L’amour de Jésus nous choisit

Contemplons

L’Annonciation, Fra Angelico

Méditons

Jésus appelle chacun d’entre nous à une mission particulière en ce monde, en son nom, pour le Royaume, une tâche qu’il nous appartient à nous seuls de remplir et qui, si elle devait ne pas l’être, priverait à tout jamais tout l’édifice de la Rédemption d’une de ses pierres.

Si Jésus n’a pas créé deux âmes identiques, alors il n’y a pas non plus deux vocations identiques, c’est-à-dire deux mêmes chemins pour aboutir au Royaume des Cieux. Ainsi, l’amour de Jésus appelle chacun d’une manière différente, le choisissant tel qu’il est, là où il est, sans prérequis. C’est dans son amour insondable pour chacun qu’il appelle et assigne une mission unique, qui concourt et s’intègre totalement dans l’économie du Salut. A l’Annonciation, l’archange Gabriel appelle, de la part de Dieu, Marie à être sa Mère et à le donner au monde. La mission de Marie est aussi éminente qu’exceptionnelle ; elle seule est appelée à enfanter un Dieu. Cela dit, la vocation de chacun d’entre nous, si elle ne sera pas forcément connue de la postérité, l’est à peine moins. En tout cas aux yeux de Dieu, cette vocation est aussi unique que celle de Marie, aussi humble et cachée aux yeux du monde soit-elle.

Jésus nous choisit chacun dans un acte d’amour insondable pour une mission de confiance : il nous donne de l’aider à sauver le monde pour son amour. En effet, tout en sachant vraiment ce qu’il y a en nous (et force est de constater qu’il n’y a pas que du bon !) Jésus choisit délibérément de nous faire les intendants de son Royaume afin que nous puissions lui faire l’hommage de nos efforts, de notre travail, de notre amour. Et, plus il nous aime, plus il s’appuie sur nous en nous confiant des affaires plus importantes. C’est aux personnes les plus aimées, qu’il a confié les missions les plus délicates, les croix les plus lourdes, voilant au monde les mérites de ces âmes. Ainsi en est-il de la mission de saint Joseph : aux yeux du monde, il n’est qu’un simple artisan, un rien-du-tout. Et pourtant, après Marie, personne n’a eu une mission plus délicate que lui : éduquer un Dieu. Et, après Marie, personne ne s’est plus donné à sa mission que lui, prenant sur lui les plus crucifiants renoncements pour l’amour de ceux qui lui ont été confiés.

« Viens, bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton maitre » (Mathieu 25, 23). Ce sont les paroles que Jésus voudrait nous adresser aussi à chacun d’entre nous lorsque nous lui aurons rendu compte de notre gestion des talents qu’il nous a confiés, et du fruit que nous leur aurons fait produire. Pour cela, comme Marie, à l’Annonciation, sachons répondre « oui » quand l’amour de Jésus nous choisit.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

L’amour de Jésus se fait toute-faiblesse

Contemplons

L’adoration des bergers, Gerhard Van Honthorst

Méditons

Jésus est le Dieu tout puissant, celui qui a créé le Ciel et la terre, celui que le Ciel et la terre ne peuvent contenir, celui qui peut tout et sans lequel nous ne pouvons rien. Et, par amour pour nous, Jésus accepte de partager notre nature, renonçant à sa toute-puissance pour se faire toute-faiblesse.

C’est dans la mangeoire de la grotte de Bethléhem que Jésus s’offre pour la première fois à nos regards, sous l’apparence d’un nouveau-né. Y a-t-il en ce monde quelqu’un de plus vulnérable, de plus inoffensif, de plus dépendant qu’un nouveau-né ? Même en étant un enfant nouveau-né, Fils de Marie, Jésus reste le Dieu tout-puissant mais qui, par amour pour nous, renonce à s’affranchir de toutes les étapes de la croissance humaine pour connaitre et partager toutes nos épreuves, nous enseigner à les traverser dans l’amour de Dieu et du prochain.

