Le 8 décembre 1947

Contemplons

Pèlerins en prière devant la statue de notre Dame de l’Ile Bouchard

Méditons

C’est le 8 décembre 1947 que Marie apparait à l’Ile Bouchard, le jour de la plus solennelle de ses fêtes (même si chez nous elle n’est pas fériée !) et dans un contexte quasi désespéré car la France est au bord de la guerre civile. Le ministre de l’intérieur, Jules Moch, est prêt à faire intervenir l’armée pour ramener au travail les milliers de grévistes dont le mouvement, téléguidé par le parti communiste soviétique, sombre dans la violence.

En apparaissant le jour de la fête de son Immaculée Conception pour demander la prière des petits enfants, Marie veut souligner qu’elle est en mesure de trouver une issue à cette situation et même qu’elle représente le seul espoir de salut de la France. La situation est si désespérée qu’elle en devient l’heure de Dieu. Tout ce qui était humainement envisageable a été fait sans produire aucun résultat. Maintenant il n’y a plus que Dieu qui puisse sortir la France de cette impasse. Et, c’est Marie, la patronne de la France, que Dieu prépose à régler le problème.

Le jour de l’Immaculée Conception, l’Eglise rappelle les paroles de Dieu à l’immonde serpent lors de la chute d’Adam : « je mettrai une inimitié entre toi et la femme entre sa descendance et la tienne. » Si Marie choisit le jour de l’Immaculée Conception pour engager le bras de fer avec le serpent infernal et initier le grand courant de prière qui sauvera la France, c’est pour rappeler qu’elle est celle qui en tout temps contrecarre l’action du démon et qu’elle sera toujours victorieuse dans les combats de Dieu si nous lui permettons de l’être en demandant son aide et son intercession.

Marie est l’une des nôtres, elle le joyau de la création, le plus beau fruit de la rédemption, la pleinement rachetée, le lis qui a poussé parmi les ronces (comme le chante l’Eglise en la fête de l’Immaculée Conception). Parce qu’elle est celle d’entre nous qui a tout donné à son Seigneur et n’a rien retenu pour elle, elle est celle qui peut s’avancer devant le trône de Dieu pour, sans cesse, plaider notre cause. Et pour l’amour de Marie, Dieu nous exauce toujours. Aussi, son Immaculée Conception, est-elle pour nous une force et un refuge auquel nous pouvons toujours recourir pour que Dieu nous prenne en grâce et en pitié. C’est la raison pour laquelle Marie fait répéter aux enfants (et à toute l’assistance qui au fur et à mesure des jours se joint à eux) « O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. »

Enfin, Marie apparait le jour de la fête de l’Immaculée Conception, avec l’archange Gabriel, dans la scène de l’Annonciation pour rappeler que ce mystère est en lien direct avec celui de l’Incarnation, qu’il en est même la préparation. Et, en même temps, il est déjà un fruit de la rédemption opérée par Jésus.

C’est bien là, la pédagogie de Marie, le trône de la sagesse, la reine des docteurs, notre mère trois fois admirable, que d’exposer de manière aussi simple que sobre ce que les plus habiles des théologiens ne parviennent à nous expliquer qu’avec beaucoup de peine. Une image vaut mille mots : la preuve !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La première apparition

Contemplons

Statues représentant Marie et l’ange Gabriel, tels qu’ils sont apparus à l’Ile Bouchard

Méditons

Nous sommes le lundi 8 décembre 1947, Jacqueline AUBRY, 12 ans, Jeanne AUBRY sa sœur, 7 ans, et Nicole ROBIN, 10 ans, vont prier à l’église sur le chemin de l’école un peu avant 13 heures, la classe reprenant à 13h30. Pour cette fête de l’Immaculée Conception les religieuses qui font la classe avaient recommandé aux enfants de prier tout spécialement la Sainte Vierge. Les 3 enfants entrent dans l’église et dans la nef du bas-côté gauche disent un « Je vous salue Marie » devant la statue de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Elles vont ensuite s’agenouiller devant l’autel de la Sainte Vierge et commencent à réciter une dizaine de chapelet. Voilà qu’elles voient la Sainte Vierge avec à son côté un ange qui la contemple, un genou plié à terre. Les 3 enfants se précipitent dehors pour inviter d’autres enfants à venir : deux suivent dont Laura CROIZON, 8 ans, qui verra aussi « la belle Dame. »

La Dame sourit aux enfants mais ne dit rien. Les fillettes récitent une dizaine de chapelet suivie de trois fois l’invocation : « O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. » Après quelques minutes la Dame et l’Ange disparaissent.

