Introduction

Le jour de l’Annonciation, alors que Gabriel sollicite son « oui » au plan de Salut de Dieu, Marie répond : « Je suis la servante du Seigneur. Que tout m’advienne selon ta parole » (Luc 1, 38).

Même si s’avance l’heure de Jésus, celle où il donnera sa vie pour ceux qu’il aime, le Fiat de Marie ne sera ni repris ni mitigé. Jusque sous la croix du Vendredi-saint, elle restera la fidèle servante du Seigneur.

En même temps que grandit son « oui », s’enfonce dans son Cœur le glaive de douleur prophétisé par Siméon le jour de la Présentation car elle sait depuis le premier instant que Jésus est venu en ce monde pour donner sa vie en rançon pour les pécheurs.

Parce qu’elle aime Jésus, qui est son enfant mais aussi son Sauveur et son Dieu, elle ne cherchera jamais à le détourner de sa mission de Rédempteur mais s’associera à son offrande de Lui-même au Père pour notre Salut.

Parce qu’elle a écouté les enseignements de Jésus, parce qu’elle les a mis en pratique, elle sait toute l’ampleur du don que le Père nous fait en Jésus, du don que Jésus nous fait de sa vie. Parce qu’elle a été si unie à Jésus, toute sa vie, dans sa Passion, son plus grand désir est de nous garder dans l’action de grâce pour le don du Salut, de nous aider vivre en dignes enfants de Dieu, à laisser l’œuvre du salut produire tous ses fruits en nous.

Unissons-nous à Marie pour suivre Jésus sur son chemin de croix. Avec elle, méditons les paroles de saint Paul « Il m’a aimé et Il s’est livré pour moi » (Galates 2, 20)…

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô mon bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je Vous prie et conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements, et une volonté très ferme de les corriger, pendant que je considère en moi-même, et que je contemple en esprit vos cinq Plaies avec une grande affection et une douleur bien grande, ayant devant les yeux ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os. » Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Laisser un commentaire