« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, conquérir la liberté des enfants de Dieu

Contemplons

Filippo Lippi, l’Annonciation

Méditons

Les représentations de Marie témoignent de notre amour, de notre admiration pour elle, de notre piété à son égard. Mais, à force de vouloir montrer à quel point elle est digne tant de notre amour que de notre admiration, nous jetons le voile sur d’autres aspects de sa personnalité qui sont pourtant essentiels pour la comprendre, pour appréhender les merveilles que le Seigneur a fait pour elle et en elle.

Si Marie est humble, charitable, elle est aussi une femme responsable qui, en toute liberté, en toute connaissance, en toute conscience, renonce au péché, se donne à Dieu et accepte de collaborer à son plan de salut pour tous les hommes. En elle, rien n’est lié à quoi que ce soit qui puisse l’empêcher de se donner entièrement. Le fait qu’elle choisisse d’être une vierge consacrée alors que cet état est inenvisageable chez les juifs, le fait qu’elle accepte de devenir la Mère de Jésus, de porter un enfant qui n’est pas celui de Joseph, s’exposant ainsi à la lapidation pour adultère, témoignent qu’elle est une femme d’une grande liberté intérieure. Elle s’est donnée à Dieu et, quoi qu’il advienne, elle choisit de demeurer fidèle à sa promesse quelles qu’en puissent être les conséquences.

Marie est une femme libre parce qu’elle est toute donnée à Dieu qui est infiniment respectueux de sa liberté et qui, en aucun cas, ne l’enfreindra. Marie est une femme libre parce qu’elle n’a aucune attache au péché. Marie est libre parce qu’elle décline le péché sous toutes ses formes et qu’elle s’attache à celui qui libère des liens mortifères du péché. Et Jésus, que Marie nous donne, est celui qui, par sa passion et sa croix, nous libère, nous aussi, si nous le voulons, de l’esclavage du péché.

Si Marie est une femme libre, elle est aussi une femme responsable car liberté et responsabilité vont de pair. En effet, elle dit « oui » à Dieu en se donnant totalement à lui mais prend soin de bien comprendre ce qu’il attend d’elle : lorsqu’elle demande à l’ange Gabriel « comment cela se fera » elle ne se défie pas de Dieu mais se dispose d’emblée à accomplir sa volonté et dans ce but, s’enquiert des détails de son projet.

De Marie nous apprenons à conquérir notre liberté en renonçant au péché. Avec Marie, nous apprenons la liberté, que ce soit de dire « oui » à Dieu comme de dire « non » au diable et à toutes ses séductions.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, assumer la liberté qu’il nous propose.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, exercer notre liberté de manière responsable.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, consacrer notre liberté à lui rendre toute gloire

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Neuvaine à l’Esprit-Saint

Viens, Esprit-Saint, en nos cœurs,
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière.

Viens en nous, père des pauvres.
Viens, dispensateur des dons.
Viens, lumière en nos cœurs.

Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes,
adoucissante fraîcheur.

Dans le labeur, le repos ;
dans la fièvre, la fraîcheur ;
dans les pleurs, le réconfort.

O lumière bienheureuse,
viens remplir jusqu’à l’intime
le cœur de tous tes fidèles.

Sans ta puissance divine,
il n’est rien en aucun homme,
rien qui ne soit perverti.

Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.

Assouplis ce qui est raide,
réchauffe ce qui est froid,
rends droit ce qui est faussé.

A tous ceux qui ont la foi
et qui en toi se confient,
donne tes sept dons sacrés.

Donne mérite et vertu
donne le salut final
donne la joie éternelle.

Amen.

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