Le soleil pour manteau

Contemplons

Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

Méditons

La femme de la vision de saint Jean a le soleil pour manteau. Sa beauté est révélée, mise en valeur et même exaltée par l’astre du jour qui l’enveloppe pour faire d’elle un être de lumière que saint Jean peut contempler dans toute sa splendeur sans pour autant en être ébloui.

Le vêtement est vecteur de communication : il renseigne sur la personne, sa fonction, son appartenance. Que dire alors de cette femme qui pousse dans l’ombre les plus puissants, à la manière dont la beauté des lis des champs éclipse Salomon dans toute sa gloire (Mathieu 6, 28-29) ? En effet, quel vêtement, plus que le soleil, pourrait témoigner de l’éminente dignité, de la gloire sans pareille, de la prépondérance de cette femme dans le firmament de la Rédemption ? Et le soleil n’est pas simplement à ses côtés à l’éclairer afin que le monde puisse en saisir toute la perfection ; il se tient derrière elle, comme s’il voulait temporiser son propre éclat pour attirer l’attention sur elle, et lui tenir lieu du seul ornement qui soit digne d’elle.

Le soleil est au centre de la Création. Il produit la lumière, donne la chaleur : il est indispensable à la vie, qui est impossible dans les endroits que ses rayons n’atteignent pas. Le soleil qui enveloppe cette femme, c’est Dieu un et trine, le Créateur, le Rédempteur, le Sanctificateur du monde, celui qui nous a donné la vie par la Création, celui qui nous l’a rendue par la Rédemption, celui qui la fait croitre en nous par la Sanctification, celui qui rend fertile même les terres les plus arides. Si cette femme est enveloppée du soleil, c’est que Dieu lui-même est avec elle, lui conférant sa puissance de vie qu’elle transmet ensuite à son enfant par le cordon ombilical.

Cette femme, c’est Marie, la Vierge immaculée, le chef-d’œuvre de la Trinité de qui elle est Fille, Mère et Epouse. Parce qu’elle est pure et sans tache, le soleil peut bien l’envelopper de toute la surpuissance de sa lumière, il ne révèlera en elle que des perfections. Marie est même si pure que Dieu se tient derrière elle pour montrer jusqu’à quel point elle s’est montrée digne de lui, à quel point elle a répondu à toutes ses attentes et que, pour cela, elle mérite d’être exaltée face à toute la Création rénovée dans le sang de l’Agneau.

Cette femme c’est aussi l’Eglise dont Marie est le modèle, la figure, la Mère. Elle reçoit de Dieu, et sa splendeur, et sa vie qu’elle communique à ses enfants. En effet, c’est par les sacrements que l’Eglise, comme une Mère, transfuse à ses enfants, la vie qui lui vient de Dieu.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« La victoire de l’Eglise viendra par Marie »

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Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

Méditons

La femme de la vision de saint Jean se trouve au cœur du combat entre Dieu et le dragon infernal. En effet, les deux adversaires ne peuvent s’affronter directement car « il y a entre eux un grand abîme infranchissable » (Luc 16, 26). La femme aussi est intouchable car revêtue du soleil, autrement dit sous la protection toute-puissante de Dieu. Aussi, est-ce l’enfant de la femme qui est l’enjeu du combat. Comme le dragon ne peut atteindre ni Dieu ni la femme, il cherche à s’en prendre à sa postérité comme cela est annoncé dès les origines : « je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête et tu lui blesseras le talon » (Genèse 3, 15).

Impuissant à détruire l’Eglise dans ce qu’elle est, le dragon cherche à l’anéantir dans ce que Dieu accomplit par elle en chacun de ses membres. La femme est l’image de l’Eglise qui, chaque jour, enfante dans la douleur les croyants à la vie divine par le biais des sacrements. Comme l’Eglise a la promesse de l’éternité, le démon s’en prend à ses enfants en les dévoyant, en les amenant à une vie indigne de leur vocation. Et c’est ainsi que surviennent les scandales dans l’Eglise qui corrompent les âmes et les éloignent de Jésus-Christ.

