Les Mystères Joyeux

Méditons

La médaille miraculeuse est un condensé de théologie mariale. En deux tableaux, nous sont brossés le rôle de Marie dans l’économie du Salut et les raisons pour lesquelles nous devons, l’aimer, l’honorer, l’invoquer, nous placer sous sa protection.

Marie est la Mère de Jésus, Fils de Dieu et Dieu lui-même. Elle est la Vierge Immaculée qui, dans la gloire de sa virginité, a donné au monde le Sauveur de tout homme. En prévision de sa maternité divine et par un privilège unique, qui est déjà un fruit de la Passion victorieuse de Jésus, elle a été préservée de la faute originelle dès le premier instant de son existence dans le sein de sainte Anne. Elle a été étroitement associée à l’œuvre du salut de son Fils par sa compassion. Elle est notre avocate auprès de Dieu et intervient auprès de lui, à la manière de la reine Esther, pour le sauver des dangers qui le menacent. Elle est médiatrice de toutes grâces auprès du seul Médiateur qu’est Jésus-Christ.

La constitution Lumen Gentium du concile Vatican II nous dit à ce sujet : « Unique est notre Médiateur selon les paroles de l’Apôtre : « Car, il n’y a qu’un Dieu, il n’y a aussi qu’un Médiateur entre Dieu et les hommes, le Christ Jésus, homme lui-même, qui s’est donné en rançon pour tous » ( 1Tm 2,5-6 ). Mais le rôle maternel de Marie à l’égard des hommes n’offusque et ne diminue en rien cette unique médiation du Christ : il en manifeste au contraire la vertu. Car toute influence salutaire de la part de la bienheureuse Vierge sur les hommes a sa source dans une disposition purement gratuite de Dieu : elle ne naît pas d’une nécessité objective, mais découle de la surabondance des mérites du Christ ; elle s’appuie sur sa médiation, dont elle dépend en tout et d’où elle tire toute sa vertu ; l’union immédiate des croyants avec le Christ ne s’en trouve en aucune manière empêchée, mais au contraire aidée. » (Lumen Gentium 60)

Prions 

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous (ter).

Ô Notre Dame de la médaille miraculeuse qui avez voulu apparaître à sainte Catherine Labouré comme la médiatrice de toutes les grâces, écoutez-moi, je vous implore !

Je remets entre vos mains maternelles toutes mes intentions, tous mes intérêts spirituels et temporels. Je vous confie la grâce que j’ose solliciter de votre bonté, vous suppliant humblement d’en parler à votre divin Fils et de lui demander de m’exaucer, si cette grâce que j’implore est bien conforme à sa volonté et au bien de mon âme.

Après avoir élevé vos mains suppliantes vers le Seigneur, daignez, ô Vierge puissante, les abaisser sur moi, m’envelopper de vos rayons de grâces afin qu’à la lumière et à la chaleur de ces rayons, mon âme se dégage des choses d’ici-bas, se purifie et marche joyeusement à votre suite, jusqu’au jour où vous m’accueillerez à la porte du ciel. Amen. 

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Récits complémentaires

Méditons

Le 17 août 1835, une religieuse suisse déjà prévenue de beaucoup d’autres grâces extraordinaires, voit Notre-Seigneur, assis sur un trône de gloire, après la sainte Communion, tenant en main un glaive.

Où vas-tu, et que cherches-tu ? lui demanda-t-il.

0 Jésus ! lui répondit-elle, je vais à vous, et c’est vous seul que je cherche.

Où me cherches-tu, en quoi et par qui ?

Seigneur, c’est en moi que je vous cherche, dans votre sainte volonté et par Marie.

Ici Notre-Seigneur disparut, et la religieuse, revenue à elle-même, réfléchit sur les paroles du Sauveur, lorsque lui apparait la très sainte Vierge toute resplendissante et toute débonnaire. Elle tient en main une médaille où est gravée son effigie avec l’inscription : 0 Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. Et des faisceaux de rayons sortent de ses mains.

Ces rayons, lui dit Marie, sont le symbole des grâces que j’obtiens aux hommes.

Elle retourne la médaille où la religieuse voit la lettre M surmontée d’une petite croix, et au bas les saints Cœurs de Jésus et de Marie.

Porte cette médaille, lui dit alors la Reine des cieux, et tu jouiras de ma protection toute spéciale. Aie soin, que tous ceux qui se trouvent dans quelque besoin la portent aussi, qu’on s’efforce de la leur procurer. Prépare-toi, car je te la mettrai moi-même à la fête de mon bien-aimé serviteur Bernard ; aujourd’hui je la laisse dans tes mains.

La Sainte Vierge lui reproche ensuite d’avoir laissé égarer cette médaille et de ne pas s’être mise en peine de la chercher. La religieuse avoue en effet que la médaille lui a été donnée dans le mois de juillet, et que, l’ayant perdue, elle n’a pas pensé à la chercher, parce qu’elle la regardait comme une médaille ordinaire, ne connaissant nullement ni son origine, ni ses effets avant cette vision ; ce que le supérieur de la communauté atteste et certifie lui-même.

La très sainte Vierge remplit sa promesse, et le 20 du même mois, fête de saint Bernard, elle lui met au cou la médaille qu’elle lui a déjà mise entre les mains. Il lui est recommandé en même temps de la porter avec respect, de réciter souvent l’Invocation et de s’appliquer à la pratique des vertus de l’Immaculée.

Pendant sa retraite (août 1836), elle voit tous les jours la médaille comme suspendue dans les airs. D’abord elle lui apparait très élevée, brillante par moments comme le soleil, et puis comme l’or pur ; ensuite moins haute, et seulement comme en argent ; enfin, fort près de terre, et simplement comme en cuivre.

La religieuse est dans l’admiration, sans cependant comprendre ce que signifie la représentation de ces diverses médailles, jusqu’à ce que, pendant l’office des vêpres, elle en reçoit l’explication.

Une voix, pleine de douceur, qu’elle ne peut pas reconnaître, lui demande quelle est celle des médailles qu’elle préfère ? Elle répond que c’est la plus brillante ; et la même voix, la félicitant du choix qu’elle a fait, lui dit que la médaille brillante comme le soleil est celle des chrétiens fidèles qui, en la portant, honorent parfaitement Marie et contribuent à procurer sa gloire. La médaille en or est celle des personnes pieuses qui ont une dévotion tendre et filiale envers Marie, mais en qui elle est renfermée dans leur cœur, sans qu’elles contribuent beaucoup à faire honorer cette divine Mère. La médaille en argent est celle de toutes les personnes qui la portent avec respect et dévotion, mais qui manquent parfois de constance et de générosité dans l’imitation des vertus de Marie. Enfin la médaille qui lui apparut comme en cuivre, est celle de quiconque, se contentant de lui adresser des prières, sans se mettre en peine de marcher sur ses traces, demeure ainsi tristement attaché à la terre.

La même voix lui ajoute encore que, comme il y a cependant une espèce d’union particulière entre ces diverses personnes marquées, pour ainsi parler, du sceau précieux de Marie Immaculée, elles doivent toutes s’entraider mutuellement d’une manière toute spéciale par la prière, afin que, par ce puissant secours, les troisièmes puissent relever les dernières, les secondes soutenir les troisièmes, et que les premières attirent ainsi heureusement toutes les autres.

Ces apparitions sont rapportées par l’abbaye Notre-Dame-des-Ermites à Einsiedeln en Suisse.

Prions 

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous (ter).

Ô Notre Dame de la médaille miraculeuse qui avez voulu apparaître à sainte Catherine Labouré comme la médiatrice de toutes les grâces, écoutez-moi, je vous implore !

Je remets entre vos mains maternelles toutes mes intentions, tous mes intérêts spirituels et temporels. Je vous confie la grâce que j’ose solliciter de votre bonté, vous suppliant humblement d’en parler à votre divin Fils et de lui demander de m’exaucer, si cette grâce que j’implore est bien conforme à sa volonté et au bien de mon âme.

Après avoir élevé vos mains suppliantes vers le Seigneur, daignez, ô Vierge puissante, les abaisser sur moi, m’envelopper de vos rayons de grâces afin qu’à la lumière et à la chaleur de ces rayons, mon âme se dégage des choses d’ici-bas, se purifie et marche joyeusement à votre suite, jusqu’au jour où vous m’accueillerez à la porte du ciel. Amen. 

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Las apôtres de la Médaille Miraculeuse

Méditons

Parmi ceux qui, les premiers, éprouvèrent l’efficacité de la foi à travers la médaille donnée par la Vierge Marie, on peut citer  Mgr de Quélen qui, après une minutieuse enquête sur les faits affirmés, en devient un propagateur convaincu. Il obtient personnellement des guérisons inespérées.

Le Pape Grégoire XVI a la médaille à la tête de son lit.

En 1833, saint Jean-Gabriel Perboyre, lazariste, relate la guérison miraculeuse, attribuée à la médaille, d’un confrère. Une fois arrivé en Chine, où il mourra martyr en 1839, il distribue beaucoup de médailles et rapporte de nombreux miracles dans ses lettres.

En 1833, le bienheureux Frédéric Ozanam porte la médaille lorsqu’il fonde, à Paris, les Conférences de Saint-Vincent-de-Paul.

