Continue de prier beaucoup, beaucoup !

Contemplons

Statue de Notre Dame d’Akita

Méditons

On admet communément qu’il faut privilégier la qualité à la quantité et que, même dans la prière, il vaut mieux en faire moins mais faire bien. « Les conseilleurs ne sont pas les payeurs » et on pourrait soupçonner un peu de paresse ou de mollesses derrière leur recommandation… A Akita, Marie tranche cette question de la même manière que le fit Jésus en son temps : « Prie beaucoup, beaucoup » (6 juillet 1973). Et pour être bien claire, elle répète le mot « beaucoup. » Avant elle, saint Paul nous recommandait déjà : « priez sans relâche » (1 Th 5, 17). Pourtant, Marie ne transige pas sur la qualité car le 3 août 1973, elle recommande à sœur Agnès et à toute la communauté de « réciter chaque jour la prière des servantes de l’Eucharistie en prenant bien conscience de son contenu… » En d’autres mots, Marie attend des sœurs qu’elles prient beaucoup et bien, qu’elles deviennent prière !

Si Marie demande à sœur Agnès de « prier beaucoup, beaucoup, » c’est parce que l’urgence de la situation l’exige, parce que le monde est au bord de l’abîme, parce que Dieu a besoin d’être consolé du désamour de ceux qui se détournent de lui, parce que nous avons un besoin impérieux de Dieu de qui nous tenons l’être, la vie, tout ce dont nous avons un besoin vital et  qu’il nous accorde par pure grâce, parce que « sans lui nous ne pouvons rien faire » (Jean 15, 5) et que par lui tout devient possible (« rien n’est impossible à Dieu » Luc 1, 37).

La prière est au début et à la fin de toute chose. Par elle, nous nous remettons entre les mains du Père qui connait mieux les choses pour les voir de plus haut, lui cédant les rênes de notre vie afin qu’il nous mène au port du salut qu’il nous a promis en Jésus-Christ. « Mais alors, qui peut être sauvé ? » demandent les disciples à Jésus qui répond : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu » (Marc 10, 27). Et, le salut, Dieu l’a lié à la prière et uniquement à elle, afin qu’il soit possible pour chacun et que chacun en soit rendu responsable. Dans son amour, Dieu est prêt à tout nous accorder mais il nous faut le demander dans l’humilité de la prière. Comme créature, il nous faut reconnaitre notre toute dépendance de Dieu. Douce dépendance à vrai dire : notre Dieu n’est pas un tyran égoïste et jaloux mais un Dieu d’amour, infiniment sensible à tout ce qui vient de nous, qui au lieu de se venger de nos infidélités, nous demande de lui fournir sans cesse des prétextes pour repousser les limites de sa patience.

La prière sans fin témoigne de notre amour préférentiel pour Dieu. Et Dieu ne convoite rien davantage que notre amour. Après tout, c’est pour notre amour et pour gagner le nôtre, qu’il s’est incarné, qu’il s’est laissé cloué sur une croix, qu’il veut nous réunir autour de lui au paradis pour toute l’éternité. Il est tellement sensible à notre amour qu’il nous demande d’élargir sans cesse l’horizon de notre prière et d’intervenir pour que se convertissent ceux qui le rejettent. Dans ce sens, Marie demande aussi à sœur Agnès : « ne prie pas seulement à cause de tes péchés, mais en réparation de ceux de tous les hommes » (6 juillet 1973).

Prier beaucoup est le fait de ceux qui aiment Dieu et s’en savent aimés, de ceux qui ont compris à quel point notre Dieu, si puissant, est sensible à tout ce qui vient de nous, de ceux qui savent qu’avec Dieu rien n’est jamais perdu, de ceux qui ont souci de leur prochain qu’ils savent aimé de Dieu autant qu’eux. Serons-nous de ceux-là ?

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

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