Magnificat

Contemplons

Notre Dame de l’Ile-Bouchard selon les descriptions faites par les fillettes

Méditons

En ce vendredi 12 décembre 1947, Marie invite à la joie. En effet, elle apparait avec « une auréole de toutes les couleurs sauf le noir et le violet et le beau nom entier de MAGNIFICAT » nous rapportent les quatre voyantes. Le violet et le noir sont les couleurs du deuil et de la pénitence ; elles n’ont plus lieu d’être car la France est sauvée. A présent, l’heure est à la joie et à l’action de grâce. Aussi, Marie arbore-t-elle le mot « MAGNIFICAT » le premier mot de son chant d’action de grâce, du chant d’action de grâce par excellence.

Nous aimerions beaucoup nous étendre sur les mécanismes par lesquels la situation de crise explosive a été désamorcée et analyser comment les choses ont pu retrouver leur cours normal. Mais même les historiens les plus férus n’arrivent pas à s’entendre sur la question. Toujours est-il que, contre toute  attente, l’ordre de reprise du travail a été donné par la CGT à tous les grévistes le 9 décembre et que le 12 décembre la France était définitivement sauvée. Est-ce que Staline, qui avait décidé de prendre le contrôle de tous les pays européens par le biais des partis communistes, a renoncé (provisoirement) à son projet ? Ne sachant pas ce qui s’est passé en coulisses, nous ne saurions le dire mais toujours est-il qu’un officier du ministère de l’Intérieur (et là, on sait les choses !) est venu voir le curé Ségelles de l’Ile-Bouchard pour lui dire que « la France a été sauvée par la prière de quatre gosses, de tous les enfants du village et par tous ces paroissiens qui se trouvaient aux pieds de Marie. » Peut-être que le jour où, dans l’éternité, nous contemplerons toute chose dans la Vérité pleine et entière, nous verrons toutes les fois où, marchant au bord du précipice, nous avons été sauvés in extremis par la prière de Marie. Et nous serons confondus de reconnaissance envers Dieu, envers Marie et  honteux de l’ingratitude que nous avons systématiquement opposée à tant de bienfaits. Et, surtout, nous verrons, que l’histoire n’est pas seulement ce qu’on nous dit et que souvent elle ne l’est même pas du tout.

« Le hasard, c’est quand Dieu se promène incognito » écrit Albert Einstein et Théophile Gautier renchérit en disant : « Le hasard, c’est peut-être le pseudonyme de Dieu quand il ne veut pas signer. » Marie, qui voit toute chose dans sa pleine lumière, nous invite à remercier Dieu de la grâce qu’Il fait à la France en la gardant de la menace communiste. Même si nous ne comprenons pas tout ce qui s’est passé, nous en recueillons néanmoins les effets. Aussi, Marie appelle-t-elle joyeusement à remercier Dieu. Pour obtenir une grâce, il faut la demander humblement. Lorsqu’on l’a obtenu, il ne faut pas oublier de remercier. En arborant le mot Magnificat, Marie nous entraine dans son action de grâce à l’auteur de tout bien, Dieu lui-même, avec ses mots à elle, ceux avec lesquels elle l’a, en son temps, remercié de tous les bienfaits dont il l’a comblée. En demandant le chant du « Je vous salue Marie » à deux reprises, elle invite à remercier Dieu qui, pour notre salut, s’est fait son enfant.

« Lorsqu’on remercie Dieu d’un bienfait, il se plait à répondre par une surabondance de grâce » nous dit le saint curé d’Ars. Aussi, après avoir dit humblement « s’il vous plait » n’oublions pas de dire joyeusement « merci. » 

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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