Le plus enthousiaste encore fut peut-être le saint curé d’Ars. Dès 1834 il fait l’acquisition d’une statue de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse et la place sur un tabernacle dont la porte reproduit le revers de la médaille. Le 1er mai 1836, il consacre sa paroisse à « Marie conçue sans péché ». Il devient un apôtre zélé de la Médaille Miraculeuse, et distribue avec elle des centaines d’images sur lesquelles il marque de sa main la date et le nom de ceux qui se consacrent à l’Immaculée.

En 1843, Jean-Baptiste Etienne, supérieur des Lazaristes et des Filles de la Charité, évoque les apparitions comme source du renouveau des vocations et de la ferveur nouvelle qui anime les deux familles.

En 1845, un pasteur anglican, John Newman, qui portait la médaille depuis le 22 août se convertit le 9 octobre. Il devient prêtre et cardinal. Il est canonisé en 2019.

Sainte Bernadette Soubirous portait la médaille Miraculeuse. Quand on raconte les apparitions de Lourdes à sœur Catherine Labouré, qu’on lui décrit la « belle Dame », elle dit : « C’est la même ! »

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus portait sur elle, au Carmel, la Médaille Miraculeuse.

En 1915 naît aux Etats-Unis, à Philadelphie à l’initiative du Père Joseph Skelly, l’Apostolat marial avec la Neuvaine perpétuelle de la Médaille Miraculeuse.

Une nouvelle impulsion est donnée à la diffusion de la Médaille Miraculeuse grâce au Père Kolbe. Ce franciscain, né en Pologne, est ordonné prêtre à Rome en 1919. Il veut célébrer sa première messe à San Andrea delle Fratte où l’Immaculée a converti Alphonse Ratisbonne. En 1917, il fonde la Milice de l’Immaculée, placée sous le patronage de la Vierge de la Médaille Miraculeuse, développe un journal marial, « Le chevalier de l’Immaculée » qui connaît un succès foudroyant. En partance pour le Japon en 1930, il traverse la France et se rend rue du Bac, à Lourdes et à Lisieux. Il distribue généreusement des médailles : « Ce sont mes munitions » dit-il. Fait prisonnier au camp d’Auschwitz, il meurt martyr le 14 août 1941 en donnant sa vie en échange de celle d’un père de famille.

Aujourd’hui, des milliers de pèlerins passent rue du Bac chaque année. La Médaille Miraculeuse est répandue à travers le monde entier.

Prions 

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous (ter).

Ô Notre Dame de la médaille miraculeuse qui avez voulu apparaître à sainte Catherine Labouré comme la médiatrice de toutes les grâces, écoutez-moi, je vous implore !

Je remets entre vos mains maternelles toutes mes intentions, tous mes intérêts spirituels et temporels. Je vous confie la grâce que j’ose solliciter de votre bonté, vous suppliant humblement d’en parler à votre divin Fils et de lui demander de m’exaucer, si cette grâce que j’implore est bien conforme à sa volonté et au bien de mon âme.

Après avoir élevé vos mains suppliantes vers le Seigneur, daignez, ô Vierge puissante, les abaisser sur moi, m’envelopper de vos rayons de grâces afin qu’à la lumière et à la chaleur de ces rayons, mon âme se dégage des choses d’ici-bas, se purifie et marche joyeusement à votre suite, jusqu’au jour où vous m’accueillerez à la porte du ciel. Amen. 

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Mission de Soeur Catherine

Méditons

Cette belle mission consiste en trois choses : faire frapper la Médaille, la répandre partout et promettre de grandes grâces à tous ceux qui la porteront avec confiance.

Cette mission est parfaitement remplie. Pour le reste, la voyante doit vivre dans la plus grande humilité. Elle gardera jusqu’à la fin une répugnance invincible à faire connaître son nom. De même, elle ne peut se décider à paraître devant l’Archevêque de Paris, Mgr de Quélen, qui insiste inutilement pour la voir Pendant l’enquête canonique, elle est comme frappée d’amnésie momentanée. Elle regarde cette réserve comme voulue par la sainte Vierge et rien ne pourra jamais l’en faire sortir.

En 1876, sept à huit mois avant sa mort, elle se sent pressée de faire élever, sur le lieu des deux premières apparitions de la Médaille, un autel surmonté de la statue de la Vierge au globe dite Vierge Puissante. Elle ne doute pas que ce mouvement impérieux vient de la Vierge elle-même, mais pour réussir, elle doit parler à sa supérieure, sœur Dufès, des événements de 1830. Elle veut au préalable en demander et en obtenir la permission.

Les communications faites ainsi, en 1876, dans des circonstances très particulières, à sœur Dufès, supérieure de Reuilly, loin d’être une violation du secret jalousement gardé depuis 46 ans, en sont au contraire une heureuse confirmation. Le secret avait été imposé à la sœur pendant un demi-siècle par la sainte Vierge. C’est la sainte Vierge qui l’en dispense, après 46 ans, sept à huit mois seulement avant de la rappeler à elle.

Prions 

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous (ter).

Ô Notre Dame de la médaille miraculeuse qui avez voulu apparaître à sainte Catherine Labouré comme la médiatrice de toutes les grâces, écoutez-moi, je vous implore !

Je remets entre vos mains maternelles toutes mes intentions, tous mes intérêts spirituels et temporels. Je vous confie la grâce que j’ose solliciter de votre bonté, vous suppliant humblement d’en parler à votre divin Fils et de lui demander de m’exaucer, si cette grâce que j’implore est bien conforme à sa volonté et au bien de mon âme.

Après avoir élevé vos mains suppliantes vers le Seigneur, daignez, ô Vierge puissante, les abaisser sur moi, m’envelopper de vos rayons de grâces afin qu’à la lumière et à la chaleur de ces rayons, mon âme se dégage des choses d’ici-bas, se purifie et marche joyeusement à votre suite, jusqu’au jour où vous m’accueillerez à la porte du ciel. Amen. 

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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L’apparition du 27 novembre 1830

Méditons

Dans la chapelle des Filles de la Charité, de la rue du Bac, à Paris, la veille du premier dimanche de l’Avent, samedi, 27 novembre 1830, il est 5 heures et demie du soir. Les jeunes sœurs du Séminaire commencent dans le plus profond recueillement leur oraison. La novice, sœur Catherine Labouré, est au milieu d’elles, placée du côté de l’Épître. Le plus grand silence règne dans la chapelle, toutes les jeunes sœurs prient avec ferveur. Dans ce lieu béni, déjà favorisé de deux visites de la sainte Vierge, tout porte à la piété et à l’union à Dieu.

Une sœur lit, d’une voix émue, le premier point de la méditation, puis elle se tait et rien ne trouble plus le grand silence et le recueillement profond de la communauté.

LA VIERGE AU GLOBE

Tout à coup sœur Catherine entend, sur sa droite, un bruit léger, comme le froufrou d’une robe de soie en marche. Elle lève la tête, regarde, passablement intriguée, et, presque aussitôt, voit devant elle, en face, au-dessus du petit autel, alors dédié à saint Joseph, à la hauteur du tableau du saint, la sainte Vierge telle qu’elle l’a déjà vue au mois de septembre précédent.

Elle la contemple de toute son âme. La Vierge, de taille moyenne, est debout, les pieds appuyés sur une boule blanche visible à moitié. De son pied virginal, elle écrase la tête du serpent anéanti devant elle.

Elle est vêtue d’une robe de soie blanche aurore, montante, et elle porte sur la tête un voile qui descend, de chaque côté, jusqu’en bas. Ses cheveux en bandeaux, sont retenus par un serre-tête garni d’une dentelle de trois centimètres environ. Sa belle figure, bien découverte, apparaît dans tout son éclat.

Entre les mains, élevées à la hauteur de la poitrine, elle tient d’une manière très aisée, une boule représentant le globe, qu’elle offre à Dieu. Ses yeux fixent le ciel d’un regard suppliant. Devant ce tableau merveilleux, la sœur reste comme en extase. Bientôt des anneaux, sertis de pierreries de différentes dimensions et d’un éclat varié, apparaissent aux doigts de la Vierge, et lancent de tous les côtés des faisceaux de lumière éblouissants.

La seconde phase de l’apparition se prépare.

LA MÉDAILLE.

La première phase s’est passée tout en haut, vers le ciel, dans une ardente prière et dans l’offrande du monde à Dieu. La seconde va se passer dans le bas, vers la terre, où la Vierge regardera les hommes et leur donnera avec amour sa Médaille.

Tandis que Marie se montre tout éblouissante de lumière, elle fait disparaître très doucement le globe des mains, offert à Dieu, abaisse son regard sur l’heureuse voyante et tend les bras vers le second globe, placé sous ses pieds, où est écrit le mot France. En même temps, elle fait comprendre à la sœur, que le globe représente le monde entier, la France, chaque personne en particulier. Les rayons et les flots de lumière sont le symbole des grâces répandues sur les personnes qui savent prier.

