Le voyage à Béthlehem

Le voyage à Bethlehem, Panaghia, fresque du XVème siècle

Méditons

Jésus s’est fait homme par Marie. Par elle, il est entré dans notre histoire en un temps et en un lieu très précis. Jésus est né quand Quirinus était gouverneur de Syrie et au moment du premier recensement de la population par l’empereur Auguste. Matthieu précise, en plus, qu’il est né au temps du roi Hérode. Jésus n’est pas un mythe, il a réellement existé en tant qu’homme et figure, par Joseph, son père putatif, sur la liste de recensement des habitants de la ville de Bethlehem où il est né.

Joseph a accompli ce que l’ange lui a demandé et a pris chez lui son épouse : l’enfant qui naîtra sera, aux yeux de tous, celui de Joseph, le descendant de David. Imaginons avec quel respect, avec quelle prévenance, Joseph s’occupe de Marie maintenant qu’il sait qu’elle est la vierge dont parle Isaïe, celle qui porte en elle, le Fils de Dieu-même. Imaginons la peine de Joseph de devoir imposer à Marie le pénible voyage jusqu’à Béthlehem et toutes les précautions qu’il prend pour lui offrir un peu de confort. Imaginons l’émotion de Marie à toute la prévenance de Joseph.

Marie a souvent répété à Joseph les paroles de l’ange Gabriel le jour de l’Annonciation. Ensemble, ils ont médité sur le sens de certaines paroles encore voilées. En se rendant à Béthlehem, pour obéir à l’ordre de l’empereur, ils repensent très certainement à l’une d’entre elles : « Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père et son règne n’aura pas de fin » (Luc 1, 32). Les paroles du prophète Michée leurs reviennent alors à l’esprit : « Et toi, Béthlehem Ephrata, tu n’es certes pas la moindre entre les principales villes de Juda car de toi sortira un chef qui paîtra Israël, mon peuple » (Michée 5, 2). Ils ne savent pas exactement comment tout se réalisera mais admirent les voies de Dieu qui se sert du recensement de l’empereur pour faire naître le Sauveur dans la cité de David. Dans toute la difficulté et la pénibilité du voyage, ils éprouvent ainsi toute la sagesse et la prévenance de la providence divine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La sainteté de Joseph

Méditons

Au catéchisme, nous avons appris que Dieu ne nous demande jamais rien qui soit au-delà de nos possibilités : si difficile soit la tâche, si lourde soit la croix, sa grâce est à la hauteur de ce que nous avons à réaliser. Que dire alors de Joseph et de la grâce dont Dieu l’a comblé, lui qui a eu la délicate mission de servir de père et d’éducateur au Fils de Dieu, d’époux et de gardien à la Vierge-Mère. L’ange appelle Marie la « comblée-de-grâce » ; ces mots décrivent Joseph avec la même perfection.

Lorsque, dans ses pensées, on balaye les exploits réalisés par les saints en deux mille ans de christianisme, on est saisi d’admiration et confondu de tant de courage, d’héroïsme, de persévérance, d’abnégation, de générosité au service de Dieu et du prochain. Souvent on finit par se sentir un peu honteux de notre peu d’entrain à servir la cause du Christ et de la vitesse à laquelle nous nous décourageons devant les plus petites difficultés. Tout ce que la multitude des saints a réalisé au long des siècles, c’est Jésus-Christ qui l’a accompli en eux. En effet, le mérite des saints et ce qui fait leur fécondité, réside dans le fait qu’ils se sont livrés corps et âme à Jésus pour mieux le laisser agir en eux et à travers eux. Chacun d’eux peut dire avec saint Paul : « ce n’est plus moi qui vis mais c’est le Christ qui vit en moi » (Galates 2, 20). Songeons, que Jésus-Christ, celui qui répand tous les dons de sa charité au travers de ses saints, a été à l’école de Joseph : c’est ce dernier que Dieu a choisi comme collaborateur de sa grâce pour faire de Jésus le Rédempteur, celui qui continue de sauver à travers les saints et cela jusqu’à la fin du monde. Imaginons alors avec quelle surabondance de grâce, Dieu a dû pourvoir Joseph pour qu’il puisse réaliser une tache aussi délicate que d’élever le Fils de Dieu et de le donner à sa mission de Rédempteur. Quels que puissent être les mérites des plus grands saints, aucun n’a eu à accomplir mission plus redoutable que Joseph, et tout le bien qu’ils ont réalisé, ils l’ont pu parce que Joseph a été pour Jésus un père d’une sainteté absolument parfaite.  Aucun humain, à l’exception de Marie, ne peut se prévaloir d’être à l’origine de tant de bienfaits, si ce n’est Joseph.

