Marie, Reine du clergé

Contemplons

Mosaïque d’Aletti : Marie au cénacle avec les apôtres, le jour de la Pentecôte

Méditons

« Quel est notre lien particulier avec Marie ? ‘Voici ta mère !’ Il y a dans notre sacerdoce ministériel la dimension merveilleuse et très profonde de notre proximité avec la Mère du Christ » écrivait saint Jean-Paul II dans sa première lettre à tous les prêtres pour le Jeudi-Saint 1979.

Comme Marie a donné à Jésus son humanité, les prêtres engendrent le Christ dans les âmes. En effet, le père Raniero Cantalamessa écrit : « L’analogie qui existe entre la Vierge Marie et le prêtre peut s’exprimer ainsi. Marie, sous l’action de l’Esprit-Saint, a conçu le Christ et l’a mis au monde à Bethléem ; le prêtre, consacré et oint de l’Esprit-Saint dans l’ordination, est appelé à son tour à se remplir du Christ pour ensuite l’engendrer et le faire naître dans les âmes par l’annonce de la Parole, l’administration des sacrements. »

Comme Marie, les prêtres ont dit « oui. » La Foi de Marie est grande : le « Oui » de l’Annonciation jaillit en toute liberté du plus profond de son Cœur Immaculé. Il est donné en toute confiance en Dieu et renouvelé à chaque instant de sa vie, que ce soit dans la joie ou la douleur. Saint Jean-Paul II commente : « C’est jusque-là que mène le Fiat prononcé par Marie à l’Annonciation. Lorsque, agissant in persona Christi (en la personne même du Christ), nous célébrons le sacrement du même et unique sacrifice dont le Christ est, et demeure l’unique prêtre et l’unique victime, nous ne devons pas oublier la compassion de sa Mère… On atteint là le sommet de la présence de Marie dans le mystère du Christ et dans le mystère de l’Eglise sur la terre… Lorsque chaque jour célébrant l’Eucharistie, nous nous trouvons sur le Golgotha, il faut que soit près de nous, Celle qui, par sa foi héroïque, a fait culminer son union avec son Fils précisément là au Golgotha. » Nous devons et pouvons tous imiter Marie dans sa foi, mais le prêtre doit le faire de manière toute particulière : il est l’homme de la foi. La foi est ce qui détermine l’efficacité de son ministère. Les fidèles voient immédiatement si un prêtre ou un pasteur « y croit, » s’il croit en ce qu’il dit et en ce qu’il célèbre : la foi est contagieuse. Au moment de son ordination, le prêtre prononce deux paroles très brèves : « Me voici ! » et « Oui ! ». Marie les a aussi prononcées à l’Annonciation.

Comme saint Jean, au pied de la Croix, tous les prêtres, ont reçu Marie pour mère. Le Pape Benoît XVI écrit : « Avant de mourir, Jésus voit sa Mère au pied de la Croix ; et il voit le disciple bien-aimé ; c’est un exemple, une préfiguration de tous les disciples bien-aimés, de toutes les personnes appelées par le Seigneur à être « le disciple qu’il aimait » et par conséquent, de façon particulière, également des prêtres. Jésus dit à Marie : « Mère, voici ton fils. » Il s’agit d’une sorte de testament : il confie sa Mère au soin du fils, du disciple. Mais il dit également au disciple : « Voici ta mère » … Il prit Marie dans l’intimité de sa vie, de son être, … dans la profondeur de son être. Prendre avec soi Marie, signifie l’introduire dans le dynamisme de son existence tout entière et dans tout ce qui constitue l’horizon de son apostolat. »

A la question, pourquoi Marie aime tout particulièrement les prêtres, le Pape Benoit XVI répond : « car ils sont davantage semblables à Jésus, amour suprême de son cœur, et parce qu’eux aussi, comme elle, sont engagés dans la mission de le proclamer, témoigner et apporter le Christ au monde. »

Avec Marie, la Reine du clergé, Notre-Dame du Sacerdoce, prions afin qu’Elle « rende tous les prêtres conformes à l’image de son Fils Jésus, dispensateurs du trésor inestimable de son amour de bon Pasteur » (Benoit XVI).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Vierge Marie, Mère du Christ-prêtre, Mère des prêtres du monde entier, vous aimez tout particulièrement les prêtres parce qu’ils sont les images vivantes de votre Fils unique. Vous avez aidé Jésus par toute votre vie terrestre et vous l’aidez encore dans le Ciel. Nous vous en supplions, priez pour les prêtres.

« Priez le Père des Cieux pour qu’il envoie des ouvriers à sa moisson. » Priez pour que nous ayons toujours des prêtres qui nous donnent les Sacrements, nous expliquent l’Evangile du Christ et nous enseignent à devenir de vrais enfants de Dieu.

