Les anges gardiens

Contemplons

L’ange gardien, Pietro da Cortona

Méditons

A la rue du Bac, à Paris, en 1830, c’est son ange gardien qui conduit sainte Catherine Labouré à la chapelle en pleine nuit pour l’introduire auprès de Marie qui, assise dans un fauteuil, l’attend pour lui faire ses confidences. A Akita, c’est aussi l’ange gardien qui prépare sœur Agnès à recevoir le message de Marie. Sans grands discours, en disant tout en peu de mots, par des gestes éloquents, le Ciel nous fait ainsi un petit catéchisme sur les anges gardiens.

L’Eglise nous enseigne que chaque être humain est confié pour toute sa vie à la garde d’un ange chargé de veiller sur lui jusqu’à ce qu’il parvienne au port du salut. Il inspire à son protégé, qu’il ne quitte pas d’une semelle, de saintes pensées, de bonnes actions. C’est ainsi que le 6 juillet 1973, l’ange dit à sœur Agnès : « je suis celui qui est avec toi et qui veille sur toi. »  En effet, la première fois que sœur Agnès a vu son ange gardien, c’est quand, quatre ans plus tôt, elle était dans le coma, à l’hôpital de Myôkô, et qu’elle récitait (en latin qu’elle n’avait jamais appris !) les prières chrétiennes : Pater noster, Ave Maria, Credo etc… Rappelons-nous, sœur Agnès s’est convertie et a demandé le baptême à la suite de sa guérison d’une paralysie grâce à quelques gouttes d’eau de Lourdes. Son ange lui avait aussi appris la prière de Fatima : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. »

En regardant le visage de son ange gardien, sœur Agnès a l’impression de reconnaitre celui de sa sœur décédée peu de temps après avoir reçu le baptême. L’ange devinant sa pensée, lui fait signe de la tête que non. En se manifestant sous les traits de sa sœur, l’ange lui montre qu’il existe entre lui et elle une relation aussi intime qu’il peut y en avoir entre des frères, des sœurs, des personnes qui se sont chères. L’ange gardien n’ignore rien de notre vie : il assiste à tous les événements qui la composent, s’émeut de nos bonnes actions, s’attriste de nos péchés. Il est sensible à tout ce qui nous concerne et rien ne le préoccupe davantage que notre sanctification, notre salut éternel. C’est lui qui, le premier, parle à sœur Agnès de la tristesse du Seigneur et de sa Mère à cause des péchés des hommes. Le 6 juillet 1973, il dit : « Ne crains pas. Ne prie pas seulement à cause de tes péchés, mais en réparation de ceux de tous les hommes. Le monde actuel blesse le Très Saint Cœur de Notre-Seigneur par ses ingratitudes et ses injures. La blessure de Marie est beaucoup plus profonde et douloureuse que la tienne. Allons prier ensemble à la chapelle. »

L’ange gardien invite sœur Agnès à la prière. En effet, sans cesse, il intercède pour l’âme qui lui est confiée et rien ne le réjouit davantage que de pouvoir présenter à Dieu les prières, les bonnes œuvres de l’âme qui lui est confiée. En effet, les anges gardiens connaissent Dieu qu’ils contemplent face à face. « Prenez garde de ne pas mépriser l’un de ces petits ; car je vous dis que, dans les cieux, leurs anges voient continuellement la face de mon Père qui est dans les cieux » (Mathieu 8, 10). Ils connaissent toute l’étendue de l’amour de Dieu pour les hommes, son infinie sainteté, à quel point il est digne de tout l’amour des hommes. Leur plus grand désir est d’amener les âmes qui leurs sont confiées à trouver leur vocation, à la choisir, l’accomplir pour la plus grande gloire de Dieu, leur salut et celui de toutes les âmes.

Le 2 octobre 2015, le Pape François rappelle que l’ange gardien « est toujours avec nous et cela est une réalité : c’est comme un ambassadeur de Dieu avec nous. » Ainsi, « quand, par exemple, nous commettons une méchanceté et que nous pensons être seuls, nous devons nous rappeler qu’il n’en est rien, parce qu’il est là. » D’où l’importance d’« avoir du respect pour sa présence et d’écouter sa voix, parce qu’il nous conseille. « Quand nous entendons cette inspiration « Mais fais cela… c’est mieux… Il ne faut pas faire cela… le bon conseil est de l’écouter et de ne pas se rebeller à l’ange gardien. Il nous conseille, nous accompagne, marche avec nous au nom de Dieu… »

C’est le livre de l’Exode qui indique la meilleure attitude à avoir vis-à-vis de notre ange gardien : « Si tu écoutes sa voix et tu fais ce que je te dirai, je serai l’ennemi de tes ennemis et l’adversaire de tes adversaires » (Exode 23, 22).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Si les hommes ne se convertissent pas…

Contemplons

Saint Jean-Paul II consacre le monde au Cœur Immaculé de Marie

Méditons

Même si nous y répugnons, il nous faut aborder la question de l’annonce des châtiments. S’y dérober, serait trahir le message en l’amputant d’une partie essentielle. Marie est venue nous mettre en garde du danger qui nous menace et nous proposer son aide. Si nous nous voilons la face et refusons de répondre à son appel, nous courrons à la catastrophe. En cela encore, Marie ne fait que rappeler ce que Jésus nous a déjà dit : « si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous » (Luc 13, 9) car sans Dieu, rien ne saurait subsister. La paix est un don de la charité infinie de Dieu en réponse à l’amour que nous lui portons. A la Nativité, les anges proclament : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qui l’aiment » (Luc 2, 14). Si la paix ne règne pas en ce monde, c’est parce qu’on ne rend pas à « Dieu de qui vient toute grâce excellente et tout don parfait » (Jacques 1, 17), la gloire qui lui revient de plein droit.

