Contemplons
Jacopo Carucci, la Visitation
Méditons
Lorsque Marie salue Elisabeth, l’Esprit-Saint se répand sur elle, la remplit de joie et, surtout, sanctifie Jean-Baptiste enfoui dans son sein. Sous l’emprise de l’Esprit-Saint, elle se demande comment il se fait qu’un tel bonheur lui est dévolu à savoir que la Mère de Dieu en personne vienne jusqu’à elle et, pour comble de tout, dans une humble tenue de service. Oui, qui est-elle pour qu’elle soit comblée de tant de joie, pour que Marie et, en elle, le Seigneur tout-puissant, lui trouve quelque intérêt, elle, dont jusqu’à présent tout le monde se détournait en l’appelant la « femme stérile » (Luc 1,36) ?
Elisabeth dit encore à Marie : « heureuse es-tu d’avoir cru en l’accomplissement des paroles qui te furent dites de la part du Très-Haut (Luc 1, 45). » Oui, Marie est heureuse, pas avant tout parce qu’elle porte Jésus en elle (ce qui est déjà un bonheur ineffable !), mais parce qu’elle a foi en lui. Et, c’est parce qu’elle s’en remet sans cesse à Dieu, lui accordant toute sa foi, qu’elle sera proclamée bienheureuse par toutes les générations. Elisabeth ne dit pas que Marie est heureuse parce qu’elle est la Mère du Messie tant attendu mais qu’elle est heureuse parce qu’elle a cru ; c’est parce qu’elle a cru, que sa maternité divine a été rendue possible. C’est aussi, dans ce sens, que Jésus dira d’elle, même si de manière indirecte, qu’elle est heureuse parce qu’elle « écoute la parole de Dieu et qu’elle la met en pratique (Luc 11, 28). »
Parce que Marie est heureuse et remplie d’une joie sainte et débordante qui lui vient de sa foi, elle ne peut s’empêcher de la communiquer ; à ne pas la communiquer, elle risquerait de l’étouffer. C’est ainsi qu’elle la communique à Elisabeth, aux bergers de la crèche, aux mages, à Siméon, à Anne la prophétesse, à tous ceux à qui elle vient porter son Fils, Jésus. Personne n’a jamais approché Marie sans qu’elle ne le comble de joie. A L’Ile-Bouchard où Marie est apparue en 1947, elle promet aux petites voyantes de « donner du bonheur dans les familles. » Et elle teindra sa promesse ; les témoignages sont nombreux.
Pour être comme Marie, il nous faut désirer que personne ne nous quitte jamais sans que nous lui ayons donné ou redonné le sourire, sans que nous lui ayons communiqué la joie de croire en Jésus. Pour cela, point n’est besoin de beaucoup de paroles, il faut juste, comme Marie, être celui que Dieu veut pour lui donner ainsi de rayonner en nous.
« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, lui accorder notre foi car lui seul peut nous rendre heureux.
« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, faire connaitre Jésus qui est la source de toute vraie joie.
« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, se maintenir dans une sainte joie pour la communiquer.
Prions
1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)
O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.
Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.
Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.
(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).
Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.
Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.
Neuvaine à l’Esprit-Saint
Viens, Esprit-Saint, en nos cœurs,
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière.
Viens en nous, père des pauvres.
Viens, dispensateur des dons.
Viens, lumière en nos cœurs.
Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes,
adoucissante fraîcheur.
Dans le labeur, le repos ;
dans la fièvre, la fraîcheur ;
dans les pleurs, le réconfort.
O lumière bienheureuse,
viens remplir jusqu’à l’intime
le cœur de tous tes fidèles.
Sans ta puissance divine,
il n’est rien en aucun homme,
rien qui ne soit perverti.
Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.
Assouplis ce qui est raide,
réchauffe ce qui est froid,
rends droit ce qui est faussé.
A tous ceux qui ont la foi
et qui en toi se confient,
donne tes sept dons sacrés.
Donne mérite et vertu
donne le salut final
donne la joie éternelle.
Amen.