Contemplons
Philippe de Champaigne, la Visitation
Méditons
Marie part en grande hâte chez sa cousine Elisabeth qui est enceinte et en est à son sixième mois (Luc 1, 36). Elle prend sur elle un voyage long et pénible qui passe par les montagnes. La joie de la présence de Jésus en elle, son désir de venir en aide à sa cousine dont l’ange lui révèle « qu’elle est enceinte alors qu’on l’appelait la femme stérile » (Luc 1, 36) ont raison de la moindre hésitation, de toutes les difficultés du périple. Elle part donc pour Ein Karem tout de suite après l’événement de l’Annonciation.
Marie vit dans une sainte hâte à savoir qu’elle est soucieuse de ne faire attendre ni Dieu ni le prochain, de répondre sans délai à tout ce que le Seigneur lui demande, de ne céder à aucune tentation de procrastination. En cela elle ne cède pas à l’activisme qui consiste à cumuler les actions de manière compulsive au détriment de toute vie spirituelle. Non, elle est simplement ponctuelle à tous les rendez-vous de Dieu, prête et préparée à faire ce qu’il demande.
Lorsqu’elle arrive chez Elisabeth, Marie ne commence pas par se reposer tellement elle est épuisée par le voyage qu’elle aurait fait au pas de course. Elle ne fatigue pas non plus Elisabeth par un déferlement de paroles pour la convaincre de la réalité d’un événement qui ne peut que la dépasser. Non, elle est simplement à l’heure au rendez-vous de la grâce, présente à Jésus qui, en elle, révèle à Elisabeth le mystère qui s’accomplit en elle beaucoup mieux que tout ce qu’elle aurait pu expliquer.
Marie ne cherche pas à faire les choses d’elle-même mais donne à Dieu de se révéler en elle. Pour cela, elle vit dans une sainte hâte, qui ne consiste pas à courir tout le temps jusqu’à en perdre haleine mais à être toujours dans les dispositions qui permettent l’action de Jésus.
« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, vivre dans une sainte hâte de glorifier Jésus.
« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, être toujours à l’heure aux rendez-vous de la grâce.
« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, le laisser œuvrer en nous.
Prions
1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)
O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.
Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.
Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.
(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).
Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.
Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.
Neuvaine à l’Esprit-Saint
Viens, Esprit-Saint, en nos cœurs,
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière.
Viens en nous, père des pauvres.
Viens, dispensateur des dons.
Viens, lumière en nos cœurs.
Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes,
adoucissante fraîcheur.
Dans le labeur, le repos ;
dans la fièvre, la fraîcheur ;
dans les pleurs, le réconfort.
O lumière bienheureuse,
viens remplir jusqu’à l’intime
le cœur de tous tes fidèles.
Sans ta puissance divine,
il n’est rien en aucun homme,
rien qui ne soit perverti.
Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.
Assouplis ce qui est raide,
réchauffe ce qui est froid,
rends droit ce qui est faussé.
A tous ceux qui ont la foi
et qui en toi se confient,
donne tes sept dons sacrés.
Donne mérite et vertu
donne le salut final
donne la joie éternelle.
Amen.