Marie est au cœur du combat entre le ciel et l’enfer non seulement parce qu’elle est la Mère de Dieu, des hommes, de l’Eglise, mais aussi parce qu’elle est la première des sauvés, la pleinement rachetée. Elle a déjà triomphé de l’enfer. C’est donc sous sa bannière que les croyants doivent mener le combat pour triompher à leur tour. Car, c’est par elle que Dieu, à qui la victoire appartient quoi qu’il advienne, a choisi de triompher du mal.

Comme à chaque fois, c’est ce qu’il y a de plus faible au monde que Dieu choisit pour triompher, en l’occurrence une femme dont la puissance réside dans sa sainteté, afin que personne ne puisse dire que la victoire finale vient d’un autre que de lui.

Enfin, c’est par son orgueil que Lucifer s’est perdu et c’est par jalousie qu’il cherche à atteindre Dieu dans les sauvés. Aussi, Dieu veut conjurer sa perte par celle qui est l’humilité même à savoir Marie qui se proclame elle-même la petite servante du Seigneur.

« La victoire de l’Eglise viendra par Marie » dit le pape saint Jean-Paul II à l’occasion du 90ème anniversaire des apparitions de Fatima, avant d’ajouter : « Ecoutons la voix de notre Mère céleste ! Que toute l’Eglise l’écoute ! Que toute l’humanité l’écoute, car la Sainte Vierge ne veut que le Salut éternel des hommes selon le plan de la Providence Divine ! » Car les apparitions de Fatima avec notamment son troisième secret, sont une autre version d’une même réalité à savoir le combat entre le ciel et l’enfer, au cœur duquel se trouve la femme vêtue du soleil qui enfante, en d’autres mots, nous tous qui en Eglise claudiquons vers le Royaume sous la conduite de Marie.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Une femme !

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Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

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Le signe grandiose que Jean aperçoit dans le ciel, c’est une femme à la fois glorieuse et douloureuse. En effet, elle est revêtue des plus belles parures, présentée comme triomphante puisqu’elle porte une couronne, que le soleil l’enveloppe, qu’elle se tient sur la lune. En même temps, elle est en proie à une intense souffrance puisqu’elle est sur le point d’enfanter. En cette femme, nous reconnaissons aussi bien Marie, la Mère de Dieu, que l’Eglise dont elle est inséparable. Le pape émérite Benoit XVI écrit dans ce sens : « Marie est tellement liée au grand mystère de l’Eglise, qu’elle et l’Eglise sont inséparables, tout comme sont inséparables le Christ et elle. »

L’enfant qui va naitre de cette femme est celui qui « va mener les nations avec un sceptre de fer » autrement dit le Christ. S’agissant de lui, la femme ne peut être que Marie car elle a donné le jour au Sauveur, privilège, distinction unique dans l’Histoire. Et parce qu’elle a donné au monde le Sauveur, qui est aussi le sien, elle est vêtue de tant de gloire et d’honneur.

Cependant, les douleurs de l’enfantement sont une conséquence du péché originel que Marie ne porte pas en elle. Aussi, l’image de la femme dans la douleur de l’enfantement ne la représente pas lorsqu’elle donne le jour à Jésus dans la grotte de Bethlehem mais quand elle l’enfante dans nos âmes le Vendredi-saint sous la Croix du Calvaire. En effet, la nuit de la Nativité, Jésus est issu de Marie comme Eve est sortie du côté d’Adam lors de sa création, dans un doux sommeil. Marie n’a connu aucune douleur en donnant le jour à Jésus, le Verbe de Dieu, mais a enduré le pire des enfantements lorsqu’elle est devenue Mère des hommes le Vendredi-saint, qu’elle l’a enfanté dans chacune de nos âmes. Car chacun des sauvés est né à la vie divine le Vendredi-saint du côté transpercé de Jésus d’où ont coulé l’eau et le sang, par la maternité spirituelle de Marie et, à travers elle, de l’Eglise, elle-même née le Vendredi-saint du Cœur ouvert du Rédempteur.