Interrogées séparément par le chanoine Ségelle, curé de la paroisse, et sœur Saint-Léon directrice, les fillettes font un récit identique. Jacqueline raconte : « j’ai vu une belle dame, vêtue d’une robe blanche, ceinture bleue, voile blanc légèrement brodé autour. Le voile reposait sur le front. Les pieds de la dame étaient nus et apparents et reposaient sur une large pierre rectangulaire formant le bas de la grotte dans laquelle elle nous est apparue. A son bras droit était passé un chapelet aux grains blancs montés sur une chaîne d’or. Les cheveux étaient blonds et longs et retombaient sur le devant, de chaque côté, en formant deux anglaises. La ceinture bleue était un large ruban et les manches de la robe étaient vagues. A ses pieds, cinq roses, roses, lumineuses, formaient une guirlande en forme de demi-cercle qui se terminait par deux feuilles vertes reposant sur les deux extrémités de la pierre. Sous les pieds, on lisait l’invocation : « O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. » L’ange se tenait sur une pierre plate de même couleur que la grotte mais en dehors d’elle, le genou droit à terre, à peu de distance de la Dame, et à sa droite. Il était vêtu d’une robe blanche et avait des ailes blanches aux bords dorés. Il tenait à la main droite un lys blanc et l’autre main reposait sur sa poitrine. Les cheveux étaient blonds en forme d’anglaises. »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Les quatre voyantes

Contemplons

De gauche à droite : Jeannette, Jacqueline, Nicole et Laura.

Méditons

A l’Ile Bouchard, Marie est apparue à quatre très jeunes filles pour relever la France en bien piteux état en 1947. Comme à chacune des apparitions de Marie, se vérifient les paroles de saint Paul : « Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages. Dieu a choisi les choses faibles pour confondre les fortes. Et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu’on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu. » (Corinthiens 1 29).  Et c’est bien ce qui s’est réalisé à L’Ile Bouchard : la France a été sauvée par cinq jeunes filles : la Vierge Marie et quatre écolières bouchardaises. 

Jacqueline (12 ans) et Jeannette (7 ans) Aubry sont sœurs. Nicole Robin (10 ans) est leur cousine, Laura Croizon (8 ans) une petite fille qui habite le village. Les quatre ne sont pas issues de familles  pratiquantes. Jacqueline répètera souvent, dans le récit qu’elle fera des apparitions, qu’elle n’a jamais vu ses parents prier. Son père n’allait jamais à la messe et sa mère que quelquefois l’an. Il en allait de-même des parents des autres fillettes. Cela dit, dira-t-elle aussi, ses parents étaient profondément respectueux du curé du village ainsi que des sœurs qui assuraient l’école. Si bien, que les parents des quatre fillettes ont tenu, le moment venu, à confier leur éducation aux religieuses écolières du village non pas tant par esprit de religion mais parce que les sœurs de sainte Anne de la providence, ordre fondé à Saumur par sainte Jeanne Delanoue, avaient une excellente réputation d’éducatrice.

Parce que madame Aubry était très prise par son magasin, dans les toutes jeunes années de ses filles, elle a eu recours aux services d’une voisine, une vieille demoiselle du village, une femme très pieuse, pour promener Jacqueline et son frère ainé. Très heureuse de pouvoir rendre ce service, cette demoiselle a souvent emmené les deux enfants à l’église saint Gilles du village, et le moment venu, leur a enseigné la prière du « Je vous salue Marie. » Ainsi, Jacqueline, notamment, a-t-elle pris l’habitude, en grandissant, quand elle passait devant l’église, d’y entrer et d’y réciter un « Je vous salue Marie » aux pieds de Notre Dame des victoires, la statue qui surplombe l’autel de la Sainte Vierge. C’est par l’exemple et l’enseignement de cette demoiselle que Jacqueline a développé un amour tendre pour la Sainte Vierge.