Ecoutons donc l’appel de Marie du 3 août 1973 et laissons-le résonner dans notre cœur : « Beaucoup d’hommes en ce monde affligent le Seigneur… Pour faire connaître au monde sa colère, le Père Céleste s’apprête à infliger un grand châtiment à l’humanité entière. Avec mon Fils, je suis intervenue tant de fois pour apaiser le courroux du Père… Si les hommes ne se repentent et ne s’améliorent pas, le Père infligera un châtiment terrible à l’humanité entière. Ce sera alors un châtiment plus grave que le déluge, tel qu’il n’y en a jamais eu auparavant. Un feu tombera du ciel et anéantira une grande partie de l’humanité, les bons comme les méchants, n’épargnant ni les prêtres ni les fidèles. Les survivants se trouveront dans une telle désolation qu’ils envieront les morts. Les seules armes qui vous resteront alors seront le rosaire et le signe laissé par le Fils. Récitez chaque jour les prières du rosaire. Avec le rosaire, priez pour le Pape, les Evêques et les prêtres. L’action du diable s’infiltrera même dans l’Eglise, de sorte qu’on verra des cardinaux s’opposer à des cardinaux, des évêques contre d’autres évêques. Les prêtres qui me vénèrent seront méprisés et combattus par leurs confrères, les églises, les autels saccagés, l’Eglise sera pleine de ceux qui acceptent les compromis et le démon poussera beaucoup de prêtres et de consacrés à quitter le service du Seigneur. Le démon s’acharne surtout contre les âmes consacrées à Dieu. La perspective de la perte de nombreuses âmes est la cause de ma tristesse. Si les péchés croissent en nombre et en gravité, il n’y aura plus de pardon pour ceux-ci… »

De ces annonces, ne retenons pas que les annonces de catastrophes. Retenons surtout les moyens de les éviter à savoir, la prière du rosaire, les sacrifices, la conversion. Car telle est la substance du message de Marie à Akita : nous amener à la conversion.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Continue de prier beaucoup, beaucoup !

Contemplons

Statue de Notre Dame d’Akita

Méditons

On admet communément qu’il faut privilégier la qualité à la quantité et que, même dans la prière, il vaut mieux en faire moins mais faire bien. « Les conseilleurs ne sont pas les payeurs » et on pourrait soupçonner un peu de paresse ou de mollesses derrière leur recommandation… A Akita, Marie tranche cette question de la même manière que le fit Jésus en son temps : « Prie beaucoup, beaucoup » (6 juillet 1973). Et pour être bien claire, elle répète le mot « beaucoup. » Avant elle, saint Paul nous recommandait déjà : « priez sans relâche » (1 Th 5, 17). Pourtant, Marie ne transige pas sur la qualité car le 3 août 1973, elle recommande à sœur Agnès et à toute la communauté de « réciter chaque jour la prière des servantes de l’Eucharistie en prenant bien conscience de son contenu… » En d’autres mots, Marie attend des sœurs qu’elles prient beaucoup et bien, qu’elles deviennent prière !

Si Marie demande à sœur Agnès de « prier beaucoup, beaucoup, » c’est parce que l’urgence de la situation l’exige, parce que le monde est au bord de l’abîme, parce que Dieu a besoin d’être consolé du désamour de ceux qui se détournent de lui, parce que nous avons un besoin impérieux de Dieu de qui nous tenons l’être, la vie, tout ce dont nous avons un besoin vital et  qu’il nous accorde par pure grâce, parce que « sans lui nous ne pouvons rien faire » (Jean 15, 5) et que par lui tout devient possible (« rien n’est impossible à Dieu » Luc 1, 37).

La prière est au début et à la fin de toute chose. Par elle, nous nous remettons entre les mains du Père qui connait mieux les choses pour les voir de plus haut, lui cédant les rênes de notre vie afin qu’il nous mène au port du salut qu’il nous a promis en Jésus-Christ. « Mais alors, qui peut être sauvé ? » demandent les disciples à Jésus qui répond : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu » (Marc 10, 27). Et, le salut, Dieu l’a lié à la prière et uniquement à elle, afin qu’il soit possible pour chacun et que chacun en soit rendu responsable. Dans son amour, Dieu est prêt à tout nous accorder mais il nous faut le demander dans l’humilité de la prière. Comme créature, il nous faut reconnaitre notre toute dépendance de Dieu. Douce dépendance à vrai dire : notre Dieu n’est pas un tyran égoïste et jaloux mais un Dieu d’amour, infiniment sensible à tout ce qui vient de nous, qui au lieu de se venger de nos infidélités, nous demande de lui fournir sans cesse des prétextes pour repousser les limites de sa patience.

