Joseph, la lumière des patriarches

Méditons

Joseph est le descendant de David et les Evangiles mettent cela en avant à chaque fois qu’ils évoquent sa personne ou son action. Il est aussi le descendant des patriarches. C’est ce que nous constatons à la lecture de la généalogie de Jésus. Les patriarches évoquent l’idée de paternité et de conduite d’un peuple. Ils sont les chefs successifs d’une unique lignée dans laquelle est déposée la foi en Dieu. C’est de leur lignée que doit sortir le Sauveur promis. Par Joseph, Jésus s’incarne dans la lignée de David mais aussi dans celle des patriarches. Par Joseph, les prophéties sur le Messie trouvent ainsi leur accomplissement.

Les vertus caractéristiques des patriarches sont la foi, l’obéissance généreuse et courageuse, l’abandon à la volonté de Dieu. Joseph porte ces vertus caractéristiques des patriarches jusqu’à leur perfection. En effet, c’est dans la foi qu’il accepte le mystère de l’Incarnation, qu’il donne suite à la demande de l’ange de prendre Marie pour épouse, qu’il part et revient d’Egypte. Sitôt que le Ciel lui assigne une mission, il se lève et accomplit sans retard tout ce qui lui est prescrit.

Joseph assume un rôle de premier plan dans la réalisation de la promesse, ce qui le place bien au-dessus de tous les patriarches. Toute sa vie n’a été que disponibilité à l’œuvre de Dieu. Tout ce qu’il a fait, il l’a fait en toute humilité et dans une obéissance parfaite à la volonté de Dieu. En effet, comme Abraham, qui obéit à Dieu et quitte son pays pour aller dans un terre inconnue, comme Moïse qui, exilé à Madian reçoit de l’Eternel l’ordre de retourner en Égypte, d’où il a été banni, pour sauver ses frères exilés, comme son homonyme Joseph Ben Jacob qui, dans des conditions dramatiques est envoyé en Égypte, pour sauver, quelques années plus tard, sa famille menacée de mourir de famine, saint Joseph obéit à Dieu, quoi qu’il lui en coûte. Et, c’est ainsi que Dieu accomplit son œuvre de salut pour tout homme.

Dans les litanies, nous invoquons Joseph comme la « lumière des patriarches » car il est celui vers qui convergent les espérances de l’Ancien Testament. Joseph n’a pas fait que soupirer après le Messie ; il l’a reçu sous son toit et lui a donné son nom.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Joseph, l’illustre descendant de David

 

Méditons

Joseph est fils de David ; il est de lignée et de descendance royale. Pour tout juif de l’époque de Joseph, la lignée est un trésor d’une valeur bien supérieure aux richesses. Plus important que l’héritage matériel est l’appartenance à une lignée, pour Joseph, en l’occurrence, celle de David. Si les évangélistes Matthieu et Luc ont pu retracer aussi précisément la généalogie de Jésus, par son père légal, Joseph le charpentier de Nazareth, c’est parce qu’elle a été soigneusement transmise de génération en génération jusqu’à Joseph qui l’a livrée à Jésus. Lorsque l’ange s’adresse en songe à Joseph pour lui dire de ne pas craindre de prendre Marie pour épouse, il l’appelle « Joseph, fils de David » (Mathieu 1, 20) : il  montre ainsi l’importance de la lignée, surtout si elle est aussi prestigieuse que celle de David.

Chaque fois que l’Evangile évoque la figure de Joseph, il précise qu’il est de la descendance du roi David. Ainsi, dans le récit de l’Annonciation est-il dit : « L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée du nom de Nazareth, à une jeune fille accordée en mariage à un homme nommé Joseph, de la famille de David… » (Luc 1, 27). Il en va de même, dans l’épisode du voyage à Béthlehem pour le recensement : « Joseph aussi monta de la ville de Nazareth en Galilée à la ville de David qui s’appelle Bethléem en Judée, parce qu’il était de la famille et de la descendance de David… » (Luc 2, 4). Joseph est celui qui rattache Jésus au roi David.

