La seconde partie du secret : les annonces prophétiques

Contemplons

Le pape Benoit XVI en prière devant Notre-Dame de Fatima

Méditons

Cette partie concerne une demande faite oralement par la Vierge aux trois enfants. Ce secret concerne la Russie et la consécration de la Russie au Cœur immaculé de Marie.

« La guerre va finir. Mais si l’on ne cesse d’offenser Dieu, sous le pontificat de Pie XI en commencera une autre pire encore. Lorsque vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue, sachez que c’est le grand signe que Dieu vous donne, qu’Il va punir le monde de ses crimes par le moyen de la guerre, de la faim et des persécutions contre l’Église et le Saint-Père. Pour empêcher cette guerre, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis. Si on accepte mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix ; sinon elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, diverses nations seront détruites. A la fin, mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie, qui se convertira, et il sera concédé au monde un certain temps de paix. Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi ».

Marie lève un coin du voile qui recouvre l’Histoire du XXème et du XXIème siècle. Reprenons ses annonces point par point.

La guerre va finir : en effet, elle finira l’année suivante. Facile de dire cela, me direz-vous. Pas tant que ça car le 13 juillet 1917, personne ne pouvait dire, vu les circonstances, que la guerre finira l’année suivante. Au contraire, en juillet 1917, le conflit semblait s’enliser…

Mais si l’on ne cesse d’offenser Dieu, sous le pontificat de Pie XI en commencera une autre pire encore : en 1917, comment les enfants pouvaient-ils parler d’un Pape Pie XI qui ne montera sur le trône de Saint-Pierre que le 6 février 1922 soit cinq années après cette annonce ? Et en effet, c’est sous le pontificat de Pie XI que commencera la seconde guerre mondiale quand l’Allemagne annexera l’Autriche.

Lorsque vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue, sachez que c’est le grand signe que Dieu vous donne, qu’Il va punir le monde de ses crimes par le moyen de la guerre, de la faim et des persécutions contre l’Église et le Saint-Père : dans la nuit du 25 au 26 janvier 1938, le ciel fut incendié par une étrange lueur. De neuf heures du soir à deux heures du matin, la voûte céleste fut illuminée de rouge. Ce phénomène fut perçu dans la plupart des pays d’Europe, de la Norvège à Gibraltar, du Portugal à la Grèce, ainsi qu’en Afrique du nord, aux Etats-Unis et au Canada. Sur le moment, tout le monde crut à un gigantesque incendie. Le lendemain matin, tous les journaux en parlaient. Les scientifiques parleront d’une aurore boréale mais sœur Lucie précise : « Votre Excellence n’ignore pas comment, il y a quelques années, Dieu a manifesté ce signe que les astronomes ont voulu désigné sous le nom d’aurore boréale. Je ne sais pas ; mais il me semble que, s’ils examinaient bien la chose, ils verraient que ce n’était pas et que ce ne pouvait être une aurore boréale (ordinaire), étant donné la manière dont elle s’est présentée. Quoi qu’il en soit, Dieu s’est servi de cela pour me faire comprendre que sa justice était prête à frapper les nations coupables, et je me mis à demander avec insistance, à cause de cela, la communion réparatrice et la consécration de la Russie. »

Pour empêcher cette guerre, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis. Si on accepte mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix :   Notre-Dame apparut à Lucie, à Tuy, le 13 juin 1929, et lui dit que le moment est venu que le Saint-Père consacre la Russie à son Cœur Immaculé. Sœur Lucie écrit : « Le Bon Dieu promet de mettre fin à la persécution en Russie, si le Saint-Père daigne faire, et ordonne aux évêques du monde catholique de faire également, un acte solennel et public de réparation et de consécration de la Russie aux très saints Cœurs de Jésus et de Marie, et si Sa Sainteté promet, moyennant la fin de cette persécution, d’approuver et de recommander la pratique de la dévotion réparatrice (des premiers samedis) ».