La prière sans fin témoigne de notre amour préférentiel pour Dieu. Et Dieu ne convoite rien davantage que notre amour. Après tout, c’est pour notre amour et pour gagner le nôtre, qu’il s’est incarné, qu’il s’est laissé cloué sur une croix, qu’il veut nous réunir autour de lui au paradis pour toute l’éternité. Il est tellement sensible à notre amour qu’il nous demande d’élargir sans cesse l’horizon de notre prière et d’intervenir pour que se convertissent ceux qui le rejettent. Dans ce sens, Marie demande aussi à sœur Agnès : « ne prie pas seulement à cause de tes péchés, mais en réparation de ceux de tous les hommes » (6 juillet 1973).

Prier beaucoup est le fait de ceux qui aiment Dieu et s’en savent aimés, de ceux qui ont compris à quel point notre Dieu, si puissant, est sensible à tout ce qui vient de nous, de ceux qui savent qu’avec Dieu rien n’est jamais perdu, de ceux qui ont souci de leur prochain qu’ils savent aimé de Dieu autant qu’eux. Serons-nous de ceux-là ?

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Prie pour le pape, les évêques, les prêtres

Contemplons

La vénérable mère Louise-Marguerite Claret de la Touche

Méditons

Le 3 août 1973, Marie dit à sœur Agnès : « Prie beaucoup pour le Pape, les évêques et les prêtres. Depuis ton baptême, tu as toujours prié fidèlement pour eux. Continue de prier beaucoup, beaucoup. Transmets à ton supérieur ce qui s’est passé aujourd’hui et obéis-lui dans tout ce qu’il te dira. Présentement, il demande qu’on prie avec ferveur. »

Cette demande de Marie de prier pour le Pape, les évêques, les prêtres, n’est pas nouvelle. En bien des endroits, elle demande avec insistance qu’on prie pour le Pape en butte à tant de contradictions, portant une si lourde croix, pour les évêques et les prêtres afin qu’ils soient fidèles à leur vocation, à leur mission…

On a tendance à considérer qu’un prêtre doit prier pour nous et non l’inverse. « Il est prêtre pour ça » dit-on communément. On a aussi tendance à considérer qu’il n’a pas besoin qu’on prie pour lui puisqu’il est un homme de Dieu. On oublie qu’il est avant tout un être humain comme tous les autres, et que comme tel, il a ses faiblesses, ses fragilités, ses tristesses, ses souffrances, ses péchés. Tous, prêtres et laïcs, nous avons besoin du soutien de la prière pour traverser cette vie. C’est conscient de cela que, dès le premier jour de son pontificat, le Pape François demande avec insistance du haut du balcon de Saint-Pierre : « Je vous demande de prier pour moi. J’en ai tellement besoin. N’oubliez pas cela… » 

La sainteté d’un prêtre rejaillit sur toute la multitude de ses paroissiens. Inversement, on sait bien le scandale que provoque la chute d’un seul prêtre. C’est pour cela que leur sanctification est un enjeu crucial pour l’Eglise. Saint Jean-Paul II dit à ce sujet : « En contact constant avec la sainteté de Dieu, le prêtre doit devenir saint lui-même. Le monde demande de saints prêtres. Seul un saint prêtre peut devenir un témoin transparent du Christ et de son Evangile dans un monde sécularisé. Une pastorale efficace ne peut se développer que sur le terrain de la sainteté sacerdotale. Les fruits durables des efforts pastoraux naissent de la sainteté du prêtre. » Ce à quoi la vénérable mère Louise-Marguerite Claret de la Touche, visitandine qui reçoit les confidences de Jésus, ajoute : « Voilà tout le plan de Jésus : le prêtre rempli d’amour communiquera les flammes divines aux âmes placées sous son influence directe ; celles-ci réchaufferont à leur tour les âmes qui seront autour d’elles et ainsi, peu à peu, l’amour infini reprendra possession du monde. »

Sainte Thérèse de Lisieux nous rapporte de son pèlerinage à Rome : « Pendant un mois, j’ai rencontré beaucoup de saints prêtres ; et j’ai vu que, si leur sublime dignité les élève au-dessus des anges, ils n’en sont pas moins des hommes faibles et fragiles. Donc, si de saints prêtres, que Jésus appelle dans l’Evangile : le sel de la terre, montrent qu’ils ont besoin de prières, que faut-il penser de ceux qui sont tièdes ?… O ma Mère, qu’elle est belle notre vocation !… Nous offrons nos prières et nos sacrifices pour les apôtres du Seigneur ; nous devons être nous-mêmes leurs apôtres, tandis que, par leurs paroles et leurs exemples, ils évangélisent les âmes de nos frères. »

A mère Louise-Marguerite de la Touche, Jésus confie le 6 juin (fête du Sacré-Cœur) : « Le prêtre est un être tellement investi par le Christ qu’il devient presque un Dieu, mais c’est un homme aussi et il faut qu’il le soit. Il faut qu’il sente les faiblesses, les luttes, les douleurs, les tentations, les craintes, les révoltes de l’homme ; il faut qu’il soit misérable pour être miséricordieux ; et il faut aussi qu’il soit fort, qu’il soit pur, qu’il soit saint pour être sanctifiant. Il faut que mon prêtre ait le cœur large, tendre, ardent, puissant pour aimer. Il a tant à aimer, le prêtre ! Il faut qu’il m’aime, moi, son Maître, son frère, son ami, son consolateur, comme je l’ai aimé, et je l’ai aimé jusqu’à confondre ma vie avec la sienne, jusqu’à me rendre obéissant à sa parole. Il doit aimer encore mon épouse, la sienne, la sainte Eglise, et de quel amour, d’un amour passionné et jaloux, jaloux de sa gloire, de sa pureté, de son unité, de sa fécondité. Enfin il doit aimer les âmes comme ses enfants. Quel père a autant d’enfants à aimer que le prêtre ? »

A nous aussi, Marie dit : « prie pour le Pape, les évêques, les prêtres » car leur sainteté dont le monde a tant besoin, ne dépend pas que d’eux mais aussi de nous et de notre ardeur à la prière, notamment du rosaire.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Le rosaire : toujours et encore !