Vierge Marie, demandez vous-même à Dieu le Père les prêtres dont nous avons tant besoin. Et puisque votre Cœur a tout pouvoir sur lui, obtenez-nous, ô Marie, des prêtres qui soient des saints. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

La vocation

Contemplons

Mosaïque d’Aletti : « Maître, où demeures-tu ? » (Jean 1, 38), l’appel à suivre Jésus

Méditons

Chacun est appelé à faire quelque chose de sa vie. Si une personne décide de se mettre au service d’une cause plus importante que ses seules préférences personnelles, on dit qu’elle répond à une vocation.

La vocation, c’est donc une certaine manière de vivre sa vie, de la comprendre et de l’ordonner comme un service. Mais l’appel, l’origine de la vocation, n’émane pas de la personne. Celle-ci ne peut que le recevoir et y répondre en toute liberté. La vocation, c’est être appelé par quelqu’un pour quelque chose. Cela demande une écoute et une réponse.

Pour les chrétiens, l’appel vient de Dieu, de la Parole du Christ invitant à le suivre et à être ses témoins dans le monde et dans l’histoire. Tout chrétien, par son baptême, est appelé à faire de sa vie une réponse et un service. La vocation baptismale se déploie dans tous les états de la vie (qu’on soit célibataire ou marié…).

Quelle que soit notre vocation, nous sommes tous appelés à la sainteté, à participer à la plénitude de l’amour de Dieu, donc à aimer, à être heureux et à rendre heureux.

Parmi les chrétiens, certains sont appelés à consacrer leur vie dans un don total à Dieu et au service d’une mission comme prêtre, diacre, religieux ou religieuse, laïc consacré… C’est ce qu’on appelle les vocations particulières.

Par Marie, la Reine du clergé, Notre Dame du sacerdoce, prions pour que chacun découvre sa vocation, son chemin de sainteté et y réponde, pour son bonheur et le bien de toute l’Eglise.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Vierge Marie, Mère du Christ-prêtre, Mère des prêtres du monde entier, vous aimez tout particulièrement les prêtres parce qu’ils sont les images vivantes de votre Fils unique. Vous avez aidé Jésus par toute votre vie terrestre et vous l’aidez encore dans le Ciel. Nous vous en supplions, priez pour les prêtres.

« Priez le Père des Cieux pour qu’il envoie des ouvriers à sa moisson. » Priez pour que nous ayons toujours des prêtres qui nous donnent les Sacrements, nous expliquent l’Evangile du Christ et nous enseignent à devenir de vrais enfants de Dieu.

Vierge Marie, demandez vous-même à Dieu le Père les prêtres dont nous avons tant besoin. Et puisque votre Cœur a tout pouvoir sur lui, obtenez-nous, ô Marie, des prêtres qui soient des saints. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

La prière pour les vocations

Contemplons

Mosaïque d’Aletti : l’appel des disciples

Méditons

« Priez le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson » (Mathieu 9, 38). En effet, la moisson est abondante car Dieu a préparé la terre et semé sa Parole ; même sans que l’on s’en rende compte, le Royaume grandit. La Parole, comme la semence, tombe et pousse en donnant 30, 60, 100 pour un ; cela dépend des terrains. Le Christ est venu pour moissonner, pour rendre à son Père la récolte préalablement semée.

Il appartient à tout serviteur d’entrer dans les soucis du Maître de la moisson, de se sentir personnellement concerné par la vie de l’Eglise et par sa mission dans le monde. Il revient à chacun de se préoccuper que de jeunes adultes de ce temps découvrent l’appel particulier du Seigneur et y répondent.

« Prier pour les vocations, c’est prier pour une Pentecôte renouvelée sur l’Eglise, afin que le don de l’Esprit étende le Règne à toutes les nations. L’Esprit-Saint n’est jamais refusé à celui qui prie et celui qui prie vraiment l’obtient non pour lui-même mais pour l’Eglise et le monde » (Enzo Bianchi).

Par Marie, la Reine du clergé, Notre Dame du sacerdoce, demandons avec foi et confiance, un nouveau printemps pour les vocations sacerdotales et religieuses.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Vierge Marie, Mère du Christ-prêtre, Mère des prêtres du monde entier, vous aimez tout particulièrement les prêtres parce qu’ils sont les images vivantes de votre Fils unique. Vous avez aidé Jésus par toute votre vie terrestre et vous l’aidez encore dans le Ciel. Nous vous en supplions, priez pour les prêtres.

« Priez le Père des Cieux pour qu’il envoie des ouvriers à sa moisson. » Priez pour que nous ayons toujours des prêtres qui nous donnent les Sacrements, nous expliquent l’Evangile du Christ et nous enseignent à devenir de vrais enfants de Dieu.