La sainteté éminente de Joseph est la fois tout ordinaire et d’un héroïsme inégalé. En effet, nous ne connaissons de Joseph aucun acte extraordinaire. Il n’est pas mort suite à un martyr glorieux, il n’a pas versé son sang pour Jésus. Sa vie s’est déroulée, pour l’essentiel, en choses banales et en gestes répétitifs dans l’ombre de son échoppe de charpentier. Cependant, sa sainteté est tissée d’héroïsme. En effet, jamais il n’a hésité à se mettre au second rang pour mieux servir Dieu et son plan de salut en Jésus et Marie (pas un instant il n’a hésité à fuir en Egypte laissant derrière lui le peu qu’il possède !). Joseph n’a pu réaliser aucune de ses ambitions personnelles, il n’a cédé à aucune de ses aspirations légitimes mais s’est renoncé en permanence pour la cause de Jésus. Rien n’est plus difficile que de se renoncer, de mourir à soi-même et, qui plus est, en permanence. C’est pourtant ce que Joseph a fait et réussi. Joseph n’est pas le saint des victoires éclatantes mais celui des héros silencieux du quotidien.

Joseph a tout donné à ceux qu’il aime : Jésus et Marie. Il n’a rien gardé pour lui et pourtant il a été, comme tous les saints, un homme heureux. En lui s’illustrent à merveille les paroles du pape Benoit XVI : « Le Christ n’enlève rien ; il donne tout. »

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’Annonciation à Joseph

Le songe de saint Joseph, Daniele Crespi

Méditons

Joseph est un homme juste, nous dit l’Evangile de Mathieu (1, 19), ce qui veut dire qu’il observe fidèlement les préceptes du Seigneur, mais plus encore qu’il les vit de l’intérieur, qu’il est appliqué à toujours faire le bien dans l’amour de Dieu et du prochain. C’est un homme d’action, attentif aux réalités d’en-haut et qui exécute sans attendre ce que le Ciel lui commande. Son très haut degré de sainteté nous est suggéré par le simple fait qu’il est choisi, plus encore, légitimé par Dieu-même, pour être l’époux de Marie et le gardien du secret sur la véritable origine de Jésus. En effet, rien de la maternité virginale de Marie ne doit être connu avant la Pentecôte.

L’ange dit à Joseph : « ne crains pas  de prendre avec toi Marie, ta femme » (Mathieu 1, 20). Il nous révèle ainsi le combat intérieur de Joseph depuis le moment où il découvre la grossesse de Marie. Les paroles de l’ange nous suggèrent aussi que Joseph, dans toute sa douleur, s’est confié à Dieu dans une prière ardente et a mis en Lui toute son espérance. Le message de l’ange est comme la réponse directe à la question : « Seigneur, qu’attends-tu de moi ? Que dois-je faire ? Eclaire-moi ! » L’intervention du Ciel ramènera le calme dans son âme et mettra fin à la « passion de Joseph » le juste, en lui dévoilant tout le mystère de l’Incarnation.