En cette femme, en qui nous voyons Marie, la Mère de Dieu, nous reconnaissons aussi l’Eglise qui, au long des âges, fait naitre le Christ dans les âmes au milieu des vicissitudes de l’Histoire, des persécutions, au prix de souffrances, de combats, de luttes souvent sanglantes. Le Salut des âmes ne saurait se réaliser sans contradictions car l’Evangile est par essence contraire à l’esprit du monde. Souvenons-nous de l’avertissement de Jésus : « parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi » (Jean 15, 19-20).

Que cette réalité ne nous décourage pas pour autant. Le combat serait vain, si nous devions le mener avec nos propres forces car nous serions alors comme des agneaux qu’on envoie à l’abattoir. Or, nous sommes tout sauf cela ! Que la vision de cette femme douloureuse et glorieuse nous remplisse, au contraire, de sainte espérance, car le Tout-Puissant est avec elle et avec tous ceux qui combattent sous sa bannière les assurant de la victoire finale. Et, rien n’est plus apte à soutenir le courage des soldats que la certitude de la victoire.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Un merveilleux signe d’espérance

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Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

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Même si la vision de saint Jean décrit une scène terrible, un combat inégal, sans merci, à la vie à la mort, entre une faible femme et un monstre sanguinaire, elle constitue pour nous un merveilleux signe d’espérance. En effet, même si les forces semblent inégales, c’est la femme vêtue du soleil qui, dès l’engagement du combat, est assurée de la victoire.

Face à ce monstre gigantesque à sept têtes, dix cornes, d’une force telle qu’avec la queue, il balaie en une fois le tiers des étoiles, il n’y a qu’une faible femme, qui plus est parturiente. En d’autres mots, elle est engagée dans le combat au moment où elle est le plus vulnérable. Comme elle ne peut pas compter sur ses propres ressources, elle met sa vie entre les mains de Dieu dont elle a la promesse de l‘assistance indéfectible. Et là est justement toute sa force car c’est Dieu, présent auprès d’elle par le soleil qui l’enveloppe, qui prend sa destinée en mains, la protégeant des attaques du dragon.

L’Eglise, symbolisée par cette femme, doit traverser cette vallée de larmes à la manière de Marie dont elle est la mère et la figure. En effet, à l’Annonciation, l’ange dit à Marie : « le Seigneur est avec toi… sois sans crainte » (Luc 1, 28 -30) l’assurant de la présence et du soutien indéfectible de Dieu dans toutes les difficultés de sa vie (et elles ne manqueront pas). Que ce soit lors de la perte de Jésus au temple, au pied de la croix du Vendredi-saint, lors de la persécution de l’Eglise, qu’elle connaitra pendant une vingtaine d’années, toujours Marie s’est appuyée dans la foi sur les paroles de l’Ange : « le Seigneur est avec toi… rien n’est impossible à Dieu » (Luc 1, 37). Comme Marie, l’Eglise, que nous formons tous, doit s’en remettre à Dieu dans ses combats, forte de cette promesse que le Seigneur est avec elle quoi qu’il advienne et surtout dans les plus sombres moments, s’appuyer sur la promesse de son fondateur : « les forces de l’enfer ne prévaudront pas contre elle » (Mathieu 16, 18).

Parce que l’Eglise tout entière et chacun de ses membres en particulier, est assurée du soutien indéfectible de Dieu, il nous appartient de ne pas nous laisser troubler par les scandales inévitables du monde. Même si l’on peut être effrayé par la puissance de l’adversaire, Dieu demeure auprès de nous pour nous mener, dans la nuit de la foi, jusqu’au port du Salut. Si à l’Annonciation, l’ange dit à Marie que son enfant recevra de Dieu « le trône de David son père » (1, 32), tout ce qu’elle a vécu jusqu’à la résurrection de Jésus aurait pu l’amener à en douter. Or, à travers toutes les obscurités de sa vie, Dieu accomplissait sa promesse et continue de le faire jusqu’à sa pleine réalisation lorsque le Christ, à la fin des temps, règnera sur toute la Création rénovée.