Vierge Marie, demandez vous-même à Dieu le Père les prêtres dont nous avons tant besoin. Et puisque votre Cœur a tout pouvoir sur lui, obtenez-nous, ô Marie, des prêtres qui soient des saints. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Notre réponse à l’amour de Jésus

Contemplons

Saint Jean repose sur la poitrine de Jésus

Méditons

Une fois qu’on a considéré, comme nous, pendant un mois, ce qui nous entoure à la lumière de l’amour de Jésus, on réalise que tout, sans exception aucune, est pétri de sa dilection pour nous. Avec l’émotion qui monte, reviennent alors à notre esprit les mots de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus qui, percluse par la tuberculose, dit que « tout est grâce. »

Oui, tout est don de l’amour infini de Dieu pour nous, ses enfants. Même les épreuves, mêmes les difficultés, car tout s’épanche de la main de Dieu, dans un geste d’amour infini, pour nous mener à l’union d’amour avec celui qui n’est qu’amour et qui veut nous mener avec amour vers une éternité d’amour.

Monte alors en nous le désir de remercier Jésus de tout ce qu’il est, de tout ce qu’il fait, de tout qu’il nous donne. Et là, si on ne se prend pas en mains, on risque de passer de l’émotion à la tristesse car, que peut-on bien offrir à Jésus en échange de tant de bienfaits, de tant d’amour ? Rien ou presque, car le don de l’amour de Jésus est aussi infini que Jésus l’est lui-même et nous-mêmes ne disposons en propre de rien, si ce n’est de nos péchés ; tout le reste nous est donné par amour ! Notre pauvreté devant Dieu est telle, que nous ne pouvons rien lui offrir en retour ; nous ne pouvons que recevoir avec gratitude ce qu’il nous donne.

Le roi David se posait la même question que nous dans le psaume 115 : « comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ? » Et dans le verset suivant, il nous donne la réponse à la question : « j’élèverai la coupe du salut et j’invoquerai le nom du Seigneur. » Oui, c’est encore Jésus qui, par une grâce insigne de plus, nous donne de quoi le remercier dignement pour tout ce qu’il nous donne. Jésus nous donne de l’offrir lui-même à la Très sainte Trinité, d’offrir ses mérites infinis qu’il met à notre disposition lors de la sainte Messe, en action de grâce. Car, dans sa Passion, que la Messe actualise à chaque fois, Jésus offre au « Père dans l’unité du Saint Esprit, tout honneur et toute gloire pour les siècles des siècles. » De par nous-mêmes, nous ne pouvons rien mais en Jésus qui se livre à nous lors de la Messe, nous pouvons le remercier dignement, infiniment de tout l’amour qu’il nous donne, et satisfaire notre désir de le remercier comme il mérite de l’être, comme nous voudrions qu’il le soit.

Enfin, pour remercier Jésus de son amour avec nos pauvres capacités humaines, il nous faut apprendre à devenir comme Marie. Plus encore, il nous faut, selon la magnifique devise des Sœurs de Marie réparatrice, « être Marie pour Jésus. » En effet, Marie est l’une des nôtres et, même si par son Immaculée Conception elle pouvait compter sur des ressources spirituelles bien plus importantes que les nôtres, elle reste néanmoins une créature aux possibilités limitées. Pourtant elle a rendu à Jésus toute l’action de grâce à laquelle il aspirait car, comme lui dans son amour pour elle, Marie n’a rien retenu pour elle dans son amour pour lui : elle s’est donnée entièrement à lui. Jésus et Marie, que pourtant tout oppose sur le plan de la nature (il est le Créateur, elle est la créature), ont cela en commun, qu’ils se sont donnés l’un à l’autre jusqu’où c’était possible pour chacun d’eux : pour Jésus jusqu’à l’infini, pour Marie, jusque-là où il lui a été donné d’aller. Voilà donc la clé pour reconnaitre, recevoir, vivre de l’amour de Jésus et l’en remercier comme il le souhaite : devenir comme Marie !

« Magnificat anima mea Dominum ! Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon sauveur ! » (Luc 1, 46-56). C’est le chant d’action de grâce de Marie alors qu’elle est au comble de l’émotion après avoir entendu sa cousine Elisabeth la proclamer bienheureuse parce qu’elle a cru. Puissions-nous devenir chaque jour davantage comme Marie, un peu plus chaque jour ici-bas pour l’être parfaitement dans l’au-delà. Dès maintenant et pour toujours, chantons avec elle et avec toute l’Eglise : « le Puissant a fait pour moi des merveilles, saint est son nom ! Son amour s’étend d’âge en âge sur tous ceux qui le craignent. » Amen ! Alléluia !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

L’amour de Jésus nous donne l’Eucharistie

Contemplons

L’institution de l’Eucharistie, Philippe de Champaigne

Méditons

Dans son amour infini, Jésus nous donne l’Eucharistie, le mémorial de sa Passion. Par ce don des dons, il se fait notre compagnon de route. Entendons compagnon, non pas comme quelqu’un qui marche à coté de nous, mais comme le Bon Samaritain qui nous porte jusqu’au paradis où il nous attend.