Dans cet instant de communication intime entre la Vierge et sa fidèle servante, un tableau, de forme ovale, se dessine lentement autour de l’Immaculée, et porte bientôt, en-haut, allant de la main droite à la main gauche de la Vierge et passant au-dessus de sa tête, ces paroles : 0 Marie conçue sans  péché priez pour nous qui avons recours à vous, écrites en lettres d’or.

Alors une voix se fait entendre, au fond du cœur de la voyante : « Faites, faites frapper une médaille sur ce modèle. Toutes les personnes qui la porteront indulgenciée, au cou, avec confiance, et feront avec piété cette prière, jouiront d’une protection toute spéciale de la Mère de Dieu et recevront de grandes grâces. »

Sœur Catherine lit avec une grande attention et fait sienne la prière : 0 Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. Elle écoute la voix intérieure qui lui parle, accepte de grand cœur la haute mission qui lui est confiée et contemple toutes ces transformations avec ravissement.

LE REVERS DE LA MÉDAILLE.

En un instant le tableau semble se retourner ; il montre à la voyante le revers de la Médaille qui doit être frappée, c’est le monogramme de Marie : La lettre M surmontée d’une croix, avec une barre sous la croix. Au-dessous de l’M, les saints cœurs de Jésus et de Marie, le premier couronné d’épines, le second percé d’un glaive. Tout autour douze étoiles. Tandis que sœur Catherine réfléchit sur le contenu du revers de la médaille et se demande s’il faut mettre autre chose encore que ce qu’elle a vu, une voix intérieure lui dit : « le M et les deux cœurs en disent assez ».

Le revers de la Médaille, troisième phase de l’apparition, disparaît à son tour. La vision est terminée. C’est la seconde fois que la Vierge apparaît au-dessus de l’autel de saint Joseph? Une troisième fois elle apparaîtra au-dessus du maître-autel. Les deux dernières apparitions de mars et de septembre 1831, auront lieu sans doute pendant la sainte Messe, toujours dans la même chapelle.

La phase principale de l’apparition n’est pas celle de la Vierge au globe qui prépare seulement et explique ce qui va suivre, c’est celle de la Médaille. Les dépositions dans l’enquête canonique ne laissent aucun doute à ce sujet.

Le Ciel va faire de cette Médaille l’instrument des plus grandes bénédictions spirituelles et temporelles, et il portera le peuple chrétien à l’appeler lui-même Miraculeuse. L’Église l’approuvera d’une manière générale, puis étudiera avec grand soin, les diverses circonstances de ses multiples manifestations et lui accordera une fête spéciale.

La Communauté semble avoir fait les choses d’une manière parfaite dans la chapelle des apparitions. Elle a mis à la place d’honneur, au-dessus du maître-autel, la Vierge de la Médaille, et, sur le côté, à la place des deux premières apparitions, la Vierge au globe.

Prions 

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O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous (ter).

Ô Notre Dame de la médaille miraculeuse qui avez voulu apparaître à sainte Catherine Labouré comme la médiatrice de toutes les grâces, écoutez-moi, je vous implore !

Je remets entre vos mains maternelles toutes mes intentions, tous mes intérêts spirituels et temporels. Je vous confie la grâce que j’ose solliciter de votre bonté, vous suppliant humblement d’en parler à votre divin Fils et de lui demander de m’exaucer, si cette grâce que j’implore est bien conforme à sa volonté et au bien de mon âme.

Après avoir élevé vos mains suppliantes vers le Seigneur, daignez, ô Vierge puissante, les abaisser sur moi, m’envelopper de vos rayons de grâces afin qu’à la lumière et à la chaleur de ces rayons, mon âme se dégage des choses d’ici-bas, se purifie et marche joyeusement à votre suite, jusqu’au jour où vous m’accueillerez à la porte du ciel. Amen. 

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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La Médaille Miraculeuse

Méditons

Le nom de « médaille miraculeuse » lui a été attribué parce que l’origine de cette médaille était miraculeuse. Dès le début de sa diffusion, il a été dit que la médaille a été frappée d’après le dessin et le modèle vu par une religieuse anonyme, dans une vision. C’est pour cela que l’origine de la médaille était considérée comme miraculeuse et que la médaille prit ce nom. Par la suite, très vite, des porteurs de la médaille attribuèrent à cette médaille, et à la Vierge Marie, l’origine de grâces reçues ou de protection, souvent résumées sous le terme de miracles.

La diffusion de la médaille est très rapide : en 1834, plus de 500 000 médailles sont distribuées, en sept ans plus de 10 millions de médailles sont frappées et répandues dans le monde entier, en 1876, le cap du milliard de médailles diffusées est dépassé.

Au XXe siècle, la diffusion de la « médaille miraculeuse » connaît une nouvelle impulsion grâce à saint Maximilien-Marie Kolbe et aux mouvements qu’il suscite, ou qui se sont inspirés de son apostolat marial. De fait, ce jeune religieux des Tiers Mineurs Conventuels choisit la « médaille miraculeuse » comme le signe distinctif pour les membres de la Mission de l’Immaculée qu’il fonde à Rome en 1917.

Aujourd’hui encore, il se vend chaque année 4 millions de médailles dans la seule chapelle de la Rue du Bac.

Prions 

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous (ter).

Ô Notre Dame de la médaille miraculeuse qui avez voulu apparaître à sainte Catherine Labouré comme la médiatrice de toutes les grâces, écoutez-moi, je vous implore !

Je remets entre vos mains maternelles toutes mes intentions, tous mes intérêts spirituels et temporels. Je vous confie la grâce que j’ose solliciter de votre bonté, vous suppliant humblement d’en parler à votre divin Fils et de lui demander de m’exaucer, si cette grâce que j’implore est bien conforme à sa volonté et au bien de mon âme.

Après avoir élevé vos mains suppliantes vers le Seigneur, daignez, ô Vierge puissante, les abaisser sur moi, m’envelopper de vos rayons de grâces afin qu’à la lumière et à la chaleur de ces rayons, mon âme se dégage des choses d’ici-bas, se purifie et marche joyeusement à votre suite, jusqu’au jour où vous m’accueillerez à la porte du ciel. Amen. 

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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LETTRE A MARIE POUR LE MATIN PAQUES

Chère Maman du Ciel,

C’est le premier jour de la semaine. Les premières lueurs du jour apparaissent… Tu es seule… Tu pries… Tu te répètes inlassablement les paroles de Jésus sur sa résurrection… Tu attends… Jésus ressuscitera, il l’a promis et il est fidèle à ses promesses. Il l’a dit : « j’ai le pouvoir de donner ma vie et j’ai le pouvoir de la reprendre. » Sa vie, il l’a donné. Il est sur le point de la reprendre.

Chère Maman du Ciel,

L’attente est toujours longue quand on attend un être aimé. Que dire de la longueur de ton attente, à toi qui n’es qu’amour, toi qui aimes Jésus plus que ta propre vie…

Chère Maman du Ciel,

Tout est prêt pour le retour de Jésus. Les apôtres sont réunis avec toi au cénacle. Tes paroles, ta foi, ton exemple, les ont quelque peu rassérénés. Lorsque Jésus reviendra, il trouvera tout en ordre, prêt à le recevoir, prêt à accueillir les fruits de la rédemption.

Chère Maman du Ciel,

Tu es le soutien indéfectible de Jésus. Dans la joie, comme dans la douleur, tu disposes tout pour que le Salut puisse nous atteindre. Tu interviens auprès de Jésus pour qu’il nous accorde sa grâce et tu nous aides à nous ouvrir à son action salvatrice. Comme à Cana, tu pries Jésus pour qu’il fasse éclater sa gloire et tu nous amènes à seconder sa grâce pour qu’elle produise en nous tous ses fruits de Salut.

Chère Maman du Ciel,

Les Evangiles ne nous disent rien de ta rencontre avec Jésus ressuscité au matin de Pâques. Tu ne te joins pas au groupe des saintes femmes, qui se rendent au tombeau de Jésus. Tu n’y cours pas non plus avec Pierre et Jean quand Marie-Madeleine leur dit qu’elle a vu le Seigneur ressuscité. La raison en est simple : tu sais déjà que Jésus s’est levé d’entre les morts. Il est déjà venu te visiter, vivant et glorieux, pour t’annoncer sa victoire.

Chère Maman du Ciel,

Jésus est le meilleur des fils et toi, la meilleure des mères. Était-il possible, envisageable, que Jésus ne vienne pas à toi en premier, au plus tôt, pour mettre fin à ta douleur de Mère ? Tu es celle qui a le plus souffert de sa Passion. Tu es celle qui a le plus souffert avec lui dans sa Passion. Tu es celle qui a le plus souffert à cause de ton pur amour pour lui.

Chère Maman du Ciel,

Jésus avait dit que le troisième jour il ressusciterait. Le troisième jour est à peine consommé. Est-il possible que tes prières si pures, si aimantes, si véhémentes, aient pu hâter le moment de son retour ? Tes prières, tes douleurs offertes, consenties par amour de Dieu et du prochain, ont-elles une puissance telle sur le Coeur de Dieu, qu’elles aient pu devancer l’heure de la résurrection ?