Par Joseph, Jésus, le Fils de Dieu et de Marie, entre donc dans la lignée du roi David, celui qui a réalisé l’unité des douze tribus d’Israël. David est le roi selon le cœur de Dieu. Il a été désigné par Dieu-même et oint par le prophète Samuel. Il est l’auteur des psaumes qui servent à la prière officielle de l’Eglise. C’est de sa lignée que doit sortir le Messie. Cela ne se fera pas selon la chair mais parce que Joseph, le descendant de David, assumera la paternité légale de Jésus. Par Joseph, l’époux de Marie, son père aux yeux du monde, Jésus est héritier de David. Ainsi se réalise en partie ce que l’archange Gabriel dit à Marie : « Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin » (Luc 1, 32).

Jésus est roi, par son origine divine mais aussi parce qu’il est le descendant de David, par Joseph. Il est l’Emmanuel, « Dieu avec nous », qui assume la nature humaine jusqu’à s’inscrire dans une lignée qui ne compte pas que de saintes personnes.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Saint Joseph

Saint Joseph avec l’enfant Jésus. De gauche à droite et de haut en bas : le mariage de Joseph et de Marie – l’Annonciation à Joseph – le voyage pour Bethlehem – la Nativité – l’Epiphanie – la Présentation au temple – la fuite en Egypte – le recouvrement au Temple – la vie cachée à Nazareth – la vieillesse de saint Joseph – la mort bénie de saint Joseph avec les anges qui emportent son âme au ciel.

Méditons

« Allez à Joseph et faites tout ce qu’il vous dira » (Genèse 41, 55) Telles sont les paroles de pharaon à son peuple qui, en temps de famine, vient lui réclamer du pain. Et pharaon est bien inspiré de confier les destinées de son peuple à Joseph, fils de Jacob : sa gestion avisée permettra de constituer de telles réserves de blé, que tout le peuple pourra traverser sans encombre sept années de disette.

Ces paroles qui concernent le Joseph du livre de la Genèse, l’Eglise les applique avec bonheur à Joseph, l’humble charpentier de Nazareth, le père nourricier de Jésus, l’époux de Marie. Dans la voix de Pharaon, nous entendons alors résonner celle de Dieu-même qui nous confie aux bons soins « du serviteur prudent et fidèle à qui Il remet sa maison. »

« Allez à Joseph et faites tout ce qu’il vous dira », dit le Père éternel, « car je lui ai confié ce que j’ai de plus précieux, mon propre Fils et avec Lui tout mon plan de salut pour l’humanité entière. »

« Allez à Joseph et faites tout ce qu’il vous dira », dit Jésus, « car je m’en suis remis à lui en toute confiance et lui ai obéi comme au Père éternel Lui-même. »

« Allez à Joseph et faites tout ce qu’il vous dira », dit l’Esprit-Saint, « je lui ai confié, Marie, mon épouse mystique en qui j’ai conçu votre Sauveur. »

« Allez à Joseph et faites tout ce qu’il vous dira », dit Marie, « je lui ai confié ma destinée, ma vie même ; il m’a aimée plus que sa propre vie et je l’aime en retour de tout l’amour dont Dieu m’ a rendue capable. »

« Allez à Joseph et faites tout ce qu’il vous dira », dit l’Eglise, « il m’a sauvée des griffes d’Hérode, m’a nourrie, m’a aimée ; sans lui, rien n’aurait été fait de ce qui fut fait par Dieu pour votre salut. »

Pendant ce mois qui s’ouvre, honorons Joseph, puisque c’est la volonté de Dieu, de Marie, de l’Eglise ; écoutons ce qu’il a à nous dire de Dieu-même et de son plan de salut.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ, a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Sa gloire augmentera jusqu’à la fin du monde

Contemplons

Le couronnement de Marie au ciel

Méditons

« Et j’entendis du ciel une voix qui disait : Ecris : Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l’Esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent » (Apocalypse 14, 13). Au Ciel, on se repose de ses œuvres qui, elles, continuent de produire sur terre des fruits ou de vie ou de mort. En effet, parce que l’humanité est une seule et grande famille, il n’y a pas d’acte isolé : tout ce que nous faisons se répercute sur l’ensemble du grand corps qu’est l’Eglise, dans le temps et dans l’espace comme une réaction en chaine, qui ne s’arrêtera qu’à la fin du monde, d‘où la nécessité d’un jugement dernier à la fin des temps.