Parler de l’Eucharistie, de la Messe, c’est parler de l’amour de Jésus dans son expression la plus achevée. En effet, nous disent les Evangélistes, au moment d’entrer dans sa Passion, « ayant aimé les siens, Jésus les aima jusqu’au bout » (Jean 13, 1). L’Eucharistie est le gage de l’amour de Jésus qui s’est donné jusqu’au bout pour chacun d’entre nous dans sa Passion, par une incroyable immolation, pour que, par lui, nous recevions la vie divine en abondance. La Messe, c’est Jésus qui continue de se donner au Père pour chacun d’entre nous. Le père Jacques Monsabré, dominicain (1827-1907), l’exprime ainsi : « une messe ! C’est un Dieu qui adore, un Dieu qui implore, un Dieu qui apaise ! Une messe, c’est le soleil de la religion. »

L’Eucharistie, c’est notre billet pour le Ciel. En effet, à chaque Messe, le sacrifice de la Croix, la résurrection, l’ascension sont rendus présents afin de nous permettre, en Jésus, de  passer de la mort du péché au bonheur de la vie éternelle en Dieu. Par l’Eucharistie où Jésus est véritablement présent avec son Corps, son Sang, son âme, sa divinité, Jésus s’unit à nous si intimement au moment de la Communion que le Père éternel ne parvient plus à voir en nous que l’expression brûlante d’amour de son Fils pour lui et pour nous. Sainte Bernadette Soubirous, malade et presque mourante, dit après avoir communié : «  je n’étais rien et de ce rien Jésus en a fait une grande chose. Oui, puisque je suis en quelque sorte un Dieu par la sainte Communion. »

Dans l’Eucharistie, Jésus continue de s’abandonner aux mains des pécheurs que nous sommes, prenant en compte les innombrables irrévérences, sacrilèges, indifférences, pour que cela donne aux plus généreux d’entre nous de lui témoigner les marques d’amour qu’il recherche avec une telle ardeur. En effet, après avoir vu avec quel respect l’ange de Fatima adore, le front courbé jusqu’à terre, Jésus réellement présent dans l’Eucharistie, on se demande comment Jésus, si digne de toute vénération, peut accepter nos comportements en complet décalage. A cela, il n’y a qu’une réponse : son amour pour nous qui quémande notre amour pour lui. En effet, Jésus, qui se donne à chacun dans toute l’infinité de son amour, veut être aimé en retour librement et jusqu’au bout de tout ce qui nous est possible. Et quand on lui a tout donné, il nous donne encore de lui en donner davantage. C’est pour cela que les saints ont tous beaucoup souffert, parce que l’amour dans la souffrance nous donne d’aimer en vérité. Plusieurs saints ont même osé écrire à ce propos que de pouvoir souffrir pour l’amour de Dieu est un privilège que nous envient les anges, eux qui ne peuvent que l’aimer sans pouvoir souffrir pour son amour. A cela, le docteur Augustin Fabre ajoute : « Combien nous devons aimer Dieu dans le tabernacle ! Le bonheur d’apporter un peu de consolation à ce Dieu qui s’abaisse ainsi pour nous, est plus précieux que les joies du paradis puisque c’est le bonheur de lui donner quelque chose. »

Nous ne pourrons jamais assez remercier Jésus du don de l’Eucharistie car elle représente Jésus lui-même qui se donne à nous et met à notre disposition tous les mérites de sa vie, de sa Passion pour que nous nous en servions pour rendre toute gloire au Père à qui elle est due, que par nous-mêmes nous ne sommes pas en mesure de lui rendre, que par Jésus Eucharistie nous lui rendons parfaitement, pour que nous nous en servions pour notre salut et celui de toute l’humanité. Saint Jean Eudes, dans un élan de grâce, ne peut s’empêcher de s’écrier : « Le saint sacrifice est quelque chose de si grand qu’il faudrait trois éternités pour l’offrir dignement : la première pour s’y préparer ; la seconde pour le célébrer ; la troisième pour rendre de justes actions de grâces. »

Sur le chemin d’Emmaüs, Jésus célèbre la Messe avec ses deux compagnons de route. L’un d’eux dira : « notre cœur n’était-il pas tout brûlant au-dedans de nous tandis qu’il nous parlait sur la route (Luc 24, 32) ? » Oui, par l’Eucharistie, Jésus rend notre cœur tout brûlant d’amour et ce faisant nous rend heureux. Merci Jésus ! Merci pour tout !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

L’amour de Jésus nous donne Marie

Contemplons

Marie se tient debout au pied de la croix, retable bourguignon

Méditons

Dans son amour pour nous, Jésus s’est dépouillé de tout. Et, quand on dit tout, alors il faut comprendre qu’il n’a rien retenu pour lui. Pour le réaliser, faisons le compte des choses les plus précieuses qu’il nous a données. D’abord, il a quitté le Ciel pour se faire l’un d’entre nous, ce qui est un abaissement tel, qu’aucun esprit humain ne peut l’imaginer ! Il a accepté de souffrir pendant 33 ans, comme le seul sans péché dans un monde pécheur. Il a donné sa vie sur la Croix après une Passion, un chemin de croix, une agonie comme on n’en souhaiterait pas à son pire ennemi. Que pouvait-il nous donner de plus ? A priori rien ! Mais c’est sans compter l’intensité, l’immensité de l’amour de Jésus. Juste avant de remettre son Esprit à son Père, il nous donne encore le Cœur rempli d’amour de sa Mère.