C’est sous les traits d’un enfant qu’il s’offre à nos regards pour nous montrer que son amour condescend à nous laisser l’approcher, le toucher, le nommer, que dans son amour pour nous, il se livre à nous, qu’il jugule sa toute-puissance pour que rien, surtout pas la peur, ne nous empêche d’aller à lui en toute simplicité, en toute liberté. Par amour pour nous, il condescend à se présenter à nous dans la faiblesse la plus extrême pour se mettre à notre niveau. Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus écrit à ce sujet : « Je ne puis craindre un Dieu qui s’est fait pour moi si petit… je l’aime !… car il n’est qu’amour et miséricorde ! »

Pouvait-il en faire davantage pour nous montrer que nous n’avons rien à redouter de lui ?

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

L’amour de Jésus est créateur

Contemplons

La multitude des élus, Fra Angelico

Méditons

Lorsqu’on découvre le chemin de conversion, aussi bien des saints que de ceux qui ont trouvé (ou retrouvé la foi), on se rend compte qu’il n’en est pas deux pareils et qu’en fin de compte, il existe autant de chemins de conversion, de formes de sainteté, qu’il y a d’âmes.

En effet, si Jésus n’a pas créé deux âmes identiques, il ne peut pas non plus y avoir deux chemins de sainteté pareils. Si l’ADN prouve scientifiquement que chaque personne est véritablement unique, comment l’âme qui l’habite pourrait-elle être la copie d’une autre. Aussi, chaque âme doit-elle être nourrie, enseignée, éclairée, guidée vers le Royaume avec des variantes et des subtilités qui correspondent à son histoire, sa personnalité, sa vocation que seul Jésus peut connaitre et auxquels lui seul peut répondre. Et, si chaque âme est unique, elles trouvent néanmoins toutes ce dont elles ont besoin en Jésus.

Dans ses révélations, Fulla Horak, mystique polonaise, nous apprend que le Ciel recèle un nombre incalculable de couleurs dont une multitude que nous ne connaissons pas ici-bas. Pour nous en rendre compte, elle compare les couleurs du ciel à celles de notre palette de peintre où nous créons des nuances, des dégradés différents à partir des trois couleurs primaires, du noir et du blanc. Selon les associations que nous faisons, les quantités que nous mélangeons, nous obtenons toutes sortes de teintes, de tonalités. Ainsi, dit-elle, en est-il au Ciel pour les élus mais dans des proportions sans commune mesure avec les nôtres. En effet, les variantes de couleurs, et donc de saintetés, sont infinies si bien qu’il n’y en a pas deux pareilles. Et toutes sont sublimées par la lumière du Christ qui les traverse et les révèle. Saint Grégoire de Nysse écrit dans le même sens : « au Ciel, on se verra les uns les autres, c’est évident. Tous se reposant en une seule lumière, se contemplent mutuellement les uns les autres, et en contemplant resplendissent aussitôt de nouveau, dans la vérité, dans la vision véritable de la lumière inexprimable. Ainsi ils contemplent les uns dans les autres des formes multiples et des gloires divines multiples et variées, et chacun est frappé d’admiration et éprouve une joie inexprimable en contemplant la gloire de l’autre. Chacun se réjouira en contemplant la gloire de l’autre et le réjouira à son tour. »

En nous appelant à la vie, Jésus n’a fait que commencer son œuvre créatrice en nous. En effet, sa création se poursuit tout au long de notre vie et s’achève au Ciel par la révélation en Dieu et à tous les élus de notre couleur propre. Quelle imagination dans la Création. Le Ciel est peuplé de milliards d’âmes, composé de milliards de couleurs … et comble de tout cela, non seulement il n’y en a pas deux pareilles mais, en plus, il n’y en a aucune qui dépareille ou entame la beauté d’une autre… quelles merveilles, l’amour de Jésus ne prépare-t-il pas pour chacun d’entre nous !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

L’amour de Jésus est patient

Contemplons

Le martyre de saint Etienne, Lebrun

Méditons

Dans l’hymne à la charité, saint Paul nous dit que l’amour est patient (1 cor 13, 4). Et, l’amour de Jésus est d’une patience égale à toutes ses autres caractéristiques divines : elle est infinie !

C’est probablement à sa propre expérience que Paul s’est rendu compte de la patience infinie de Jésus. En effet, autrefois connu sous le nom de Saül, Paul persécutait avec acharnement l’église naissante : il fut notamment à l’origine du martyr de saint Etienne qui, en pardonnant à ses bourreaux, dont il était, lui a obtenu sa conversion. Le sacrifice d’Etienne a été des plus féconds ; il a été le grain de blé jeté en terre qui, en mourant, a donné beaucoup de fruits : de son martyr est né saint Paul, l’apôtre des nations.

« Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour » (ps 145, 8). L’amour de Jésus poursuit chacun d’entre nous avec patience et persévérance, attendant, appelant dans la douceur, se laissant persécuter par nos fautes, nos péchés. Et pourtant, comme le père du fils prodigue, il ne se lasse pas d’attendre notre retour. Et chaque conversion lui procure une joie immense. N’a-t-il pas dit : « Je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance (Luc 15, 7). »

A l’image de Jésus, essayons d’être patients avec chacun, même si cela nous coûte. Et, si c’est difficile, rappelons-nous que Jésus l’est bien davantage avec nous. Et si c’est encore trop difficile, disons-nous que le jeu en vaut la chandelle car, qui sait, dans celui qui nous embête, sommeille peut-être un autre saint Paul qui ne demande qu’à surgir.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

L’amour de Jésus est radical

Contemplons

Le Christ et le jeune-homme riche, Heinrich Hofmann

Méditons

L’amour de Jésus est sans concessions. Ni nos défauts, ni nos péchés n’entament l’amour indéfectible qu’il porte à chacune de ses créatures, même si elles devaient se damner. L’enfer ne réunit pas les âmes que Jésus a cessé d’aimer mais celles qui ont choisi délibérément de ne pas aimer Jésus.

Lorsque Jésus rencontra le jeune homme riche qui lui demanda : « bon maitre que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » Jésus, précise saint Marc, « posa son regard sur lui et l’aima » (Marc 10, 21). IL le regarda et il l’aima ! Et saint Marc n’évoque aucune réserve de la part de Jésus. Il ne dit pas que Jésus l’aima malgré tel péché ou tel trait de caractère ; il ne dit pas non plus que Jésus cessa de l’aimer après que le jeune homme riche ait décliné son invitation à vendre ses biens, à les distribuer aux pauvres et à le suivre. Car l’amour de Jésus lui est irrévocablement acquis. Tel qu’il est, Jésus l’aima.

Ce regard d’amour sans réserve et sans concession, Jésus le pose sur chacune de ses créatures. De chacune, il connait les faiblesses, les pauvretés, les défauts, les passions, les idolâtries. Et pourtant, sur chacune, il pose un regard d’amour sans réserve et lui adresse les mêmes paroles qu’au jeune homme riche : « suis-moi. » Dans ce sens, saint Augustin écrit : « Je (Jésus) connais ta misère, les combats et les tribulations de ton âme, la faiblesse et les infirmités de ton corps ; je sais ta lâcheté, tes péchés, tes défaillances. Je te dis quand même : donne-moi ton cœur, aime-moi tel que tu es. Si tu attends d’être un ange pour te livrer à l’amour, tu ne m’aimeras jamais. Même si tu retombes souvent dans ces fautes que tu voudrais ne jamais commettre, même si tu es lâche dans la pratique de la vertu, je ne te permets pas de ne pas m’aimer… N’attends pas d’être un saint pour te livrer à l’amour, sinon tu ne m’aimeras jamais. »

« Un ami, c’est quelqu’un qui vous connaît bien mais qui vous aime quand même » écrit Hervé Lauwick. Dans ce sens, nous sommes tous les amis de Jésus : il nous connait mieux que nous-mêmes et pourtant, il nous aime…

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

L’amour de Jésus est universel

Contemplons

Plafond de la chapelle Sixtine : Dieu crée le soleil et la lune

Méditons

L’amour de Jésus embrasse toute la Création et, si rien de ce qui a été fait ne l’a été sans lui, tout a été créé, racheté et sanctifié dans son amour.

« Dieu est amour » nous dit saint Jean et s’il est amour, tout ce qui émane de lui est don de l’amour. Jésus qui a tout créé, a façonné chaque âme dans un acte d’amour à sa dimension c’est-à-dire infini. Parce que Jésus est l’amour, il ne saurait rien faire, rien dire, rien voir en-dehors de son amour. Ce qui réunit tous les humains, quelle que soit leur race, leur couleur, leur croyance, leur beauté, leurs dons, leur condition sociale, c’est l’amour infini de Jésus pour chaque personne. Souvenons-nous de la parabole du fils prodigue : le père accueille le fils qui s’était détourné de lui avec tout son amour et sans réserve. Et cet amour n’entame en rien l’amour qu’il nourrit pour son second fils, celui qui ne s’est jamais éloigné de lui. L’amour a cette capacité de ne pas se réduire au fur et à mesure qu’on le communique.