Jacqueline et Jeannette sont les deux filles du boulanger du village. Nicole est leur cousine. Cette dernière, dont les parents sont cultivateurs, habite à trois kilomètres du village. En raison de cette distance, elle déjeune chaque jour d’école chez les Aubry. La quatrième, Laura, habite aussi le village.

Laura Croizon est décédée la veille de Noël 1999 des suites d’un diabète. Elle a été mariée et a eu des enfants.

Jeannette Aubry, célibataire, a exercé la profession d’ambulancière à Paris avant de travailler dans l’informatique. Elle est décédée le 2 décembre 2011, à la suite d’un cancer.

Nicole Robin est mariée et grand-mère. Elle est toujours vivante et habite en Maine et Loire.

Jacqueline Aubry, restée célibataire, a exercé la profession d’institutrice dans l’enseignement catholique, à Tours, où elle était très appréciée de ses élèves. Elle est partie vers le Père, retrouver sa « maman du Ciel » le 15 mars 2016. Par grâce, comme elle le disait elle-même, à chaque fois qu’elle donnait le récit des apparitions, elle les revivait, tant les rencontres restaient gravées dans son cœur, dans son âme…. La simplicité et l’humilité de Jacqueline saisissaient les participants. A la fin du récit, elle concluait par le « signe de croix de la Sainte Vierge », lent et priant, qui laissait l’assistance dans le recueillement tandis que Jacqueline s’effaçait. De la souffrance de la croix elle disait : « C’est une belle souffrance car une souffrance offerte. » Cette souffrance offerte résume aussi la vocation de Jacqueline.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le contexte historique des apparitions de l’Ile Bouchard

Contemplons

Intérieur actuel de l’église saint Gilles de l’Ile Bouchard

Méditons

Le contexte international

Les événements survenus en France en 1947 s’insèrent dans un cadre plus large : cette année-là a été dominée, tout le monde en convient, par la radicalisation de la situation internationale et le début de la vraie guerre froide. On a maintenant la preuve que du 22 au 27 septembre 1947, se tint en Pologne, une réunion secrète des représentants de neuf partis communistes européens : soviétique, bulgare, hongrois, polonais, roumain, tchécoslovaque, yougoslave, et en plus français et italien. Il s’agissait d’une reprise en main, par les Russes, de ces partis communistes, dans l’optique d’une lutte plus accusée contre le capitalisme. Ils étaient donc appelés à rentrer dans l’ordre et à engager la lutte.

La situation française

L’année 1947 a été l’une des années les plus dures de l’histoire contemporaine de la France. Certains historiens l’ont appelée « l’année terrible » ; on pourrait dire aussi : « l’année de tous les dangers. » La France se trouvait alors dans une situation très difficile à plusieurs points de vue.

Les premiers problèmes découlaient de l’état économique et social du pays. La guerre venait de se terminer, et elle avait laissé un pays partiellement détruit et ruiné. La reconstruction n’avait pas vraiment commencé, ou du moins on n’en voyait pas les effets. Le déficit de la balance commerciale doublait de 1945 à 1947. On ne voyait vraiment pas comment le pays pourrait repartir. Tout paraissait coincé de partout. Dans cette ambiance critique, le moral de la nation flanchait. Les trafics étaient considérables et le marché noir plus florissant que jamais. Les hommes politiques devaient non seulement tenter de résoudre les difficultés internes, mais aussi externes (en Algérie, en Indochine, à Madagascar, au Maroc).

Par ailleurs, devant la nouvelle politique russe, le parti communiste amorça un virage décisif. Durant les premiers mois de 1947, les parlementaires communistes s’opposent ouvertement à la politique du gouvernement dans beaucoup de domaines. Le 2 octobre, au vélodrome d’hiver, Maurice Thorez, secrétaire général du P.C.F., déclara que le moment était venu « d’imposer un gouvernement démocratique où la classe ouvrière et son parti exercent enfin un rôle dirigeant. » Les grèves se déclenchèrent de tous les côtés. On arriva rapidement à trois millions de grévistes. Les voies ferrées furent bloquées. La situation économique et sociale se détériora encore. Mais ce qui fut plus important encore, ce fut la violence du conflit. On peut citer quelques exemples : des centraux téléphoniques furent attaqués à Montmartre et Marcadet à Paris, ainsi qu’à Béziers ; le 29 octobre, une véritable bataille rangée opposa les forces de l’ordre aux militants communistes dans les rues de Paris ; le déraillement provoqué de l’express Paris-Tourcoing, le 3 décembre, causa 21 morts. Durant cette période, il n’y eut pas moins de 106 condamnations pénales pour sabotage.