Contemplons

Notre Dame apparait à Pontmain le 17 janvier 1871

Méditons

Nous revoilà à parler du rosaire. Encore ?! Me direz-vous ! Eh bien oui, encore et toujours, Notre Dame demande qu’on dise le rosaire. Et, d’apparition en apparition, elle ne se fatigue pas de nous le répéter. C’est ainsi que le 6 août 1973, elle dit à sœur Agnès : « Récitez chaque jour les prières du rosaire. Avec le rosaire, priez pour le Pape, les évêques et les prêtres. »

Le rosaire est l’arme dans la bataille qui oppose le Ciel à l’enfer. A la rue du bac (1830), Marie dit à sainte Catherine Labouré : « le chapelet est le trésor de la communauté » (au passage elle se plaint qu’il est récité trop vite !). A Lourdes, le chapelet préside chacune des rencontres de Marie avec Bernadette. A Pontmain, la Sainte Vierge organise elle-même une veillée au cours de laquelle on prie le chapelet. A Fatima, elle demande la récitation quotidienne du chapelet pour obtenir la paix dans le monde et la fin de la guerre. A l’Ile-Bouchard, elle se sert de quatre petites filles pour apprendre (ou réapprendre !) à la foule à prier le chapelet. Et, pour bien manifester l’importance du rosaire, elle l’exhibe à son bras à chacune de ses visites à notre monde. Combien de saints, de Papes, dont les plus grands, exaltent les vertus du rosaire et engagent à le réciter chaque jour avec dévotion ? Le Pape Pie XII proclame : « Le rosaire est le plus grand trésor du Vatican. » Saint Jean-Paul II affirme que « le rosaire est la solution à tous vos problèmes. » Quant à sœur Lucie de Fatima, elle dit à qui veut l’entendre : « Il n’y a aucun problème, je vous le dis, si difficile qu’il soit, qui ne puisse être résolu par la prière du saint rosaire. »

Si Marie réclame la prière du rosaire avec tant d’insistance, c’est parce que Dieu lui-même souhaite que nous le lui offrions chaque jour. En effet, même placée au sommet de la gloire, Marie reste ce qu’elle s’est proclamée à l’Annonciation : une humble servante. Jamais elle ne demanderait quoi que ce soit qui ne réponde parfaitement au vouloir divin. Ainsi, si elle nous demande le rosaire avec tant d’insistance, c’est parce que Dieu lui a confié la mission d’amener le monde à la conversion par ce moyen.

Pour essayer de se faire une idée de la puissance du rosaire, transportons-nous à Pontmain en ce soir du 17 janvier 1871. Sous la conduite du curé, l’abbé Guérin, les petits voyants et la foule qui s’est rassemblée autour d’eux en cette froide soirée d’hivers, disent le chapelet. Au fur et à mesure des Ave Maria, les enfants voient de petites étoiles d’or se poser sur la robe bleue de Marie. Si bien qu’à la fin du chapelet, la robe de Marie est presque entièrement couverte d’or. Ces étoiles d’or qui couvrent sa robe, symbolisent la puissance d’intercession que nous lui conférons auprès de Dieu par nos rosaires.

Lors de la Messe, le prêtre, au moment de l’offertoire, verse une petite goutte d’eau dans le calice qui contient le vin de la consécration. Cette goutte d’eau, c’est la petite part que nous ajoutons au Sacrifice rédempteur du Christ, l’offrande de nous-mêmes que nous apportons à celle du Christ et qui prend, parce qu’unie à la Passion de Jésus, une valeur infinie. Il en va de même du rosaire. Malgré toute sa perfection, Marie ne peut s’approcher du Sauveur les mains vides. Il lui faut le concours de nos prières, de nos rosaires, de nos sacrifices. Même si, en soi, ils n’ont que peu de valeur parce que maculés de nos péchés, portés par elle, ils prennent une valeur inimaginable car enrichis de tous ses mérites. Et, c’est enrichis encore des mérites infinis de Jésus, notre seul médiateur, qu’ils sont déposés en offrande d’agréable odeur devant le Père qui les reçoit avec complaisance des mains du Fils accompagné de sa Mère.

Oui, redisons-le toujours et encore : c’est le rosaire qui sauvera le monde ! Et tel sera le cas, parce que Dieu en a décidé ainsi ! Alors ne perdons pas de temps en vaines polémiques et faisons ce que le Ciel nous demande. Disons le rosaire en remerciant Dieu d’avoir lié le salut à des moyens aussi simples.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

La cohorte des âmes victimes

Contemplons

Saint Padre Pio bénissant la foule à la fin de la Messe

Méditons

Le vendredi 3 août 1973, sœur Agnès reçoit le message suivant : « Ma fille, ma novice, aimes-tu le Seigneur ? …. Je souhaite des âmes pour Le consoler. Pour adoucir la colère du Père Céleste, je souhaite, avec mon Fils, des âmes qui réparent, par leur souffrance et leur pauvreté, pour les pécheurs et les ingrats…. Avec mon Fils, je suis intervenue tant de fois pour apaiser le courroux du Père. J’ai empêché la venue de calamités en lui offrant les souffrances du Fils sur la Croix, son précieux Sang, les âmes bien-aimées qui le consolent et forment la cohorte des âmes victimes »