Marie est le don de l’amour sans réserve de Jésus. En effet, alors qu’il est sur le point d’expirer, qu’il est hué, invectivé par la foule, son amour pour nous le porte à dépasser sa douleur, à s’extraire de sa souffrance pour penser à sa Mère et à nous. La seule qui soit unie à Jésus, la seule qui, en ce moment suprême, ne pense pas avant tout à elle, qui ne se lamente pas sur son sort, c’est Marie. Silencieuse, elle rassemble ses forces et son amour pour dépasser sa douleur en s’unissant intimement à la Passion de Jésus, acceptant, au prix du glaive de douleur qui transperce son âme, le sacrifice de Jésus. Et elle ne fait pas qu’accepter que Jésus se donne au Père pour nous ; plus encore, elle se donne avec lui, en lui et par lui, en offrande d’amour au Père pour le Salut de toutes les âmes.

Au pied de la croix, Marie est devenue notre Mère par la volonté expresse de Jésus, au prix d’un sacrifice dont on ne connaitra l’intensité qu’une fois au Ciel. Si, en donnant le jour à Jésus, Marie n’a pas souffert, quelle douleur n’a-t-elle pas  endurée lorsqu’elle nous a enfantés, nous, à la vie divine. Dans ce sens, elle dit à Marie Lataste : « Je suis la Mère des hommes puisque je suis la Mère de celui qui les a créés. Combien les âmes rachetées au prix du Sang de mon Fils m’ont coûté cher, ma fille, combien ce rachat m’a fait souffrir !… je suis le refuge de tous les pécheurs ; je suis la cité du refuge ; même les plus grands pécheurs peuvent se réfugier en moi ; je n’en rejette aucun … je suis la consolation des affligés ; toutes les afflictions ont été en moi ; j’ai reçu en moi, à la mort de mon Fils toutes les afflictions. Je sais compatir à toutes les douleurs. »

Ne croyons surtout pas que de nous donner Marie pour Mère n’a rien coûté à Jésus. Au contraire, ce don, comme tous les autres, s’est fait au prix d’un lourd sacrifice. En apparence, Jésus confie sa Mère à saint Jean parce qu’une fois mort, elle est seule, sans l’appui d’un fils, ce qui la livrerait à la misère. Mais en confiant Marie à saint Jean, c’est en fait saint Jean qu’il confie à Marie et en saint Jean, c’est toute l’humanité qu’il dépose dans son Cœur immaculé. C’est en se renonçant lui-même alors qu’il souffre le martyre, qu’il nous fait le don de sa Mère, l’associant à son sacrifice. Par amour pour nous, Jésus a accepté que sa Mère souffre le martyr afin que, par cette souffrance consentie et unie à la sienne, elle soit désormais associée au Salut de toutes les âmes.

En ayant le souci de sa Mère juste avant de mourir, Jésus montre à quel point il l’aime et en a souci. Il aurait pu faire en sorte qu’au moment de la Passion, elle soit à Nazareth ou ailleurs afin qu’elle n’ait pas à souffrir. D’ici que la nouvelle de sa mort y parvienne, il serait ressuscité. Mais par amour pour nous, il a voulu qu’elle se tienne debout, douloureuse mais dans la foi au pied de la Croix pour que l’humanité puisse trouver un refuge assuré dans le Cœur de la meilleure des mères. Jésus a souffert de devoir faire souffrir sa Mère mais il n’a pas reculé devant ce sacrifice pour nous témoigner jusqu’où va son amour. Et Marie, par amour pour Jésus, par amour pour nous, a tout accepté.

Quand on aime Jésus, on aime Marie ! Parce qu’elle est le don et l’expression la plus achevée de l’amour de Jésus pour nous. Après Jésus, personne ne nous aime plus que Marie. Lorsque nous la verrons en paradis, même si nous l’avons beaucoup aimée en cette vie, nous nous repentirons de ne pas l’avoir aimé davantage tellement elle digne de tout notre amour. « O Marie ! Ma mère ! s’écria un jour saint Alphonse Rodriguez, je vous aime tant qu’il me semble que vous ne pouvez m’aimer autant que je vous aime ! » « Insensé ! Lui répondit Marie, sache qu’il y a entre ton amour pour moi et le mien pour toi et pour tous mes enfants ici-bas, autant de distance qu’il y a entre le Ciel et la terre. »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

L’amour de Jésus fait de nous des enfants de Dieu

Contemplons

Le baptême de Jésus, Verrocchio

Méditons

Si l’éternité nous donnera de comprendre toute l’ampleur du don que Jésus nous a fait, elle ne parviendra probablement pas à satisfaire notre désir de l’en remercier à sa juste valeur. En effet, Jésus nous donne d’être des coopérateurs, des amis, des frères mais qu’est-ce que tout ça en comparaison de l’incomparable dignité d’enfant de Dieu qu’il confère à tous ceux qui croient en lui ?