Marie, elle, est déjà glorifiée au ciel parce qu’elle n’est pas concernée par un jugement sur des œuvres mauvaises. En effet, elle n’a semé que des bénédictions. Tout ce qu’elle a fait, dit, pensé ouvertement ou secrètement, a visé et atteint la gloire de Dieu, le bien des âmes. Au Ciel, elle contemple, dans la joie, la fécondité de toutes ses œuvres dont les bénéfices se répandent de génération en génération jusqu’à la fin du monde. Tout ce qu’elle a semé, en ce monde, continue de produire des fruits de salut pour chaque âme.

En effet, par son « oui » à l’Incarnation du Verbe, par le don total d’elle-même à la mission salvatrice de son Fils, par sa participation à la passion de Jésus dans laquelle il fait l’offrande de tout lui-même à son Père, pour sa gloire et le salut du monde, Marie est associée au salut de chaque âme. Si bien que, si « personne ne va au Père sans passer par Jésus » (Jean 14, 6), personne ne recueille toute la plénitude des fruits de la rédemption s’il ne passe pas par Marie. Dieu a ainsi disposé que, si chaque âme est sauvée par le sacrifice de Jésus, elle l’est aussi par la prière toute puissante de Marie, qui se fond dans l’unique médiation du Christ (saint Paul VI).

Marie est exaucée en tout et toujours. Tout ce que Dieu nous accorde, nous est transmis par ses mains immaculées afin que nous lui soyons toujours redevables de tout bien. En, effet, parce que c’est grâce à elle que nous est venu le bien suprême c’est-à-dire Jésus, celui qui nous a promis que « tout ce que nous demanderons au Père en son nom, il nous l’accordera » (Jean 14, 13), Dieu a disposé les choses de sorte que tout nous atteigne par l’entremise de Marie.  Dans sa prière de consécration à l’Immaculée, saint Maximilien Kolbe écrit : « là où entre Marie, elle obtient la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par ses mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. » C’est aussi le sens des rayons qui émanent des mains de Marie et se répandent sur tout le globe terrestre dans l’apparition à sainte Catherine Labouré, la voyante de la rue du Bac.

Au Ciel, Marie est reine et dispose de la toute-puissance de Dieu pour mener la bataille contre le serpent infernal qui fomente notre perte. Parce qu’elle seconde tous nos efforts, si nous nous en remettons à elle, parce qu’elle déjoue tous les pièges de l’ennemi, nous parvenons à rendre gloire à Dieu par nos œuvres. En effet, chaque renoncement au péché, chaque bonne action réalisée avec Marie et en Jésus, rend à Dieu une gloire aussi infinie qu’il l’est lui-même. Celle-ci rejaillit, par ricochet, sur Marie, augmentant la sienne pourtant déjà incomparable. Et tant qu’il y aura en ce monde, lutte entre le bien et le mal, entre la descendance de la femme et celle du serpent (Genèse 3, 15), la gloire de Marie ne cessera de croitre avec chacune de ses victoires jusqu’à l’ultime à la fin du monde.

Si nous pouvions entendre Bernadette de Lourdes, ou les enfants de Fatima, nous parler de la beauté de Marie, nous en serions transportés de joie et, comme ils le disaient, nous voudrions « mourir pour la revoir tellement elle est belle. » Dans quelle splendeur la verrons-nous lorsque nous la rencontrerons au paradis… Sa beauté est l’expression de sa béatitude, de sa gloire au Ciel qui ne cessera de croitre jusqu’à la fin du monde pour sa plus grande joie … et la nôtre aussi !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La gloire promise aux serviteurs de Marie

Contemplons

Le couronnement de Marie dans le ciel, Fra Angelico

Méditons

Au bienheureux Alain de la Roche (1428-1475), Marie promet que « les vrais enfants du rosaire jouiront d’une grande gloire dans le ciel. »