En contemplant ce signe, qui nous est donné pour soutenir notre espérance, pensons aux mots de sainte Thérèse d’Avila : « Que rien ne te trouble, que rien ne t’effraie, tout passe, Dieu ne change pas, la patience obtient tout ; celui qui possède Dieu ne manque de rien : Dieu seul suffit. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Au ciel

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Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

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C’est « au ciel » que se déroule le combat que relate saint Jean, celui qui oppose la femme au dragon, celui de l’Eglise du Christ contre les forces de l’enfer. Par cette allégorie, il nous est rappelé que les batailles, les scandales, les crises dans lesquelles l’Eglise est impliquée, par devers elle, ne sont qu’une partie des maux de la guerre que se livrent depuis la chute de nos premiers parents, l’antique serpent qui, par jalousie, a juré notre perte, et la femme par laquelle Dieu a promis de sauver le genre humain.

« Elle t’écrasera la tête » (Genèse 3, 15) dit Dieu au serpent, l’assurant dès le commencement de sa défaite et de l’inutilité de son combat. En effet, la victoire est à Dieu qui est seul maître de tout. Lorsque l’Histoire aura été entièrement consommée, le serpent devra, pour sa plus grande confusion, avouer que tout le désordre qu’il a engendré, n’aura servi, en fin de compte, qu’à glorifier le Père des miséricordes dans le bien qu’ont accompli les élus en réaction au mal voire grâce à lui.

« Tu la mordras au talon » (Genèse 3, 15) poursuit Dieu qui, dans sa préscience, voit déjà que la jalousie du démon ne lui concèdera aucun repos et que, même si défait dès le premier instant, il ne pourra s’empêcher de grapiller tout ce qu’il pourra soustraire à la gloire du Très-Haut. Ne pouvant atteindre Dieu, il s’en prendra à la femme c’est-à-dire àl’Eglise par laquelle Dieu triomphera de lui, et plus particulièrement à son talon, c’est-à-dire, les élus.

Toutes les batailles livrées par l’Eglise dont la Femme est le symbole, dont Marie est la Mère et la première des sauvées, s’inscrivent donc dans cette bataille gigantesque entre le Ciel et l’enfer dont nous sommes l’enjeu. Dieu veut notre Salut et le démon notre perte. Que ce soient les persécutions sanglantes ou plus simplement les rivalités au sein d’une paroisse, d’une famille, toutes les batailles, des plus grandes aux plus petites, nos combats intérieurs, elles sont toutes des émanations de cette guerre sans merci que le serpent de la Genèse livre aux enfants de Dieu afin de les soustraire à son amour et ainsi le priver de la gloire qui lui tient le plus à cœur : l’amour des hommes et des femmes qu’il a créées. « La gloire de Dieu, c’est l’homme vivant. La vie de l’homme, c’est la vision de Dieu » (saint Irénée).

Dans ce combat, nous ne sommes pas des figurants mais des combattants car il nous appartient en toute conscience, en toute liberté, en toute connaissance, de faire notre choix entre la femme, l’Eglise, qui nous enfante dans la douleur à la vie divine, faisant de nous des enfants de Dieu par le baptême, et « notre adversaire le diable qui tourne autour de nous comme un lion cherchant qui il pourra dévorer » (1 Pierre 5, 8), nous appâtant comme en son temps Adam et Eve, par de fausses promesses : « vous serez comme des dieux » (Genèse 3, 5).

Un homme averti en vaut deux, dit l’adage populaire qui se vérifie toujours. Que cette réalité ne nous décourage donc pas. Même si tout au long de notre vie, nous devons livrer bataille sans connaitre de répit, nous partons vainqueurs car soutenus par la présence à nos côtés du Christ ressuscité, victorieux des enfers. En effet, la femme de la vision de saint Jean est vêtue du soleil à savoir qu’en elle, c’est le Dieu Sabaoth, le Dieu des armées à qui appartient la victoire depuis toujours, qui livre la bataille.

Prions

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O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Un signe grandiose

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Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

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Lorsque saint Jean l’Evangéliste compose le livre de l’Apocalypse, l’Eglise fait face à la persécution de Domitien. Saint Jean, lui-même, se trouve prisonnier sur l’île de Patmos dans la mer Egée où les Romains déportent leurs prisonniers et les tuent à la tâche dans les mines de fer. Un travail, des conditions de vie si pénibles qu’elles amènent les prisonniers à envier les morts, qu’ils ne tardent d’ailleurs pas à rejoindre.

