Le Saint Sacrifice de la Messe selon les Visions de frère Kostka

 

La condamnation à mort de Jésus

Frère Kostka :

« À ce moment d’incertitude, Caïphe intervint afin de faire basculer les hésitants par son attitude énergique. Il déchira son vêtement supérieur, au niveau de la poitrine, si bien qu’une longue déchirure fendit l’étoffe finement tissée. Se levant alors de son siège, il s’écria d’une voix forte et agitée : « Il a blasphémé contre Dieu ! » Puis, se tournant aussi bien vers les membres du Sanhédrin que vers les autres présents, il demanda d’une voix tremblante et exaltée : « Avez-vous entendu ce blasphème ? » Les phrases s’enchaînèrent sans interruption. Son insistance impétueuse, suivie de la question : « Qu’en pensez-vous ? », emporta d’abord les ennemis acharnés de Jésus, déjà endurcis, puis aussi les autres. Un court silence fut brisé par la sentence : « Il mérite la mort ! »

Le Christ est destiné à être pour beaucoup une cause de résurrection, mais aussi de chute. Ceux qui se dressèrent contre la grâce furent précipités dans l’abîme de la malice. Cette heure fut la pire de toutes. Ils entraînèrent à leur suite des âmes plus faibles et craintives. Le cri collectif devint de plus en plus fort, non seulement par les ennemis acharnés de Jésus, mais aussi par ceux qui, par crainte humaine, se laissèrent entraîner et crièrent eux aussi : « Il mérite la mort ! »

L’orgueil triomphant semblait atteindre son but. Il voulait couvrir le Seigneur d’opprobre par haine. On voulait anéantir moralement toute l’œuvre de vie et de rédemption du Christ : faire oublier tous ses miracles, ses enseignements et ses bienfaits, le livrer à la dérision, au mépris, au sarcasme du présent et de l’avenir. Il ne devait plus rien rester de Lui. Par haine on  voulait aussi l’anéantir physiquement, de façon que plus personne ne puisse parler de lui sans honte. Et pourtant, tous les ennemis du Christ étaient comme enchaînés et s’irritaient de ne pas pouvoir le tuer par leur propre pouvoir. Ils regrettaient leur dépendance envers le gouverneur romain, et s’irritaient aussi de la popularité de Jésus dans le peuple. Il était difficile d’éliminer un si puissant prophète et toute son œuvre. »

(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

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