Si Dieu réserve une gloire particulière aux dévots de Marie, c’est parce qu’à son école, on forme des âmes d’élites qui, au moment de la mort, sont trouvées dignes des promesses qu’elle a faites. En effet, Marie est une Mère exigeante, qui attend de ses enfants qu’ils aillent au bout de leurs capacités, qu’ils exploitent pleinement tous les talents reçus. Aussi, en bonne éducatrice, elle nous entraine à persévérer dans l’effort, à ne pas craindre les difficultés, à viser la perfection évangélique et rien de moins. Lorsque nous nous décourageons, elle nous renvoie à son propre exemple, celui d’une humble et faible femme qui s’est hissée, par sa foi, sa confiance en Dieu, jusqu’au sommet de la sainteté.

Se confier à Marie et lui céder les rênes de nos vies n’a rien de « romanesque » et l’exemple de ceux qui l’ont fait, nous prouve que ce n’est ni une sinécure ni une méthode pour « se la couler douce, » pour toucher le jackpot à peu de frais. En s’adressant à Bernadette Soubirous, la voyante de Lourdes, Marie dit : « je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l’autre. » En effet, Bernadette n’a connu que peu de moments de joie dans sa courte vie, les plus grands étant ceux des apparitions. Alors que tant et tant de personnes ont été guéries par l’eau de la source, elle-même a été malade toute sa vie. Elle disait bien à ses consœurs qui lui proposaient de boire de l’eau de la grotte, que ses bienfaits ne lui sont pas destinés. Pourtant, Bernadette a eu « la meilleure part » qui n’était pas la guérison mais l’union totale à Jésus souffrant. Au moment de mourir, serrant son crucifix sur sa poitrine, elle dit : « je suis moulue comme un grain de blé. » Avec l’assistance de Marie, elle a persévéré dans la foi malgré les épreuves, ce qui qui l’a rendue digne d’une gloire sans pareille dans le royaume des cieux. Autrefois ignorée, méprisée de tous, Bernadette est aujourd’hui, invoquée, priée par l’Eglise universelle.

A Fatima, Marie demande aux trois pastoureaux : « Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu’il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ?» (13 mai 1917). Et les enfants consentiront des sacrifices tels, qu’ils nous font rougir de honte, nous qui sommes si réfractaires au moindre petit effort. Jacinta et Francisco mourront des suites de la grippe espagnole après des souffrances qu’ils supporteront avec une foi, une espérance, une charité héroïques grâce à l’assistance de Marie.

A Beauraing, lors de la dernière apparition, le 3 janvier 1933, Marie dit à Fernande Voisin, 15 ans : « aimez-vous mon Fils ? » Elle répondit par l’affirmative. Puis elle demande : « m’aimez-vous ? » Fernande répondit encore une fois que « oui. » Et Marie de conclure : « alors sacrifiez-vous pour moi ! Au revoir ! » Voilà, tout est dit !

Les vrais enfants de Marie se reconnaissent non pas à leur réussite dans le monde, mais à leur ardeur, leur persévérance, à œuvrer dans la discrétion, dans l’esprit de Marie, comme des serviteurs inutiles, pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Et de là vient la grande gloire, qui leur est réservée au Ciel. Par Marie, avec Marie, en Marie, ils se sont donnés à Jésus plus intimement et en récoltent les plus beaux fruits au paradis.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Toute-puissante pour délivrer les âmes du purgatoire

Contemplons

Notre-Dame du suffrage, Guillaume-Ernest Grève

Méditons

Une pieuse tradition veut qu’à son assomption, lorsque les anges ont porté son corps aux cieux, Marie a sollicité la délivrance d’un grand nombre d’âmes souffrantes du purgatoire. Et, comme à Cana, Jésus l’a exaucée sans retard. Marie est donc entrée aux cieux, escortée par les troupes angéliques, à la tête d’une foule immense d’âmes, qui ont quitté le purgatoire pour rejoindre le Ciel où elle est accueillie triomphalement par la Très Sainte Trinité et la multitude des saints en liesse. Depuis, Dieu accorde à Marie de pouvoir secourir, à son gré, les âmes souffrantes du purgatoire, privilège dont elle use tout particulièrement pour celles, qui lui ont été dévotes pendant leur vie et fidèles à réciter le rosaire. Au bienheureux Alain de la Roche, Marie assure qu’elle est « spécialement la Mère des enfants du rosaire qui sont dans le purgatoire et que tous les jours elle en délivre un grand nombre. »