L’état d’esprit était au conflit décisif. Les esprits étaient très montés jusque dans les sphères dirigeantes.

Le revirement de décembre 1947

En quelques heures, tout va basculer dans le sens de l’apaisement et de la paix civile. Le général Maurice Catoire écrit dans son journal : « A 20 heures (ce mardi 9 décembre 1947), la radio nous annonce la capitulation du Comité National de Grève et l’ordre donné à tous, dans la France entière, de reprendre le travail normal. » Benoît Frachon, secrétaire général de la C.G.T., avait eu assez d’influence pour convaincre ses camarades d’arrêter brusquement le conflit.

Que se serait-il passé s’il n’y avait pas eu cette décision ? Il est difficile de le savoir. Le gouvernement serait passé à l’offensive sur un certain nombre de fronts, car il ne pouvait plus faire autrement. Il y aurait eu forcément des affrontements armés. Jusqu’où auraient-ils été ? Y aurait-il eu une véritable guerre civile ? Cela est assez probable. Jules Moch lui-même, le ministre de l’Intérieur, estimait que son plan d’action était « désespéré. » On était donc dans une perspective de conflit armé. (Analyse de Bernard PEYROUS, historien et prêtre dans « Les Evénements de L’Ile-Bouchard », Editions de l’Emmanuel, 1997)

C’était donc l’heure de Dieu et Marie allait sauver la France avec l’aide de quatre petites filles…

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Les apparitions de l’Ile Bouchard

Contemplons

Groupe de statues reproduisant la Vierge Marie et l’archange Gabriel, tels qu’ils sont apparus à l’Ile Bouchard le 8 décembre 1947

Méditons

La Sainte Vierge de l’Ile Bouchard porte le beau vocable de « Notre Dame de la prière » qui lui a été décerné par monseigneur Ferrand en 1951 alors évêque de Tours. En effet, du 8 au 14 décembre 1947, la Vierge Marie est apparue dix fois à quatre fillettes, Laura Croizon, Jeannette et Jacqueline Aubry, Nicole Robin dans l’église romane Saint-Gilles de l’Ile-Bouchard, un village de Touraine pour les inviter à prier pour la France qui est alors au bord de la guerre civile. Le 8 décembre 1947, Marie leur demande : « dites aux petits enfants de prier pour la France qui en a bien besoin. »

Au cours des dix apparitions qui vont se succéder sur six jours, Marie va donc inviter les quatre fillettes et, avec elles, la foule grandissante, à prier pour la France. Et, on verra que dans ce laps de temps, la situation en France, très critique, va évoluer de manière tout à fait positive. Alors que le 8 décembre 1947, la France est au bord de la guerre civile, le 14 décembre la situation s’inverse et le calme revient dans le pays sans que personne ne puisse véritablement expliquer le pourquoi du comment. Les fillettes, ainsi que la foule de tous ceux qui sont venus prier à l’Ile Bouchard, qui connaissent l’Evangile de la tempête en mer, où Jésus calme la mer déchainée en un instant, diront que c’est la Sainte Vierge qui a sauvé le pays qui lui est consacré.

Cachée dans sa ferme du hameau des Mouilles, à Châteauneuf-de-Galaure, une mystique dont la cause de béatification est introduite à Rome, Marthe Robin (que le pape François a déclarée vénérable le 7 novembre 2014), prie pour son pays. Le 8 décembre 1947 au matin, son confesseur, le Père Georges Finet, monte chez elle et lui dit :

  • Marthe, la France est foutue. Nous allons avoir la guerre civile.
  • Non mon Père, répond Marthe, la Vierge Marie va sauver la France à la prière des petits enfants.