La « cohorte des âmes victimes » constitue le paratonnerre de la justice divine. A la suite de Marie, elles s’unissent à la Passion de Jésus pour la gloire de Dieu et le salut des âmes. C’est notamment, pour elles que saint Paul écrit : « maintenant je trouve la joie dans les souffrances que je supporte pour vous ; ce qui reste à souffrir des épreuves du Christ dans ma propre chair, je l’accomplis pour son corps qui est l’Eglise » (Col 1, 24). Et par ailleurs : « Je porte dans mon corps les stigmates (marques) des souffrances de Jésus » (Gal 6, 17).

La première personne connue pour avoir porté les stigmates visibles de la Passion, fut saint François d’Assise au XIIIe siècle. Le Pape Sixte V (1585-1590), un franciscain, instaura la fête de l’impression des stigmates de saint François au 17 septembre et le Pape Paul V (1605-1621) l’étendit à l’Eglise universelle. Peut-être qu’il y a eu d’autres cas de stigmatisation avant saint François d’Assise mais l’histoire n’a pas retenu de noms. Par contre, à partir de saint François jusqu’au début du XXe siècle, on recense 321 stigmatisés dont 85% sont des femmes et pour la plupart religieuses. Un tiers d’entre eux a été canonisé (saint Padre Pio, sainte Véronique Giulianni, sainte Catherine de Ricci, la bienheureuse Alexandrina de Baltazar, Marthe Robin, Thérèse, Neumann… en Alsace, nous avons eu Françoise Barthel, stigmatisée à Andlau au XIXème siècle).

Ce qui caractérise ces « âmes victimes », c’est leur union au Christ, seul Rédempteur, leur offrande volontaire d’elles-mêmes selon la volonté de Dieu pour la réparation de leurs fautes personnelles et surtout celles de l‘humanité entière, dans la joie partagée avec le Christ qui a ardemment désiré sa Passion. Le débordement d’amour qui conduit à prendre en charge la souffrance des autres, dans la joie de les en délivrer, est le cœur du mystère des âmes victimes. A la bienheureuse Alexandrina de Costa, Jésus dit dans ce sens : « Ce sont les victimes de mes tabernacles qui soutiendront le bras de la justice divine, pour que le monde ne soit pas détruit, pour que ne viennent pas de plus grands châtiments. » Plus tard, il lui dira aussi : « Combien de victimes j’ai choisies et qui se sont refusées ! Si tu m’aimes, si tu es tout à moi, ne me refuse pas ce que je te demande. Sois ma victime. »

La première des âmes victimes et la plus éminente d’entre elles, fut la Vierge Marie qui s’est donnée pleinement au Père en union avec le Christ au pied de la Croix. Depuis ce jour et jusqu’à la fin du monde, elle cherchera des « âmes victimes » qui, à son exemple, se donneront au Christ pour l’aider à porter la Croix du salut du monde et le consoler de l’indifférence des âmes. C’est bien le sens de ses paroles ce même 3 août 1973 : « Je souhaite des âmes pour le consoler. Pour adoucir la colère du Père Céleste, je souhaite, avec mon Fils, des âmes qui réparent, par leur souffrance et leur pauvreté, pour les pécheurs et les ingrats. »

Entendrons-nous son appel ?

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Jésus et Marie souffrent-ils au Ciel ?

Contemplons

Marie en pleurs apparait à La Salette le 19 septembre 1846

Méditons

Lorsqu’on nous parle du paradis, on nous le décrit comme le lieu où les élus coulent des jours heureux dans la possession pleine et entière de Dieu qui les comble sans cesse et sans fin. Comment se peut-il alors que, lors de leurs apparitions, Jésus et Marie, se plaignent de la souffrance, de la tristesse que leurs infligent les péchés des hommes, leurs ingratitudes, leurs indifférences à réaliser leur salut ?

A Paray-le-Monial, Jésus confie à sainte Marguerite-marie Alacoque : « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour. Et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi dans ce Sacrement d’amour. Mais ce qui m’est encore le plus sensible est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi. »

A Syracuse (1953) et en bien d’autres endroits, les représentations de Marie versent des larmes. A La Salette, elle apparait en personne et, le visage baigné de larmes, déclare à Maximin et Mélanie : « Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si lourd et si pesant que je ne puis plus le retenir. Depuis le temps que je souffre pour vous ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse pour vous ; et vous autres, vous nen faites pas cas ! Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j’ai prise pour vous ! »

A Fatima, lors de sa troisième apparition, l’ange dit aux trois enfants : « Prenez et buvez le Corps et le Sang de Jésus-Christ, horriblement outragé par les hommes ingrats. Réparez leurs crimes et consolez votre Dieu. »

Enfin, à Akita, le 6 juillet 1973, l’ange gardien dit à sœur Agnès : « Le monde actuel blesse le Très Saint Cœur de Notre-Seigneur par ses ingratitudes et ses injures. La blessure de Marie est beaucoup plus profonde et douloureuse que la tienne… » Le 3 août, la Sainte Vierge dit : « Beaucoup d’hommes en ce monde affligent le Seigneur. Je souhaite des âmes pour le consoler. Pour adoucir la colère du Père Céleste, je souhaite, avec mon Fils, des âmes qui réparent, par leur souffrance et leur pauvreté, pour les pécheurs et les ingrats. »

