La Toussaint et le rosaire

Contemplons

Le jugement dernier ; le Christ en gloire entouré des anges et des saints ; en bas à gauche, les justes destinés à la vie éternelle, à droite, les démons emmènent les damnés

Méditons

La Toussaint vient mettre fin au mois du rosaire et c’est heureux ainsi ! Après avoir contemplé et médité pendant un mois les moyens que Dieu met en œuvre pour réaliser notre Salut, nous pouvons en admirer, à présent, les effets, dans la gloire de tous les saints.

Il ne suffit pas de dire le rosaire pour être sauvé mais, pour reprendre les mots mêmes de Marie au bienheureux Alain de la Roche, il est un « grand signe de prédestination. » Tous les saints l’ont pratiqué avec zèle, amour et conviction ; tous les saints ont vu, en lui, le meilleur moyen pour confier à Dieu, leurs soucis, leurs demandes, leurs actions de grâce et pour intercéder auprès de Lui pour les défunts.

« Oui mais ce sont des saints »  me direz-vous ! La bonne excuse ! Il en va de même de tous les saints inconnus, ou plutôt de ceux connus que de nous-mêmes. Souvenons-nous de tous ceux qui nous ont précédés et de l’exemple aussi simple qu’édifiant qu’ils nous ont laissé ; souvenons-nous des mains usées de nos grands-parents qui, malgré le poids du labeur, de la fatigue du soir ne se sont jamais couchés sans avoir rendu leur hommage à la Reine des Cieux par le chapelet et lui avoir, par ce moyen, recommandé leur famille… Souvenons-nous de tel malade à peine conscient qui sur son lit d’hôpital ne parvenait plus à prier avec les lèvres mais serrait son chapelet, nous montrant qu’à force de le dire il est devenu comme le prolongement de sa main… Souvenons-nous de telle personne, qui dans l’angoisse d’une situation périlleuse s’est accrochée pleine de confiance au chapelet (jusqu’à nous en édifier !) acceptant par avance son issue… Souvenons-nous avec émotion de la recommandation de telle pieuse personne qui ne se contentait pas de conseiller aux autres de dire le chapelet mais qui priait le rosaire en entier, fidèlement, chaque jour, malgré le poids de la maladie… Rentrons en nous-mêmes et méditons leurs exemples pendant ce mois de novembre qui s’ouvre.

Marie est la consolation des affligés, notamment de ceux qui se trouvent en Purgatoire ; selon l’enseignement de bon nombre de mystiques, elle visite le lieu de purification chaque jour et en tire beaucoup d’âmes, grâce à nos rosaires. Par notre chapelet quotidien, nous avons la possibilité de hâter l’entrée au ciel de beaucoup d’âmes et par le fait même de procurer une grande joie à Dieu, par Marie. En action de grâce pour ce mois d’octobre passé ensemble, offrons à notre Mère un bouquet de rosaires pour qu’elle puisse offrir à Dieu un bouquet de belles âmes.

Marie, Notre Dame du très saint rosaire, merci pour tout.

Marie, Notre Dame du très saint rosaire priez pour nous.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII a saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Dans les temps très sombres du XVème siècle (grand schisme d’Occident, peste noire, guerre de cent ans), la très sainte Vierge Marie dit au bienheureux Alain de la Roche (1428-1475) : « Va et prêche mon rosaire. S’il a pu sauver le monde au temps de mon serviteur Dominique, il le peut encore aujourd’hui »

Laisser un commentaire