A saint Simon Stock, Marie promet sa protection toute spéciale à ceux qui meurent revêtus du scapulaire brun du Mont Carmel, qui gardent la chasteté de leur état et s’abstiennent de viande tous les vendredis (sauf à Noël). Apparaissant plus tard au pape Boniface VIII, elle confirme cette promesse et rajoute qu’elle délivrera promptement du purgatoire et, au plus tard le premier samedi qui suit leur mort, tous ceux qui, étant revêtus du scapulaire, récitent chaque son petit office ou le chapelet. Le pape Boniface VIII fit propager cette promesse suite à quoi la dévotion conjointe du scapulaire brun et du rosaire fut promptement adoptée et tenue en honneur par le peuple de Dieu.

A sainte Brigitte, Marie assure qu’à tout instant les souffrances, de ceux qui se trouvent en purgatoire, sont adoucies par ses prières et que, chaque jour, elle descend dans le lieu de purification pour consoler les âmes qui s’y trouvent, les encourager dans leurs souffrances et en retirer un grand nombre pour les introduire au Ciel. « Je suis la mère de tous ceux qui sont au purgatoire, dit-elle à sainte Brigitte, et toutes les peines qui sont infligées aux morts, pour l’expiation de leurs fautes, sont allégées par mes prières. » Comme en écho, saint Alphonse de Liguori ajoute : « Si nous désirons secourir efficacement les âmes du purgatoire, nous devons toujours les recommander dans nos prières à la Très Sainte Vierge, et surtout offrir pour elles le chapelet ou le rosaire par lequel elles sont soulagées. » Et saint Louis-Marie Grignon de Montfort de conclure : « C’est aussi une pieuse croyance que tous les samedis et les jours de ses fêtes, cette bonne Mère descend dans le lieu de la justice divine pour en retirer un grand nombre de prisonnières dont elle a obtenu la grâce, heureuse d’emmener ses enfants avec elle pour les associer au bonheur de sa famille du Ciel. Oui, il y a là-haut un nombre incalculable de bienheureux qui doivent leur délivrance du purgatoire à l’auguste Reine du Ciel. »

Quelle reconnaissance toutes ces âmes ont-elles pour Marie une fois arrivées au Ciel ! Quel amour pour Marie ont celles qu’elle vient visiter, consoler, encourager et, par sa splendeur immaculée, leur donner déjà un avant-gout du Ciel. Marie est accueillie en purgatoire comme la bonne samaritaine, qui vient visiter les malades les plus affligés et leur porter le baume de la prière de suffrage de l’Eglise.

Quelles merveilles ne verrons-nous pas quand nous serons, nous aussi, de l’autre côté !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Toute puissante pour protéger ceux qui se confient à elle

Contemplons

Méditons

Dès les premiers temps de l’Eglise, les fidèles chrétiens ont cherché refuge auprès de Marie, Mère de Dieu, confiants en sa toute-puissance d’intercession et en sa miséricordieuse bonté. L’une des plus anciennes suppliques à Marie dit dans ce sens : « Sous l’abri de votre miséricorde, nous cherchons notre refuge, sainte Mère de Dieu. Ne méprisez pas les prières que nous vous adressons dans nos nécessités mais délivrez-nous toujours de tous les dangers, Vierge glorieuse et bénie. » Et si, au fur et à mesure de l’extension du christianisme, les fidèles n’ont cessé de multiplier les gestes de dévotion à son égard, c’est parce qu’à chaque fois qu’ils ont sollicité son aide et sa protection, ils n’ont pas été déçus. Les innombrables ex-voto en témoignent : rien qu’à Notre-Dame des Victoires, à Paris, il y en a plus de 36000. Et ce n’est qu’une petite part de tout ce qui existe de par le monde.