Le message de l’ange nous révèle aussi que Joseph n’est pas appelé à être une simple « couverture » pour Marie mais un collaborateur direct dans le mystère de l’Incarnation. En effet, le rôle dévolu à Joseph ne se limite pas à être le protecteur de Marie mais il doit être son époux devant Dieu et devant les hommes avec tous les droits et devoirs de la charge. Et, c’est Dieu Lui-même, qui, par l’intervention de son ange, accorde la Vierge en mariage à Joseph  : « ne crains pas de prendre chez toi Marie ton épouse » (Luc 1, 20). Plus encore, Joseph est désigné par Dieu pour assumer la paternité légale de l’enfant de Marie. En demandant à Joseph d’imposer à l’enfant le nom de Jésus, Dieu lui demande d’accomplir l’acte paternel fondateur par excellence.

Joseph est un homme habité par l’Esprit-Saint : ses actions sont marquées du souci de faire ce qui plaît à Dieu. Par ailleurs, ses décisions sont prises, non dans son intérêt propre mais pour le bien de ceux qui lui sont proches, en l’occurrence Marie et Jésus. Comme l’écrit St Ambroise : « La justice est la vertu qui rend à chacun son dû, ne réclame pas le bien d’autrui et néglige son propre intérêt pour le bien commun » : c’est tout le portrait de notre Joseph.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La lutte intérieure

Méditons

« Marie demeura chez Elisabeth pendant trois mois, puis elle s’en retourna chez elle » (Luc 1, 56) nous dit l’Evangile. Si Joseph a accompagné et protégé Marie à l’aller, il est certainement revenu chez Zacharie et Elisabeth pour la ramener à Nazareth. Entre trois et quatre mois se sont écoulés depuis l’événement de l’Annonciation et la grossesse de Marie commence à être visible. C’est très certainement au retour d’Ein Kerem que Joseph questionne Marie et qu’elle lui révèle les paroles de l’archange Gabriel à l’Annonciation. Non que Marie ait voulu caché sa grossesse à Joseph tant que c’était possible de peur qu’il ne l’accable (n’oublions pas que nous avons à faire à deux justes !) mais parce qu’elle s’est faite l’humble servante du Seigneur, elle laisse à Dieu seul, le soin de révéler à Joseph le mystère de l’Incarnation quand et comme Il veut.

On imagine aisément la tempête qui fait rage dans le cœur de Joseph et la douleur de Marie de devoir infliger une si grande peine à son fiancé qui ne la mérite pas. Comment lui, Joseph, le charpentier de Nazareth, plus habitué à appréhender les problèmes par leur côté pratique ou technique, peut-il imaginer qu’un enfant puisse naître de l’opération du Saint-Esprit ? Comment peut-il imaginer que le Fils de Dieu Lui-même veuille naître et grandir dans son foyer plutôt que dans la demeure d’un prêtre pieux et zélé ? Satan suggère à son esprit des sentiments de basse trahison. En même temps, il connait Marie et sait qu’elle n’est capable d’aucune forfaiture : pendant toute la période des fiançailles et déjà bien avant (probablement !) il a pu se rendre compte de l’éminence de sa vertu, de toute l’étendue de sa pureté.

Cette lutte intérieure que de pieux auteurs appellent « la passion de Joseph », est d’autant plus intense qu’il est un homme juste et religieux, qu’il ne veut rien faire qui soit contraire tant aux préceptes de la loi qu’à la justice, le fondement même de la charité. Son cœur, sa raison, sa connaissance des prophéties sur le Messie, le récit de Zacharie sur les événements autour de la naissance de Jean-Baptiste, la totale crédibilité de sa fiancée, l’amènent à croire progressivement ce que Marie lui a dit du mystère de sa maternité. Mais alors un autre combat se déclenche dans son âme : si Marie est l’élue, si elle porte en elle le Fils de Dieu lui-même, alors il n’est plus digne de s’en approcher, qui plus est d’être son époux. De là, son idée de ne pas diffamer Marie et de rompre secrètement avec elle. En agissant ainsi, Joseph satisferait aux préceptes de la loi tout en prenant sur lui tous les torts. Ainsi, il sauverait Marie de la lapidation à laquelle les apparences la condamneraient injustement.