En début d’après-midi, en Touraine, commencent les événements de L’Ile-Bouchard.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Rosaire avec le bienheureux Carlo Acutis : Le Couronnement de Marie dans le Ciel

« Quelle est celle-ci qui s’avance comme l’aurore naissante, belle comme la lune, éclatante comme le soleil, terrible comme une armée rangée en bataille ? » (Cantique des cantiques 6, 10)

Marie est constituée Reine du Ciel et de la terre. Elle n’est pas une Reine constitutionnelle avec un rôle de pure représentation. Elle est Reine avec droit et puissance pour conduire ses enfants au Royaume de Dieu. Parce qu’elle a été aussi unie à Jésus dans sa Passion, elle est associée au salut de chaque âme. Si l’Eucharistie, dans laquelle Jésus est réellement présent, nous ouvre à la vie divine, c’est l’exemple et la prière de Marie qui nous donne de la laisser se déployer en nous pour réaliser les œuvres de la foi que Dieu attend de nous. Carlo le comprenait instinctivement : « Après la Sainte Eucharistie, le saint rosaire est l’arme la plus puissante pour lutter contre le diable et l’échelle la plus courte vers le Ciel. »

Avec Marie, Joseph, Carlo et tous les Saints, demandons la grâce de contribuer à propager la dévotion au rosaire. C’est le rosaire qui sauvera le monde, nous disent de nombreux Saints dont Carlo. Ne le méprisons pas à cause de sa simplicité. Dieu emploie toujours des moyens simples pour nous transmettre ses grâces. Après tout,  l’Eucharistie, le plus grand des miracles, ce n’est que du pain et du vin. Manifester sa toute-puissance par la pauvreté des moyens, c’est la manière de Dieu qui se plait à confondre les sages et les intelligents et à se révéler aux humbles et aux petits (Matthieu 11, 25).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Père, vous qui nous avez donné le témoignage brûlant du jeune Serviteur de Dieu Carlo Acutis, lui qui a fait de l’Eucharistie le centre de sa vie et la force de son engagement quotidien, pour que les autres vous aiment par-dessus tout, faites qu’il compte bientôt parmi les Bienheureux et les Saints de votre Église.

Confirmez ma foi, nourrissez mon espoir, revigorez ma charité, à l’image du jeune Carlo qui, en grandissant dans ces vertus, vit maintenant avec vous.

Accordez-moi la grâce de la conversion dont j’ai tant besoin. J’ai confiance en vous, mon Père, et en votre Fils bien-aimé Jésus, dans la Vierge Marie, notre  douce Maman du Ciel, et dans l’intercession de votre serviteur, Carlo Acutis.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Rosaire avec le bienheureux Carlo Acutis : L’Assomption

« Marie est la raison de toute mon espérance » disait le grand saint Bernard.

Carlo aimait beaucoup la Sainte Vierge et il fondait sur elle toute son espérance. Aux enfants à qui il faisait le catéchisme, il recommandait de dire le chapelet tous les jours car, disait-il : « L’amour que la Sainte Vierge a pour nous tous me fait beaucoup espérer. » Lui-même disait son chapelet, seul, en famille ou en paroisse, chaque jour depuis l’âge de 7 ans.

Marie, est la Mère de l’Église. Elle conduit à Jésus Eucharistie ceux qui se confient à elle par la prière du chapelet. Elle les associe à sa prière constante, son intercession toute-puissante sur le Cœur de Dieu, pour les besoins de l’Église. Malade, Carlo dit à sa mère : « J’offre toutes les souffrances que je dois supporter au Seigneur, pour le Pape et pour l’Église, pour aller directement au Ciel en évitant le Purgatoire. » Il voulait aller au Ciel sans passer par le purgatoire. Pour cela, il s’adressait à Marie, la portière du Ciel qui obtient à ses dévots la grâce d’une bonne mort et ne les abandonne pas en purgatoire. Aussi, répétait-il : « Le Rosaire est le plus court chemin pour monter au Ciel … »

Avec Marie, Joseph, Carlo et tous les Saints, demandons la grâce d’une bonne mort pour nous et tous ceux qui nous sont confiés. Demandons la grâce de la persévérance dans la prière quotidienne du chapelet, nous souvenant des promesses que Marie à faites à saint Dominique, notamment que le rosaire est un grand signe de prédestination.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Père, vous qui nous avez donné le témoignage brûlant du jeune Serviteur de Dieu Carlo Acutis, lui qui a fait de l’Eucharistie le centre de sa vie et la force de son engagement quotidien, pour que les autres vous aiment par-dessus tout, faites qu’il compte bientôt parmi les Bienheureux et les Saints de votre Église.