Chère Maman du Ciel,

C’est à ceux qui l’ont suivi jusqu’au bout, que Jésus ressuscité est apparu en premier. Il s’est présenté à Marie-Madeleine, qui l’a suivi jusque sur le Calvaire, la chargeant d’annoncer sa résurrection aux onze. Il fit d’elle l’apôtre des apôtres. Mais plus encore qu’à Marie Madeleine, c’est à toi que devait revenir la primauté de la nouvelle des nouvelles, la résurrection de Jésus, car personne, plus que toi, n’a été unie à sa Passion.

Chère Maman du Ciel,

Te voilà donc en ce matin de Pâques, en ce premier jour de la semaine, ce premier jour de la création nouvelle, le premier jour de ce monde rénové dans le sang rédempteur de ton Fils, de ton Jésus. Comme à ton habitude, mais aujourd’hui avec une intensité accrue par la douleur de l’attente, tu repasses dans ton cœur tous les événements de la vie de Jésus. Tu es plongée dans la parole de Dieu… Tu la médites… Tu la scrutes…. Même abimée en prière, ton attente est tout sauf passive… Tu es le modèle de tous les contemplactifs…

Chère Maman du Ciel,

Voilà que Jésus se tient devant toi, comme plus tard au milieu des apôtres, toutes les portes étant closes… Ton cœur bondit de joie… Il va exploser… Il y a encore un instant, il se serait brisé de douleur sans le soutien de la grâce… A présent, il est près de se rompre tant il est débordant de joie…

Chère Maman du Ciel,

En toi, aucun étonnement, aucune surprise. Pour toi, c’est comme si Jésus revenait, non pas du séjour des morts mais d’un long voyage. Tu ne savais pas quand il rentrerait mais tu l’attendais de pied ferme car il n’y avait nul doute qu’il reviendrait.

Chère Maman du Ciel,

A Marie-Madeleine, Jésus a dit « ne me touches pas, je ne suis pas encore monté vers mon père ». Mais toi, la toute-pure, la nouvelle Eve, sa Mère bien-aimée, dont le cœur a été son paradis sur terre, tu peux l’enlacer sans retenue. En recevant la dépouille de Jésus sur tes genoux le Vendredi-saint, tu n’as pas pu t’épancher. A présent, dans sa chair glorifiée, il peut recevoir tous les témoignages de ton amour.

Chère Maman du Ciel,

En recevant Jésus sur tes genoux le Vendredi-saint, tu aurais voulu baiser ses plaies pour réparer tant d’offenses au Dieu d’amour. A présent, tu peux baiser ses plaies glorieuses, les trophées de son amour victorieux, en action de grâce pour son œuvre de rédemption.

Chère Maman du Ciel,

Que vous êtes-vous dit, Jésus et toi, en ce matin béni entre tous ? Jésus a -il dit plus que « Mère » ? Toi, as-tu dit plus que « Fils » ? L’émotion de vos retrouvailles est si grande, qu’elle se passe de mots. Ils sont en-dessous de ce que le cœur veut et peut  exprimer. Sur le chemin du Calvaire, vous n’avez prononcé aucune parole. Un échange de regards et tout était dit. Votre communion, votre union de cœurs étaient si parfaites, que les mots étaient inutiles. Rien n’a changé en ce matin de Pâques. Il n’y a rien à dire. Il n’y a qu’à se laisser porter par l’émotion de ce moment unique entre tous.

Chère Maman du Ciel,

Je veux me retirer sur la pointe des pieds, sans bruit, pour ne pas troubler la beauté, l’harmonie, la douceur, la quiétude sublimes de cet instant d’intimité avec Jésus, qui t’es dû par tout ce que tu as concédé pour son amour et le nôtre.

Chère Maman du Ciel,

Avec toi, j’exulte de joie en Dieu, mon Sauveur. La résurrection de Jésus signifie qu’une vie nouvelle m’est accordée, une vie d’enfant de Dieu car désormais, en lui, par lui, avec lui, je suis fils (fille) de Dieu.

Chère Maman du Ciel,

C’est une grâce si insigne d’être l’enfant chéri de Dieu, une telle élection, une si auguste élévation, qu’elle dépasse ma compréhension. Tant que je ne me tiendrai pas devant la Sainte et indivisible Trinité, je ne pourrai pas réaliser toute l’ampleur du don, qui m’est fait en Jésus. Pour cela, il me faut attendre de la voir face à face. Et, encore, ce don est tellement grand, que l’éternité ne suffira pas pour le réaliser.

Chère Maman du Ciel,

Ne permet pas que cette joie pascale ne dure que ce jour, qu’elle s’estompe et disparaisse une fois retourné à la monotonie du quotidien. Ne permets pas que j’oublie de seconder la rédemption, que Jésus a réalisé à si haut prix, par les œuvres de miséricorde qu’il a rendues indispensables pour compléter mon Salut. Ne permets pas que je mésestime la grâce que Jésus me fait en me donnant de contribuer à sa Passion, de la compléter chaque jour par tout ce que je fais de bien et supporte de pénible pour l’amour de lui.

Chère Maman du Ciel,

Prends chacun de nous par la main. Conduis-nous en Galilée où Jésus nous attend tous. Aide-nous à tenir en mémoire le grand amour, qui a présidé à notre Salut. Fais grandir en nous le désir de lui rendre une part de son amour, d’aller jusqu’au bout du possible pour le rendre présent dans notre monde rénové par sa Passion.

Chère Maman du Ciel,

Que notre vie soit un perpétuel alléluia. Que l’amour indéfectible du Seigneur, uni au tien, nous donne l’audace des saints, confiants que Jésus seconde nos efforts d’évangélisation par les signes qui parlent au cœur des hommes et femmes de notre temps.

Chère Maman du Ciel,

Avec toi, avec tous les Saints, avec tous les Anges, avec toute l’Eglise dans la joie de ce jour, je rends grâce à Dieu, un et trine, pour tant d’amour créateur, rédempteur et sanctificateur. À lui honneur, amour, louange et gloire dans les siècles des siècles. Amen. Alléluia.

Chère Maman du Ciel,

Mon cœur est pauvre car il est pécheur mais il est tout à toi. Garde-le comme ta propriété. Amen, alléluia.

Ton enfant aimant et reconnaissant.

X (signez de votre nom)

LETTRE A MARIE POUR LE SAMEDI SAINT

Chère Maman du Ciel,

Quel silence à présent… Le corps de Jésus repose dans le sépulcre… La pierre a été roulée… Avec les derniers fidèles, tu regagnes la ville…

Chère Maman du Ciel,

Qui dira ta douleur ? Elle est proportionnée à ton amour pour Jésus, que tu aimes plus que toi-même. Ta douleur dépasse tout ce qu’une simple créature est capable de supporter. Sans le soutien de la grâce, elle t’aurait anéantie.

Chère Maman du Ciel,

A l’Annonciation, Gabriel t’a dit que le Seigneur est avec toi. Il l’a été chaque jour de ta vie et aujourd’hui plus que jamais. S’il ne te soutenait pas de sa force comment survivrais-tu à cette heure ? A l’Annonciation, Gabriel t’a dit que l’Esprit-Saint va te couvrir de son ombre. Il ne l’a pas fait juste le temps de féconder ton sein virginal mais toute ta vie et, plus que jamais, pendant la Passion. Sans son soutien, comment aurais-tu pu rester debout sous la croix ? Où aurais-tu trouvé la force de souffrir par amour, en union avec Jésus, dans l’offrande au Père pour notre Salut.

Chère Maman du Ciel,

Tu as assisté au dépouillement de Jésus sur le Calvaire. Tu as vu les soldats lui arracher sa tunique. Tout lui a été enlevé : santé, honneur, dignité, amitié… On ne lui a rien laissé. Comme pour lui, rien ne t’a été épargné. Il t’a fallu assister à la déchéance physique de ton enfant, à sa détresse morale, à son crucifiement, à son agonie sur la croix… En recevant sa dépouille sur tes genoux, tu as contemplé ses plaies… Quand tu as vu celle de son côté, ta douleur fut si vive, que tu ne parvins  plus à la contenir… L’amour de Jésus, l’amour de Dieu, l’amour de ton Fils, vrai Dieu et vrai homme, repoussé, bafoué… Tant d’amour, tant de souffrances consenties par amour méprisés, dénigrés… l’amour de Dieu incompris et traité pour rien…

Chère Maman du Ciel,

Tu aurais voulu panser ses blessures. Tu n’as pu le faire. Tu n’as pas pu accomplir les rites funèbres. Tu aurais voulu rester au sépulcre pour y veiller en attendant la résurrection, que Jésus a maintes fois annoncé. Par charité, il t’a fallu retourner à la ville pour t’occuper de rassembler les apôtres, qui se repentent amèrement  d’avoir abandonné Jésus : ils ne se pardonnent pas leur trahison…

Chère Maman du Ciel,

Tu es affligée mais ton cœur est en paix car il est en Dieu. Il est rempli de cette paix, qui vient de Dieu, qu’il est seul à pouvoir donner, cette paix que Jésus ressuscité communiquera aux apôtres quand il leur apparaitra au Cénacle. Tu n’as pas pu faire la toilette funèbre de Jésus, embaumer son corps meurtri. Mais ce n’est pas ce qui t’inquiète car le corps de Jésus n’est pas destiné à la décrépitude du tombeau. Jésus est Dieu. Il est maître de la vie et de la mort. Il est au sépulcre comme dans le lieu de son repos. C’est le septième jour, le sabbat, le jour du repos de Dieu. Comme lors de la première création, Jésus se repose de tout ce qu’il a fait, de toute l’œuvre de Salut qu’il a réalisée. A présent, il est ce grain de blé tombé en terre dont il parlait à ses disciples. Il est mort, pour que de sa mort jaillisse la vie, pour porter beaucoup de fruits de Salut.