L’intensité de ce combat intérieur nous révèle toute l’éminence de la sainteté de Joseph mais aussi tout l’amour qu’il nourrit à l’égard de Dieu et de Marie. Sa dignité se trouve résumée en un mot qui, à lui tout seul, vaut tous les procès de canonisation : « c’était un juste » (Mathieu 1, 19) !

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Visitation

La Visitation, anonyme

Méditons

Joseph n’est pas évoqué dans la scène de la Visitation et, pourtant, on ne peut douter de sa présence, au moins dans une partie des événements qui nous sont rapportés. Joseph est le gardien et l’époux de Marie : il est impensable qu’il ne l’ait pas accompagnée dans son voyage de Nazareth jusque dans les montagnes de Judée. En effet, le chemin qui mène jusqu’à Ein Kerem est pénible, au moins pour la partie qui traverse les montagnes. Par ailleurs, les dangers, déjà nombreux pour un homme vigoureux, le sont plus encore pour une jeune-fille délicate et effacée comme Marie. Aussi, peut-on raisonnablement penser que Joseph fut celui qui mena Marie à Elisabeth. Nous reconnaissons ainsi l’essentiel du rôle qui est dévolu à Joseph : Jésus est la source de la grâce, Marie le canal par lequel elle s’écoule et Joseph, celui qui lui fraye le chemin en levant tous les obstacles qui se dressent devant elle. Si la Visitation fut en événement aussi riche en grâce pour Elisabeth et Jean-Baptiste, c’est parce que Joseph a rendu possible la rencontre des deux femmes, en prenant sur lui d’accompagner Marie.

L’Evangile ne nous dit pas si Joseph a entendu les paroles d’Elisabeth, s’il a assisté au Magnificat de Marie mais le contexte laisse à penser que les deux femmes étaient seules pour cette « petite Pentecôte. » En effet, il n’était pas d’usage que les hommes et les femmes occupent les mêmes parties d’une maison. Si, en arrivant, Marie se rend immédiatement chez Elisabeth, Joseph s’est probablement fait un devoir d’aller saluer Zacharie, le maître de maison. On imagine l’étonnement de Joseph de trouver Zacharie enfermé dans son mutisme. Les serviteurs lui auront certainement fait part des événements du Temple, de l’apparition de l’archange Gabriel à la droite de l’autel et de l’annonce de la naissance d’un Fils. Joseph aura certainement écouté dévotement le récit de tous ces événements et loué Dieu de sa miséricorde pour ces deux vieillards affligés de ne pas avoir pu être parents jusque-là.

C’est Dieu Lui-même qui révèle à Elisabeth le mystère de la maternité de Marie ; c’est parce qu’elle est remplie de l’Esprit-Saint qu’elle reconnait le Messie enfoui en Marie. Elisabeth n’aurait même pas pu soupçonner la grossesse de Marie si cela ne lui avait été révélé, vu que la Visitation a lieu très peu de temps après l’Annonciation. Pour Joseph, Dieu procèdera de la même manière : il prendra Lui-même en charge de dévoiler à Joseph le mystère de l’Incarnation et de l’y associer.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’Annonciation

L’Annonciation, Domenico Beccafumi

Méditons

Lorsque Dieu envoie son ange à Nazareth, Marie est déjà fiancée à Joseph : leurs destins sont liés par un engagement quasi irrévocable. Si l’événement majeur de l’Annonciation se situe après les fiançailles de Marie, c’est pour souligner le rôle de premier plan que Joseph doit assumer dans l’Incarnation de Jésus. Le message délivré par Gabriel s’adresse à Marie mais aussi à son époux car, en union avec elle, Joseph est appelé à donner son « oui »  à Dieu.