Saint Jean écrit (1, 12) : « mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom. » En Jésus, nous devenons fils et filles de Dieu avec tous les droits et titres qui en découlent. Nous pouvons donner à Dieu le titre de Père et il nous traite comme ses enfants. Nous appelons Jésus notre frère et il nous traite comme le ferait un grand frère, un premier-né. Quelle distinction ! Nous faisons partie de sa famille qu’est l’Eglise. Nous avons une place réservée, dédiée au Ciel. En Jésus, nous sommes les enfants du Créateur de toutes choses ! Quelle promotion ! Encore une fois surgit en nous la question : qui sommes-nous pour que Dieu nous aime ainsi ?

Qu’est-ce que recevoir Jésus, condition pour devenir enfant de Dieu ? C’est avant tout passer des paroles aux actes en mettant en pratique son enseignement. N’a-t-il pas dit : « ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la mettent en pratique » (Luc 8, 21). Et, la Parole de Dieu nous enseigne que Jésus est le seul Sauveur, l’envoyé du Père, l’Agneau sans tache qui nous a acquis le Salut. Et notre réponse à Dieu doit être de croire en Jésus en faisant ce qu’il a commandé, tant et si bien qu’en nous-mêmes le Père voit l’image de son Fils en qui il trouve toute sa complaisance.

Notre désir d’être à Jésus en qui nous mettons notre foi, est ratifié par la grâce du Baptême, qui fait véritablement de nous des enfants de Dieu et nous intègre à l’Eglise, la grande famille de Dieu. Ce don est incomparable ! Ce sacrement qui nous fait naitre à la vie divine, nous marque du sceau indélébile du Christ : nous lui appartenons. Lors du Baptême de Jésus dans le Jourdain par Jean-Baptiste, la voix du Père s’est fait entendre : « celui-ci est mon Fils bien-aimé, celui qu’il m’a plu de choisir » (Mathieu 3, 17).  Ces paroles, le Père les répète pour chacun de nous au moment du Baptême, le moment où il nous choisit comme ses enfants dans son Fils Jésus-Christ qui, par sa Passion, nous a acquis la grâce incomparable du Baptême.

Enfant de Dieu ! Cette expression nous est tellement banale que nous n’y prêtons plus guère attention. Et pourtant, en s’y attardant, elle nous sidère : enfant de Dieu ! On ne parvient même pas à imaginer ce que cela peut représenter d’élection et de distinction. Enfant de Dieu ! Par amour pour nous, Jésus s’est abaissé jusqu’à nous pour nous rejoindre dans notre misère de pécheur et par un plus grand amour encore, il nous a élevé jusqu’à lui, faisant de nous des enfants de Dieu !… Des enfants de Dieu !… Des enfants de Dieu !…

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

L’amour de Jésus nous donne de le consoler

Contemplons

 

Les trois voyants de Fatima : Lucia, Francisco, Jacinta

Méditons

A Fatima, lors de sa troisième apparition, l’ange du Portugal appelle les trois voyants, Lucia (10 ans), Francisco (9 ans), Jacinta (7 ans) « à réparer les crimes des hommes ingrats et à consoler Dieu. » L’ange nous révèle, par sa demande, que nous avons le pouvoir, dont nous n’usons guère, de consoler Jésus c’est-à-dire de le rendre moins triste par un surcroit d’amour de notre part.

Nous avions déjà découvert que Jésus fait de nous des amis alors que nous n’en sommes pas dignes, qu’il fait de nous des coopérateurs alors que nous sommes pétris de paresse et de mauvaise volonté, voilà qu’il nous distingue en nous donnant de le réjouir, plus encore de le consoler. Ce ne sont pas les personnes qui nous sont les plus lointaines qui parviennent à nous consoler lorsque nous sommes tristes mais bel et bien celles qui nous sont les plus proches, les plus chères, celles que nous aimons d’un amour préférentiel. Si nous sommes en capacité de consoler Jésus, c’est qu’à ses yeux nous représentons tout cela.