Chère Maman du Ciel,

Même si tu es entourée de l’affection des derniers fidèles de Jésus, Marie-Madeleine, Marie d’Alphée, Jean et quelques autres, tous animés des meilleures intentions, ta douleur ne s’adoucit pas car aucun ne se souvient des paroles de Jésus, qui annoncent la résurrection. Tous ont été ébranlés par l’épreuve de la Passion dont ils ne comprennent pas le sens.

Chère Maman du Ciel,

Tu dois affronter à la fois l’incrédulité des derniers fidèles, des apôtres et les doutes que Satan murmure à  ton cœur pour te faire vaciller dans la foi. Quelle victoire pour lui s’il avait pu t’amener à douter des paroles de Jésus, de sa victoire annoncée… Satan a tenté Jésus après quarante jours de jeûne au désert alors qu’il avait faim, alors qu’il était vulnérable. Pourquoi t’épargnerait-il ? Pourquoi n’essaierait-il pas de tenter toi au moment de ta plus grande douleur ?

Chère Maman de Ciel,

A présent, tu es seule. Jésus s’en est allé. Il est retourné au Père. Te voilà comme il y a 31 ans quand tu as perdu Jésus à Jérusalem sans qu’il y ait de ta faute. Pendant trois jours, tu l’as cherché dans l’angoisse de ne jamais le retrouver. Tu lui as reproché doucement son escapade. Tu n’as jamais rien demandé pour toi-même, tu ne t’es jamais plainte de rien. Tu aurais traversé n’importe quelle épreuve, du moment que tu pouvais rester aux côtés de Jésus. Aujourd’hui, cette séparation se répète. Celle d’il y a trente et un ans était une préparation à celle de ce jour. Une fois de plus Jésus est parti s’occuper des affaires du Père…

Chère Maman du Ciel,

Tu as prié, tu as veillé dans la foi, l’espérance, l’amour, te répétant les paroles de Jésus pour soutenir ta foi. « Détruisez ce sanctuaire et après trois jours, je le rebâtirai », « j’ai le pouvoir de donner ma vie et j’ai le pouvoir de la reprendre », « le fils de l’homme sera livré aux mains des pécheurs mais après trois jours, il ressuscitera d’entre les morts » … Oui, Jésus a annoncé sa résurrection et Dieu est fidèle à ses promesses. Il a accompli sa promesse d’envoyer le Messie pour nous sauver de la mort éternelle. Il respectera sa promesse de ressusciter d’entre les morts. Il l’a dit, donc ce sera…

Chère Maman du Ciel,

Tu es l’image de l’Eglise qui attend dans la foi le retour du Maître, qui se tient prête à le recevoir. Tu es le modèle des vierges sages de la parabole de Jésus. Ta lampe est allumée et elle brille d’un tel éclat, qu’elle éclaire toute nuit. Tu veilles, tu jeûnes, tu pries, tu attends…

Chère Maman du Ciel,

Pour surmonter ta douleur, tu t’emploies à soulager celle des autres et à les préparer au retour glorieux de Jésus. Tous les apôtres ont fui après l’arrestation de Jésus. Jésus ne leur en tient pas rigueur ; il connait la faiblesse de notre nature. Lui seul devait s’offrir en sacrifice au Père pour les pécheurs. Il ne voulait perdre aucun de ceux que le Père lui a donné. Toi non plus, tu ne leur fais aucun reproche. Jésus pardonne de cœur et toi aussi pour l’amour de lui, pour l’amour d’eux…

Chère Maman du Ciel,

Ce n’est pas un hasard, si le jour de Pâques les apôtres sont tous réunis au cénacle alors que le Jeudi-saint, ils se sont enfuis chacun de son côté. Avec Jean, tu les as rassemblés au lieu de la dernière cène où Jésus leur a témoigné son amour, leur a lavé les pieds, a institué le sacerdoce, l’Eucharistie… Tu as passé cette journée du Samedi-saint à consoler les apôtres affligés, en leur rappelant que Jésus est miséricorde, qu’il pardonne aux cœurs repentants, qu’il est mort pour la vie de chacun d’eux. Une à une, tu leur rappelles les paroles de Jésus sur la résurrection pour les préparer à son retour du séjour des morts.

Chère Maman du Ciel,

Par ton exemple, tu nous enseignes tant de choses. Dans la souffrance, il ne faut pas chercher de consolation auprès des créatures mais en Dieu et en sa parole car il est fidèle à ses promesses. Il ne faut pas se laisser aller à des bavardages aussi inutiles qu’impuissants à nous soulager. Au contraire, ils ne sont bons qu’à augmenter la douleur. Tu nous enseignes que, pour surmonter nos souffrances, il faut s’employer à soulager celle de nos frères, à prier pour eux, le cas échéant leur pardonner comme Jésus nous l’a enseigné et nous en a donné l’exemple, leur rappeler l’amour de Dieu pour eux et les aider à cheminer vers lui.

Chère Maman du Ciel,

Aujourd’hui, plus que jamais, ton exemple nous est précieux. Chaque jour de notre vie est un Samedi-saint car nous avons le sentiment que tout s’écroule autour de nous, que tous nos repères disparaissent, que tout est remis en question jusqu’aux plus élémentaires vérités de la foi.

Chère Maman du Ciel,

Aide-nous à ne pas vaciller dans la foi. Aide-nous à rester fidèles à Jésus, à sa parole, au magistère de l’Église. Aide-nous à croire malgré les scandales à répétition, malgré les doutes que la société et notre propre esprit murmurent à notre cœur. Comment pourrions-nous, nous, pauvres pécheurs, persévérer dans la foi sans ton aide, sans ta prière, sans ton lumineux exemple.

Chère Maman du Ciel,

Au secours ! C’est un cri de détresse que nous te lançons. Viens nous sauver. Nous sommes pécheurs mais nous restons tes enfants. Prie pour nous. Obtiens-nous, une fois de plus, pardon et miséricorde. Obtiens-nous la foi qui sauve et nous aide à traverser les épreuves inévitables en cette vie. Rappelle-nous sans relâche que Jésus est victorieux de la mort et du péché, que par sa victoire l’espérance nous est toujours permise même au-delà du raisonnable.

Chère Maman du Ciel,

Viens nous sauver. Ne tarde pas. Il y va de la gloire de Dieu et de notre Salut.

Chère Maman du Ciel,

Cette prière est l’expression de la plus grande détresse, mais aussi d’une confiance inébranlable en ton amour et ta puissance.

Chère Maman du Ciel,

Merci d’être ! Merci à Jésus de nous avoir confié à toi. Merci à Dieu de nous avoir donné une maman aussi digne de tout notre amour.

Merci ! Merci ! Merci !

Ton enfant aimant, éperdu d’espérance et de reconnaissance.

X (signez de votre nom)

 

LETTRE A MARIE POUR LE DIMANCHE DE LA MISERICORDE

Chère Maman du Ciel,

Jésus est ressuscité, alléluia ! Il est vraiment ressuscité, alléluia ! Quelle joie ! Ton Fils, que tu as vu mourir dans d’atroces souffrances, est vivant ! O mort où est ta victoire ? Il est vainqueur de la mort et du péché. Il est revenu des enfers où il a annoncé sa victoire aux saints de l’ancien testament et d’où il les a conduits au paradis. Il a quitté le tombeau scellé par les Romains. Il a quitté le lieu de son repos. Il t’est apparu dans la pénombre du petit matin de Pâques dans toute sa gloire, sa majesté de ressuscité ! Il t’a souri ! Il t’a embrassé ! Il t’a serré dans ses bras ! Sur le chemin de croix, tu aurais voulu l’embrasser, le serrer contre toi pour le consoler du désamour de tant d’âmes pour lesquelles il donnait sa vie. Tu ne l’as pas pu. Les soldats ne t’en ont pas donné la possibilité et s’ils te l’avaient donnée, tu n’aurais pas pu le toucher car aucune partie de son corps était sans blessure. Aujourd’hui, tu le peux à nouveau et plus que jamais. Son humanité est glorifiée. Elle porte les stigmates de sa Passion mais elle ne connait plus les entraves de notre chair mortelle. C’est avec ses plaies glorieuses, que Jésus s’est présenté à toi, signe qu’il est le même mais qu’à présent tout est changé, régénéré, vivifié, divinisé.