C’est dans ce contexte de persécution que saint Jean rédige le dernier livre de la Bible, appelé « L’Apocalypse » ou « Révélation » afin de soutenir l’espérance de ceux qui souffrent en raison de leur appartenance au Christ, et les assurer que la victoire finale sur le mal appartient à l’Agneau sans tache dont le règne inaugurera une ère nouvelle de justice et de paix.

Dans le chapitre 12, saint Jean présente la figure d’une femme vêtue du soleil qui crie dans les douleurs de l’enfantement. Cette femme majestueuse est une allégorie de l’Eglise en butte à la persécution qui dans la douleur enfante les croyants à la vie divine. Saint Jean traduit par une image ce que Tertullien exprimera plus tard dans une sentence bien connue : « le sang des martyrs est semence de chrétiens. » Dans le même ordre d’idée, le pape saint Paul VI répond un jour à un journaliste qui lui demande « comment se porte l’Eglise » : « elle souffre donc elle va bien ! »

En cette femme en butte à la persécution, l’Eglise s’est toujours reconnue elle-même en même temps qu’elle y a vu Marie, la Mère de Dieu, dans la conviction que c’est par elle que viendra sa victoire finale. En effet, Marie est la Mère et la figure de l’Eglise, son expression idéale et l’image de ce qu’elle sera une fois que la Rédemption aura été pleinement consommée. Par ailleurs, Marie est la femme dont il est dit dans le livre de la Genèse : « elle t’écrasera la tête et tu la mordras au talon » (Genèse 3, 15).

« Marie est la raison de toute mon espérance » nous dit le grand saint Bernard. En effet, en Marie, pleinement rachetée, élevée corps et âme au Ciel, à la droite de la Très Sainte Trinité, l’Eglise contemple déjà sa victoire finale qui lui est promise par le Christ lui-même : « les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle » (Mathieu 16, 18).

Dans le contexte actuel où tout nous invite au découragement, levons les yeux vers le Ciel d’où nous vient le Salut et contemplons ce signe grandiose qui nous est donné comme la garantie du triomphe final de l’Eglise que Marie confirme elle-même le 13 juillet 1917 à Fatima : « à la fin mon Cœur immaculé triomphera. »

Prions

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O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La femme de l’Apocalypse

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Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

Méditons

« Un signe grandiose apparut au ciel : une Femme ! Le soleil l’enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête ; elle est enceinte et crie dans les douleurs et le travail de l’enfantement. Puis un second signe apparut au ciel : un énorme dragon rouge feu, à sept têtes et dix cornes, chaque tête surmontée d’un diadème. Sa queue balaie le tiers des étoiles du ciel et les précipite sur la terre. En arrêt devant la Femme en travail, le Dragon s’apprête à dévorer son enfant aussitôt né. Or la Femme mit au monde un enfant mâle, celui qui doit mener toutes les nations avec un sceptre de fer ; et son enfant fut enlevé jusqu’auprès de Dieu et de son trône, tandis que la Femme s’enfuyait au désert, où Dieu lui a ménagé un refuge pour qu’elle y soit nourrie mille deux cent soixante jours » (Apocalypse 12).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

5ème Mystère glorieux : Le Couronnement de Marie dans le Ciel

Méditons

Marie est la Mère, la figure et le modèle de l’Église parce qu’elle est comblée d’une gloire qui ne cessera de grandir jusqu’à la consommation des siècles.

Dans le couronnement de Marie, nous voyons la gloire qui est réservée à l’Église et à tous ses membres. Le couronnement de Marie, c’est celui de toute vie chrétienne réussie.

À la puissance de Marie, la Mère, la figure, le modèle de l’Église, nous saisissons quelque peu la puissance dont Dieu a pourvue l’Église en donnant à ses ministres le pouvoir de transsubstantier le pain et le vin en Corps et Sang de Jésus, le pouvoir d’absoudre les péchés, le pouvoir de conférer la dignité d’enfant de Dieu.

