L’icône est confiée aux Rédemptoristes

En 1855, sur l’ordre du bienheureux pape Pie IX, les Rédemptoristes s’établissent à Rome, dans la Villa Caserta, rue Merulana, qui se trouve sur la colline de l’Esquilin.

Ils transforment l’antique palais romain en monastère et bâtissent une église dédiée à leur fondateur, saint Alphonse de Liguori.

Un soir de l’année 1863, la communauté écoute le récit des découvertes d’un des religieux. Autrefois, s’élevait en ce lieu une église dédiée à saint Matthieu dans laquelle on vénérait une image de la Vierge Marie qu’on appelait la Madone de Saint-Matthieu-in-Merulana et qu’on invoquait sous le vocable de Notre-Dame du Perpétuel Secours. Cette image avait disparu sans laisser de traces.

C’est alors que le père Michel Marchi, romain de naissance, s’écrie : « je sais où elle se trouve ! » Il raconte aux frères que, dans son enfance, il était ami avec le frère Orsetti du couvent des Augustins de Sainte-Marie-in-Posterula. Il lui montrait souvent un tableau de son monastère, qui s’appelle la Vierge du Perpétuel Secours et ne manquait pas de lui préciser qu’il se trouvait auparavant à l’église du couvent de Saint-Matthieu-in-Merulana. Le Frère Orsetti lui racontait aussi que l’icône était le but de nombreux pèlerinages et qu’on racontait des merveilles à son sujet.

Les Rédemptoristes souhaitent alors le retour du tableau à son emplacement d’origine. Pour savoir si c’est aussi la volonté de Dieu, ils implorent le Ciel pendant deux ans.

Le 11 décembre 1865, le Père Mauron, Supérieur Général des Rédemptoristes s’adresse à Pie IX, lui demandant sa restitution à la villa Caserta, anciennement église Saint Matthieu.

Le Pape donne son accord pour que l’icône retrouve sa place « entre Saint-Jean de Latran et Sainte-Marie-Majeure. » Il s’empresse de préciser : « Le retour de la Madone à sa première demeure romaine devra être fêté en conséquence. »

Le 26 avril 1866, une procession triomphale ramène l’image de Marie au monastère des Rédemptoristes. Sur tout le long du parcours, on pavoise les rues ; les maisons rivalisent de splendeur dans l’ornementation.

Notre-Dame répond à la ferveur populaire par des grâces extraordinaires. Un enfant moribond est guéri. Une petite fille, privée de l’usage de ses jambes, recommence à marcher.

Le 23 juin 1867, selon une ancienne coutume romaine, l’icône est couronnée. Cette cérémonie, grandiose, draine d’autant plus de monde qu’elle se déroule durant les fêtes du Centenaire de Saint-Pierre. Des évêques, des prêtres, des fidèles viennent par milliers de tous horizons pour participer à ce couronnement. Tous entendent donc parler de Notre-Dame du Perpétuel Secours durant leur séjour. De retour chez eux, ils diffusent sa dévotion et racontent les nombreuses grâces qu’elle répand sur ceux qui recourent à elle. La dévotion à Notre-Dame du Perpétuel Secours prend alors un essor incroyable.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Laisser un commentaire