Chère Maman du Ciel,

Notre Jésus – et nous pouvons l’appeler « notre Jésus » parce qu’il est ton enfant mais aussi parce qu’il nous a tous sauvés ; par conséquent il nous appartient comme nous-mêmes, nous lui appartenons – Notre Jésus est plus vivant que jamais. Il est même « le vivant » par excellence, celui qui peut dire en toute vérité « je suis ». Tout lui est soumis. Il est le maître de la vie et de la mort. Le Père lui a donné le nom, qui est au-dessus de tout nom, afin qu’à son nom tout genou fléchisse au Ciel, sur la terre et dans les enfers et que toute langue proclame qu’il est Seigneur à la gloire de Dieu le Père. Il conserve les marques de ses plaies parce qu’elles sont les trophées de sa gloire, de sa Passion victorieuse, de son amour sans limite pour chacun de nous. C’est par ses plaies que nous avons été guéris. Ces plaies, qui ont causés sa mort, sont à présent les canaux par lesquels, il déverse les flots de sa vie divine, qu’il nous transfuse par les sacrements. Hier, elles ont causé sa mort pour qu’aujourd’hui et pour toujours, elles nous procurent la vie en abondance.

Chère Maman du Ciel,

Quelle consolation pour ceux qui souffrent. Le Christ ressuscité se présente à nous avec des plaies glorifiées. Toutes nos souffrances sont désormais transformées en lui. Elles deviennent sources de vie. En nous réfugiant dans ses saintes plaies, toutes nos détresses, toutes nos souffrances prennent un sens nouveau. Elles deviennent fécondes. En nous les montrant, il nous assure qu’avec lui, en lui, par lui, on ne souffre pas en vain. La croix d’un chrétien est légère car nimbée de la résurrection, source de vie. La croix de celui, qui se détourne de Jésus, si petite soit-elle, est lourde et profonde comme la mer car elle engendre la sécheresse du cœur, la révolte voire la désespérance.

Chère Maman du Ciel,

Que je suis reconnaissant à Dieu de cette étincelle de foi qui brûle en moi, qui m’éclaire et me réchauffe, qui me permet d’avancer chaque jour, à petits pas, certes, mais toujours en direction du Royaume.

Chère Maman du Ciel,

Ma foi est si faible, si chancelante. La moindre petite brise pourrait l’éteindre si tu ne la protégeais pas de tes mains maternelles. S’il te plait, fais-la grandir jusqu’à devenir inébranlable, intrépide, audacieuse. Obtiens-moi une foi, qui déplace les montagnes, une foi foi joyeuse, enthousiaste, contagieuse, une foi qui ne cède pas à la morosité ambiante, une foi qui ne se décourage pas face aux défections chaque jour plus nombreuses, une foi qui me rende heureux en toutes circonstances. Obtiens-moi une foi d’une telle plénitude, que je révèle mon attachement à Jésus par toute ma vie. Qu’en me voyant tout le monde puisse dire : « oui, le Christ est vraiment ressuscité. Nous l’avons rencontré en cette personne »

Chère Maman du Ciel,

La résurrection de Jésus est la preuve tangible de l’amour de Dieu pour moi, pour chaque âme, pour toute sa Création rénovée par sa Passion. Dieu est miséricorde ! Il est même davantage que cela : il est la miséricorde ! Pour chacun, il s’est donné dans un acte d’amour insondable. Chacun était personnellement présent à son esprit, à son Cœur, pendant sa Passion. C’est comme s’il avait souffert toute la Passion pour chacun en particulier.

Chère Maman du Ciel,

En contemplant Jésus ressuscité apparaissant aux Apôtres, qui pourtant l’ont abandonné, leur permettant de toucher ses plaies, à Thomas de mettre son doigt dans son côté ouvert, je parviens enfin à me faire une petite idée de ce qu’est la miséricorde. La miséricorde, c’est quand Dieu, qui est tout, s’abaisse jusqu’à celui qui n’est rien par lui-même, pour l’élever jusqu’à lui et en faire son frère, le cohéritier de son Royaume, l’enfant chéri de son Père. Quelle élection ! Quelle grâce ! Quel relèvement pour notre nature déchue ! Quelle humilité de Dieu !  Et nous, qui sommes si orgueilleux !

Chère Maman du Ciel,

Par pure miséricorde, Dieu nous a appelés à l’existence ! Par pure miséricorde, il nous a sauvés de la mort éternelle ! Par pure miséricorde, il nous donne d’avoir part à sa vie divine ! Par pure miséricorde, il nous pardonne nos fautes, nos péchés ! Par pure miséricorde, il nous donne de pouvoir le louer, l’aimer ! Par pure miséricorde, il nous donne de contribuer à notre Salut par nos bonnes œuvres ! Par pure miséricorde, il nous traite comme ses amis et non comme des serviteurs (ce qui serait déjà un grand honneur !) ! Par pure miséricorde, il nous donne de pouvoir réparer nos péchés ! Par pure miséricorde, il nous donne de pouvoir recourir au sacrement de la réconciliation, qui est comme un second baptême, une planche de Salut pour les pauvres pécheurs !

Chère Maman du Ciel,

Dieu est plus que miséricordieux : il est la miséricorde ! Tout est don de sa miséricorde ! Toute la Création glorifie et magnifie la miséricorde infinie de Dieu.

Chère Maman du Ciel,

Comment rendre grâce pour tant d’amour, quand on est un pauvre pécheur ? Se montrer digne de tant d’amour est hors d’atteinte pour des fils, pour des filles d’Adam et Eve, marqués de la faute originelle. Mais je sais que, dans sa miséricorde, Dieu me donne de pouvoir le réjouir au-delà de tout ce que l’esprit humain peut concevoir, en accueillant les fruits de la rédemption, en leur permettant d’arriver à leur pleine maturité. Jésus m’a conquis le Salut sur le Golgotha. C’est lui mon seul Sauveur, mon seul Médiateur auprès du Père. Mais parce qu’il me traite, non pas comme un serviteur quelconque mais comme un ami, un collaborateur, en qui il met sa confiance, il me donne de compléter dans ma chair ce qu’il reste à souffrir de sa Passion. Je dois être cette petite goutte d’eau que le prêtre ajoute au calice rempli de vin au moment de l’offertoire de la Messe.

Chère Maman du Ciel,

Aide-moi à accueillir le Salut, que Jésus m’a si douloureusement conquis. Aide-moi à le faire fructifier. Aide-moi à entendre ce que l’Esprit murmure à mes oreilles. Obtiens-moi de ne pas craindre de me livrer entièrement à la volonté du Père puisque Jésus et toi, êtes toujours avec moi.

Chère Maman du Ciel,

C’est une très grande grâce, que je te demande mais tu ne peux pas me la refuser. Il y va de la gloire de Dieu, de mon Salut et de celui de toutes les âmes. Toi, notre douce Maman du Ciel, offre au Père des miséricordes, les mérites infinis de la Passion de Jésus, le roi de la miséricorde, pour que cette grâce me soit accordée.

Chère Maman du Ciel,

Le psaume 50 nous dit que Dieu veut la miséricorde et non les sacrifices. Jésus l’a confirmé à sainte Faustine Kowalska en lui demandant de propager la dévotion à sa miséricorde et d’œuvrer à l’institution de la fête de la divine miséricorde, le premier dimanche après Pâques, le dimanche où l’église nous fait méditer sur l’incrédulité de saint Thomas, à laquelle Jésus réplique : « parce que tu as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

Chère Maman du Ciel,

Quel don inouï nous est fait en cette fête. Jésus nous ouvre les écluses de sa miséricorde encore plus largement en ce jour, qu’elles ne le sont par ailleurs.

Chère Maman du Ciel,

Ce que je retiens, c’est qu’en ce jour, Jésus accorde à ceux qui recourent à la confession, à la communion eucharistique, la rémission pleine et entière de leurs fautes et de la peine due par leurs péchés. C’est comme si, par une confession entière et sincère, par une communion remplie de foi, d’amour, d’adoration, habité par la ferme volonté de ne plus pécher, d’en éviter les occasions, je payais toutes mes dettes à la justice divine. C’est comme si mon âme retrouvait la splendeur, la béatitude dans lesquelles elle se trouvait au moment de son baptême. Si je devais mourir juste après, j’irais au Ciel sans passer par le purgatoire.

Chère Maman du Ciel,

Quelle grâce ! Quelle miséricorde ! Quand je me tiendrai devant Jésus à la fin de ma vie, pour le jugement particulier, lorsque toute ma vie sera révélée dans la pleine lumière du Christ ressuscité, je ne pourrais que m’écrier avec toute la foule des sauvés : vraiment, il n’y a rien que Jésus n’a pas fait pour me sauver de la mort éternelle. Si je devais ne pas être trouvé digne du Salut, – ce qu’à Dieu ne plaise et te supplie de ne pas permettre – je ne pourrais que m’en prendre à moi-même car lui aura vraiment tout fait pour me sauver.

Chère Maman du Ciel,

Ne permet pas que je passe indifférent à côté d’une telle occasion de recouvrer la pleine santé de mon âme. Aide-moi à trouver en moi suffisamment d’humilité pour ne pas craindre de m’humilier devant Dieu dans une bonne confession et une bonne communion. Garde présent à mon esprit, l’humilité de Jésus, qui s’est abaissé par amour pour moi, dans son Incarnation, plus encore dans sa Passion, pour me rejoindre dans ma misère de pauvre pécheur, pour men tirer et m’élever jusqu’à lui.