Confirmez ma foi, nourrissez mon espoir, revigorez ma charité, à l’image du jeune Carlo qui, en grandissant dans ces vertus, vit maintenant avec vous.

Accordez-moi la grâce de la conversion dont j’ai tant besoin. J’ai confiance en vous, mon Père, et en votre Fils bien-aimé Jésus, dans la Vierge Marie, notre  douce Maman du Ciel, et dans l’intercession de votre serviteur, Carlo Acutis.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Rosaire avec le bienheureux Carlo Acutis : La Pentecôte

«  Tous furent remplis d’Esprit Saint : ils se mirent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit » (Actes 2, 4).

L’Esprit-Saint se manifeste sous différentes formes. Sous la forme d’un vent impétueux, sous la forme de langues de feu, d’une colombe, d’une brise légère mais aussi au travers du don de prophétie.

Le jour de la Pentecôte, les Apôtres s’adressent aux habitant de Jérusalem en différentes langues qu’ils ne maîtrisent pas et pourtant ils sont compris de tous. 3000 personnes se convertissent ce jour et accueillent le baptême.

L’Esprit-Saint nous montre qu’il est celui qui réalise l’unité dans la diversité. Chacun de nous est appelé à former le Corps du Christ dans l’unité de la foi et par la sainteté toute personnelle à laquelle il est appelé. L’Esprit-Saint, qui fait toute chose nouvelle, ne nous appelle pas à ressembler à des modèles mais à trouver et à accueillir notre vocation propre qui répond aux besoins de chaque époque. Les exemples que nous donnent les Saints doivent nous guider et nous inspirer ; ils ne sont pas des gabarits dans lesquels nous devons nous engoncer. N’ayons pas peur d’être différents. Saint Exupéry écrit dans Terre des hommes : « Si je diffère de toi, loin de te léser, je t’augmente. » Carlo nous le dit en d’autres mots plus percutants : « Tous naissent comme des originaux, mais beaucoup meurent comme des photocopies. »

Avec Marie, Joseph, Carlo et tous les Saints, demandons le courage de choisir de devenir chaque davantage celui que Dieu veut que nous soyons. Demandons la grâce de connaitre notre vocation, la volonté de la choisir, la force de l’accomplir.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Père, vous qui nous avez donné le témoignage brûlant du jeune Serviteur de Dieu Carlo Acutis, lui qui a fait de l’Eucharistie le centre de sa vie et la force de son engagement quotidien, pour que les autres vous aiment par-dessus tout, faites qu’il compte bientôt parmi les Bienheureux et les Saints de votre Église.

Confirmez ma foi, nourrissez mon espoir, revigorez ma charité, à l’image du jeune Carlo qui, en grandissant dans ces vertus, vit maintenant avec vous.

Accordez-moi la grâce de la conversion dont j’ai tant besoin. J’ai confiance en vous, mon Père, et en votre Fils bien-aimé Jésus, dans la Vierge Marie, notre  douce Maman du Ciel, et dans l’intercession de votre serviteur, Carlo Acutis.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Rosaire avec le bienheureux Carlo Acutis : L’Ascension

« Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ; sinon, vous aurais-je dit : “Je pars vous préparer une place” ? Quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez, vous aussi. » (Jean 14, 2-3).

Le jour de l’Ascension , Jésus monte au Ciel où il est assis à la droite du Père, où il est notre unique Médiateur. Personne ne va au Père sans passer par lui, pas même ceux qui ne le connaissent pas en cette vie. Ce qui ne signifie pas qu’il n’est pas aussi leur Sauveur ou qu’ils n’auront pas de part avec lui. Au contraire, Jésus est venu sauver tous les hommes de bonne volonté qui désirent vivre avec Dieu pour l’éternité.