Lorsque Marie demande à l’ange comment l’Incarnation du Fils de Dieu pourra se réaliser, elle précise qu’elle est vierge et sous-entend qu’elle a bien l’intention de le rester ; s’il en était autrement pourquoi le préciserait-elle alors qu’elle est sur le point de se marier avec Joseph, et que le but de toute union légitime est de produire une descendance ? En précisant qu’elle est vierge, Marie insinue, d’une part, qu’elle a fait don de sa virginité à Dieu dans un acte de consécration irrévocable, et, d’autre part, que Joseph, son fiancé, est au fait de cela. Plus encore, Marie nous apprend par ces mots que Joseph respecte son vœu de virginité et, même, qu’il l’assume en renonçant à ses droits conjugaux. Quand Marie questionne l’ange sur la manière dont va se réaliser sa parole alors qu’elle est vierge, elle nous révèle implicitement que son vœu ne trouvera aucun obstacle en Joseph. Etant à la veille de son mariage, elle sait déjà, pour s’en être ouverte à son fiancé, que Joseph ratifie son vœu et qu’il s’unie à elle dans sa consécration totale. Ce don des époux est reçu par Dieu et c’est sur cette consécration qu’Il va fonder son plan de salut. Il la bénit en lui faisant produire les fruits les plus abondants, le plus éminent d’entre eux étant le don de son propre Fils.

A la proposition de Dieu, Marie répond « oui. » Ce n’est pas un consentement donné à la légère qui sera repris ou mitigé dès les premières difficultés ; c’est un « oui » sans retour et d’une telle plénitude, qu’il embrasse tous les domaines de sa vie et de son avenir. Dans ce « oui » sans concession se fond le « oui » beaucoup plus discret mais tout aussi radical de Joseph. En effet, parce que Marie lui est liée, les paroles de l’ange sont aussi adressées à Joseph qui doit donner un « oui » au « oui » de Marie. Pour que puissent s’accomplir les paroles de l’ange, Joseph doit donner à Marie de se donner à Dieu et, même, il doit se donner avec elle.  Lorsque Marie dit : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole » (Luc 1, 38), il faut entendre en écho la même phrase prononcée par Joseph. Il renoncera à tout ce qu’il avait prévu dans sa vie familiale, professionnelle pour se faire, avec Marie, le serviteur du projet de Dieu.

C’est à la sainteté de Marie qu’on mesure la sainteté de Joseph. Si Joseph avait été un peu moins saint, jamais le plan de Dieu n’aurait pu s’accomplir. Le « oui » de Marie n’est pas un acte isolé mais l’expression d’un engagement pris par deux époux qui font de leur union un acte de consécration totale à Dieu.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Joseph, le chaste époux de Marie

Fiançailles de Marie et Joseph, Gabriele Cantaluppi

Méditons

C’est à la sainteté de Marie qu’on mesure celle de Joseph. Et, plus on avance dans la connaissance du mystère de Marie, plus on se rend compte de la très haute dignité de son époux. Marie a atteint des sommets de sainteté ; ceux atteints par Joseph sont à peine moins élevés. En effet, si Dieu choisit Joseph pour être l’époux de Marie, c’est parce que sa sainteté répond parfaitement à celle de Marie.

Marie a fait le don d’elle-même, de sa personne tout entière, à Dieu pour se rendre disponible à son plan de salut. Ce don d’elle-même, et notamment de sa virginité, n’aurait pu subsister s’il n’était complété par un don identique concédé par Joseph, son époux. Cela signifie que, même si leur mariage n’est pas consommé de manière charnelle, il procède d’un amour mutuel profond : Joseph aime Marie jusqu’à accepter de respecter, et même de s’associer à son vœu de virginité. En même temps, l’amour de Marie pour Joseph ne cesse de grandir parce qu’il respecte et, même, s’associe pleinement à son vœu.

