Oui, je suis votre maman du ciel

Contemplons

Détail de la statue de Notre Dame de l’Ile Bouchard

Méditons

Lors de la première apparition, le 8 décembre à 13h, les quatre fillettes sont tellement saisies par la beauté de la « belle dame » qu’elles n’ont, de prime abord, pas le réflexe de se demander qui elle est. Quand elles parlent à leurs camarades de classe de l’apparition, elles parlent simplement d’une « belle dame. » Et ce n’est qu’en la décrivant que Jacqueline, l’ainée des voyantes se dit qu’elle pourrait être la Sainte Vierge. Encore, comme elle le dira maintes et maintes fois, elle ne savait pas que la Sainte Vierge pouvait apparaitre.

Aussi, lors de la seconde apparition, un peu moins d’une heure après la première, avec toute la candeur de leur âge, Laura et Jeannette lui pose simplement la question. A l’école, quand  les sœurs parlent de la Sainte Vierge aux enfants, elles l’appellent « notre maman du ciel. » Aussi Laura et Jeannette demandent-elles : « êtes-vous notre maman du ciel ? » et Marie de répondre tout simplement mais dans un magnifique sourire : « oui, je suis votre maman du ciel. »

Dans cette question et cette réponse, nous trouvons toutes les caractéristiques de la relation que nous devons cultiver avec Marie : une relation faite autant d’amour que de confiance et d’intimité. Jacqueline ne demande pas si Marie est notre mère mais si elle est notre maman car dans le regard et l’attitude de Marie, elle lit tout son amour pour elle. Quand on a le regard de Marie, on est plus qu’une mère, on est une maman. Et c’est ce que Marie souhaite devenir pour nous, c’est pour cela qu’elle répond en insistant : « oui, je suis votre maman du ciel. » Comme Jésus, elle veut être associée à tous les instants de notre vie. Elle veut nous porter dans ses bras pour nous conduire en toute sécurité vers le royaume de son Fils. Lorsque Jésus confie Marie à saint Jean au pied de la croix, l’évangéliste « la prend chez lui » ce qui signifie qu’il ne fait pas que l’héberger et l’entretenir mais il la prend dans sa vie et l’adopte comme une vraie maman. Et, si à Cana, Marie se préoccupe d’une chose aussi secondaire que le vin, c’est parce qu’elle est plus qu’une mère, elle est une maman : elle a soin de tous et de chacun jusque dans les moindres détails de sa vie. C’est d’ailleurs ce souci de tous et de chacun qui l’amène à se porter au secours de la France en cette fin d’année 1947.

Lors de l’enquête canonique ordonnée par monseigneur Laurence, évêque de Tarbes, on demanda à Bernadette s’il est vrai que la Sainte Vierge est aussi bonne que l’Eglise nous la dépeint. Elle répondit par l’affirmative. Puis on lui demanda : « Quand nous étions à la grotte, est-ce que la Sainte Vierge ne regardait que toi ? » « Oh ! Répartit Bernadette, elle regardait tout le monde et avec beaucoup d’affection, comme une mère regarde ses enfants. Parfois elle semblait considérer les personnes une à une et pour certains son regard s’arrêtait sur elles comme lorsqu’on retrouve un ami. » Ah ! l’amour de Marie…

Entendons Jésus nous dire à chacun d’entre nous : « Si tu comprenais la tendresse de son Cœur de Mère ! Tendresse vigilante, rien n’échappe à ses regards. Elle aime chaque âme comme son enfant. Elle veille sur elle avec son incomparable amour. Elle préside à tous les détails de sa vie comme le fait une mère selon la nature. Il faut oser tout lui demander : elle ne peut rien refuser. C’est une Mère dont la puissance égale l’amour. » (Cum clamore valido)

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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