Est-il possible que nos mauvais comportements, nos péchés assombrissent la lumière du paradis et y introduise la tristesse ? Non, si tel était le cas, ce ne serait plus le paradis. Et, comment la multitude des élus dont nous affirmons le bonheur sans fin et sans limite, pourrait-elle se réjouir, sachant que celui qui est à l’origine de leur félicité, souffre des péchés des hommes et cherche des consolateurs ? Au Ciel, il a pourtant tous les consolateurs qu’il veut et tous les élus ne sont préoccupés que de lui rendre grâce et louange sans fin. Voilà un grand mystère auquel il est difficile de trouver une réponse satisfaisante.

Retenons que le Ciel veut nous faire comprendre qu’il n’est pas indifférent au sort de ses créatures, d’aucune d’entre elles et que le salut de chacune lui tient à cœur. Retenons que Jésus et Marie sont à ce point sensibles à tout ce qui vient de nous, qu’ils en souffrent d’une manière qui nous échappe mais tout de même bien réelle. Retenons, enfin, que la souffrance de Dieu, des élus, est une souffrance d’excès d’amour. Et, la souffrance de celui qui aime diffère de celle de celui qui n’aime pas dans le fait qu’il l’accepte et l’offre pour la rendre féconde. En cela, Jésus et Marie poursuivent l’œuvre qu’ils ont commencé ici-bas !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

La plaie de la main

Contemplons

Thérèse Neumann, stigmatisée allemande, revivant la Passion de Jésus

Méditons

Même si le lien avec les apparitions d’Amsterdam est évident, à Akita, le Ciel ne réitère pas sa demande de voir promulguer le dogme de Marie « médiatrice, avocate, corédemptrice. » Il souligne et confirme néanmoins la participation intime de Marie à la Passion de Jésus par un signe. En effet, une plaie qui suinte du sang apparait dans la main droite de la statue de Notre Dame de tous les peuples.

Le 28 juin 1973, alors que sœur Agnès est en prière, une petite plaie en forme de croix apparait sur sa main gauche, lui procurant une grande douleur. Dans la nuit du 5 au 6 juillet, la douleur est insupportable et sœur Agnès prie Dieu de lui venir en aide. Vers 3 heures du matin, elle entend son ange gardien lui dire : « Ne crains pas. Ne prie pas seulement à cause de tes péchés, mais en réparation de ceux de tous les hommes. Le monde actuel blesse le Très Saint Cœur de Notre-Seigneur par ses ingratitudes et ses injures. La blessure de Marie est beaucoup plus profonde que la tienne. Maintenant, allons ensemble à la chapelle. »

Sœur Agnès reste dans la chapelle et prie sans voir passer le temps. A 5 heures du matin, les autres sœurs arrivent dans la chapelle pour l’office des matines. Toutes constatent que la main gauche de la statue de la Vierge suinte du sang. Le phénomène se reproduit le 12 juillet et jusqu’au 27 juillet. Ce jour, après avoir assisté à la messe, sœur Agnès entend la voix de l’ange lui dire : « Tes souffrances prennent fin aujourd’hui. Grave soigneusement au fond de ton cœur la pensée du sang de Marie. Le sang versé par Marie a une profonde signification. Ce sang précieux a été versé pour demander votre conversion, pour demander la paix, en réparation des ingratitudes et des outrages envers le Seigneur. Comme la dévotion au Sacré-Cœur, appliquez-vous à la dévotion au Précieux Sang. Priez en réparation pour tous les hommes. Dis à ton supérieur que le sang est versé aujourd’hui pour la dernière fois. Ta douleur prend fin aujourd’hui. Rapporte-lui ce qui s’est passé aujourd’hui. Il comprendra tout, tout de suite. Et toi, observe ses directives. » L’écoulement continu de sang de la main de sœur Agnès disparait, en effet, ce jour-là, bien que la plaie soit visible encore deux mois.

La plaie de la main de la statue de Notre Dame de tous les peuples, ainsi que les paroles de l’ange, soulignent la participation de Marie à la Passion de Jésus. Les théologiens parlent de « transfixion » à savoir qu’en son âme, Marie a tout vécu, tout ressenti de la Passion de Jésus. Si bien que rien de ce que le Fils a souffert pour le salut du monde, n’a échappé à l’amour de la Mère. La plaie de la main de la statue qui suinte du sang indique que Marie a été associée pleinement à la Passion de Jésus et que, comme nous le chantons dans le Stabat Mater, « les plaies de Jésus-Christ sont profondément gravées dans son cœur. » Elle souligne aussi que, dans la gloire du Ciel, le Cœur Immaculé de Marie bat à l’unisson du Cœur de Jésus, qu’il se réjouit et s’attriste des mêmes choses. Blaise Pascal, écrit dans ses « Pensées » que « le Christ sera en agonie jusqu’à la fin du monde » indiquant que le Sauveur n’entrera en repos que lorsque la dernière âme aura été sauvée. Il rajoute aussi « qu’il ne faut pas dormir pendant ce temps-là. » La plaie de la main de Marie qui suinte du sang, nous montre qu’elle partage jusqu’au plus intime son souci du salut des âmes et qu’elle, contrairement à nous, ne dort pas.

