L’installation à Nazareth

Contemplons

Saint Joseph charpentier, Gerrit Honthorst

Méditons

Jésus est le Messie annoncé par les prophètes. Tout ce qu’ils ont dit sur le Sauveur d’Israël, trouve son accomplissement en Lui. Aussi, les évangélistes ne cessent-ils de se reporter aux prophéties de l’Ancien Testament pour démontrer que Jésus est l’envoyé de Dieu, et qu’il est, sans doute aucun, le Messie tant attendu. 

L’Ancien Testament se déroule à nous comme une lente progression vers Jésus, le Sauveur, le Fils de la promesse. Cela commence avec la chute d’Adam et Eve, dans le jardin d’Eden : « Je mettrai une inimitié entre la femme et toi ; entre sa descendance et la tienne » (Genèse 3, 15). Jésus est la descendance de « la femme », le fils de Marie, l’enfant de la promesse. Adam et Eve avaient à peine désobéi, trompés par l’antique serpent, que Dieu avait déjà résolu de ne pas les abandonner à leur sort et de les rétablir dans leur dignité d’enfants de Dieu. Le propre de Dieu est de sauver l’homme ; aussi le Rédempteur s’appelle-t-il Jésus, c’est-à-dire « Dieu sauve. »

Au cours de l‘avent et tous ces derniers jours, nous avons écouté les prophètes et ce qu’ils ont dit du Messie. Ainsi, avons-nous entendu Isaïe nous dire « qu’un rameau sortira de la tige de Jesse (le père de David) » (Isaïe 11, 1), « qu’une vierge enfantera un fils et qu’on l’appellera Emmanuel (Dieu avec nous) » (Isaïe 7, 14) ; Michée nous a annoncé que le Sauveur sortira de Juda, qu’il naitra à Bethlehem ; Jérémie nous a annoncé le massacre des saints innocents : « un cri s’élève dans Rama, des pleurs et une longue plainte ; c’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas qu’on la console, car ils ne sont plus » (Matthieu 2, 18). Les prophéties de plusieurs siècles correspondent tellement à Jésus, qu’elles prouvent indubitablement qu’il est le Messie et que son enseignement est d’origine divine.

Les psaumes de David regorgent d’allusions sans équivoques à la Passion de Jésus, et bien des épisodes de l’Ancien Testament annoncent très clairement le Sauveur. Ainsi, Moïse est-il sauvé du massacre des enfants ordonné par Pharaon (allusion au massacre des saints innocents), les enfants des hébreux sont-ils épargnés par l’ange exterminateur lorsque les linteaux des portes sont recouverts du sang d’un agneau sans défaut (allusion au sang Rédempteur versé sur la Croix par Jésus, l’Agneau sans tache), les juifs sont-ils guéris des morsures lorsqu’ils regardent vers le serpent d’airain (allusion à la Croix du Christ), sont-ils nourris par la manne dans le désert (allusion à la multiplication des pains et à l’Eucharistie)…

A Jésus aboutit, et en Lui se réalise, tout l’Ancien Testament. C’est le sens de la présence de Moïse et d’Elie autour de Jésus, le jour de la Transfiguration. Jésus le dira lui-même : « N’allez pas croire que je sois venu pour abolir la Loi ou les Prophètes ; je ne suis pas venu abolir mais accomplir » (Matthieu 5, 17).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Cœur Sacré de Jésus, uni au Cœur Immaculé de Marie et au Cœur très chaste de Joseph, nous vous consacrons nos personnes, nos biens et nos projets. Guidez-nous selon la volonté du Père Eternel et accordez-nous la vivification des dons du Saint-Esprit pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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