En nous demandant de « consoler notre Dieu qui est si triste » l’ange nous renseigne sur la valeur que Jésus accorde à tout ce qui vient de nous, à chacune de nos pensées, chacun de nos gestes, chacune de nos prières. Ce que nous pouvons donner à Dieu est tellement limité, si imparfait, que rien n’est jamais digne de lui. Et pourtant, il accueille le moindre acte de bonne volonté avec une telle dilection que cela parvient à le dédommager d’une multitude d’offenses. Dans ce sens, saint François de Sales écrit : « une once d’amour de Dieu répare cent livres de haine. »

Les trois enfants de Fatima se sont laissés émouvoir par cette invitation de l’ange à consoler Jésus qui est si triste. Ils consentiront une multitude de sacrifices avec une foi si héroïque qu’elle peut nous en laisser honteux. Francisco ne cessait de vouloir consoler Jésus caché dans l’Eucharistie et, plus il avançait dans sa courte vie, plus son unique désir devint de mourir pour aller au Ciel y consoler Jésus. Un jour, Lucia, sa cousine lui demande : « Francisco, toi, qu’aimes-tu le plus : consoler Notre Seigneur ou convertir les pécheurs pour qu’ils n’aillent pas encore plus d’âmes en enfer ? » Il répondit : « j’aime mieux consoler Notre Seigneur. N’as-tu pas vu comme Notre Dame, le mois dernier, est devenue toute triste quand elle a demandé qu’on n’offense plus Dieu Notre Seigneur qui est déjà tellement offensé ? Je veux consoler Notre Seigneur, et ensuite convertir les pécheurs, pour qu’ils ne l’offensent plus. » Jacinta voulait consoler Jésus de la tristesse que lui inflige la perte des âmes qui vont en enfer ; pour cela, elle était prête à tout endurer. Sur son lit d’hôpital, peu de temps avant sa mort, elle confie à Lucia, sa cousine : « Notre Seigneur est triste, parce que Notre Dame nous a dit de ne plus l’offenser davantage, qu’Il était déjà trop offensé, mais on n’en fait aucun cas ; on continue à faire les mêmes péchés. » Elle lui énumère alors toutes les occasions dont elle a profité, le jour et la nuit précédente, pour réparer tant d’outrages faits à Dieu : « j’avais très soif, et je n’ai pas voulu boire. Je l’ai offert à Jésus pour les pécheurs. Cette nuit, je souffrais beaucoup, et j’ai voulu offrir à Notre Seigneur le sacrifice de ne pas me retourner dans mon lit. Aussi je n’ai pas dormi du tout… »

La Sainte Vierge dira le 13 septembre 1917 aux trois enfants : « Dieu est content de vos sacrifices. » Dieu est content ?! Trois petits enfants sont parvenus à consoler Dieu… Quelle distinction ! Quel compliment ! Mais qui sont-ils et qui sommes-nous pour pouvoir consoler Jésus ? De toute évidence, nous ne sommes rien mais pour Jésus nous sommes tout !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

L’amour de Jésus fait de nous des cooperateurs

Contemplons

Simon de Cyrène aide Jésus à porter la croix, Titien

Méditons

« Dieu qui t’a créé sans toi, ne te sauvera pas sans toi » écrit saint Augustin. En effet, Jésus qui ne choisit jamais la solution de facilité, fait de nous ses auxiliaires indispensables pour notre Salut, pour celui de tous les hommes, pour la plus grande gloire de Dieu.

Lorsque l’archange Gabriel demande à Marie de bien vouloir accueillir en son sein le Verbe qui veut se faire chair, elle devient l’auxiliaire indispensable de l’Incarnation, si bien qu’on peut dire, sans craindre d’exagérer, que, si sans Dieu nous n’aurions pas pu être sauvés, nous ne pouvions pas non plus l’être sans le « oui » de Marie. Ce n’est qu’en se faisant homme que Jésus pouvait sauver les hommes et pour cela, il fallait qu’une femme, Marie, collabore en acceptant de se mettre totalement à disposition de ce plan de Salut. Pour notre plus grand bonheur, Marie a dit « oui. »

Le « oui » de Marie à la sollicitation de Dieu a une valeur universelle et nous enseigne que nous aussi, nous devons en toute liberté et dans un don total d’amour dire « oui » au projet de Salut de Dieu. Le « oui » donné par Marie l’engageait elle mais aussi toute l’humanité. Parce que son « oui » a eu des répercussions heureuses pour chaque être humain, il nous engage tous. En Marie, avec Marie, par Marie, nous devons dire « oui » à Jésus car, en elle, il sollicite chacun de nous pour collaborer à ce qu’il y a de plus important en ce monde à savoir le Salut des âmes.

Jésus nous choisit comme des hommes et des femmes de confiance à qui il confie ses affaires les plus pressantes, les plus importantes, les plus délicates, celles qu’on confie à ceux en qui on a confiance bien davantage qu’à ceux qui en sont les plus capables. Et, s’il ne nous demande qu’une infime contribution, il la rend néanmoins indispensable. Si bien que l’on peut dire que, si nous devons tout à Jésus, il n’est pourtant rien qui ne soit sauvé sans cette petite contribution qu’il attend de nous et que nous acceptons d’apporter.

