La Flagellation
Frère Kostka : « Le gouverneur romain commis un grand crime en livrant le Seigneur à la torture. Convaincu de l’innocence de Jésus, qu’il proclamait publiquement, il n’aurait pas dû, contre sa conscience, lui faire subir un châtiment aussi cruel. Mais la peur des hommes et la lâcheté sont souvent la cause de crimes. »
Les outils de la flagellation
« La colonne spécialement préparée pour la flagellation est placée en évidence, non pas à l’écart ou cachée. Celui qui le veut a la possibilité de voir ce traitement cruel. Nombreux furent les témoins de la flagellation et les méchants se réjouissaient de la souffrance du Christ.
Pour flageller Jésus ont été utilisés des lanières munies de crochets pointus qui déchirent la peau et pénètrent profondément dans la chair. Un autre instrument avait des baguettes en faisceau avec des pointes, faites d’un matériau au son métallique difficile à décrire.
La douleur physique et spirituelle de Jésus est immense et indescriptible. Elle commence dès la mise à nu, car il est exposé aux regards insolents des hommes mauvais. La justice divine exige réparation pour la honte, la luxure, le manque d’honneur, bref, tous les péchés commis par des vêtements immoraux et provocants, et le Sauveur devait accomplir cette réparation. La honte piquait l’âme de Jésus comme des coups, la blessant profondément.
Après la mise à nu, le Christ est d’abord attaché, face à la colonne. Ses bras sont liés à l’anneau supérieur, les pieds à l’anneau inférieur, comme muselés. Le corps est tenu droit. Même s’il tressaille, il ne peut tomber. La flagellation commence aux chevilles et remonte graduellement, sans couvrir les blessures, pour que chaque endroit soit atteint et blessé, conformément à la prophétie : « Il n’y a pas une seule partie saine en Lui, du talon jusqu’à la tête » (Is 1, 6).
Après la flagellation du dos, le Sauveur est détaché pour qu’on puisse torturer l’avant. Les pieds sont à nouveau liés et muselés à l’anneau inférieur, les mains attachées à un anneau plus haut mais derrière la colonne. La torture recommence aux pieds et monte avec une cruauté inhumaine jusqu’à la poitrine et au cou, laissant aucune partie intacte.
Les bourreaux se relaient par deux. Quand deux sont fatigués, d’autres prennent leur place. L’instrument en faisceau sert à flageller les pieds et le bas-ventre. La flagellation de la poitrine et du dos est effectuée avec la lanière à crochets. La torture dure longtemps, plus d’une demi-heure.
Les pharisiens présents, voire les démons eux-mêmes, encouragent sans cesse les bourreaux, comme pris de folie, et ils déchaînent leur cruauté sur le corps innocent. Il est presque impossible de supporter cette méchanceté. L’enfer ignorait alors que le souffrant était le Fils de Dieu. »
(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).
Prions
Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)
O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,
le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,
en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,
les mérites de tous les anges et de tous les saints,
de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,
les saints rosaires et autres prières,
et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,
pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.
Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.