Même si leur union n’est pas consommée, Marie et Joseph n’en sont pas moins des époux. Toutes les conditions requises pour qu’il y ait mariage sont réalisées. En effet, Joseph et Marie se donnent l’un à l’autre dans un consentement total. L’ange dit à Joseph de ne pas craindre de prendre Marie pour épouse. Il laisse ainsi entendre que Joseph, malgré son sentiment d’indignité vis-à-vis du mystère qui s‘accomplit en Marie, est choisi par Dieu-même et que c’est ce dernier qui lui accorde la Vierge bénie en mariage. Si bien que le « Oui » que les époux se donnent le jour de leur union se fond dans le « oui » total, radical, irrévocable de l’Annonciation et, même, en est un prolongement.

Leur mariage ne restera pas sans enfants. Marie sera Mère de Jésus, vrai Dieu, vrai homme, et, aux yeux du monde, Joseph sera le père de l’enfant de Marie. La chaste union de Marie et Joseph produira une descendance innombrable. En effet, Marie est non seulement la Mère de Jésus mais aussi celle de tous ceux que Jésus a sauvés par le don qu’il a fait de Lui-même sur la Croix. Si Marie est notre Mère dans l’ordre de la grâce, Joseph est aussi notre père nourricier. Aucun mariage n’a été plus fécond que celui de Marie et de Joseph.

L’amour est le ciment de leur couple. En son sein, règne la concorde sur les objectifs de vie et sur les moyens pour les atteindre. Au centre de leur projet de vie se trouve l’amour de Dieu et la disponibilité à son service. Avant toute chose, leur existence est donnée à Dieu, à Jésus, l’enfant dont ils ont reçu la garde. Tous les autres objectifs de vie lui sont soumis. Grâce à cela, il règne au sein de leur couple une harmonie parfaite qui permet à chacun de trouver sa place et de s’y épanouir. Il y règne une concordance des volontés, un respect et un amour mutuels qui vont grandissants à mesure qu’ils surmontent les difficultés de la vie. Saint Jean-Eudes écrit qu’aucune famille n’a été plus heureuse que la sainte famille de Nazareth.

On a tendance à isoler Marie et à ne voir en elle que la Vierge-Mère. Or elle est aussi l’épouse de Joseph, qui a assumé un rôle de premier ordre dans sa vie. Leur union n’est pas qu’un détail ou un ornement dans la vie de la Vierge mais le cadre dans lequel le don de Marie s’est épanoui. Joseph est véritablement l’époux aimé et respecté de Marie ; par lui, une grande part du mystère de la Vierge-Mère nous est révélée.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Joseph, l’humble travailleur

Joseph travaille dans le silence tandis que Jésus maintient la lumière (aussi bien matérielle que spirituelle), Georges De-La-Tour

Méditons

Joseph est l’homme du silence. Il est aussi celui du travail manuel. Il est étonnant qu’aucun artiste n’ait voulu représenter les mains calleuses de Joseph. Elles nous raconteraient la difficulté de l’homme à nourrir sa famille en un temps où le pain n’est pas d’emblée assuré, ainsi que la haute sainteté à laquelle il s’est hissé par de simples coups de rabot.

Pour Joseph, le silence, la prière et le travail ne font qu’un et les trois forment l’essentiel de sa piété. Il va de soi que Joseph ne s’est jamais dispensé de rendre à Dieu le culte qui lui est dû en respectant le repos du sabbat et en se rendant à la synagogue chaque samedi comme tout bon juif de son époque. Il va de soi qu’il a respecté les préceptes de la loi et qu’il a accompli tous les rites imposés par la religion. Ce qui fait cependant la spécificité de Joseph, c’est que dans sa vie tout est unifié : il vit sa religion de l’intérieur et tous les gestes extérieurs correspondent à sa profonde piété intérieure. C’est particulièrement perceptible dans son travail.

