« Que faut-il faire pour consoler le Seigneur ? »

Contemplons

Jacqueline, Jeannette, leurs parents et leur frère

Méditons

Tout a été préparé avec soin pour cette dernière apparition. Aussi, après avoir exposé la demande des prêtres de Touraine, Jacqueline pose à la Sainte Vierge une question qui lui a été transmise par une des religieuses : « Madame, que faut-il faire pour consoler le Seigneur des peines que lui causent les pécheurs ? » Marie répond, précisent les filles, avec un visage de méditation : « 1l faut prier et faire des sacrifices. » Et, c’est suite à cette réponse que Marie demande à la foule : « récitez une dizaine de chapelet les bras en croix. »

Comme toujours, Marie répond avec concision à la question de la religieuse nous faisant comprendre deux choses. La première est que tout a déjà été dit dans les Evangiles et les Ecritures saintes : tout ce qu’elle pourrait dire, ici ou ailleurs, n’est qu’un rappel. La seconde est qu’elle est abimée en Dieu, se faisant son prophète, la voix qui transmet sa volonté. Quand elle répond à la question de Jacqueline, elle ne fait que reprendre ce qui a déjà été dit avec on ne peut plus de clarté dans les Ecritures saintes ou lors de précédentes apparitions. Pour consoler le Seigneur de la peine que lui font les pécheurs, « il faut prier et faire des sacrifices » en d’autres mots, il faut se comporter envers Dieu et le prochain comme Jésus l’a fait.

Comme Jésus l’a fait, il faut prier Dieu pour la conversion des pauvres pécheurs, la nôtre et celle de notre prochain. La vie de Jésus a été une prière continuelle. Il a passé des nuits entières en oraison et notamment à la veille de chaque action majeure comme avant le début de sa vie publique, avant l’appel des apôtres, la nuit du jeudi-saint. Il a prié pour la sanctification des apôtres lors de la dernière Cène, pour notre pardon sur la Croix. Toute sa vie a été une offrande de Lui-même à son Père pour les pécheurs. Il n’a pas fait que faire des sacrifices : sa vie a été un seul, unique et même sacrifice pour la gloire de Dieu et le salut du monde.

En se donnant en sacrifice, Jésus a rendu à Dieu toute la gloire qui lui est due, détourné sur lui la justice divine pour que la miséricorde puisse accomplir son œuvre. En consentant des sacrifices, nous agissons comme Jésus, en Jésus, avec Jésus, rendons à Dieu la gloire que les pécheurs lui refusent, prenons sur nous la juste réparation de leurs péchés et permettons à la miséricorde de ne pas les abandonner.

Ne nous trompons pas, « prier et faire des sacrifices » n’est pas une sanction mais un privilège qui nous est accordé. Dieu nous donne d’agir comme son propre Fils et d’avoir sur son cœur une puissance d’amour considérable. En Jésus, qu’il aime d’un amour à sa propre hauteur, c’est-à-dire d’une manière infinie, il accepte de recevoir de notre indigence les pauvres prières, les modestes sacrifices qui restaurent sa gloire pour les employer au salut des pauvres pécheurs. Pensons à tout ce que les saints ont accepté de souffrir pour la conversion des pécheurs ainsi qu’à la fécondité de tous leurs sacrifices.

Nous avons le pouvoir de consoler notre Dieu, de restaurer sa gloire et d’obtenir la conversion des pécheurs ?! Incroyable quand on y songe. A Fatima, Marie a dit aux trois voyants Lucie, François et Jacinthe, lors de la première apparition le 13 mai 1917 : « «  Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu’Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs  ? » Après avoir accepté, Marie leur dit : « vous aurez alors beaucoup à souffrir, mais la grâce de Dieu sera votre réconfort. » A nous aussi, Marie dit la même chose : « la grâce de Dieu sera notre réconfort. » Alors, courage !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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