêtre incapable de compatir à nos faiblesses, mais un grand prêtre éprouvé en toutes choses, à notre ressemblance, excepté le péché. Avançons-nous donc avec assurance vers le Trône de la grâce, pour obtenir miséricorde et recevoir, en temps voulu, la grâce de son secours » (Hébreux 4, 15-16).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Etre séparé de Jésus

Contemplons

Le recouvrement de Jésus au temple, mosaïque, basilique du rosaire, Lourdes

Méditons

A l’Annonciation, Marie répond à l’archange Gabriel, qu’elle « est l’humble servante du Seigneur » autrement dit, qu’elle se consacre totalement à son service, qu’elle fait don de toute sa vie pour la cause de la rédemption. Désormais, pour elle, rien ne compte davantage que d’accompagner, de préparer, de faciliter l’action de Jésus, qui vient sauver l’humanité.

Sans jamais chercher à attirer la lumière sur elle, Marie est là où est Jésus pour, d’auprès de Lui, nous mener à Lui. C’est ainsi qu’elle procède à la Visitation, en portant Jésus à Elisabeth et à Jean-Baptiste enfoui en elle, puis à Cana, en recommandant aux serviteurs de « faire tout ce que Jésus leur dira. »

Aussi, la première séparation avec Jésus sera-t-elle particulièrement douloureuse surtout quand on pense que Jésus n’a que douze ans et qu’elle semble définitive. En effet, c’est pendant trois jours, que Marie cherche vainement son enfant à Jérusalem dans la crainte de ne jamais le retrouver. Trois jours : une éternité quand on craint pour un être aimé ! Et, si au bout de trois jours, Marie et Joseph se rendent au temple où ils retrouveront Jésus, c’est en dernier recours et en désespoir de cause. Ils ont épuisé toutes les possibilités de recherche. A présent, ils viennent supplier Dieu et remettre en ses seules mains l’issue de la situation.

Nous ne pouvons qu’imaginer ce que Marie, la Mère, mais aussi Marie, la croyante, a pu ressentir pendant ces trois longs jours. Elle pleure sur son enfant perdu comme le ferait chaque maman avec la différence qu’à aucun moment elle ne se plaint, ne se lamente ou, dans un excès de souffrance, affuble Joseph ou qui que ce soit d’autre, de reproches. Elle sait d’instinct que tout a un sens, qui la dépasse et contribue au plan de salut de Dieu. Aujourd’hui, la séparation d’avec son Jésus, la prépare à celle qui aura lieu 21 ans plus tard, le Vendredi-saint, dans des conditions bien plus tragiques et lui causera une douleur bien plus grande.

Aujourd’hui, Marie pleure sur tous ceux qui perdent Jésus par la grâce et leur apprend à le rechercher dans la douleur d’un cœur brisé jusqu’à le trouver pour ne plus jamais vouloir en être séparé. Aujourd’hui, elle retrouve Jésus au temple indiquant à tous les pauvres pécheurs, que le Sauveur se laisse toujours trouver dans son sanctuaire, dans les sacrements qu’il a institués. Le Vendredi-saint, elle se tiendra au pied de la Croix de Jésus afin d’attirer le regard de tous les pauvres pécheurs sur Jésus, le véritable temple du Très-Haut, sur son côté ouvert d’où est née l’Eglise, d’où coulent l’eau et le sang, les symboles du Baptême et de l’Eucharistie, qui font de nous les enfants de Dieu.

Plus que sur elle-même et sur sa souffrance, Marie pleure en ce Vendredi-saint sur nous-mêmes, pauvres pécheurs, qui perdons Jésus par la grâce. A l’image et à l’exemple de Jésus, elle partage, sans qu’elle le mérite, toutes nos misères pour contribuer à nous en tirer. 

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.