L’interrogatoire chez Anne
Frère Kostka raconte :
« Anne avait, depuis longtemps, été l’âme de la conspiration, agissant avec une grande malveillance et une profonde amertume. Jésus est conduit, ligoté, devant cet homme en proie à ses passions. Des Juifs méchants, ses complices, sont assis aux côtés d’Anne. Je vois comment la haine unit ces scélérats, mais comment, en même temps, les divergences d’opinion les divisent et les déchirent intérieurement. Il en était ainsi autrefois, comme c’est encore le cas aujourd’hui.
Anne ressent une grande joie malsaine à la vue du Seigneur si défiguré. Il déborde de fureur et adresse au Sauveur une foule de questions. Longtemps, le Christ ne répond pas, bien qu’on le presse de parler et que les gardes essaient de l’y contraindre en le bousculant. Il n’a aucun moment de répit. Non seulement les méchants se déchaînent contre lui, mais en cette heure des ténèbres, c’est aussi tout l’enfer qui est déchaîné.
Alors qu’on cherche à lui arracher une réponse, un serviteur le frappe au visage avec un gant de fer. Ce soufflet n’était pas seulement une grande humiliation pour Jésus mais aussi une grande douleur. Le sang coule de sa joue. En contemplant ces scènes, j’éprouve une grande compassion pour le Rédempteur. Il semble que cette brutalité ait été l’un des moments les plus douloureux qu’ait subis l’innocente victime au cours de cette nuit. Il tomba aussi à terre, car les gardes le tiraillaient si brutalement en ricanant, qu’il ne pouvait plus tenir debout. Pourtant, Jésus resta doux et serein. Il ne montra ni ressentiment ni amertume, même lorsqu’on se moquait de lui et qu’on le tournait en ridicule parce que son visage était si méconnaissable à cause du sang qui en coulait. D’autres accusations encore furent portées contre le Seigneur mais Il ne leur répondit pas.
Anne n’avait aucun pouvoir sur Jésus. Irrité, contrarié, mais intérieurement réjoui dans sa malveillance, il fait conduire l’Innocent, à une heure très avancée de la nuit, chez Caïphe. »
(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).
Prions
Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)
O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,
le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,
en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,
les mérites de tous les anges et de tous les saints,
de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,
les saints rosaires et autres prières,
et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,
pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.
Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.