Chère Maman du Ciel,

Pour une telle grâce, je n’ai que peu d’humilité à consentir en comparaison de celle qu’il a fallu à Jésus pour me sauver. Pourtant, je me comporte comme si elle était vertigineuse. Jésus a pris sur lui un abaissement abyssal et il l’a fait avec bonheur parce qu’il pouvait ainsi nous prouver son amour.

Chère Maman du Ciel,

Aide-nous à nous comporter comme le général Naaman. Le prophète Élisée lui a fait dire par son serviteur qu’il lui suffisait de se baigner sept fois dans le Jourdain pour guérir de sa lèpre. Dans son orgueil, il pensait que le prophète se moquait de lui. C’est une petite fille, qui l’a amené à réfléchir. Il finit par faire ce que le prophète lui a commandé et fut guéri.

Chère Maman du Ciel,

Ne permet pas que nous nous laissions vaincre par notre orgueil et dérouter par la simplicité des moyens que Dieu emploie. Aide-nous à faire le saut de la foi et à nous en remettre en toute confiance à ton Fils. Que sa volonté nous soit sacrée. S’il commande, que nous nous fassions un devoir d’amour de lui obéir.

Chère Maman du Ciel,

Tu es la servante du Seigneur. C’est ta grande fierté. Le servir est ta plus douce occupation. Donne-nous de te ressembler. Conduis-nous tous vers Jésus, le roi de la miséricorde. Aide-nous à le célébrer en ce dimanche de la miséricorde. Aide-nous à bien nous confesser, à bien communier, pour sa gloire et le Salut du monde.

Chère Maman du Ciel,

Sans fin, je chanterai la miséricorde du Seigneur. Aide-moi à faire de ces mots  un programme de vie. Dilate mon cœur. Qu’il chante sans cesse et joyeusement les bontés du Seigneur ! Qu’il chante juste ! Qu’il chante haut et fort ! Qu’il chante en harmonie avec toute l’Église !

Chère Maman du Ciel,

Que de toute la Création, dont tu es le plus bel ornement, s’élève un seul et unique alléluia de joie, de jubilation, d’action de grâce, à la gloire du Dieu vivant et vrai, maintenant, toujours et dans les siècles des siècles. Amen. Alléluia.

Ton enfant trop heureux de la grâce, qui lui est faite, de pouvoir t’appeler sa douce maman du Ciel, Mère de la miséricorde,

X

(Signez de votre nom)

LETTRE A MARIE POUR LE VENDREDI-SAINT

Chère Maman du Ciel,

Aujourd’hui, l’Église regarde vers Jésus sur la Croix. Avec toi, elle regarde vers celui qui l’a tant aimée, qu’il s’est donné pour elle, pour qu’elle ait la vie et qu’elle l’ait en abondance. Elle regarde vers celui, qui a tant aimé les siens, qui étaient dans le monde, qu’il les a aimés jusqu’au bout. Et, pour lui, jusqu’au bout signifie au-delà de lui-même, en s’offrant au Père, pour nous, dans un acte d’amour d’une telle plénitude, qu’il ne pouvait être posé que par lui, vrai Dieu et vrai homme.

Chère Maman du Ciel,

Qui sommes-nous pour que Jésus nous aime ainsi ? Pour nous, pour nous arracher à la mort éternelle, il prend sur lui nos péchés, se laisse traiter comme le plus infâme des scélérats… Qui sommes-nous pour que nous ayons une telle valeur à ses yeux ? Qui sommes-nous pour que le Père éternel livre son propre Fils, le meilleur de tous ses enfants pour la vie de ses frères et sœurs, pourtant indignes d’un tel don ? Qui sommes-nous, et qui est Dieu, pour qu’il nous juge mieux que nous sommes en réalité, nettement mieux que nous nous jugeons les uns les autres, pour qu’il nous rachète à si haut prix ?

Chère Maman du Ciel,

Tu étais là à chaque moment important de l’histoire de notre Salut. C’est par toi et avec ta coopération que Dieu s’est fait homme. Tu étais là à Cana où tu as suscité le premier miracle de Jésus. Tu étais au pied de la croix quand Jésus nous sauvait de la mort éternelle. A l’Annonciation, tu t’es proclamé la servante du Seigneur. Lors de sa vie publique, Jésus a dit : « là où je serai, là aussi sera mon serviteur. » Toi, la servante du Seigneur, tu ne pouvais pas ne pas être auprès de Jésus alors qu’il réalise notre Salut.

Chère Maman du Ciel,

Ta présence auprès de Jésus dans sa Passion n’est pas fortuite. Dieu l’a prévue dès la chute de nos premiers parents en décrétant que Jésus viendra en notre chair pour nous sauver de la mort que la faute originelle a induite. Tu étais alors déjà présente dans la pensée de Dieu et étroitement unie à sa mission de rédempteur. Jésus, le nouvel Adam, est notre seul Sauveur mais toi, la nouvelle Eve, tu devais t’unir à son sacrifice pour que nous, nous héritions de la vie éternelle.

Chère Maman du Ciel,

Tu n’as pas souffert en donnant naissance à Jésus, notre Sauveur, mais tu as enduré le plus douloureux des enfantements en nous faisant naître nous à la vie divine. Tu as accepté de sacrifier ton enfant, ton Jésus, pour nous arracher à la mort éternelle. Au prix de ton amour maternel, tu as accepté de t’unir à son offrande de lui-même au Père pour l’amour de lui, pour l’amour de nous.

Chère Maman du Ciel,

Le jour de la présentation de Jésus, Siméon prophétisa qu’un  glaive de douleur transpercera ton Cœur. Tu n’as pas répondu. Tu n’as pas protesté. Tu savais dès le premier instant qu’en devenant la Mère du Messie, tu seras aussi la Mère de l’homme des douleurs, du serviteur souffrant. Tu connaissais les prophéties. Tu les comprenais mieux que ceux qui les avaient faites. Ton silence face à l’annonce de Siméon manifeste ta soumission au vouloir divin, ton union sans réserve à Jésus, le seul Sauveur des hommes.

Chère Maman du Ciel,

Ce glaive, prophétisé par Siméon, n’a pas transpercé ton âme d’un seul coup. Il a commencé à s’enfoncer dans ton Cœur dès la prophétie de Siméon, le transperçant chaque jour davantage, chaque jour plus profondément. Le Vendredi-saint ne marque pas le jour de ta grande douleur mais son paroxysme. Chaque jour de ta vie a été un martyre. Chaque fois que tu posais ton regard sur ton Fils, chaque fois que tu pensais à lui, ton cœur tressaillait de joie et se brisait de douleur à la pensée de la Passion qui se rapproche. Toute ta vie a été un lent, un douloureux martyre comme fut celle de ton Fils. Même après la Résurrection de Jésus, après son Ascension, la douleur ne t’a pas quittée car tu as connu les premières persécutions de l’Eglise, le martyre d’Etienne… Tu as vu Jésus continuer de souffrir dans ses frères, dans les membres de son corps mystique…

Chère Maman du Ciel,

Malgré toute ta douleur, jamais tu n’aurais demandé à Dieu de t’épargner les épreuves que tu as traversées, surtout la plus douloureuse, celle de la Passion. Pour t’épargner les souffrances, il aurait fallu te séparer de Jésus car c’est ton amour pour lui qui a fait ton martyre. Jamais tu n’aurais accepté de vivre séparée de lui car, sans lui, plus rien n’a de sens. Vivre séparée de Jésus est une souffrance bien plus grande que de traverser la Passion. Au temple, alors que Jésus n’avait que douze ans, tu le retrouvais après trois jours de vaines recherches. Tu lui reprochais alors doucement sa disparition. Tu ne t’es jamais plainte auparavant quelles qu’étaient les épreuves. Mais en retrouvant Jésus, tu sors de ta réserve. Tu es restée trois jours sans lui, ne sachant pas si tu le retrouverais. Par ton doux reproche, tu lui signifies que tu acceptes de traverser toutes les épreuves que le Ciel voudra t’envoyer du moment que tu lui restes unie. Suivre Jésus n’est pas facile mais que dire de la douleur d’en être séparé.

Chère Maman du Ciel,

Qui peut dire ta douleur ? Qui peut dire jusqu’où tu as aimé Jésus, jusqu’où tu nous as aimés ? Qui peut dire ce que notre Salut a coûté à Jésus, ce qu’il t’a coûté à toi ? Tu acceptes de voir souffrir ton Fils, le meilleur des enfants des hommes, que tu sais innocent de tout péché, pour que nous, qui sommes indignes d’un tel amour, devenions les enfants adoptifs du Père, les frères de Jésus, tes enfants.

Chère Maman du Ciel,

Plus nous sommes unis à Jésus, plus notre capacité d’amour est dilatée. Plus notre capacité d’amour est dilatée, plus notre sensibilité à la souffrance est exacerbée. Personne n’a plus souffert que Jésus, parce qu’il est homme avec toutes les faiblesses et inclinations de notre nature mortelle, excepté le péché. Personne n’a plus souffert que Jésus, parce qu’il est Dieu et qu’il aime avec une fougue divine. Combien a-t-il souffert de la compagnie des pécheurs, qu’il aime infiniment mais dont il abhorre les péchés sans nombre. Après Jésus, personne n’a plus souffert que toi, parce que tu lui es la plus semblable, la plus unie, la toute-pure, la toute étrangère au péché.