Si Dieu exauce les prières qui lui sont présentées par Marie, c’est parce qu’il est dans sa sainte volonté, qu’en toutes circonstances, les fidèles recourent à elle et lui soient redevables des grâces qu’il leur accorde. Lorsqu’à Fatima, Marie dit aux trois pastoureaux que « seule Notre-Dame du rosaire peut secourir le monde en détresse »,  c’est parce qu’il est dans les desseins de Dieu de n’accorder la grâce de la paix qu’à la prière des fidèles unie à celle de Marie. Aussi, demande-t-elle avec insistance qu’on récite le chapelet chaque jour avec persévérance et dévotion. C’est par orgueil que l’humanité s’éloigne de Dieu ; c’est seulement précédée par celle qui se présente comme l’humble servante du Seigneur, qu’il l’accueille repentante à la manière du père du fils prodigue de la parabole. Marie le chante dans son Magnificat : « Déployant la force de son bras, il (Dieu) disperse les superbes et élève les humbles » (Luc 1, 52).

Lorsqu’elle s’adresse au bienheureux Alain de la Roche, Marie lui promet pour tous ceux qui récitent le rosaire avec assiduité, sa protection toute spéciale dans tous leurs besoins. Et cette protection, le peuple de Dieu l’a toujours éprouvée et tenue pour certaine. C’’est pourquoi l’Eglise met sur nos lèvres à chaque fois que nous récitons la salutation angélique : « priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort » car les deux moments les plus importants de notre vie, ceux où nous avons particulièrement besoin de l’assistance de Marie, c’est bel et bien « maintenant » et « l’heure  de notre mort. »

Marie est une reine dont l’amour égale la puissance. « Elle est plus mère que reine » nous assure d’ailleurs sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. En effet, elle met toute sa puissance au service de l’amour, l’amour pour son Jésus, l’amour pour ses enfants qui en ont tant besoin pendant leur pèlerinage sur la terre. Et quand il s’agit, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes, de s’opposer à l‘antique serpent qui fomente notre perte, « elle est terrible comme une armée rangée en bataille » (saint Bernard).

L’une des grandes joies d’une maman, c’est de voir ses enfants heureux et s’ils en ont besoin, de les aider. Parce que Marie est la meilleure des mamans, elle veut les savoir tous à l’abri sous le manteau de sa miséricorde jusqu’à ce qu’elle puisse les accueillir à la porte du ciel et les mener à Jésus pour leur plus grande joie à tous les deux. Et cette joie ira grandissante jusqu’à la fin du monde, date à laquelle elle aura réuni au ciel de manière définitive tous ses enfants pour un banquet familial qui ne finira jamais.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Elle obtient des grâces de choix pour ses serviteurs

Contemplons

Méditons

Dans son Traité de la vraie dévotion, saint Louis-Marie Grignon de Montfort écrit : « Je ne crois pas qu’une personne puisse acquérir une union intime avec Notre-Seigneur et une parfaite fidélité au Saint-Esprit, sans une très grande union avec la Très Sainte Vierge et une grande dépendance de son secours… Elle était pleine de grâce quand elle fut saluée par l’archange Gabriel, et elle fut surabondamment remplie de grâce par le Saint-Esprit quand il la couvrit de son ombre ineffable ; et elle a [tellement] augmenté de jour en jour et de moment en moment cette plénitude double, qu’elle est arrivée à un point de grâce immense et inconcevable ; en sorte que le Très-Haut l’a faite l’unique trésorière de ses trésors, et l’unique dispensatrice de ses grâces, pour anoblir, élever et enrichir qui elle veut, pour faire entrer qui elle veut dans la voie étroite du ciel… Jésus est partout et toujours le fruit et le Fils de Marie ; et Marie est partout l’arbre véritable qui porte le fruit de vie et la vraie mère qui le produit. »

En effet, lorsqu‘on feuillette le catalogue des saints de l’Eglise catholique, on se rend très vite compte que tous cultivaient une intense piété mariale et que, s’ils brillent si haut dans le ciel de la rédemption, c’est parce qu’ils se sont tous donnés à Dieu par Marie, celle qui, la première, s’est donnée sans retour et sans réserve par son « oui » à l’Annonciation.