Sinon elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, diverses nations seront détruites : le communisme à la russe a fait plus de victimes que les deux guerres mondiales réunies (la première guerre mondiale a fait 18.6 millions de victimes, la seconde entre 60 et 80 millions). On estime à environ 15 millions, les victimes du communisme en ex URSS. Mais cette-dernière ne détient pas le record car le nombre de morts dans la Chine communiste de Mao oscille entre 45 et 72 millions. La palme de la folie meurtrière revient sans doute aucun aux Khmers rouges qui feront au Cambodge 1.3 à 2.3 millions de morts sur une population totale de 7.5 millions : ils élimineront et tortureront environ un tiers de la population totale… Et là, nous ne parlons pas des victimes dans les pays de l’Est, en Corée du Nord, en Afrique, en Amérique Latine, en Espagne pendant la guerre civile…

A la fin, mon Cœur Immaculé triomphera : Si Notre-Dame conditionne la paix à l’accomplissement de ses demandes, elle promet néanmoins et sans condition qu’à la fin son Cœur Immaculé triomphera, que la victoire finale ne sera pas remportée par les forces du mal mais par la douce puissance d’amour de son Cœur Immaculé. Que cette promesse nous engage à persévérer dans la foi, l’espérance et la charité. La promesse inconditionnelle du triomphe du Cœur Immaculé de Marie est précédée des mots : « à la fin », ce qui signifie qu’il peut y avoir un délai plus ou moins long et des épreuves plus ou moins grandes avant que l’on voit ce triomphe promis.

Le Saint-Père me consacrera la Russie, qui se convertira, et il sera concédé au monde un certain temps de paix : devant la grande calamité de la seconde guerre mondiale, le pape Pie XII fit une consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie, le 31 octobre 1942. Voici ce qu’a écrit le grand spécialiste de Fatima, le Père Alonso, à ce sujet : « Cet acte n’était pas la consécration singulière de la Russie et il n’avait pas été réalisé avec tous les évêques du monde. (…) La consécration qui aurait tout obtenu, et d’une manière éminente, eût été la consécration de la Russie ». Le 7 juillet 1952, Pie XII consacrait et vouait « d’une manière très spéciale tous les peuples de la Russie au Cœur Immaculé de Marie », dans la Lettre Apostolique « Sacro Vergente Anno ». Mais ce n’était pas un acte solennel et public, aucun acte de réparation n’y était joint et Pie XII n’avait pas ordonné aux évêques de s’unir à lui. Le Pape Jean-Paul II (1978-2005) a fait deux actes d’offrande du monde au Cœur Immaculé de Marie. Le premier eut lieu le 13 mai 1982 à Fatima. Dès le lendemain, Sœur Lucie faisait savoir que cet acte ne correspondait pas à ce qu’avait demandé Notre-Dame, car le Pape n’avait pas ordonné aux évêques de s’unir à lui, et que la Russie n’avait pas été l’objet de cet acte. Or, Dieu voulait « la consécration de la Russie et uniquement de la Russie, sans aucune adjonction. » Le second eut lieu le 25 mars 1984, à Rome : le texte était à très peu de choses près le même que celui de 1982, mais Jean-Paul II avait informé les évêques du renouvellement de l’acte de 1982, sans toutefois leur ordonner de s’unir à lui. Jusqu’en 1989, Sœur Lucie répéta souvent, dans ses parloirs, que la consécration demandée par Notre-Dame n’avait pas été faite. Ainsi, elle affirma, en mai 1989, au cardinal Law, archevêque de Boston : « Le Saint Père considère qu’elle a été faite, faite au mieux des possibilités dans les circonstances. Faite sur le chemin étroit de la consécration collégiale qu’elle a demandée et qu’elle désirait ? Non, cela n’a pas été fait. »

Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi :

Au cours d’un entretien avec sœur Lucie, probablement en juillet 1946, le Père Luis Gonzaga da Fonseca lui posa la question suivante : « Notre-Dame a garanti que se conservera toujours au Portugal le dogme de la foi. Que veut dire « Dogme de la foi ? » ». Lucie lui répondit : « Foi véritable ! » Dieu veuille qu’il en soit ainsi pas qu’au Portugal…

Prions

Une dizaine du chapelet (Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime. Je vous demande pardon pour tous ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et ne vous aiment pas.

Très sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je vous offre les très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de votre très cher Fils Notre-Seigneur Jésus-Christ présent dans tous les tabernacles de la terre en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est lui-même offensé.

Par les mérites infinis de son très saint Cœur unis aux mérites du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion de tous les pauvres pécheurs.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les agonisants.

Bienheureux Francisco et Jacinta Marto, priez pour nous.

Chère sœur Lucia, priez pour nous.

Tous les saints, tous les anges, tous les esprits bienheureux, priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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