Si le silence de Joseph est habité par l’Esprit-Saint, son travail est le moyen par lequel il réalise le commandement de l’amour de Dieu et du prochain, par lequel il contribue déjà à l’œuvre rédemptrice de Jésus. Il est non seulement un ouvrier habile et expérimenté qui connait toutes les arcanes de son métier, mais, en plus, c’est dans son activité professionnelle que s’exprime, se construit et s’épanouit toute sa sainteté. Dieu est au commencement et à la fin de chacune de ses actions : la maîtrise technique, le soin apporté aux détails de chaque objet réalisé par Joseph, révèlent la perfection avec laquelle il sert Dieu et son prochain.

Chaque geste est imprégné de foi, d’espérance et de charité. En effet, son travail révèle sa foi dans la mesure où Joseph partage l’enfouissement de Jésus. Il ne sait où Dieu veut le conduire mais il est convaincu qu’il est à sa place dans l’échoppe de Nazareth à gagner le pain de la sainte famille par son humble travail d’artisan. Il ne réclame aucun traitement de faveur, aucun soulagement en raison de sa position de gardien du Fils de Dieu. Il accepte sa condition dans la foi et fait de chacun de ses coups de rabot, une participation à la rédemption opérée par Jésus. Son travail manifeste son espérance car les années n’entameront en rien sa persévérance et son application à subvenir humblement mais fidèlement aux besoins de sa famille par son labeur de charpentier. Son travail exprime au plus haut degré son amour de Dieu et du prochain car chaque geste posé est don de lui-même à Dieu pour sa plus grande gloire et pour le salut de tout homme.

Joseph est notre modèle à tous, qui ne sommes pas appelés à réaliser des actions éclatantes mais à poser, dans la monotonie du quotidien, une série de gestes répétitifs et sans grande importance à vue humaine. Il nous rappelle que toute notre vie, si humble soit-elle, du moment qu’elle est donnée à Dieu produit des fruits abondants pour la Rédemption de tout homme. Demandons-lui de nous aider à l’imiter.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Joseph, homme de silence

Méditons

Les Evangiles ne rapportent aucune parole de Joseph. Cela ne signifie pas qu’il n’a jamais rien dit qui mérite d’être relevé, mais que la « substantifique moelle » de son message concerne l’importance du silence. Par ailleurs, Joseph se montre comme un homme d’action qui prêche plus par l’exemple que par la parole, et qui va au bout de ce qu’il croit ; le silence, il n’en parle pas, il en donne l’exemple.

Tout ce que Joseph aurait pu nous dire a déjà été dit par Marie, à laquelle Joseph, par humilité, laisse la préséance. En effet, entre Marie et Joseph, il existe une telle union de foi, d’espérance, de charité, une telle concordance des volontés, une telle harmonie de la pensée, que pour avancer dans la connaissance de l’un, il suffit de méditer l’exemple de l’autre. Ainsi, c’est en contemplant l’exemple de Marie et en méditant ses paroles, qu’on parvient à percer le secret du silence de Joseph. A l’Annonciation, Marie dit à l’ange : « je suis la servante du Seigneur, que tout m’advienne selon ta parole » (Luc 1, 38). Lorsque le même ange apparaît en songe à Joseph, ce dernier ne répond pas par des mots mais par une attitude qui décrit la même disponibilité à Dieu que celle de Marie. Le « oui » de Marie n’aurait pu produire tous ses fruits pour la Rédemption, s’il ne s’était conjugué avec le « oui » tout aussi radical de Joseph.

