Dimanche

Contemplons

Notre Dame de l’Ile-Bouchard, détail

Méditons

Marie n’a d’autre but que de nous mener par Jésus, au Père, dans l’Esprit-Saint. Aussi, ne saurions-nous être étonnés si la dernière rencontre avec elle a lieu un dimanche, le jour du Seigneur.

Ce dimanche 14 décembre 1947, « des milliers de personnes sont entassées » dans l’église Saint-Gilles de l’Ile-Bouchard. En effet, le curé Ségelles ainsi que la plupart des prêtres de la région, convaincus de l’authenticité des apparitions de Marie, surtout depuis la guérison de Jacqueline, sont présents. Les habitants de l’Ile-Bouchard qui connaissent Jacqueline depuis qu’elle est née, et constatent sa guérison, sont venus en grand nombre. Voilà bien longtemps que l’assistance n’était plus aussi nombreuse dans cette église, même pour la messe du dimanche. Afin de rappeler aux bouchardais, ainsi qu’à tous les français et au-delà, à tous les chrétiens, la nécessité de sanctifier le jour du Seigneur, Marie apparait donc pour la dernière fois un dimanche. Et, pour être sûre que la foule soit nombreuse, elle annonce le jour précédent qu’elle apparaitra pour la dernière fois.

Parce que c’est dimanche, et que c’est le jour du Seigneur, Marie va demander davantage de prières que les jours précédents. Si elle ne demande qu’une, voire deux dizaines du chapelet, les premiers jours, elle demande lors de la neuvième apparition (le samedi 13 décembre) le chapelet en entier. A la dixième apparition, le dimanche 14 décembre, elle invite à prier le chapelet en entier ainsi qu’une dizaine supplémentaire les bras en croix pour la conversion des pécheurs, puis deux fois le chant du Je vous salue Marie. Le dimanche, il faut dépasser sa mesure habituelle et prier davantage que les jours de semaine. Ce jour, plus que les autres, « Dieu doit être premier servi » (sainte Jeanne d’Arc). Pour cela, la communauté chrétienne doit se rassembler en église autour de ses prêtres pour la prière et la louange. D’ailleurs, comme l’Eglise le fait chaque dimanche à l’heure de vêpres, Marie demande que la foule chante le Magnificat. Et c’est le curé qui l’entonne comme il est d’usage lors des offices paroissiaux. Aussi, dans la joie et l’action de grâce, le bon curé Ségelles, à la demande de Marie, celle qui la première l’a chanté, entonne le Magnificat sur le ton solennel.

A la Salette, le 19 septembre 1846, Notre Dame dit à Maximin Giraud et Mélanie Calvat que la profanation du dimanche et les blasphème sont « les deux péchés qui alourdissent tant le bras de son Fils. »  A Auguste Arnaud, qui avait l’habitude de consacrer ses dimanches à soigner sa vigne, elle dit le 8 juillet 1873 : « il ne faut pas travailler le dimanche. » Puis elle l’invite, ainsi que les personnes présentes lors de l’apparition, à dire le chapelet et à chanter des cantiques.

Aujourd’hui, dimanche 14 décembre 1947, les bouchardais ne sont pas au travail, ne sont pas au bistrot, ne vaquent pas à des occupations mondaines mais sont réunies à l’église avec Marie pour la louange. Voilà une vraie victoire d’amour de Notre Dame : amener ses enfants à respecter le troisième commandement de Dieu : « tu sanctifieras le jour du Seigneur » et le premier commandement de l’Eglise : « les dimanches et fêtes de précepte, tu entendras la messe et t’abstiendras des œuvres serviles. »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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