Neuvaine de l’Assomption : 3ème jour

« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22, 37-39). C’est en résumé toute la vie de Marie. Si elle est toute donnée à Dieu, elle l’est aussi à son prochain, et tous ses efforts visent à rapprocher les deux par la parole et par l’action.

Jésus est à peine présent dans son sein, qu’elle « se met en route en hâte » pour aller aider sa parente Elisabeth, enceinte à un âge avancé. Jésus est à peine né qu’elle le présente aux bergers, aux mages, à Siméon, à Anne la prophétesse. Plus tard, elle le révélera dans sa divinité lors des noces de Cana. La joie de Marie, son bonheur, c’est d’ouvrir les âmes à l’action de la grâce, de faire connaitre Jésus et ainsi de faire naitre la joie autour d’elle. Car connaitre Jésus, l’aimer, c’est le vrai bonheur.

La rencontre avec sa cousine, le jour de la Visitation, se termine dans une explosion de joie et d’émotion. Elisabeth et Jean-Baptiste tressaillent de joie, Marie proclame son Magnificat, le chant de joie et d’action de grâce par excellence. La nuit de la Nativité, les bergers trouvent l’enfant et sa mère et s’en retournent glorifiant Dieu. Pareil pour les mages. Siméon rend grâce à Dieu par le Nunc dimittis et Anne la prophétesse parle à tout le monde de l’enfant de Marie.

Marie n’est pas repliée sur elle-même, à se protéger des autres par peur de la souffrance. Elle se tient disponible à son prochain. Si elle est heureuse de vivre dans l’intimité de Jésus pendant la vie cachée à Nazareth, si elle est heureuse de le rencontrer dans la prière après son ascension, elle l’est aussi, et plus encore, de le communiquer aux autres pour leur plus grand bonheur, leur plus grande joie.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Vierge très sainte, gardez l’Eglise dans la fidélité à l’Evangile de votre Fils. Faites de tous les baptisés des témoins de la vérité et des bâtisseurs de paix.

Mère admirable, étendez votre manteau de tendresse sur chacun de nous. Veillez sur les familles, afin qu’elles connaissent le bonheur d’aimer et de transmettre la vie. Aidez les jeunes à avancer sur le chemin de la foi de l’espérance et de la charité.

Vous qui avez donné au monde le Christ Sauveur, ouvrez nos cœurs à toute détresse, inspirez nous les gestes de solidarité et d’accueil, à l’égard de nos frères et sœurs les plus fragiles.

O Notre-Dame, patronne de la France, vous qui veillez sans trêve sur notre pays, vous avez célébré les merveilles du Seigneur, vous avez chanté la fidélité de Dieu aux promesses faites à nos pères.

Nous vous bénissons, car vous avez cru en l’accomplissement de la Parole de Dieu et en son amour qui s’étend d’âge en âge. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Cette neuvaine a été enregistrée avec l’abbé Nicolas Tousch, curé de l’église Sainte-Madeleine de Strasbourg. Pour la suivre, rejoignez la chaine YouTube : le grain de sénevé

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