« Mais oui, je le sais très bien. »

Contemplons

Jacqueline Aubry raconte, une fois de plus, les apparitions de Marie aux pèlerins

Méditons

En apparaissant pendant la prière de la cinquième dizaine du chapelet le 8 décembre, Marie nous montre qu’elle participe, s’unit à nos prières. En disparaissant lorsque le curé apporte le Saint-Sacrement, elle nous montre que Jésus est réellement présent dans l’Eucharistie, moyen par lequel il nous transfuse sa vie divine. En répondant à Jacqueline, lors de la septième apparition « oui, je le sais très bien » (que Jeanne Delanoue est passé par l’Ile-Bouchard) elle nous montre qu’elle s’intéresse à nos vies et que, dans son amour pour chacun de nous, elle garde mémoire en son Cœur Immaculé, de chaque détail de nos existences.

Plusieurs voyants se sont déjà étonnés du niveau détail avec lequel Marie, Jésus, connaissent tout ce qui fait nos vies. Transportons-nous à Fatima lors de la première apparition. Lucie demande à Notre Dame ce que sont devenues deux jeunes filles décédées du village. Marie répond sans hésitation. Quand on pense au nombre d’âmes qu’il y a au purgatoire et au Ciel depuis que le monde est monde, on peut tout de même s’étonner qu’elle connaisse avec une telle précision ce que devient chaque âme.

Marie dit à François qu’il « ira au ciel mais auparavant il devra dire beaucoup de chapelets. » Il avait tendance, comme beaucoup, à l’expédier, à l’abréger, voire à le négliger. Lorsque les enfants ceindront leur taille avec une corde pour offrir ce sacrifice pour la conversion des pécheurs, Marie leur dira de ne pas la porter la nuit, preuve s’il en est qu’aucun détail de leur vie ne lui échappe, qu’elle se préoccupe de tout ce qui préside à leur existence. Benoite Rencurel, la voyante du Laus, s’étonnera que la Sainte Vierge connaisse le nom de sa chèvre… A La Salette, Marie rappellera à Maximin le jour où son père, en lui donnant un morceau de pain, lui dit : « tiens, mon petit, mange encore du pain cette année, car je ne sais pas qui va en manger l’an qui vient si le blé continue comme ça. »

Rien n’échappe à l’amour de Marie, rien n’échappe à l’amour de Jésus. Et à cause de cet amour, elle souhaite ne pas être une simple spectatrice de nos misères mais participer à notre devenir. Parce que nous sommes aimés de Marie, elle souhaite être associée à nos vies, partager nos peines, nos joies, nous conseiller, nous protéger. Et elle n’entre pas dans nos vies en mère abusive, au contraire. De reine toute-puissante qu’elle est, Marie entre en nos vies en humble servante de notre salut. Rappelons-nous le baiser qu’elle pose sur les mains des quatre fillettes : c’est la marque de sa disponibilité à réaliser notre salut, de sa toute-puissance qu’elle met au service du Royaume de son Fils. Qui de nous est capable d’une telle humilité, d’un tel sens du service ?

En accueillant Marie dans nos vies, en lui donnant d’être une partenaire active plutôt qu’une spectatrice désolée, nous lui offrons la possibilité de faire ce qu’elle annoncera le lendemain : « je donnerai du bonheur dans les familles. » En effet, lorsqu’on cède à Marie la conduite de nos vies, nous lui donnons de réaliser les paroles de Jésus : « cherchez premièrement le Royaume et sa justice et tout le reste vous sera donné par surcroit » (Matthieu 6, 33). Non seulement, Marie nous mène au salut mais en plus, Jésus nous comble de nombreuses autres grâces de choix si elle est présente en nos vies.

N’oublions pas, comme nos mamans de la terre, Marie nous veut heureux et c’est bien pour cela, qu’elle se préoccupe de nos vies et qu’elle ne cesse de vouloir nous mener à Jésus-Christ qui, seul et avec certitude, est le bonheur !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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