Tous ont imité l’exemple de Jésus-Christ qui s’est donné au Père par les mains immaculées de Marie le jour de la présentation au temple de Jérusalem. Comme Jésus, ils se sont livrés à Marie, pour être présentés au Seigneur en « offrande d’agréable odeur. » Présentée par Marie, la Vierge des vierges, et en Jésus, l’Agneau sans tache, chaque offrande, si humble soit-elle, prend aux yeux de Dieu une valeur inouïe.

Marie était probablement là quand Jésus a dit à ses disciples « soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Matthieu 5, 48). Cette demande, comme toutes les autres, avant de la recommander aux autres, Marie l’a suivie elle-même, jusqu’à en devenir un exemple pour tous. Après Jésus, personne ne connait mieux les voies de la sainteté que Marie et personne ne souhaite davantage présenter à la Trinité divine des âmes en lesquelles l’amour de Dieu ne fait pas que couver comme des braises mais en lesquelles il brule comme un grand feu.

Parce que Marie a toujours tout donné à Dieu sans réserve aucune, Dieu lui accorde tout ce dont elle le prie. Et sa toute-puissance d’intercession auprès de Dieu, Père, Fils et Esprit-Saint, elle l’emploie à faire avancer en sainteté toutes les âmes qui se confient à elles afin qu’à leur tour et à l’exemple de Jésus, chacune contribue jusqu’au bout des talents reçus, à la gloire de Dieu et au salut des âmes. Et elle n’a de désir plus ardent, de joie plus intense que de puiser dans le Cœur de Jésus les grâces les plus insignes qui permettront aux âmes qu’elle chérie, d’œuvrer, avec un zèle sans cesse renouvelé et toujours croissant, au salut des âmes et, ce faisant, pour la plus grande gloire de Dieu.

Parce que toute puissante, parce que toute aimante, Marie comble des plus beaux dons ceux qui s’en remettent à elle et lui font confiance. Et c’est pour elle une joie sans fin que de contempler ceux qu’elle aime se consacrer au service de Dieu et lui rendre toute la gloire qu’elle-même brule de lui rendre.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Dieu lui accorde tout ce dont elle le prie

Contemplons

Marie, Mère de la miséricorde, Lippo Memmi

Méditons

Aux noces de Cana, Marie s’adresse à Jésus pour sauver une situation inextricable. En effet, il n’y a plus de vin et ce manque risque de mettre fin aux réjouissances. Forte de toute sa foi et de toute sa confiance, Marie s’avance vers Jésus pour lui demander d’intervenir. Même si Jésus rappelle à Marie, que « son heure n’est pas encore venue », il accomplit son premier miracle pour lui être agréable,  nous renseignant ainsi sur la puissance de sa prière et, plus encore, de celle de toute l’Eglise, son épouse : tout ce dont elle le prie, lui est accordé.

Si Marie a sur le cœur de Dieu une telle puissance, ce n’est pas avant tout parce qu’elle est sa Mère mais parce qu’elle lui est toute donnée. En effet, jamais elle ne lui a refusé quoi que ce soit : elle lui a consacré sa vie, sa virginité, tout son être, toute son âme. Parce que Marie s’est donnée sans réserve à Dieu, il se donne à elle tout entier en retour et l’exauce en tout point et sans retard.

Toute la puissance d’amour, que Marie exerce sur le Cœur de Jésus, elle ne l’emploie pas à son profit mais pour la plus grande gloire de Dieu et notre salut. Et si Dieu l’exauce quoi qu’il advienne, c’est parce qu’elle met toute sa puissance à nous mettre dans les dispositions de cœur, qui permettent l’action de Jésus, le seul et unique sauveur des hommes. Marie, la première et la pleinement sauvée, veille, avec toute la puissance que Dieu lui accorde, à ce que le salut nous atteigne, nous transforme et nous rende digne du Ciel que Jésus nous a promis.