La plaie de la main de la statue qui suinte du sang, celle de la main de Sœur Agnès, renvoient à la participation que chaque âme doit prendre à son salut et à celui de toutes. Elles renvoient en cela aussi au rôle des « âmes victimes. » En effet, ces dernières sont le paratonnerre de la justice divine car elles s’offrent en victimes d’amour pour consoler Dieu de la tristesse dans laquelle le plonge le désamour des âmes. A la tête de toutes ces « âmes réparatrices » se trouve la Sainte Vierge, la reine des martyrs, celle qui, plus que quiconque, s’est unie à la Passion de Jésus. A sa suite, il y a toutes les âmes stigmatisées parmi lesquelles nous pouvons citer saint François d’Assise, saint Padre Pio, Thérèse Neumann (dans son livre « la Stigmatisation », le docteur Imbert-Gourbeyre en recense 321 depuis saint François d’Assise jusqu’à la fin du XIXème siècle). La Plaie de la main de Sœur Agnès est la participation que le Ciel lui donne de prendre dans la Passion de Jésus, à la suite de Marie, pour le salut du monde. C’est ça la « corédemption » : c’est souffrir dans sa chair ce qu’il reste à souffrir de la Passion du Christ pour son corps qu’est l’Eglise » (Col 1, 24).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Médiatrice, avocate, corédemptrice

Contemplons

Cardinaux et évêques en prière devant la Dame de tous les peuples

Méditons

En choisissant de délivrer son message par le moyen d’une statue la représentant comme la Dame de tous les peuples, Marie indique qu’il s’inscrit dans la suite de celui d’Amsterdam où elle se présente comme « médiatrice, avocate et corédemptrice. » L’un des éléments principaux de son message d’Amsterdam est d’ailleurs sa demande au Pape d’élever ces trois titres au niveau de cinquième dogme marial (les quatre dogmes mariaux sont la maternité divine proclamée en 431, la virginité perpétuelle en 649, l’Immaculée Conception en 1854, l’Assomption en 1950).

Il est déjà arrivé que lors d’une apparition, Marie fasse une demande au Pape et à la hiérarchie de l’Eglise. A Fatima, par exemple, elle demande au Saint-Père de consacrer le monde à son Cœur Immaculé. Cependant, jamais auparavant, elle n’a demandé la proclamation d’un dogme de foi. Elle souligne qu’elle « n’apporte pas de nouvelle doctrine. C’est bien les anciennes notions que j’apporte » (4 avril 1954) et précise à l’adresse du Pape et des théologiens que ce dogme de la corédemption de Marie fera l’objet d’un « combat dur et pénible » (5 octobre 1952). Cependant, « quand il aura été proclamé, la Dame de tous les peuples donnera la paix, la vraie paix au monde » (31 mai 1954). 

Les opposants à la proclamation de ce dogme se plaisent à rappeler les mots de saint Paul : « Il n’y a qu’un seul médiateur entre Dieu et l’homme » (1 Timothée II, 5) qui est Jésus-Christ. Prétendre le contraire, serait de l’hérésie ! En effet, Marie n’est pas la source de la grâce. Cependant, par grâce et élection, elle est pleinement participante à l’œuvre du salut : par son « oui » de l’Annonciation, par son union intime à la Passion de Jésus, elle est associée au salut de toutes les âmes. Dire que Marie est corédemptrice, signifie que Dieu choisit de faire du « oui » de Marie un élément irremplaçable, indispensable à toute son œuvre de rédemption. Dieu aurait pu tout faire sans elle mais telle ne fut pas sa volonté. Au contraire, Il a voulu qu’en Marie, l’humanité prenne sa part de responsabilité au salut qu’il propose. Par extension, cela signifie qu’en Marie, Dieu nous rend chacun co-responsables de notre salut et de celui de tous les hommes. C’est là la raison de l’insistance de Marie pour qu’on prie et se sacrifie pour la conversion des pécheurs et de ses paroles à Fatima « beaucoup vont en enfer parce que personne ne prie et se sacrifie pour eux » (13 juillet 1917).

Les mots « médiatrice, » « avocate, » « corédemptrice » n’ont pas été employés en lien avec Notre Dame pour la première fois lors des apparitions d’Amsterdam. En effet, saint Augustin, saint Alphonse de Liguori et d’autres grands noms de l’Eglise (et pas des moindres !) ont défendu la médiation universelle de Marie. Saint Pierre Damien écrit : « Aucune grâce ne descend du ciel en terre sans passer par les mains de Marie » et saint Ambroise nous dit : « par elle vient au monde tout ce qui sort du ciel en fait de grâces. » Dans ce sens, Marie dit aussi à Fatima : « récitez le chapelet tous les jours, en l’honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre, car elle seule peut vous secourir » (13 juillet 1917). L’Eglise n’est d’ailleurs pas en reste dans sa liturgie puisqu’elle a institué la fête de « Marie médiatrice » que le Pape Pie XI a fixée au 31 août.

Depuis toujours, l’Eglise s’adresse à Marie en l’appelant « notre avocate » notamment dans le Salve Regina. Et, Marie n’a cessé de confirmer son titre au cours de ses apparitions. C’est ainsi qu’à La Salette, elle dit à Mélanie et Maximin : « Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse. Pour vous autres, vous n’en faites pas cas ! Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j’ai prise pour vous autres. » (19 septembre 1846).

