« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, collaborer à la rédemption

Contemplons

L’Annonciation, anonyme

Méditons

« Tout est grâce » nous dit sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus : que ce soient les joies, les peines, tout est don de son amour car il est le Dieu d’amour qui nous aime au-delà de tout ce qui nous est imaginable.

La grâce par excellence que Dieu fait à chacun de nous, c’est le salut, c’est de ne pas nous réduire en servitude (comme nous le ferions probablement à sa place !) mais de nous donner de devenir ses enfants d’adoption. Alors qu’il ne nous doit rien, que nous ne cessons de repousser les prévenances de son amour, il nous fait don du salut en Jésus-Christ, il fait de nous ses fils dans son Fils, Jésus-Christ, Fils de Marie.

Le salut vient de Dieu seul. Il est un don gratuit de son amour. Mais dans son amour infini, il a lié le don du salut à notre consentement qu’il a élevé au rang de condition suspensive. Dieu, pour qui rien n’est impossible (rappelons-le sans cesse !), aurait pu venir en notre monde sans le concours de Marie mais tel n’était pas sa volonté, son dessein. Il a fait du « oui » de Marie la condition suspensive de son Incarnation, de toute l’œuvre de la rédemption. Si bien qu’on peut affirmer que si Marie s’était opposée au plan de Dieu en déclinant sa demande de devenir sa Mère, il ne serait pas venu en ce monde qui, par voie de conséquence, attendrait encore son rédempteur et ne serait toujours pas sauvé.

En disant « oui » à Dieu le jour de l’Annonciation, Marie, à la manière du prêtre à l’offertoire de la messe, verse une goutte d’eau dans le calice de la rédemption opérée par Jésus pour qu’elle soit ajoutée au vin du salut. Pour que Dieu nous sauve, il nous faut, comme elle, verser dans le calice de la rédemption notre goutte d’eau pour qu’elle soit ajoutée au vin de la rédemption. En d’autres mots, pour que le salut, qui nous est donné en Jésus-Christ, puisse nous atteindre, il nous faut accepter de l’accueillir dans la foi, de collaborer à la rédemption par nos œuvres et notre disponibilité à tout ce qu’il nous demandera. Sans notre « oui » toute la puissance de Dieu ne saurait nous sauver car en aucun cas il n’enfreindra notre libre-arbitre.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, lui donner de nous sauver. 

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, partager son souci du salut de toutes les âmes.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, collaborer par toute notre vie à la rédemption du monde.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Neuvaine à l’Esprit-Saint

Viens, Esprit-Saint, en nos cœurs,
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière.

Viens en nous, père des pauvres.
Viens, dispensateur des dons.
Viens, lumière en nos cœurs.

Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes,
adoucissante fraîcheur.

Dans le labeur, le repos ;
dans la fièvre, la fraîcheur ;
dans les pleurs, le réconfort.

O lumière bienheureuse,
viens remplir jusqu’à l’intime
le cœur de tous tes fidèles.

Sans ta puissance divine,
il n’est rien en aucun homme,
rien qui ne soit perverti.

Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.

Assouplis ce qui est raide,
réchauffe ce qui est froid,
rends droit ce qui est faussé.

A tous ceux qui ont la foi
et qui en toi se confient,
donne tes sept dons sacrés.

Donne mérite et vertu
donne le salut final
donne la joie éternelle.

Amen.

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