Si Jésus aime toutes les âmes qu’il a créées, y en a t-il qu’il aime davantage que d’autres ? Certainement, même si ce mot est impropre pour une telle réponse : Marie est plus aimée que n’importe quelle créature dans le Royaume des Cieux. Cela dit, cette question est superflue car une éventuelle différence d’ans l’amour ne lèserait personne. En effet, quelle hiérarchie peut-il y avoir dans l’infini ? S’il y a un dernier des derniers parmi les âmes créées, celui-ci reste aimé de Jésus de manière infinie. Ecoutons Marie de l’Enfant-Jésus, l’une des fondatrices des  clarisses de Lourdes, à qui Jésus dit de son amour pour les âmes : « Si toutes les flammes qui ont jamais brûlé dans les cœurs des saints, étaient en seul cœur, ce cœur ne pourrait égaler l’ardeur d’un seul soupir du Cœur de Jésus. »

Employons-nous à considérer chaque âme avec les yeux de Jésus pour toujours nous rappeler qu’il l’aime sans retour, même celle de notre prochain le plus insupportable.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

L’amour de Jésus est personnel

Contemplons

La création d’Eve, enluminure de la Bible de Souvigny

Méditons

L’amour de Jésus embrasse toute l’humanité et chaque personne en particulier.

En 2011, des spécialistes ont estimé que, depuis l’origine de l’humanité, près de 108 milliards de personnes ont vécu sur la terre. Aujourd’hui, sur notre planète, nous sommes 7.5 milliards de personnes. Malgré ces chiffres étourdissants, interrogez Jésus sur n’importe quelle personne, il sera incollable sur chaque détail de sa vie. Il n’en est pas une seule qu’il ne connaisse personnellement et jusque dans son intimité la plus profonde.

Pour Jésus, l’humanité, depuis ses origines jusqu’à la fin du monde, ne représente pas une masse informe au sein de laquelle, il ne connaitrait, à notre manière, que quelques personnes qui ont des affinités particulières avec lui, les saints canonisés par exemple. Au contraire, l’humanité entière, depuis ses origines jusqu’à la fin du monde, représente le cercle de ses amis intimes. Au sein de cette multitude indénombrable, il n’est pas une personne qui ne soit aimée personnellement de Jésus, dont il ne connaisse tous les détails de la vie, toutes les difficultés, de laquelle il ne suive personnellement les progrès spirituels, pour laquelle il ne mette personnellement tout en œuvre pour qu’elle parvienne en toute sécurité au bonheur éternel du paradis.

C’est pour chaque personne en particulier que Jésus est venu en ce monde ; c’est pour chaque âme en particulier qu’il s’est donné dans sa passion, c’est à chaque âme en particulier qu’il prépare une place au Ciel qui ne pourra être occupée que d’elle. Mère de la Nativité écrit à ce sujet : « je pensais un jour que, lorsque je serais dans le Ciel, je n’aurais peut-être jamais le bonheur de m’entretenir seule à seul avec Dieu, lui ouvrir mon cœur. Et cette pensée m’affligeait. Mais Notre-Seigneur me fit voir clairement que chaque bienheureux, dans le Ciel, jouit aussi librement de la familiarité de son Dieu, que s’il était le seul favorisé de ce privilège, et que cette adorable familiarité fait ce qu’il y a de plus vif et de plus grand dans le bonheur des saints, puisqu’elle donne la jouissance de Dieu même. Et lui, pour satisfaire à l’empressement, à la vivacité de leur amour, se plaira à leur découvrir l’assemblage de ses perfections  infinies qui feront l’admiration et la contemplation délicieuse des saints durant toute l’éternité sans qu’ils puissent jamais épuiser cette source inépuisable de bonheur… Que de paradis dans un seul paradis ! »

Jésus nous aime chacun, comme si nous étions uniques. Quelle quantité d’amour renferme le Cœur de Jésus pour aimer comme des enfants uniques plus de 108 milliards de personnes et qui sait combien encore jusqu’à la fin du monde !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

L’amour de Jésus est sans réserve

Contemplons

Le Christ aux outrages, palais des Rohan, Strasbourg

Méditons

Il est facile de dire que Jésus nous aime, il est plus difficile pour nous de le réaliser, plus difficile encore d’en vivre. En effet, en quoi est-ce une preuve de l’amour de  Dieu que de se faire homme pour finalement mourir sur une croix ?