Enfin, le terme de « corédemptrice » n’est pas nouveau non plus. Au contraire la corédemption de Marie a de nombreux défenseurs parmi lesquels on peut citer avec fierté saint Vincent Pallotti, saint Leopold Mandic, saint Maximilien Kolbe, sainte Edith Stein, saint Padre Pio, sainte Teresa de Calcuta, saint Jean-Paul II ou la bienheureuse Anne-Catherine Emmerich.

Quand nous prions dans le Notre Père « que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » gardons à l’esprit, qu’il est aussi dans la volonté de Dieu qu’on reconnaisse à Marie la place que lui-même lui a attribuée dans l’œuvre du salut ! C’est fait au Ciel ; à nous de le faire sur la terre ! 

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

La symbolique de la statue

Contemplons

La statue de Notre Dame d’Akita

Méditons

La statue de Notre Dame d’Akita, celle par qui Marie a délivré son message, a été sculptée par un moine bouddhiste. Elle est en fait un ex-voto car sœur Kotake l’a faite exécuter en action de grâce pour sa guérison d’une maladie grave avec de l’eau de Lourdes. Quand elle a voulu faire sculpter une statue de la Vierge Marie, elle s’est mise en recherche d’un modèle. C’est là qu’elle est tombée sur une image de la Dame de tous les peuples telle qu’on la vénère à Amsterdam. Sœur Kotake ignorait alors tout des apparitions d’Amsterdam.

L’image, et donc la statue, de Notre Dame de tous les peuples constitue aussi bien un petit précis de théologie mariale qu’un condensé du message d’Amsterdam et d’Akita. Marie se tient debout sur le globe terrestre, en pleine lumière divine (comme la femme de l’Apocalypse est enveloppée de soleil), devant la Croix de son Fils. Tout autour, se pressent des brebis qui symbolisent tous les peuples de la terre. La voyante, Ida Peedermann, distingue un grand nombre de brebis de couleur noire et entend ces paroles : « Les peuples du monde entier ne trouveront pas le repos tant qu’ils… ne lèveront pas les yeux paisiblement sur la Croix, centre du monde » (31 mai 1951).

A Amsterdam, Marie donne à Ida des instructions détaillées pour l’exécution d’une peinture qui fait entrevoir sa part unique dans l’œuvre de rédemption du Christ, en se tenant devant la Croix mais aussi en montrant ses mains transpercées. Elle a souffert avec son Fils « spirituellement et plus encore physiquement » dit la Dame (1er avril 1951). Il suffit de penser à la Passion vécue par certains grands mystiques comme saint François d’Assise, la bienheureuse Anne-Catherine Emmerich, saint Padre Pio ou toutes les âmes victimes stigmatisées pour comprendre que la souffrance de la Reine des martyrs n’était pas moindre.

La représentation des mains transpercées qui laissent jaillir les grâces, fait le lien entre la corédemption et la médiation universelle de Marie. Ces rayons, explique-t-elle, sont des « rayons de grâce, de rédemption et de paix. Par la grâce de mon Seigneur et Maître, le Père, dans son amour pour l’humanité, a envoyé comme Rédempteur son Fils unique dans le monde. Tous deux veulent à présent envoyer le Saint, le vrai Esprit qui lui seul peut être Paix. Donc : grâce, rédemption, paix » (31 mai 1951). Ces rayons montrent aussi que toute souffrance qui est offerte dans l’amour et en union avec le Christ porte grâce et bénédiction. Marie corédemptrice, médiatrice, est aussi celle qui, les pieds bien posés sur le globe, intercède pour nous, nous défend contre le mal, plaide notre cause. Elle est notre avocate.

En se tenant devant la Croix de Jésus, Marie nous montre que sa gloire actuelle lui vient de la Passion de son Fils et que toutes les grâces qu’elle répand sur la terre y trouvent leur origine. Elle-même, son Immaculée Conception, son Assomption, sa médiation auprès du Sauveur, sont des grâces que le Christ lui a acquises par son sacrifice sur la Croix. Et si elle se tient, sur le globe devant la Croix qui le surmonte, les bras écartés, à la manière de Notre Dame de la médaille miraculeuse, à la rue du bac à Paris, c’est parce que son rôle est de répandre sur l’humanité les trésors de grâce que le Christ a acquis par son offrande de lui-même au Père, pour nous.

Petit détail : la ceinture de Marie. A Amsterdam, Notre Dame a pris le soin d’expliquer à Ida pourquoi la ceinture est nouée de cette façon qui ne ressemble à aucune autre dans ses apparitions passées. Le 15 avril 1951, Ida nous rapporte à ce sujet : « Je vois alors la Dame enlever la bande de tissu qu’elle porte à la taille. C’est un linge très long ; elle me montre comment elle le noue. De la main gauche, elle en tient une extrémité ; de la main droite, elle le fait passer deux fois autour de sa taille jusqu’à ce que les deux extrémités se rejoignent. De la main gauche, elle rabat celle de gauche derrière la bande de tissu de manière à en laisser dépasser un bout. « Ecoute bien ce que cela signifie » dit la Dame, « c’est comme le linge qui ceint les reins du Fils. C’est que je me tiens, en tant que Dame, devant la Croix du Fils. » La ceinture fait donc référence au périzonium, le linge que Jésus portait autour de la taille sur la Croix, manifestant la profonde union de Marie à son Fils dans la Passion.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.