Marie est la Mère, la figure et le modèle de l’Église car comme elle, elle est associée au salut de toutes les âmes. Si personne ne va au Père sans passer par Jésus, personne ne va à Jésus sans l’aide de Marie, personne n’a sa part aux fruits de la rédemption s’il méprise l’Église : « personne n’a Dieu pour Père s’il n’a l’Église pour Mère » nous dit saint Cyprien de Carthage.

Marie, notre Mère, notre exemple, notre sœur dans la foi, aidez-nous à devenir de dignes enfants de Dieu et de l’Église.

Prions 

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Prière pour le diocèse d’Alsace

Dieu notre Père, Toi qui as envoyé ton Fils dans le monde pour rassembler tes enfants dispersés, et constituer un peuple uni dans l’Esprit-Saint, Toi qui nous as engendrés à la Vie nouvelle de ton Royaume, à la prière du pape saint Léon IX, veille sur ton Église en chemin sur cette terre d’Alsace.

À la prière de sainte Odile, fais-la grandir dans la fidélité au Christ, pour qu’elle rayonne de la lumière de l’Évangile.

À la prière de saint Arbogast, saint patron du diocèse, renouvelle en chacun de nous la foi, l’espérance et la charité.

À la prière de saint André Bauer, martyr en Chine, enlève de nos cœurs les obstacles à la communion et à la mission, ouvre-nous à ton Esprit qui fait toutes choses nouvelles.

À la prière des saints Materne, Valère et Euchaire, les premiers apôtres en Alsace, donne à ton Église les serviteurs nécessaires à sa mission.

À la prière de saint Amand, premier évêque de Strasbourg, nous te confions notre archevêque et tous les évêques originaires d’Alsace.

À la prière de saint Ulrich, évêque préoccupé par la formation des clercs, donne-nous des prêtres, signes et serviteurs de la présence du Christ, le Bon Pasteur.

À la prière de la bienheureuse Mère Alphonse-Marie, donne-nous des diacres, signes et serviteurs d’une Église servante des hommes.

À la prière de saint Gall, missionnaire, réveille la grâce de notre baptême et de notre confirmation, fais-nous désirer le Pain Vivant de l’eucharistie.

À la prière de saint Ludan, le pèlerin, permets à chacun de prendre toute sa place dans le Corps du Christ et de participer, selon sa vocation, à la mission de l’Église t à la croissance de ton Royaume.

À la prière des saints Amarin, Brigide, Morand, Modeste Andlauer, Richarde, Eugénie et Attale, renouvelle au milieu de nous le charisme de la vie religieuse, contemplative et apostolique.

À la prière de saint Charles de Foucauld, né et baptisé à Strasbourg, ouvre le cœur des jeunes aux appels que tu leur adresses. Qu’ils soient entourés d’amour et de confiance, qu’ils apprennent la générosité et la fidélité.

À la prière de saint Jean-Paul II qui a béni notre région, nous te confions notre terre d’Alsace, les personnes qui y vivent, travaillent ou séjournent parmi nous.

À la prière de saint Louis Martin, qui a vécu quelques temps à Strasbourg, et de son épouse Zélie, donne aux époux et aux familles de vivre dans l’amour et le pardon.

À la prière de saint Fridolin, moine missionnaire, que notre Église diocésaine soit fraternelle avec tous, attentive à toutes les pauvretés matérielles, morales et spirituelles, vivant et annonçant la vérité de l’Évangile, pour que le monde croie, aime et espère en toi.

Sainte Vierge Marie, Servante et Mère du Seigneur, Notre Dame de Strasbourg, Notre-Dame en son Assomption, Toi, que Jésus nous a donnée pour veiller sur son Église, porte notre prière et soutiens notre mission.

Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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4ème Mystère glorieux : L’Assomption de Marie

Méditons

Marie est la Mère, la figure et le modèle de l’Église parce qu’elle est la première des sauvés. En elle la rédemption a produit tous ses meilleurs fruits. En elle, nous contemplons le plan de Dieu parvenu à son état de parfait achèvement. En elle, nous entrevoyons notre destin d’immortalité.