Chère Maman du Ciel,

Que c’est difficile de souffrir avec patience, avec persévérance, dans l’offrande de soi-même à Dieu, pour son salut et celui de tous les hommes ! La souffrance rebute tellement à notre nature ! Mais quelle douleur nous étreint quand il nous faut regarder souffrir ceux que nous aimons, impuissants à les soulager, avec la prière pour seul recours, en prenant sur nous de ne pas montrer notre douleur pour ne pas rajouter à la leur. C’est ce que tu as fait toute ta vie et plus particulièrement en ce Vendredi-saint… Tu es vraiment la Reine des martyrs.

Chère Maman du Ciel,

Tu aurais donné mille fois ta vie pour épargner celle de ton enfant. Mais ce n’était pas en ton pouvoir. Jésus ne pouvait pas se dérober à cette heure car lui seul est le Sauveur, lui seul est l’Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde. Il était le seul à pouvoir présenter à Dieu le sacrifice qui nous sauve. La pensée de se dérober ne l’a jamais effleuré. Il est venu en ce monde pour accomplir les prophéties, réaliser la volonté du Père, conquérir notre Salut. Tu le savais et, jamais, tu n’as cherché à le détourner de sa mission de rédempteur pour t’éviter la douleur d’assister à sa déchéance. Aucune maman ne t’aurait reproché d’essayer. Mais, en croyante, en disciple de Jésus, tu savais qu’il fallait qu’il en soit ainsi pour que nous soyons sauvés.

Chère Maman du Ciel,

Jamais Mère n’a été plus aimée que toi. Jésus est le meilleur des Fils et il t’aime avec la perfection de l’amour divin. Parce qu’il t’aime, il ne pouvait t’épargner cette heure. Il fallait que tu sois sur le Calvaire, ce Vendredi-saint, pour t’unir à sa Passion. Ton aide nous est trop précieuse sur notre chemin de Salut pour que tu ne sois pas étroitement associée à notre Salut. Si, dans son amour pour toi, Jésus avait voulu t’épargner cette heure, il t’aurait envoyé chez son ami Lazare à Béthanie, ou à Nazareth, dans ta famille. Tu lui aurais obéi comme tu l’as toujours fait. Le temps que la nouvelle de sa mort te parvienne, il serait ressuscité et serait venu t’annoncer lui-même son retour à la vie. Mais il te voulait auprès de lui. Il te voulait unie à lui dans son offrande au Père pour sa gloire et le Salut du monde. Il te voulait au pied de la croix pour te confier ses dernières volontés, pour t’y proclamer la Mère des Sauvés, pour que tu les gardes et marches avec eux sur le chemin du Ciel.  En saint Jean, il a demandé à tous ceux qu’il a aimés jusqu’au bout, qui l’ont tué, à qui il a pardonné, de te prendre dans leur vie. De tout mon coeur, j’exauce sa demande et t’accueille dans ma vie.

Chère Maman du Ciel,

Jésus te voulait au pied de la Croix comme la figure de l’Église, son épouse pour laquelle il a donné sa vie, pour laquelle il s’est livré. L’épouse ne doit pas être séparée de l’époux. Ce que Dieu a uni que l’homme ne le sépare pas…Jésus te voulait unie à lui d’une manière aussi parfaite qu’indissoluble. Tu devais te donner avec lui au Père pour notre salut avec la même plénitude consentante que lui. Tu devenais le modèle de toutes les âmes consacrées, qui suivent Jésus en toutes ses voies, en toutes circonstances jusque dans les plus douloureuses. Chaque chrétien, qui prend sa croix et marche à la suite de Jésus, trouve en toi un exemple, un modèle, plus encore un encouragement, un motif d’espérance…

Chère Maman du Ciel,

Tu as vu Jésus se consumer dans un acte d’amour infini malgré toute l’ampleur de ses souffrances. Jamais tu n’as vu un homme souffrir autant. Jamais tu n’as vu un homme aimer autant. Jamais tu n’as vu un homme souffrir autant parce qu’il a aimé autant ceux qui pourtant repoussaient son amour.

Chère Maman du Ciel,

Tu as recueilli les dernières paroles de Jésus. Tu l’as entendu prier : « père pardonne-leur, ils ne savent ce qu’ils font ». Tu l’as vu joindre l’acte à la parole en promettant le paradis à Dismas, le bon Larron. Tu as entendu son grand cri juste avant son dernier soupir. Il a déchiré ton cœur de Mère. Toute ta vie, ce cri a résonné dans ton esprit. Même après sa résurrection, ce cri t’a arraché des larmes parce qu’il te rappelait tout ce que Jésus a souffert par amour pour nous, comme une cicatrice réveille le souvenir de la souffrance qui l’a causée.

Chère Maman du Ciel,

A l’Annonciation, Gabriel te dit que Dieu donnera à ton enfant le trône de David son père, qu’il règnera pour toujours sur la maison de Jacob, que son règne n’aura pas de fin… Aujourd’hui, tu ne comprends pas : est-ce donc ainsi que tout cela doit se réaliser ?! Tu ne comprends pas mais tu acceptes pour l’amour de Jésus, pour l’amour de nous… Il a annoncé sa Passion… Il ne la subit pas mais choisit de la vivre… Personne ne comprend le silence de Jésus. Personne ne comprend pourquoi il se comporte comme un agneau qu’on mène à l’abattoir… Mais toi, tu sais…

Chère Maman du Ciel,

Avec quels mots décrire ta douleur quand tu reçois la dépouille de Jésus sur tes genoux, dans tes bras, . Il faudrait le langage des anges pour trouver les mots justes. Autrefois, tu ouvrais tes bras pour accueillir ton enfant, l’enlacer, recevoir ses témoignages d’affection. Aujourd’hui, c’est un corps sans vie, horriblement mutilé qu’on dépose sur tes genoux. Aujourd’hui, il n’est plus capable de répondre à tes effusions…

Chère Maman du Ciel,

En toi, aucune révolte, aucun ressentiment, aucun désir de vengeance. Comme Jésus, à son image et en union avec lui, tu n’es qu’amour et miséricorde. Mais quelle douleur ! On a tué ton enfant, ton Fils ! On t’a enlevé ton trésor, ta raison de vivre, la seule personne qui vaille qu’on vive pour lui… Une à une, tu contemples ses plaies. Elles sont tellement nombreuses… Tu voudrais les panser pour soulager ses souffrances, s’il était encore possible… Toutes, elles sont les trophées de son amour. Chacune crie son amour pour le Père et pour nous… Tu vois la plaie béante de son côté ouvert. Tu as l’impression que la lance de Longin transperce ton Cœur en même temps qu’elle a transpercé celui de Jésus. Le Cœur de Jésus transpercé ! L’amour de Dieu bafoué, repoussé, son sacrifice d’amour méprisé… Quelle douleur pour toi qui connait toute l’étendue de son amour…

Chère Maman du Ciel,

La douleur que te cause la Passion de Jésus est incommensurable et seul Dieu en connait toute l’intensité. Mais ta plus grande douleur, celle qui surpasse toutes les autres, c’est de voir tant de souffrances, tant d’amour, rendus inutiles par nos refus d’accueillir le Salut, de voir l’amour de Jésus repoussé. Tu as accepté que Jésus se donne pour que nous ayons la vie éternelle et tu partages sa douleur quand des âmes, qu’il aime tant, se détournent de lui et empruntent un chemin qui les éloignent de lui.

Chère Maman du Ciel,

En étant la cause de la Passion de Jésus, je suis aussi la cause de ta douleur car tout ce qui touche et affecte Jésus, trouve sa résonance en ton Cœur Immaculé. On ne peut vouloir consoler la Mère sans se convertir au Fils. Jésus est mort pour moi et, pour moi, tu as accepté qu’il donne sa vie. Puisque Jésus et toi m’avez racheté à si haut prix, ne permets pas que je mésestime la valeur que j’ai à vos yeux. Aide-moi à laisser le Salut se déployer en moi avec une telle plénitude, que je produise toutes les œuvres de Salut que Dieu, dans sa miséricorde, me donnera de réaliser. Fais de moi un serviteur à ton exemple, toujours à l’écoute de Dieu pour accomplir sa volonté.

Chère Maman du Ciel,

Remercie Jésus pour tant d’amour. Remercie-le comme tu sais si bien le faire, comme nul autre que toi ne sait le faire. Ton seul amour le dédommage de toutes nos ingratitudes. Remercie-le de tout ce qu’il a consenti pour l’amour de moi.

Chère Maman du Ciel,

Prenant à témoin les anges et les saints, m’unissant à leurs actions de grâce, je te dis, au nom de tous les sauvés : Merci ! Merci ! Merci ! Sans fin : Merci ! Mon cœur ne se lassera jamais de répéter ce mot tant il voudrait se hisser à la hauteur de toute la reconnaissance qui t’est due. Merci sans fin ! Sans fin, merci !

Ton enfant aimant, qui jamais ne se lassera de t’appeler sa douce Maman du Ciel,

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(signez de votre nom)