Pour tenter d’appréhender toute l’étendue de l’amour de Jésus pour chacun d’entre nous, empruntons des comparaisons qui nous sont familières. En 2017, on estime que Bill Gates, l’homme le plus riche de la planète dispose d’une fortune d’environ 86 milliards de dollars : une somme colossale. Pour les pauvres et les déshérités, il donne de grosses sommes ; il parait même qu’il ne lèguera pas plus d’un milliard à chacun de ses enfants et que tout le reste sera donné à des œuvres de charité. Quelle que soit la somme qu’il donne aux pauvres, elle ne représente jamais qu’une petite partie de son superflu, si bien que, quelle qu’importante qu’elle puisse être, elle ne le prive de rien et n’atteste pas son amour du prochain. Et, le geste qu’il pose, si généreux soit-il aux yeux du monde, n’est pas désintéressé non plus car il lui assure la reconnaissance des récipiendaires.

Jésus est infiniment plus riche que tous les Bill Gates et tous les milliardaires du monde réunis ; il a tout créé et tout lui appartient. Les richesses du plus riche d’entre les riches ne lui sont que données en gérance pour s’en servir à faire le bien. En nous donnant le monde entier comme demeure, Jésus estime qu’il ne nous donne pas assez pour contenter son amour pour nous. Aussi, en plus de tout ce qu’il a déjà donné, il se donne lui-même. En effet, lui, à qui tout appartient, ne peut pas témoigner de son amour pour nous par du matériel car cela ne représente rien pour lui. Aussi, pour nous prouver son amour, Jésus accepte de venir en ce monde, de partager nos misères, nos souffrances et de donner sa vie sans rien exiger en retour si ce n’est l’amour. Sous la croix de Jésus, se tiennent uniquement Marie, Jean et quelques femmes : tous les siens l’ont abandonné, tous les autres se sont acoquinés pour réclamer sa mort à Pilate et le conspuer jusqu’à son dernier souffle. Jésus a tout donné sans rien exiger en retour, pas même la reconnaissance à laquelle il aurait pourtant eu droit ne serait-ce que du peuple élu.

« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » nous dit Jésus en saint Jean (15, 13). Oui, Jésus a tout donné sans rien retenir pour lui : par amour pour nous, il s’est dépouillé de tout, se faisant l’esclave de tous ! Jésus n’a pas sacrifié son superflu pour nous prouver son amour mais ce qu’il avait de plus précieux, sa vie-même, la vie d’un Dieu !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Le plus précieux des cadeaux

Contemplons

Icône de Jésus et saint Jean, le disciple bien-aimé

Méditons

Parler de l’amour de Jésus avec les mots et les références de ce monde, relève du défi même si, au premier abord, le sujet parait simplissime. En effet, avec quels mots, quels comparatifs, décrire l’amour de celui qui a tout pour celui qui n’a rien en propre, de celui qui peut tout pour celui qui sans lui ne peut rien, de celui qui veut tout donner pour celui qui sans cesse le repousse, de celui qui ne cesse de choisir de s’abaisser vers celui qui, pour sa propre perte, ne cesse de vouloir s’élever en vain jusqu’à lui, se laissant séduire par les mots empoisonnés de l’antique serpent :  » vous serez comme des dieux » (Genèse 3, 5). »

En effet, avec Jésus, les rapports sont inversés. L’amour de Jésus est ce que nous avons de plus précieux parce que c’est dans son amour que tout, sans exception aucune, nous est donné, aussi bien l’existence que la joie, le succès, les revers, même les souffrances, et surtout le salut. Souvenons-nous : ne nous appartient en propre que ce dont nous ne serons pas dépouillés au moment de la mort à savoir nos bonnes œuvres, celles faites pour l’amour de Jésus, et nos péchés (non absous !) à savoir nos manques d’amour pour Jésus.