Marie est la Mère, la figure, le modèle de l’Église telle que Jésus l’a toujours voulue : sainte et immaculé, sans tache ni ride, parée des plus beaux joyaux à savoir les mérites de toute une vie consacrée à servir le Seigneur.

Marie est la Mère, la figure, le modèle de l’Église parce qu’en elle nous trouvons les raisons de notre espérance et réalisons, à toute l’étendue de la gloire qui lui accordée, la démesure du don qui nous est fait en Jésus-Christ, notre seul Sauveur.

Marie, notre Mère, notre exemple, notre sœur dans la foi, aidez-nous à devenir de dignes enfants de Dieu et de l’Église.

Prions 

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Prière pour le diocèse d’Alsace

Dieu notre Père, Toi qui as envoyé ton Fils dans le monde pour rassembler tes enfants dispersés, et constituer un peuple uni dans l’Esprit-Saint, Toi qui nous as engendrés à la Vie nouvelle de ton Royaume, à la prière du pape saint Léon IX, veille sur ton Église en chemin sur cette terre d’Alsace.

À la prière de sainte Odile, fais-la grandir dans la fidélité au Christ, pour qu’elle rayonne de la lumière de l’Évangile.

À la prière de saint Arbogast, saint patron du diocèse, renouvelle en chacun de nous la foi, l’espérance et la charité.

À la prière de saint André Bauer, martyr en Chine, enlève de nos cœurs les obstacles à la communion et à la mission, ouvre-nous à ton Esprit qui fait toutes choses nouvelles.

À la prière des saints Materne, Valère et Euchaire, les premiers apôtres en Alsace, donne à ton Église les serviteurs nécessaires à sa mission.

À la prière de saint Amand, premier évêque de Strasbourg, nous te confions notre archevêque et tous les évêques originaires d’Alsace.

À la prière de saint Ulrich, évêque préoccupé par la formation des clercs, donne-nous des prêtres, signes et serviteurs de la présence du Christ, le Bon Pasteur.

À la prière de la bienheureuse Mère Alphonse-Marie, donne-nous des diacres, signes et serviteurs d’une Église servante des hommes.

À la prière de saint Gall, missionnaire, réveille la grâce de notre baptême et de notre confirmation, fais-nous désirer le Pain Vivant de l’eucharistie.

À la prière de saint Ludan, le pèlerin, permets à chacun de prendre toute sa place dans le Corps du Christ et de participer, selon sa vocation, à la mission de l’Église t à la croissance de ton Royaume.

À la prière des saints Amarin, Brigide, Morand, Modeste Andlauer, Richarde, Eugénie et Attale, renouvelle au milieu de nous le charisme de la vie religieuse, contemplative et apostolique.

À la prière de saint Charles de Foucauld, né et baptisé à Strasbourg, ouvre le cœur des jeunes aux appels que tu leur adresses. Qu’ils soient entourés d’amour et de confiance, qu’ils apprennent la générosité et la fidélité.

À la prière de saint Jean-Paul II qui a béni notre région, nous te confions notre terre d’Alsace, les personnes qui y vivent, travaillent ou séjournent parmi nous.

À la prière de saint Louis Martin, qui a vécu quelques temps à Strasbourg, et de son épouse Zélie, donne aux époux et aux familles de vivre dans l’amour et le pardon.

À la prière de saint Fridolin, moine missionnaire, que notre Église diocésaine soit fraternelle avec tous, attentive à toutes les pauvretés matérielles, morales et spirituelles, vivant et annonçant la vérité de l’Évangile, pour que le monde croie, aime et espère en toi.

Sainte Vierge Marie, Servante et Mère du Seigneur, Notre Dame de Strasbourg, Notre-Dame en son Assomption, Toi, que Jésus nous a donnée pour veiller sur son Église, porte notre prière et soutiens notre mission.

Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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3ème Mystère glorieux : La Pentecôte

Méditons

Marie est la Mère, la figure et le modèle de l’Église parce qu’elle est présente au Cénacle le jour de la Pentecôte, lorsque l’Esprit-Saint descend sur les apôtres pour les remplir de ses sept dons et les envoyer proclamer le nom de Jésus à toute la création.