Au Ciel, il a préparé une place pour chacun d’entre nous, une place dédiée, une place qui correspond à la sainteté personnelle de chaque âme. Il nous y attend avec l’amour d’un fiancé qui attend sa promise pour la mener au banquet des noces de la vie éternelle. Carlo en était bien conscient et cette pensée l’a fait cheminer les yeux bien levés vers le Ciel tout en gardant les mains à l’ouvrage. Il a dit : « Notre objectif doit être l’infini, non pas le fini. L’Infini est notre Patrie. Depuis toujours nous sommes attendus au Ciel. »

Avec Marie, Joseph, Carlo et tous les Saints, demandons la grâce d’une ferme espérance qui nous porte au travers de toutes les épreuves de la vie, dans la foi que Jésus est avec nous, qu’il nous porte à la manière dont le bon pasteur porte la brebis perdue sur ses épaules.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Père, vous qui nous avez donné le témoignage brûlant du jeune Serviteur de Dieu Carlo Acutis, lui qui a fait de l’Eucharistie le centre de sa vie et la force de son engagement quotidien, pour que les autres vous aiment par-dessus tout, faites qu’il compte bientôt parmi les Bienheureux et les Saints de votre Église.

Confirmez ma foi, nourrissez mon espoir, revigorez ma charité, à l’image du jeune Carlo qui, en grandissant dans ces vertus, vit maintenant avec vous.

Accordez-moi la grâce de la conversion dont j’ai tant besoin. J’ai confiance en vous, mon Père, et en votre Fils bien-aimé Jésus, dans la Vierge Marie, notre  douce Maman du Ciel, et dans l’intercession de votre serviteur, Carlo Acutis.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Rosaire avec le bienheureux Carlo Acutis : La Résurrection

« Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. » (Jean 6, 53-56).

La venue de Jésus en ce monde, sa Passion, sa mort, sa résurrection n’ont eu d’autre but que de nous ouvrir les portes de la vie éternelle qui nous étaient fermées depuis la chute d’Adam et Eve. À l’intensité de sa Passion, à tout ce qu’il a pris sur lui, nous pouvons reconnaitre les effets dévastateurs du péché et ses répercussions sur notre éternité.

Jésus nous a conquis le Ciel mais ne nous contraint pas d’y entrer. Il nous faut vouloir être sauvés et agir en fils dans le Fils unique de Dieu, Jésus-Christ, notre seul Médiateur. Il nous faut contribuer à notre salut par notre foi et les œuvres qui la manifestent. Peu de temps avant sa mort, Carlo déclare : « Je suis content de mourir car j’ai vécu ma vie sans négliger une seule minute en choses qui ne plaisent pas à Dieu. » On ne craint pas la mort quand on a la conscience en paix. Après tout, la mort n’est qu’une porte derrière laquelle se trouve Jésus, les bras grands ouverts pour nous accueillir. Carlo n’avait pas, comme beaucoup, écarté la possibilité de l’enfer Il disait : « Si vraiment les âmes courent le risque de se damner, comme en effet de nombreux saints en donnent le témoignage et même les apparitions de Fatima l’ont confirmée, je me demande le motif pour lequel aujourd’hui on ne parle presque jamais de l’enfer, parce que c’est une chose tellement terrible et effrayante, que j’en ai peur au seul fait d’y penser. »

Avec Marie, Joseph, Carlo et tous les Saints, demandons la grâce d’une foi ferme, enthousiaste, joyeuse et contagieuse. Demandons la force, le courage et la volonté de produire les œuvres de la foi qui en témoignent.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Père, vous qui nous avez donné le témoignage brûlant du jeune Serviteur de Dieu Carlo Acutis, lui qui a fait de l’Eucharistie le centre de sa vie et la force de son engagement quotidien, pour que les autres vous aiment par-dessus tout, faites qu’il compte bientôt parmi les Bienheureux et les Saints de votre Église.

Confirmez ma foi, nourrissez mon espoir, revigorez ma charité, à l’image du jeune Carlo qui, en grandissant dans ces vertus, vit maintenant avec vous.

Accordez-moi la grâce de la conversion dont j’ai tant besoin. J’ai confiance en vous, mon Père, et en votre Fils bien-aimé Jésus, dans la Vierge Marie, notre  douce Maman du Ciel, et dans l’intercession de votre serviteur, Carlo Acutis.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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