Dans la scène de la Visitation, l’évangéliste précise que Marie se rend en hâte chez sa cousine Elisabeth. Sitôt que le Verbe a pris chair en elle, Marie se sent poussée à le porter au monde. C’est avec le même empressement que Joseph réalise tout ce que Dieu lui commande. Le silence de Joseph souligne encore cette promptitude à exécuter sans discussion et sans réserve, tout ce que le Ciel lui commande. Peu de paroles de Marie sont rapportées par les Evangiles mais toutes sont lourdes de signification. Aux serviteurs des noces de Cana, Marie recommande : « Tout ce que Jésus vous dira de faire, faites-le ! » (Jean 2, 5), mettant en lumière que le salut vient de Dieu seul. Ces mots ne font pas que correspondre à une situation, mais ils constituent tout un programme de vie pour Marie. Ce programme est le même pour Joseph. En effet, s’il ne dit rien, c’est pour focaliser notre attention sur Jésus et sur ce qu’il veut nous dire en tant que Verbe de Dieu. Le rôle qu’il s’attribuera comme humble serviteur, sera d’écarter les obstacles matériels qui se dressent entre le salut et nous.

Le silence n’est pas un carcan dans lequel Joseph a été relégué mais une attitude qui lui est naturelle et qui procède d’une profonde humilité. Ce silence qui l’enveloppe nous renseigne sur la richesse de sa vie intérieure. Pour « entendre la douce voix de l’Esprit qui parle au cœur », il faut savoir se taire. Le profond silence intérieur de Joseph est habité par l’Esprit-Saint Lui-même qui, au cours des années, et à son insu, l’a préparé à sa mission d’éducateur du Rédempteur. Si Joseph a pu donner suite avec tant de foi aux messages successifs de l’ange, c’est parce qu’en lui-même il a toujours été à l’écoute de ce que l’Esprit avait à lui dire. Si Joseph a pu remplir une mission aussi délicate que d’éduquer celui qui est Dieu-même, c’est parce qu’en lui-même, il a toujours questionné l’Esprit sur ce qui était à faire.

Dis-moi quel est ton silence, je te dirai quelle est ta sainteté ! Telles pourraient être les paroles de Joseph à tout chrétien. Demandons-lui de nous aider à approfondir notre relation à Dieu en cultivant le silence intérieur.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Joseph, image de Dieu le Père

Jean-Baptiste Piazzetta, saint Joseph et l’enfant Jésus

Méditons

La vie de Joseph nous révèle que Dieu est père et que la paternité humaine n’est qu’un prolongement de celle du Père éternel. En effet, Dieu est le père de tout homme et chaque enfant est un don sacré. Il est confié aux parents pour qu’ils le fassent grandir, l’amènent à trouver sa vocation et le préparent à l’accomplir. Ils sont responsables devant Dieu des soins à lui apporter mais l’enfant qui leur est donné, est destiné avant tout à réaliser la volonté divine et non la leur. En cela, Joseph est le modèle du père chrétien et le révélateur de la véritable paternité de Dieu. Il comprend que son rôle n’est pas de modeler Jésus selon ses propres désirs ou ses ambitions, mais que sa tâche est de prendre soin de Jésus jusqu’au moment où il sera en mesure de se donner à sa propre vocation, qui est d’être le Sauveur.

Joseph n’a d’autre ambition que de donner toute latitude à la paternité de Dieu. Tout en se sentant véritablement père de Jésus sur le plan humain, il ne pose aucun geste, ne prononce aucune parole qui entrave Jésus dans l’accomplissement de la volonté du Père éternel, ce pour quoi il est venu en ce monde. Pensons à la sérénité avec laquelle Joseph entend son fils dire : « Ne savez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? (Luc 2, 49). Et cela dans une société où il va de soi qu’un fils reprenne avec fierté et piété filiale, la profession de son père.

Si l’on veut être un père à l’image de Dieu, alors on veut être comme Joseph. Il s’est montré un père modèle en recevant sous son toit le Fils de Dieu et en l’éduquant à faire la volonté de son Père du Ciel. Marie a dit à l’ange : « Je suis la servante du Seigneur : que tout m’advienne selon ta parole » (Luc 1, 38). Joseph dit la même chose par son silence et son action.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.