Marie est la Mère, la figure et le modèle de l’Église parce que d’un seul cœur elle s’unit à la prière des apôtres (AA 1, 14) et que, par sa sainteté personnelle, qui surpasse celle de tous les chrétiens réunis, elle attire sur l’assemblée la plénitude des dons du Paraclet.

Marie est la Mère, la figure et le modèle de l’Église parce qu’elle est la dispensatrice des trésors du Ciel. Aucune grâce n’est distribuée sur la terre, nous dit saint Louis-Marie Grignion de Montfort et bien d’autres, sans la médiation de Marie. L’Église est à l’image de Marie : tous les fruits de la rédemption lui sont remis pour qu’elle les répande sur les âmes désireuses de les accueillir.

Marie, notre Mère, notre exemple, notre sœur dans la foi, aidez-nous à devenir de dignes enfants de Dieu et de l’Église.

Prions 

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Prière pour le diocèse d’Alsace

Dieu notre Père, Toi qui as envoyé ton Fils dans le monde pour rassembler tes enfants dispersés, et constituer un peuple uni dans l’Esprit-Saint, Toi qui nous as engendrés à la Vie nouvelle de ton Royaume, à la prière du pape saint Léon IX, veille sur ton Église en chemin sur cette terre d’Alsace.

À la prière de sainte Odile, fais-la grandir dans la fidélité au Christ, pour qu’elle rayonne de la lumière de l’Évangile.

À la prière de saint Arbogast, saint patron du diocèse, renouvelle en chacun de nous la foi, l’espérance et la charité.

À la prière de saint André Bauer, martyr en Chine, enlève de nos cœurs les obstacles à la communion et à la mission, ouvre-nous à ton Esprit qui fait toutes choses nouvelles.

À la prière des saints Materne, Valère et Euchaire, les premiers apôtres en Alsace, donne à ton Église les serviteurs nécessaires à sa mission.

À la prière de saint Amand, premier évêque de Strasbourg, nous te confions notre archevêque et tous les évêques originaires d’Alsace.

À la prière de saint Ulrich, évêque préoccupé par la formation des clercs, donne-nous des prêtres, signes et serviteurs de la présence du Christ, le Bon Pasteur.

À la prière de la bienheureuse Mère Alphonse-Marie, donne-nous des diacres, signes et serviteurs d’une Église servante des hommes.

À la prière de saint Gall, missionnaire, réveille la grâce de notre baptême et de notre confirmation, fais-nous désirer le Pain Vivant de l’eucharistie.

À la prière de saint Ludan, le pèlerin, permets à chacun de prendre toute sa place dans le Corps du Christ et de participer, selon sa vocation, à la mission de l’Église t à la croissance de ton Royaume.

À la prière des saints Amarin, Brigide, Morand, Modeste Andlauer, Richarde, Eugénie et Attale, renouvelle au milieu de nous le charisme de la vie religieuse, contemplative et apostolique.

À la prière de saint Charles de Foucauld, né et baptisé à Strasbourg, ouvre le cœur des jeunes aux appels que tu leur adresses. Qu’ils soient entourés d’amour et de confiance, qu’ils apprennent la générosité et la fidélité.

À la prière de saint Jean-Paul II qui a béni notre région, nous te confions notre terre d’Alsace, les personnes qui y vivent, travaillent ou séjournent parmi nous.

À la prière de saint Louis Martin, qui a vécu quelques temps à Strasbourg, et de son épouse Zélie, donne aux époux et aux familles de vivre dans l’amour et le pardon.

À la prière de saint Fridolin, moine missionnaire, que notre Église diocésaine soit fraternelle avec tous, attentive à toutes les pauvretés matérielles, morales et spirituelles, vivant et annonçant la vérité de l’Évangile, pour que le monde croie, aime et espère en toi.

Sainte Vierge Marie, Servante et Mère du Seigneur, Notre Dame de Strasbourg, Notre-Dame en son Assomption, Toi, que Jésus nous a donnée pour veiller sur son Église, porte notre prière et soutiens notre mission.

Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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