Marie qui, après Dieu, nous aime plus que tout, jouit auprès de lui d’un tel crédit, qu’elle parvient, à la manière d’Abraham; qui marchande le sauvetage de Sodome et Gomorrhe, à repousser encore les limites de sa miséricorde pourtant infinies. C’est dans ce sens qu’elle dit à sainte Catherine Labouré : « j’ai tant d’indulgence pour vous que je crois que si Dieu faisait éclater le monde, je lui en ramènerais les morceaux » ou à La Salette «  pour que Dieu ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse… Vous aurez beau faire, jamais vous ne pourrez me récompenser de toute la peine que je prends pour vous autres et vous n’en faites pas cas. »

Plus encore au ciel, que sur la terre, Marie est notre avocate après de Dieu qui, comme à Cana, lui accorde tout ce dont elle le prie, pour sa gloire, pour notre salut, pour sa plus grande joie et la nôtre.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Sa gloire illumine tout le ciel

Contemplons

Marie, la femme revêtue du soleil et saint Michel qui combat le dragon

Méditons

Lorsque saint Jean décrit la femme de l’Apocalypse, il précise qu’elle se tient sur la lune et qu’elle est enveloppée du soleil. Cette femme, c’est Marie parce qu’elle est celle qui a donné naissance au « berger des nations », et c’est l’Eglise qui enfante chacun de ses enfants dans la douleur, que l’adversaire veut dévorer dès la naissance. En effet, Marie est la mère et l’image de l’Eglise, qui met toute sa puissance au service de notre salut.

La lumière dont la femme de l’Apocalypse est enveloppée, c’est la gloire dont Dieu l’a revêtue pour avoir soutenu le combat contre les puissances des ténèbres dont elle s’est rendue victorieuse. En effet, Marie est née toute pure sans mérite de sa part mais elle l’est restée en soutenant le combat contre la bête immonde? qui sape l’œuvre que Dieu accomplit en chacun de nous. Aucune de ses pompes, de ses séductions n’a eu prise sur Marie? qui s’est toujours blottie contre Dieu, assurée de son assistance et de sa proximité : « Sois sans crainte Marie… le Seigneur est avec toi… à Dieu rien n’est impossible » (Luc 1).

Parce que toute pure dès le premier instant de sa vie, parce que choisie entre toutes pour être Mère de Dieu et surtout parce qu’elle s’est montrée digne des dons reçus en les conservant et, même, en les faisant fructifier, Dieu a revêtu Marie d’une gloire à la hauteur de ses mérites exceptionnels, d’une gloire telle, qu’elle surpasse, et de loin, celle de tous les élus jusqu’à en illuminer tout le paradis. Tant et si bien qu’on peut dire que s’il était possible de faire la somme de la béatitude de tous les élus, elle ne serait qu’une flamme de bougie allumée à côté du soleil dont Marie est enveloppée.

Dans son Magnificat, Marie prophétise déjà toute la gloire dont elle est aujourd’hui revêtue : « désormais toutes les générations me diront bienheureuse » (Luc 1). En employant ces mots, Marie parle de la distinction que Dieu lui fait sans mérite particulier de sa part et de toute l’ampleur de sa miséricorde qu’il révèle en se penchant sur une créature aussi insignifiante, qui ne se sent pas même digne de lui tenir de servante. Mais comme pour toute prophétie, les mots ont une portée bien plus large que ce qu’envisage son auteur et sa réalisation dépasse ce que l’esprit humain peut imaginer. En effet, parce que la manière dont Dieu récompense ses aimés au paradis dépasse l’entendement humain, personne, y compris Marie, ne pouvait soupçonner toute l’étendue de sa gloire présente et à quel point toutes les générations la diront bienheureuse.

Au Ciel, sur la terre et dans les enfers, tout être proclame que Marie est la femme, qui a accompli la promesse de Dieu d’écraser la tête de l’antique serpent en donnant naissance au berger des nations, à l’agneau sans tache qui nous a procuré le salut. Et, pour cela, comme elle l’assure elle-même à saint Augustin de Canterbury (VIIème siècle), sa gloire illumine tout le ciel pour sa plus grande joie et celle de tous les élus.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.