Tout ce que Jésus nous donne est gratuit, sans aucune contrepartie si ce n’est l’amour. Or nous vivons dans un monde où tout est monnayé et monnayable, où les choses les plus inutiles deviennent les plus chères. Ainsi, les produits de luxe peuvent nous être agréables mais ne constituent aucune nécessité et pourtant à quels sacrifices certains sont-ils prêts pour les acquérir ? Et l’amour de Jésus est regardé comme sans importance, au mieux comme évident.

L’amour de Jésus nous est évident car dans son amour Jésus est fidèle. Et jamais l’amour de Jésus ne nous sera retiré ! Que deviendrions-nous, si Jésus cessait de nous témoigner son amour ? Il en serait comme de notre santé : c’est quand nous la perdons que nous nous rendons compte de ce qu’elle représente, qu’elle est notre seconde plus grande richesse, la première étant l’amour de Jésus qui nous donne tout y compris la santé de l’âme et du corps.

Mais cette situation ne se produira jamais car jamais Jésus ne cessera de nous aimer sans aucun regret de sa part. Et jamais nous n’aurons besoin de payer ce qui est en-dehors de nos moyens et pourtant le plus nécessaire au maintien de notre vie : l’amour de Jésus !

Nous sommes aimés de Jésus, gratuitement : c’est bien la preuve que Jésus est Dieu car s’il pensait comme nous, jamais il n’accepterait de donner autant sans aucune contrepartie de notre part et de persévérer dans son amour pour nous malgré nos ingratitudes !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Jésus prend pitié

Contemplons

Mosaïque du bon pasteur, basilique Saint-Laurent-hors-les-murs, Rome

Méditons

Saint Matthieu nous rapporte les mots de Jésus, juste avant le miracle de la multiplication des pains : « J’ai pitié de cette foule » (Matthieu 15, 32). Pitié : voilà le mot qui témoigne de l’amour insondable de Jésus pour chacun d’entre nous. Parce que Jésus est Dieu, il connait toute la distance qu’il y a entre lui et nous ; parce qu’il est Dieu, il connait notre misère de pécheur ; parce qu’il est Dieu, il sait que c’est lui qui doit venir à nous, car nous ne sommes pas capables de faire un seul pas vers lui sans son aide ; parce qu’il est Dieu, il sait que sans Lui, nous ne pouvons rien faire. Saint Jean nous rapporte ses paroles à ce sujet : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15, 5). Jésus est le médecin et nous sommes le malade qu’il entreprend de guérir par pur amour.

Parce que Jésus nous aime, il a pitié de nous et de la misère spirituelle dans laquelle nous sommes plongés suite au péché de nos premiers parents. Parce qu’il nous aime, il prend pitié de nous et sa pitié agissante l’amène à épouser cette nature amoindrie qui est la nôtre, pour nous en élever, par son œuvre de rédemption, jusqu’aux clartés de la splendeur divine. Et sa pitié à notre égard vient du plus profond de son cœur : elle ne survient pas en lui, comme pour nous, selon nos dispositions du moment mais elle lui tient aux entrailles. Elle est la caractéristique principale de tout son être. Jésus ne saurait nous voir et nous considérer en-dehors de son amour, car il est l’amour.

L’amour de Jésus pour chacun de nous est si grand, que rien n’est en mesure de lui opposer d’entraves. En effet, en se faisant homme, Jésus savait jusque dans les moindres détails, toutes les fois où nous repousserons son amour par nos actes, nos pensées, nos mauvais désirs. Pourtant, il n’a rien épargné pour témoigner jusqu’au plus ingrat d’entre nous, son amour de prédilection. Si bien que, même les damnés en enfer ne sauraient affirmer qu’ils n’ont pas été l’objet d’un amour préférentiel et personnel de la part de Jésus pendant leur vie terrestre et qu’il n’a pas tout fait pour leur témoigner son amour et leur offrir le salut.

« Voici ce Cœur qui a tant aimé les hommes qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour. Et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi dans ce sacrement d’amour (l’Eucharistie) » dit Jésus à sainte Marguerite-Marie, la voyante de Paray-le-Monial.

Jésus ne cesse de nous témoigner son amour miséricordieux. Le problème ne vient jamais de lui qui nous comble de son amour mais de nous car nous ne l’accueillons pas toujours…

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.