Sur le chemin qui mène au Calvaire, Simon de Cyrène est requis pour aider Jésus à porter la Croix. Si, selon les apparences, Simon est réquisitionné, c’est en réalité Jésus qui, dans sa Passion ne subit rien mais offre tout, donne à Simon l’opportunité de l’aider et de concourir ainsi au Salut du monde. En Simon, Jésus nous appelle tous à porter la Croix du Salut du monde avec lui car sans notre concours, le Salut ne sera pas possible. Comme dit saint Paul : « je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous ; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l’achève en ma chair, pour son Corps, qui est l’Eglise » (Colossiens 1, 24).

Ne rabotons donc pas la petite part de la croix que Jésus nous demande de porter à sa suite pour la gloire de Dieu et le salut du monde, car ce doux fardeau représente le Salut pour beaucoup d’âmes, car elle est le moyen qui nous est donné de rendre gloire à ce Dieu qui en est infiniment digne, car elle est notre investiture par Jésus comme coopérateur au Salut du monde. Quelle distinction !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

L’amour de Jésus fait de nous des amis

Contemplons

La Cène, Giotto. Saint Jean repose sur le Cœur de Jésus.

Méditons

On est submergé par l’émotion quand on entend Jésus nous situer par rapport à lui. En effet, il y a entre lui et nous une distance abyssale de par ce que nous sommes l’un et l’autre. Pourtant, dans sa toute-souveraineté, Jésus choisit de faire de nous ses amis. Le soir du Jeudi-saint, juste avant d’entrer dans sa Passion, il déclare aux Apôtres : « je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que veut faire son maître ; maintenant, je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai appris de mon Père, je vous l’ai fait connaître » (Jean 15, 15).

Comme pour tout ce qu’il fait, Jésus ne dit rien sans que cela se traduise dans les faits. Si ce n’est que le Jeudi-saint qu’il décerne aux Apôtres le titre d’amis, il n’inaugure pas pour autant un nouveau mode relationnel avec eux. Au contraire, il met simplement un nom sur ce qui a toujours été à ses yeux. Et s’il n’a jamais employé le mot ami auparavant, c’est parce que ce mot a une signification et une valeur qu’il convient de ne pas galvauder en l’employant à tort et à travers.

Toujours, Jésus s’est comporté comme un ami, comme le plus sincère d’entre eux, celui qui jamais ne déçoit. Comme un ami, Jésus a toujours reçu les confidences de ses Apôtres, de ses disciples, les a consolés, les a enseignés, leur a dévoilé toute l’intimité de son Cœur. Comme un véritable ami, il a donné pour eux tout ce qu’il avait. Comme notre seul véritable ami, il s’est donné lui-même pour que nous ayons la vie en son nom. « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » (Jean 15, 13) avait-il dit. Et contrairement à nous, il n’a pas fait que le dire : il l’a fait !

Un véritable ami donne tout, même si en retour, il n’a rien à attendre. Imaginons la souffrance que le Cœur si doux de Jésus a endurée pendant trois ans à souffrir la présence à ses côtés de Judas, celui que, comme les autres, il a appelé et traité comme un ami. Dès le premier instant, Jésus savait que Judas le livrerait ; il connaissait les circonstances détaillées qui l’y conduiraient. Il savait que Judas était un voleur qui se servait dans la bourse commune. Et pourtant, comme le plus tendre des amis, Jésus l’a gardé à ses côtés, multipliant les enseignements, les bons exemples, les marques d’amitié, afin d’amener Judas, comme les onze autres apôtres, si ce n’est à lui être fidèle, tout du moins à accepter sa miséricorde. Mais rien n’y fit. Et si Judas, s’est perdu, ce n’est pas parce que Jésus, comme le meilleur des amis, n’a pas tout fait pour qu’il se convertisse mais parce que, de tout ce que Jésus a fait, rien n’a eu raison de son orgueil et de son égoïsme.

Un véritable ami pardonne les fautes qu’on peut commettre. Jésus  pardonne à tous les apôtres dès sa première apparition de ressuscité au Cénacle. Et ce ne sont pas les Apôtres qui font le premier pas ; c’est Jésus, l’ami par excellence, qui vient au-devant d’eux et leur fait non seulement le don de son pardon mais leur donne aussi de réparer leur abandon par un surcroît d’amour. Ne demande-t-il pas à Pierre, par trois fois, s’il l’aime, pour que, par la triple affirmation de son amour, il répare son triple reniement du Jeudi-saint ?

Et nous ? Nous aussi, Jésus nous appelle ses amis. Nous le méritons aussi peu que les Apôtres et pourtant, il nous choisit et nous institue comme ses amis. Il connait toutes nos trahisons, nos reniements, nos rejets et pourtant, comme le plus tendre des amis, il se tient toujours prêt à nous pardonner, à nous écouter, à nous aider.

En attendant de pouvoir comprendre ce qui nous vaut une telle distinction imméritée, employons-nous à l’aimer de toutes nos faibles forces humaines car même ce petit peu, donné tout entier, le réjouit comme si c’était un présent véritablement digne de lui.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.