« Récitez le chapelet tous les jours »

Contemplons

La foule en prière autour de Notre-Dame du Rosaire

Méditons

A chacune de ses six apparitions, Marie demande instamment aux trois pastoureaux de « bien dire leur chapelet chaque jour en l’honneur de Notre-Dame du rosaire pour obtenir la paix car elle seule peut vous secourir. » Au-delà de ses trois confidents, c’est à nous tous qu’elle s’adresse et à qui elle demande de donner suite à cette demande.

Ne profitons pas de l’occasion pour dresser la liste exhaustive de toutes les excellentes raisons de dire le chapelet : non seulement la liste est trop longue mais en plus nous les connaissons déjà toutes sans qu’elles ne nous motivent à prendre cette demande à cœur. Dégageons-en simplement trois.

Si Marie demande qu’on dise le chapelet chaque jour, c’est parce que Dieu le veut. Comme l’humble servante qu’elle est toujours restée, Marie ne demande jamais rien pour elle mais se soumet à la volonté de Dieu en se mettant au service de notre salut. Quand Marie demande qu’on pratique une dévotion que nous lui attribuons, c’est parce que Dieu a décidé souverainement que Marie qui, en tout, lui a été si fidèle, doit avoir une place reconnue dans l’économie du salut et que par sa volonté expresse, elle doit être incontournable dans la distribution de toutes les grâces accordées à l’humanité. Lucie écrit à ce sujet : « Puisque nous avons tous besoin de prier, Dieu attend de nous, comme une sorte de redevance quotidienne, une prière qui soit à notre portée : le rosaire, qui peut être récité en groupe ou en privé, à l’église en présence du Saint-Sacrement ou à la maison, en famille ou bien seul, en voyage ou en se promenant dans les champs. Une mère de famille peut dire le rosaire en berçant son enfant ou en accomplissant les tâches ménagères. Nos journées comptent 24 heures. Ce n’est pas beaucoup demander que de dégager un quart d’heure pour sa vie spirituelle, pour une conversation intime et familière avec Dieu. »

L’une des grâces obtenues par la prière du rosaire, et nous voilà rendus à la deuxième raison, c’est la paix. Marie le dit sans détours : « seule Notre-Dame du rosaire peut vous secourir. » Si on veut la paix, il faut dire le chapelet. En 1917, nous sommes à un tournant de la guerre et les dirigeants des pays ne parviennent pas à s’accorder pour faire la paix. Notre-Dame l’insinue dans ses mots : la paix est un don de la charité infinie du Christ qui l’accordera en réponse à la prière du chapelet. Nul doute que le surcroit de prière des enfants comme des pèlerins de Fatima pendant les six mois des apparitions ont eu un rôle déterminent dans la fin de la guerre. D’ailleurs, en octobre Marie dira : « la guerre va finir et les soldats rentreront bientôt. »

Pour Marie, le chapelet est la réponse à toutes les nécessités et la solution à tous les problèmes. Lorsque Lucie, intercède pour un malade, Marie répond : « qu’il dise le chapelet tous les jours et il guérira dans l’année. » A une autre malade : « elle ne guérira pas mais qu’elle dise le chapelet tous les jours et je lui donnerai le moyen de gagner sa vie. » On pourrait citer bien d’autres exemples du même style : le chapelet est la réponse et la solution à tous les problèmes. Lucie précise : « La Vierge la plus sainte a, en ces temps où nous vivons, donné une efficacité nouvelle à la récitation du rosaire à tel point qu’il n’y a pas un problème, même des plus difficiles, temporel mais surtout spirituel, nous touchant dans nos vies personnelles ou dans nos familles… qui ne puisse être résolu par le rosaire. Il n’existe pas de problème, je vous le répète, même le plus difficile qui soit, qui ne puisse être résolu par la prière du saint rosaire. »

Alors, nous nous y mettons quand ?

Prions

Une dizaine du chapelet (Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime. Je vous demande pardon pour tous ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et ne vous aiment pas.

Très sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je vous offre les très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de votre très cher Fils Notre-Seigneur Jésus-Christ présent dans tous les tabernacles de la terre en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est lui-même offensé.

Par les mérites infinis de son très saint Cœur unis aux mérites du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion de tous les pauvres pécheurs.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les agonisants.

Saints Francisco et Jacinta Marto, priez pour nous.

Chère sœur Lucia, priez pour nous.

Tous les saints, tous les anges, tous les esprits bienheureux, priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Laisser un commentaire